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 fire and ashes (badia)
 fire and ashes (badia)
Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
fire and ashes (badia) LcZCyZr6_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

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Message Ven 12 Fév - 11:57





Badia Myrhe
ft. sofia boutella



1. identité complète

a. Il y a longtemps, on a susurré Bahiyya au-dessus de son berceau ; une syllabe s’est noyée entre les lèvres d’une enfant, pour ne laisser qu’un prénom détourné. Ça massacre chaque jour un peu plus ses origines pour ne laisser qu’une gosse déracinée répondant au prénom de Badia.

b. Pour une gamine qui n’a jamais eu d’autres noms que ceux qu’elle a pu s’amuser à dérober, c’est étrange, d’en revendiquer un avec fierté. Mais c’est comme un achèvement, de porter le nom des Myrhe, de l’avoir mérité, acquis, d’une quelconque façon, de faire partie d’un tout, d’effleurer du bout de l’annulaire serti d’une alliance un semblant de normalité.

c. Y’en a eu, pour l’affubler de surnoms, défaire son nom pour le remplacer par un autre. Par affection comme par nécessité. Si Maman vient seulement d’une seule personne, et que ces deux syllabes commencent à cruellement lui manquer, Baba est plus commun. Terminator et Marie-Cyprine Halagonie sont venus couvrir son identité, falsifier sa vie pour couvrir l’honteux mensonge de sa mort.

2. naissance sanctifiée

a. Il n’y a personne pour s’en rappeler, de cette naissance, et conter ses premiers cris. Elle s’est noyée dans la brume, ne saurait pas même donner une date exacte, ne peut que s’en remettre à ses souvenirs d’enfant indistincts. Compte les années sans bien savoir ce qu’elle cherche depuis 1983.  

b.Ça souffle fort, le vent de la terreur, de ne pas même se rappeler vraiment où elle a ouvert les yeux pour la première fois. C’est en Algérie qu’elle est née, en Algérie qu’on lui a donné la vie, mais l’ingrate ne conserve que quelques souvenirs flous d’une enfance disparate, ne saurait reconnaitre sa propre maison.

c. Il n’y a pas grand-chose pour la renvoyer à un ailleurs lointain, Senja a toujours constitué son seul horizon, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, l’a piégé avant qu’elle ne puisse chercher à s’échapper. Et l’histoire se serait sûrement écrite différemment, s’il n’y avait eu personne pour lui éviter le pire. Elle a eu de la chance dans son malheur, chaque fois secouru par des mains charitables, s’est faite l’amie des ombres des ruelles étroites et sans âme.

3. espoirs éphémères

a. Elle se noie dans un brouillard opaque, réapprend à vivre avant de chercher à nouveau une raison de se lever chaque matin. Encore au chômage, parait-il, alors pourtant que la rébellion occupe toutes ses pensées. Le temps passé ne lui a pas fait perdre la main, ni l’envie, elle sert la Rébellion comme armurière, trempe dans le trafic d’armes pour récupérer de quoi abattre des semblants de demi-dieux. Elle s’approprie le danger pour déposer de quoi sauver les siens aux mains des enfiévrés, défendre non pas leurs terres, mais leurs droits.

b. Quelque part, elle a toujours été une inconnue, même pour elle-même. Elle se cherche, ne reconnait aucun de ses choix, incapable de comprendre cette force qui la pousse toujours à avancer. Il y a un fond de violence amère dans son regard, une lueur incertaine, hargneuse, qui la ramène toujours sur une piste terriblement sanglante. Trop de fois, elle a usé de ses poings, de sa seule force, s’est pliée à une autorité supérieure pour faire entendre une autorité qui ne lui appartient pas. Son poste de gardienne de la tourmente n’a été qu’une suite logique de son expérience militaire, embrigadée par la Norvège pour servir loin, bien loin des fjords nordiques, avant de finir par revenir au pays, monter sur un ring clandestin, entrainer quelques rebelles. Parcours disparate qui ne laisse jamais que le goût du sang sur le palais.

c. Pas de grande ambition, sinon celle que de raser cette ville, faire flamber l’île d’un bûcher à la hauteur de sa haine. Ça flambe au fond de sa poitrine, et si elle sait se contenir, c’est bien parce qu’elle sait que le moindre faux pas peut lui coûter cher, très cher, et qu’elle est un instrument de plus dans l’accomplissement d’une rébellion qui sommeille encore, peine à se réveiller.

4. mon nid délétère

a. Vagabonde qui ne sait s’approprier un lieu, elle se souvient encore de la douceur d’un foyer, ravagé une fois son mari mort, des couleurs d’Isby et des rires d’une enfant. Durant l’année écoulée, elle s’est réfugiée à Rodsand, a cherché l’hospice chez Wighard, dans le plus grand des secrets, y trouve encore un réconfort bienvenu. Colocation dont ils ne parviennent plus à se détacher, rassurés par la présence l’un de l’autre.

b. Rien de grandiose, juste assez pour y caser deux perdus, abriter leurs tourments et leurs nuits qui n’en finissent jamais. Ils ont chacun leurs obligations, leurs horaires écartelées, vont et viennent parfois sans se croiser, mais chaque fois, ils y retrouvent un cocon de réconfort, dans cet appartement, y vivent à deux pour panser leurs plaies et choyer les chiens qui emplissent l’appartement de leur présence.

c. Elle s’est coulée entre les murs de Svart, en a fait sa maison bien avant que la tourmente ne pose son empreinte sur elle. Y est comme chez elle, bien qu’elle haïsse ce quartier, se doit d’y travailler presque chaque jour. Rodsand est plus vivant, lui apporte un certain réconfort, chaque fois qu’elle rentre chez eux, mais toujours, c’est les grands espaces d’Isby qui lui manquent et les routes qui se perdent entre les arbres, dans la montagnes et sur les fjords.





1. je suis un humain

a. Elle aurait pu être quelqu'un. Elle aurait pu devenir surnaturelle. On le lui a proposé. Ils ont été nombreux, à lui tendre la main, mais elle a préféré chaque fois s’enfoncer un peu plus, mordre dans son humanité à pleine dent, trop fière de ce qu’elle est pour renier sa naissance. Parce qu’il y a encore en elle un drôle d’instinct qui lui dicte de résister, de mener son combat sans céder à la facilité et rejoindre le camp adverse. Elle est humaine, et le restera. On ne peut se battre contre un système dont on est les premiers profiteurs, seuls les humains ont encore les moyens de remédier aux injustices perpétrées sur cette île de malheur.

b. Ça la débecte, ça la bouffe, ça la rend hargneuse, de chaque jour contempler un peu plus la main mise qu’ont les surnaturels sur le reste de l’humanité. Elle exècre ce système, n’attend que de le démanteler, d’y foutre le feu et de le voir se consumer peu à peu pour enfin laisser la place qui leur revient aux délaissés de cette société. Pas qu’elle déteste les surnaturels – certains trouvent grâce à ses yeux – mais la prétendue supériorité des uns ne fait que piétiner les autres. Elle a cessé d’être effrayée depuis longtemps, c’est plutôt un vent de révolte qui souffle sur son cœur.

c. Il y en a une, qui revient chaque fois un peu plus forte. La tourmente a apposé ses griffes sur son âme, l’a lacéré, laisse des marques sanglantes et la garde encore sous sa coupe aujourd’hui. Enfant famélique jetée dans les rues, elle a survécu, jamais loin de leur emprise. Ancienne gardienne à leur service, ombre parmi les ombres, censés les protéger, alors qu’elle n’a jamais souhaité que leur trépas, à fomenter sa rébellion et espionner leurs moindres faits et gestes. Reste aussi la beauté, où quelques membres de sa famille se sont éparpillés, quelques connaissances éparses ailleurs.

d. Ça s’est présenté comme une évidence à son retour au pays. Embarquée par Henrik, vieux camarade militaire, elle s’est faites une place parmi ceux qui sont devenus une véritable famille à ses yeux. La Rébellion de Sowilo est devenue une réelle part de sa personne, indissociable, sa lutte de chaque seconde, et elle remettrait sa vie entre les mains de ses camarades. Depuis 2009, elle a vu du monde, a d’abord officié comme entraineuse, avant de passer à l’armurerie où son expertise en armes lui a fort servi, et son apprentissage en runes n’a fait qu’ajouter quelques surprise à ses créations.

e. C’est comme une revanche qu’elle prend sur son humanité. Elle ne souffre d’aucune dignité, Badia, prend les armes laissées à disposition, d’autant plus lorsqu’elles sont distribuées par les dieux, veut bien retourner leur propre magie contre eux. Pourtant, personne ne l’y prédestinait, et elle n’a pas été une élève facile – Salem peut en témoigner. Les principes ne se sont pas inculqués si facilement dans sa caboche, et sa foi défaillante ne l’a pas aidé à trouver sa voie. Il a fallu de longues années d’études et de pratiques, d’essais infructueux, de cris et d’échec, pour enfin atteindre un niveau 2 acceptable. Les runes sont autant source de conflits que de victoires chez elle, parce qu’elle a longtemps cherché sa foi, parce qu’elle n’a jamais su être une vraie bonne élève. Mais parce qu’elle est avant tout une bête déterminée, avide de pouvoir, elle s’est échinée à parvenir au résultat voulu, grâce au support de Salem avant tout, qui n’a jamais baissé les bras non plus.




1. les ventricules

a. Electron libre peut-être trop volage, elle s’est essayée avant de se trouver, n’a jamais obtenu que de la déception dans les bras des femmes, leur préfère les hommes qui ont toujours su voler son cœur. Aime peut-être trop le frisson du défi, du danger, de l’interdit, plus que le confort de la tendresse, incapable de se confronter à sa propre vulnérabilité.

b.  Plus d’un an maintenant qu’elle est veuve, qu’il est mort, a laissé derrière lui un vide béant, qu’elle est bien en mal de savoir combler. Sander lui a offert un nom, une famille, un foyer, et elle n’aura plus jamais l’occasion de l’en remercier, ramasse les débris des ruines fumantes de leur mariage, à nouveau terriblement seule, confrontée au vide béant, à ressasser ses propres erreurs et redessiner le passé.

c. Faut dire qu’elle a jamais demandé l’avis de personnes pour faire sa vie, et qu’elle ne compte pas s’arrêter aux regards soupçonneux. Pourtant, ça a fait jaser quelques fois, au sein des rebelles, en a inquiété certains, mais Sander et Badia n’ont jamais fait rejaillir une once de leur problème au sein de l’organisation. Elle n’est prête à sacrifier ni sa vie personnelle, ni la rébellion, et a toujours fait ce qu’il fallait pour préserver son confort.

2. les artères

a. Y’en a jamais eu, de famille. Ou du moins, pas qu’elle s’en souvienne. Y’a plus qu’un vide béant, qu’elle a colmaté comme elle a pu, a cherché à remédier à l’abandon sans trop savoir comment ni pourquoi. Elle n’a bien aucune idée du déroulement de la chose, ne cherche plus de réponse dans un passé qui ne la connait plus. Abandonnée, laissée sur le bord de la route, ou peut-être seulement oubliée. Qui sait ?

b. Autour d’elle, une flopée d’égarés. Le manque a creusé un besoin terrible, elle s’est constituée une famille de bric et de broc, ils ont été plusieurs orphelins à se serrer les coudes dans la rue, et y’en a pas eu un pour moufter, sont devenus frères et sœurs par la force des choses. Et par la suite, elle a bien adopté tous ceux qui lui passaient sous la main, s’est trop attaché à bon nombre de personnes, ne sait plus comment pallier au vide qui s’est creusé, quelque part, au sentiment d’appartenance qu’elle n’a jamais connu et qu’elle cherche encore, une quête dont elle ne voit le bout.

c. Maternité qui l’a longtemps effrayé, qu’elle accepte encore à demi. Pourtant, il n’y a pas plus précieux qu’Oona, la gamine auquel elle a donné naissance, qu’elle aime tant serrer dans ses bras. La responsabilité l’effraie, mais elle s’est découvert une autre part d’elle-même, et ne compte pas la perdre, s’accroche désespérément à ce qu’il lui reste encore. Et pourtant, les reproches s’accumulent, et elle a bien conscience elle-même ; elle n’est guère une bonne mère.



Ça hurle, ça pique, ça brûle, là, au creux de ses reins. Y’a un feu ardent qui ronfle, danse dans ses yeux sombres, prêt à la dévorer toute entière. C’est son cœur qui l’anime, des braises ardentes sur lesquelles on aime souffler, pour mieux les attiser, la faire étinceler, la faire flamber. Elle le sent, au fond d’elle, qu’à n’importe quel moment, elle pourrait s’enflammer et tout dévorer sur son passage, avaler le monde entier. Et ce n’est pas l’envie qui manque.

Son coeur la domine, l’incite à avancer chaque jour un peu plus. Soumise aux sautes d’humeurs, toujours dans les extrêmes, elle connait rarement d’entre-deux, a compris depuis longtemps qu’une vie, on n’en avait qu’une, et qu’il s’agissait de ne pas la gaspiller. Ce n’est sûrement pas elle qui a le plus souffert du monde injuste dans lequel elle a atterri. Mais elle a une empathie beaucoup trop forte, qu’elle a bien rodé depuis le temps, abrité derrière de hauts murs qu’elle ne laissera se briser pour rien au monde. Elle préfère repousser cette foule de sentiments, garder la tête froide, parce qu’il n’y a que comme ça qu’on survit, alors que son cœur bout d’amour, de haine, de rancœur, de colère et qu’elle est sur le point d’imploser à chaque instant. Il suffirait d’un rien, d’une poussée de trop, pour qu’elle s’embrase. C’est pour les siens qu’elle vit, qu’elle se bat, envers et contre tout, prête à y laisser sa peau s’il le fallait.

Elle est fragile, Badia, bien plus qu’elle ne le fait croire. Il y a une légion de traumatismes qui s’est implantée dans son crâne, griffe sa psyché et ne laisse plus qu’une conscience disloquée. Et s’il elle se joue de l’ignorance des uns et des autres, fait miroiter une force qui la dépasse, aimerait oublier, tout oublier, les souvenirs se sont implantés derrière sa rétine. Et plutôt que de chercher à se faire toute petite et se perdre elle-même, elle fonce tête baissée vers la fatalité du destin. Mais elle, elle court après le feu et le sang, comme en manque, les muscles constamment tendus, en attente d’action. Elle n’en peut plus de rester là, d’attendre, d’observer. Au bord de l’implosion, le moindre prétexte serait bon pour reprendre un shot d’adrénaline, se ruer vers le danger. Ça n’a rien de bon, elle est la première à la reconnaitre, en son fort intérieur. Mais pour rien au monde elle ne l’avouerait à voix haute. Quelque chose s’est brisé en elle depuis longtemps, qu’elle n’explique pas, qu’elle n’explique plus. Cette rage de vivre, de crever les autres, ça n’a rien de logique, de tangible, c’est seulement un instinct qui s’est développé en elle. Elle a tout muselé, s’est fondue dans une épaisse carapace et ne sait plus bien comment s’en défaire, aussi gauche et maladroite qu’une enfant, soudain. Son sang-froid n’est qu’une énième illusion qu’elle placarde pour se tromper elle-même et se croire digne de confiance, encore capable d’avancer, plutôt que de se briser et se faire piétiner une nouvelle fois.

Déracinée, éjectée de sa propre maison, elle n’a jamais connu que l’inconstance, ne sait plus comment apprendre à vivre et user de sa personne. Peut-être que c’est encore les résidus d’une enfance matraquée par une seule ordonnance : servir. La suite d’un calvaire qu’elle s’est infligée elle-même, en entrant dans l’armée, puis au service de la tourmente. Parfois, elle ne se reconnait plus, doute de sa propre individualité, de son libre-arbitre. Alors même que, finalement, elle répète un schéma par pur confort, se jette elle-même dans les bras de ses bourreaux, annihile sa propre capacité de pensée pour ne devenir qu’un bras armé, rejeter la responsabilité de la réflexion pour la confier à d’autres, trop meurtrie pour vraiment assumer, une forme de lâcheté qu’elle accuse bien mal.

L’abandon la pique chaque jour, de peur que les siens s’envolent, comme ses parents, comme Ingvar l’a aussi fait, comme Sander à son tour, comme tous ceux qui ont fini par passer le rite pour la regarder de haut. Alors elle s’y raccroche plus que tout autre, lionne féroce, aux crocs acérés, les bras fermement resserrés autour d’Oona, prête à mordre. Elle coure après le temps, comme une voiture qu’on a oublié de doter d’un frein, lancée à pleine vitesse, ne semble plus jamais pouvoir s’arrêter, le briquet au bout des doigts. Tout pour oublier. Oublier les nuits de cauchemars, la solitude étouffante, le froid qui berce les nuits au dehors, les explosions assourdissantes, les pertes indélébiles, l’absence pesante des siens. Tout ce qui l’a fragilisée au fil des années, alors qu’elle montre les crocs, trop fière pour s’avouer vaincue.



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1983, naissance, Le premier point brumeux d’une longue lignée de souvenirs qui s’effacent dès qu’elle cherche à les saisir du bout des doigts. La frustration ne s’en va jamais vraiment, de ne pas être en mesure de remettre les premiers visages à s’être penchés vers elle, les premières voix à s’être fait entendre. Le mystère est pesant, quand bien même elle le repousse à grand coups d’assurance indigeste, à se croire plus forte que ses propres origines massacrées par le destin.

1985, arrivée chez les carlsen, Encore une fois, c’est indistinct, terriblement imprécis. Dans sa tête, tout se confond, les années s’empilent et se mélangent, sans qu’elle ne sache vraiment à quand remontent les sévices, quel genre de vie elle a vraiment vécu, pour honnir jusqu’aux premiers événements de sa vie. La vérité, c’est qu’elle n’a pas eu de chances, qu’elle n’était qu’une gamine de plus arrachée à sa vie et confiée à des parents abusifs, esclavagistes qui se targuent du titre de père et mère, donnent le nom de l’adoption à un investissement en bonne et due forme sur la chair fraiche. Elle n’était qu’une enfant perdue au milieu de cinq silhouettes bien plus grandes, la main moite, ses grands yeux effrayés, le maillon faible, la petite dernière, celle sur laquelle il était bien plus aisé d’agir pour punir la rébellion des plus âgés. Elle suivait le mouvement, comme une ombre attachée aux pieds des ses aînés, apprenait, parce que c’était bien tout ce qu’on attendait d’elle. Qu’elle se fonde dans le moule, plie l’échine et ne devienne que ce pour quoi on l’a modelé. S’ils savaient, si seulement ils savaient, ce qu’ils ont laissé s’échapper, quelle rebelle ils ont manqué d’étouffer dans l’œuf.

1988, fuite dans les rues, Un jour comme un autre. Une énième répétition des heures passées à frotter, astiquer, passer ses mains maigres dans les conduits, se tuer à la tâche, encore si jeune. Et pourtant, il a suffi d’un simple incident, d’une main tendue, d’un doigt sur les lèvres. La gamine a suivi sans poser de questions, conditionnée à obéir et reproduire le moindre geste des plus grands. S’est retrouvée dehors sans vraiment savoir comment, et encore moins comprendre les implications de cette soudaine fuite. Il y a toujours cette peur terrible, dans un coin de l’estomac, cette peur d’y retourner, de se faire rattraper. Et s’ils n’avaient pas trouvé une seconde famille dans les rues de Senja, s’ils ne s’étaient pas greffés à une bande d’orphelins, les choses auraient sûrement été différente. Le jour où les Carlsen ont rattrapé son aîné, il y a eu Ingvar pour panser ses plaies, embrasser son front, sécher ses larmes, amoindrir la douleur.

Et ça ne parait plus que comme un mauvais rêve, peut-être. La peur demeure, tangible, d’y retourner un jour. Mais la survie prime avec les angoisses, et mieux vaut penser à se nourrir, trouver un toit sous lequel dormir, de quoi se réchauffer dans les nuits froides de Senja, plutôt que de penser aux raffleurs qui courent les rues, à l’orphelinat qui se dresse en monstre honnie – portrait dressé par quelques gamins y étant passé – à l’hiver qui pourrait tous les emporter, si ce n’est la faim ou la maladie. Il n’y a qu’Ingvar, désormais, pour vraiment comprendre là d’où elle vient. Le seul a encore avoir attrapé les confessions de la gamine échouée dans ses bras, à supplier, balbutier, pour ne surtout pas y retourner. Seul réceptacle des souvenirs qu’elle a peu à peu assourdi dans sa conscience, pour ne laisser que des terreurs enfantines. L’histoire s’est noyée dans les ténèbres, ne laisse qu’une ombre amère, des traumatismes qui ne trouvent d’explications valables, mais conditionnent encore l’adulte qu’elle est devenue.

1995, Dans les jours brumeux, il n’y a jamais eu qu’un seul point de repère. Ingvar. A toujours tenir sa manche, se couler dans son sillage, montrer les dents, si on s’avisait de chercher à les séparer. La gamine est pétrie de peur, que seul lui sait encore apaiser. Il a ce pouvoir étrange de faire miroiter une certaine sécurité, de combler le manque, de rassurer les pires angoisses. Et pourtant, un beau jour, il faut bien qu’il s’en aille. Pas un mot, pas une explication. Seulement une terrible absence, pesante, un vide qui lui troue la poitrine, perfore ses poumons, réduit la gamine à un pauvre fantôme qui erre, sans savoir ce qu’elle cherche encore. Et quelque part, la certitude se fait, qu’il l’a abandonné, trouvé mieux ailleurs, qu’il s’est sauvé. Ne l’a pas emmené avec lui, où qu’il soit allé. Et c’est bien trop douloureux, pour l’enfant qu’elle est.

Elle n’est pas seule pourtant, il y en a des gamins pour combler le silence, continuer à survivre. Il y a Wighard vers qui elle se tourne, prête à croire que son frère s’est enfui avec lui. Il y a ces deux types, petits gars venus hanter leurs rues, alors pourtant qu’ils ont une maison, des parents. Mais ils trainent pourtant dans leur sillage, les Lovaas, filtrent avec le danger, font miroiter une certaine ressemblance, alors pourtant qu’ils sont différents. Il y cette drôle de fierté d’enfant, de se rendre compte qu’elle, elle n’a pas besoin de subir leur vie, leur foyer, elle nargue, du haut de sa liberté qui s’avère dangereuse, dans les faits. S’amourache du plus jeune, à se prendre pour des bandits, les rois de leur propre monde. Ni Mats ni Badia n’auraient pu prévoir ce qu’ils deviendraient.

1999, Idiote. Pauvre idiote. Elle a le cœur gros, quand Ingvar réapparait, bouffée par la culpabilité, de n’avoir rien pu faire, pauvre incapable qui l’a seulement vu partir, et a pensé qu’il pouvait vraiment le vouloir. Mais les disparitions marquent de stigmates sanglants, les raffleurs ne font pas de quartier, ne laissent aucun petit mot pour prévenir de leur passage. Quatre ans passés comme esclave, où Badia n’a été capable que de le maudire, de ravaler ses larmes pour expulser sa hargne, alors pourtant qu’il n’est pas le premier, ni le dernier, à subir ce sort. Et lorsqu’il aurait eu besoin de lui pour s’en sortir, briser ses chaines, elle a brillé par son absence, elle aussi. La gamine prend toute la culpabilité sur elle, ne cherche pas même à comprendre qu’enfant qu’elle est, elle n’aurait rien pu faire, n’aurait jamais été qu’inutile dans cette aventure. Elle ne veut rien savoir, surtout ne rien entendre, de la manière dont il s’en est sorti, de la personne qui l’a sauvé, a volé sa place, alors que c’était à elle de le remercier de ces années passées à veiller sur elle. La frustration contient bien mal la fierté brisée, et il n’y a que contre elle qu’elle peut se retourner. Personne d’autres.

perfect soldier

2001, Elle ne sait trop d’où il vient, ce soudain déclic, ce besoin de se tirer, de prendre le large. Faut dire qu’il ne lui reste pas grand-chose auquel se raccrocher, y’a jamais rien eu à Senja pour elle, elle s’en persuade, sauf quelques âmes qui vivotent encore autour d’elle. Elle n’en parle à personne, de son choix, histoire que personne ne puisse contester, les met tous devant le fait accompli. Pour ne pas à voir le regard déçu de Mats, ni les larmes dans les yeux d’Ingvar – qui s’est pourtant trouvé une nouvelle famille dans les bras de Freyja. C’est peut-être une façon de se protéger aussi, d’ainsi couper les ponts, de se persuader qu’elle n’a besoin de personne. Pourtant, une fois échappée, elle s’en rend bien compte, combien elle ne possède rien, combien elle est pauvre, seule, mais débrouillarde. Elle ne sait trop dans quoi elle s’embarque, mais butée comme elle l’est, elle y va, s’engage dans l’armée norvégienne sans un regard en arrière.

La réalité la rattrape bien vite, ça n’a rien d’un jeu, la guerre, et il n’y pas que sa vie qui compte, soudain. Elle a du mal à s’y accoutumer, mais retrouve pieds, comme toujours ; c’est une autre forme de danger qu’elle tutoie, mais elle s’y retrouve presque, saisie d’une drôle d’apathie, n’a plus qu’à suivre le mouvement et obéir. Une toute autre forme d’obéissance que celle que les Carlsen avaient prédit pour elle, mais la marque demeure, quelque part. Il y a des enfants qui disparaissent dans les rues ou meurent de faim comme il y a des soldats qui tombent au combat. La réalité transcende les souvenirs, et elle en vient presque à se persuader que ce n’est pas si étrange, elle se conditionne elle-même à accepter la violence et la distribuer, alors pourtant que le soir, elle est là, les yeux grands ouverts, à chercher un véritable sens à cette histoire. L’habitude est la plus cuisante, une fois qu’on en prend conscience, qu’on s’y est fait, à cette situation, qu’on l’a établi comme normale, naturelle, et qu’elle n’est qu’un engrenage de plus dans cette terrible machine.

Chien fou lancé dans la nature, elle se trouve sa propre utilité, se persuade de servir à quelque chose, oublie l’horreur de ses actes pour faire taire sa conscience, grimpe les échelons, intègre une unité de force spéciale, n’en finit jamais, oublie les fjords, les remplace par l’aridité du désert, cherche encore à se dépayser, mais n’en ressort jamais qu’avec du sang sur les mains et des nuits de cauchemar. Il n’y a personne pour la sauver, pour la retrouver, pour lui faire prendre une dernière goulée d’air avant de se noyer. Pas même Markus et Henrik, deux soldats avec qui elle se lie, et retrouvera plus tard à Senja. Mais sur l’instant, ne demeure qu’elle-même et cette pente terriblement dangereuse sur laquelle elle glisse, sans savoir si elle saura vraiment un jour la remonter.  

2009, Il est trop brusque, le retour à la réalité. Elle se prend en pleine face tout un monde qu’elle avait cru pouvoir oublier, ne reconnait plus les visages, où qu’elle se tourne, perdue dans un environnement qu’elle pensait pourtant familier, à parcourir le moindre recoin de Senja jusqu’à en connaitre le meilleur coin abrité, le magasin le plus simple à dévaliser, les maisons souvent désertes… Et pourtant, tout lui est étranger. D’Ingvar, qui s’est trouvé une nouvelle famille auprès de Freyja, Mahaut d’un côté, Wighard de l’autre, à Mats, qui s’est tourné vers Hel, lui. Elle tangue, au bord d’une nouvelle réalité qu’elle apprivoise bien mal, encore assourdi par les tirs et les explosions, le ronflement des moteurs, la chaleur et les cris. Tout est si différent, ici, qu’elle perd pied, ne se reconnait plus, incapable de vraiment se sentir chez elle, dans le petit coin qu’Ingvar lui accorde pour se poser et ne pas dormir dehors, le temps de revenir à elle.

Mais il lui semble qu’elle ne reviendra jamais complètement, qu’elle est partie trop loin, que c’est trop tard. Elle n’y est pas à sa place, dans ce monde, dans ce nouveau foyer que son frère s’est construit, s’y fait toute petite, fuit presque, incapable de faire face. Elle oscille, le cœur encore brûlant d’une flamme ardente. L’arrêt trop brusque ne fait que précipiter le manque, qu’elle comble bien mal en montant sur des rings clandestins pour étancher sa soif d’adrénaline, retrouver une violence dans laquelle elle s’immerge, à chercher une nouvelle goulée d’air alors qu’elle se noie chaque jour un peu plus. Mais demeure une lumière à l’horizon, Henrik qui lui montre la voie, lui dévoile les tréfonds de Senja, une rébellion encore trébuchante, auquel elle se lie sans hésiter, forte d’une révolte qui bout depuis longtemps, si longtemps. Elle se construit une autre vie, se réapproprie un monde qu’elle pensait perdu, cherche à reconnaitre son propre reflet dans le miroir plutôt que de le nier.

2011, Y’a personne pour vraiment savoir ce qui lui passe par la tête, d’ainsi se présenter comme gardienne de la tourmente – et surtout pas Ingvar, dont elle se heurte au silence, à l’incompréhension, et peut-être la peur, quelque part aussi, au fond. C’est un plongeon dans un nouvel enfer qu’elle exécute, sans savoir ce qui l’attend vraiment derrière les portes de Helheim. Loin de se douter jusqu’où peut aller la folie des tourmentés, à côtoyer au quotidien des silhouettes de son passé, sans savoir vraiment comment les aviser, pas sûre de vraiment pouvoir se remémorer un temps où tout était différent. Et la dernière chance de se positionner à leurs côtés s’envolent peut-être trop vite, quand elle assène son refus, préfère sa condition humaine à la divinité. Ils ne savent pas, tous, la haine qu’elle calfeutre soigneusement, la mission qu’elle s’est donnée, infiltrée pour le compte d’une rébellion qu’ils ne devinent même pas.

2013, Qui l’eut cru, qu’elle finirait avec un enfant dans les bras ? Sûrement pas elle. Pourtant, Sander a su lui faire miroiter l’impensable, envisager une vie qu’elle n’aurait jamais ru mériter. Elle est des plus arrogantes, à ainsi se positionner, mais une fois n’est pas coutume, elle se choisit avant le reste, y croit à ce bonheur qu’elle s’accorde. Et pourtant, bien la première à tout détruire, menacer de tout perdre, par pure idiotie, incapable de se jouer de cette normalité qu’il lui propose. Elle est seule sur un radeau qui part à la dérive, qu’elle coule elle-même, à se précipiter pour prendre du service, ne jamais jouer complètement ce rôle de mère, refuser une première fois le mariage, terrifiée à l’idée de ce que ça peut bien impliquer réellement. Oona lui fait parfois l’effet d’un poids, tout comme Sander, mais la culpabilité s’étouffe chaque fois qu’elle retombe dans leurs bras. De peur de ne jamais vraiment mériter ce monde qu’on lui offre, elle préfère encore tout saccager et se confronter au regard déçu du père de sa fille.

2016, Une fois, elle s’est terrée, s’est enfuie dès la bague sortie et la proposition faite. Incapable de se trainer devant l’autel et d’y faire face. Mais cette fois-ci, c’est elle qui finit par franchir le pas, défie la norme pour demander Sander en mariage, craint le refus – en juste retour de flammes. Un moyen comme un autre de se réconcilier avec elle-même, d’endosser un nom et une identité qu’elle aura choisie à travers lui. Elle lui remet bien toute son existence entre les mains, cette fois-ci, revêt un sentiment d’appartenance qu’elle n’aurait jamais cru possible de connaitre encore. Ils ont beau se mener la vie dure – essentiellement de sa faute – il lui semble qu’elle n’a jamais tant aimé et se voit bien mal sacrifier ce bonheur, cherche encore à s’approprier cette dernière partielle de lumière qui lui fait encore miroiter la fin heureuse d’une histoire qu’elle n’aurait jamais cru mériter.

2019, Premier indice de la chute à venir, Wighard échoue sur leur canapé suite à sa rupture douloureuse avec Ingvar. Personne pour le charrier, ils connaissent bien tous les dilemmes que leur rébellion fait naitre – et elle n’en est que plus rassurée, d’avoir Sander près d’elle. Dernière pensée qu’elle aurait peut-être mieux fait de ne pas formuler dans un coin de son esprit. Sitôt le bonheur évoqué, le voilà arraché. A vivre la vie qu’il mène, calfeutrés dans les dangers qu’une telle résistance implique, il en faut bien pour payer au prix fort leur arrogance. Sander est de ceux-là, abattu suite à une mission qui tourne mal, et elle n’est bonne qu’à fixer le vide, un organe arraché, incapable de vraiment attendre son retour, retour qui ne viendra pas, rien ne pourra plus lui ramener son mari. C’est à son tour de chuter, la Tourmente se défie d’elle, préfère la rétrograder, la renier et placarder dans l’ombre, là où elle pourra servir sans qu’il ne craigne qu’elle ne soit de la même trempe que son mari.

silent madness

décembre 2019, C’aurait été mentir que de dire qu’elle n’avait plus rien à perdre. Elle avait encore toute une vie devant elle, le reste d’une famille dysfonctionnelle et désunie, mais encore bel et bien là, des gens à pousser vers le haut en espérant qu’ils la tirent dans leur sillage. Et c’est bien ça qui lui a tout coûté. A se rebeller contre des entités supérieures, se révolter dans l’ombres des dieux, on en oublie que l’humain est tout aussi dangereux. Les rapports extérieurs à Senja qu’elle entretenait pour nourrir la rébellion en arme n’ont jamais été des plus faciles, elle sait bien elle-même les risques encourus. Mais elle n’aurait pas cru qu’on puisse menacer l’île et ses surnaturels, appuyer le canon d’une arme près de la tête d’une enfant pour lui faire payer. Et pour éviter que la détente ne soit pressée et les menaces exécutées, mieux vaut se ramasser sur soi-même, se vêtir d’ombre et préférer la nuit au jour. Déclarée morte, elle s’enfonce dans les ombres, se fait oublier, sinon de la rébellion où elle trouve bien son dernier refuge.

2020, La spirale infernale n’en finit jamais. Il y a une flamme qui lui pique le bout des doigts de pieds, menace d’incendier sa personne entière. Elle brûle la vie par les deux bouts, risque fort d’y finir pour de vrai, dans cette foutue tombe. Les erreurs s’entassent, et les déchirements manquent de la faire tomber en lambeaux. Les fautes ne font que s’enquiller, vient le gala et sa première rencontre avec Niklas, qui lui fera frôler de trop près le précipice, à deux doigts d’y tomber s’ils s’avisaient de faire un faux pas.

Mais le plus déchirant demeure Oona. Oona qu’elle a entrainé dans sa propre déchéance, par pur égoïsme, n’a supporté l’idée de s’en séparer. Mais une bête n’a jamais été vouée à rester enfermée, et elle n’est que folie provoquée par la douleur et la rage, qui n’a d’autre exutoire que le silence. Qui sait ce qu’il se serait vraiment passé, si Wighard n’était pas arrivé à temps et n’avait pas embarqué la gamine avec lui ? Elle s’est toujours crue digne protectrice – à défaut d’être une bonne mère – mais même ce rôle lui file entre les doigts, alors qu’elle ne fait que couler dans le moule qu’on lui a assigné : celui d’un monstre. L’absence est pesante, mais presque rassurante. Les cris et la hargne n’ont jamais donné lieu à une suite, et Oona est à l’abri chez Ingvar, Wighard n’est jamais loin.

Le cauchemar n’a jamais de fin, semble-t-il, et elle va jusqu’à sacrifier une vieille sur l’autel de sa folie, n’est jamais sauvée que par l’arrivée d’Ulrik, prêt à la tirer d’affaire, lui offrir un dernier refuge dans les chimères cauchemardesques qui prennent vie dans sa psyché ébranlée. La mort de Markus n’est qu’un énième deuil dans lequel elle dérive, elle qui s’était installée chez lui pour un temps, avec Wighard. Il ne lui laisse jamais que l’occasion de rencontrer sa femme, dernières traces de sa présence sur ces terres, mais le nom Østerberg s’efface trop vite. Ne demeure que la rébellion, dans le fond, leurs rangs qui se renflouent, la fraternité qui les maintient encore en vie. Et si leur coup d’éclat ne vient que plus tard, les petites mains s’activent, cherchent de quoi composer des bombes, libérer quelques esclaves, encrasser les engrenages qui les écrasent du mieux qu’ils le peuvent. Lui permet aussi bien d’appréhender une autre facette d’Ulrik, initier un rapprochement qu’elle n’aurait jamais vraiment imaginé, mais elle se perd en cours de route. L’explosion du commissariat ne fait qu’aggraver la distance, perpétue l’incompréhension, ne laisse jamais que des regards biaisés et un champ de mine à la place du cœur.

février 2021, Il aura fallu un an pour recouvrer sa liberté, voir les trafiquants avec qui elle travaillait et qui ont menacé ses proches se voir arrêter. Mis sous les barreaux, toute menace envolée, elle peut se permettre un espoir auquel elle ne croyait plus, s’était presque résolue à décrépir dans l’ombre. Il est étrange, ce retour à la vie – effrayant, même. Le courage dont elle se targue, elle n’est plus sûre de l’avoir, maintenant qu’il faut révéler la tromperie, se présenter devant ceux qui l’ont enterré et ont été bercés de mensonge pendant plus d’un an. Mais elle pourra serrer Oona dans ses bras. Et c’est bien tout ce à quoi elle peut se raccrocher, quand bien même elle ne la mérite pas, cette faveur du destin.




1. qui suis-je ?

a. Comment vous appelle-t-on sur la toile ? Awona ou peluche.
b. Quel âge avez-vous ? L’âge auquel on commence le rp sur insta plutôt que sur forum. Arrow
c. De quel pays venez-vous? Toujours la France. fire and ashes (badia) 346002116
d. Comment avez-vous connu le forum ? J'sais pas, j'ai vu de la lumière, c'est joli, puis j'suis rentrée slip
e. Avez-vous des questions, des suggestions pour améliorer le forum ? Oui alors je suis un peu perdue, y'aurait pas moyen d'être parrainé svp, y'a trop de monde et trop d'annexes à assimiler, j'aurais besoin d'aide please. fire and ashes (badia) 346002116

f. Un petit commentaire ? C’est le moment disclaimer pour ceux qui comprennent pas trop ce qui se passe, ce soudain changement de tête et cette nouvelle fiche. Arrow Baba me bloquait dans pas mal d’aspects, j’ai mal géré sa création et son évolution, j’arrivais pas à trouver d’issue, mais je voulais pas la jeter bc je l’adore, mais du coup voilà, j’entame une refonte pour pouvoir repartir sur des bonnes bases. fire and ashes (badia) 2703412657

Normalement j’ai prévenu la majorité des personnes que ce changement pouvait impacter mais possible que j’ai oublié des détails donc hésitez pas à me poker au besoin. heart2

2. mon avatar

a. Sofia Boutella.
b. myself.







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Message Ven 12 Fév - 15:54

:chainsaw:
(voilà, c'est l'amour de Mats pour Badia)

Rebienvenue, pitchoune heart2 J'espère que cette nouvelle version de Badia saura davantage te plaire, que tu auras davantage de possibilités de jeu avec celle-ci, et que tu t'amuseras tout autant et même plus heart2 Au déplaisir de croiser la gueuse en jeu inlove
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Message Ven 12 Fév - 16:56

Le grand retour de la sœurette la plus badass, la plus belle, la meilleure, j'ai si hâte. gnaah Drama is coming. fire and ashes (badia) 346002116
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Message Ven 12 Fév - 17:04

Re bienvenue comrade :ange:

Viens, on va faire la bagarre fire
Lev Carlsen
Lev Carlsen
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Missives : 275
Pseudo : cha'.
Avatar : maverick mcconnell.
Crédits : Clyde (av.), Neventer (gif).
Thèmes abordés : violence verbale et physique, deuil, meurtre, dépression, maltraitance, divers troubles (il est affreux, my bad).
Comptes : harald & kane.
Points : 2280
fire and ashes (badia) CARLSEN-SIBLINGS
Âge : 28 yo.
Occupation : gérant de la salle de sport et co-propriétaire du Golden Curtain.
Statut : la Vengeance au corps, toujours et encore.
Famille : ambassadeur de la Tourmente, branche de la Haine, Rancune.
Dons : illusion funeste.
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Message Sam 13 Fév - 14:27

fire and ashes (badia) 1954132132 fire and ashes (badia) 1954132132
Zakaria Carlsen
Zakaria Carlsen
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Missives : 1318
Pseudo : Neventer
Avatar : Timothy Granaderos
Crédits : Neventer (av. ; aes) Nanami & Awona (cs) ; Suskind (sign.)
Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
Comptes : Marko & Ridwan
Points : 7400
fire and ashes (badia) AES-PROFIL-TROGNE-3
Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Sam 13 Fév - 14:32

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Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
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Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
fire and ashes (badia) 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Sam 13 Fév - 18:46

JE LE SAVAIS QUE JESUS ETAIT REEL


Ma soeur, la vraie, la seule, la mère de ma .f..de sa fille, je suis ravi de voir cette seconde mouture et j'ai hâte de voir Badia alive panic hihii hihii

T'es belle putain ton avatar

Note : fire fire fire fire fire fire fire
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Message Dim 14 Fév - 19:22

Re hearts
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Message Lun 15 Fév - 21:11

ma baba, ma beauté, ma fille

Cette refonte promet tellement que je peux à peine contenir mon impatience ! Ta plume me subjugue comme à chaque fois, mais je dois dire que je suis beaucoup trop emballée par l'obscurité et la force qui se dégage de cette nouvelle fiche fire and ashes (badia) 2494780410 La frustration, la colère, le deuil, le DOUBLE-JEU omg. BADIA IS ALIVE, BITCHES et les tourmentés de Hel n'ont qu'à bien se tenir ♡♡♡

Je te souhaite de retrouver le fire qui est le tien pour ce personnage incroyable ma petite fusée, et je ne doute pas que tu vas nous faire rêver avec tes prochains RPs fire and ashes (badia) 447187427

fire and ashes (badia) 27524771
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Message Mar 16 Fév - 18:36

Mais PROUT je pensais que j'étais déjà passée, mais non Arrow

J'ai bien hâte de découvrir en entier cette nouvelle Badia hehe
J'espère qu'elle sera plus aisée pour toi à jouer et qu'elle te permettra tous les développements et les rps que ton coeur désire fire and ashes (badia) 346002116 Au plaisir de peut-être pouvoir se croiser en rp, cette fois fire and ashes (badia) 2621653339 heart2

Rebienvenue chez toi heart2
Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
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Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
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fire and ashes (badia) Sb82
Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Sam 20 Fév - 0:09

fire and ashes (badia) TeLa

Impétueuse, insoumise, redoutable petit être (je parle de Badia mais je crois que ça s'applique à toi aussi pour le coup fire and ashes (badia) 2620358149 ) qu'il me tarde de retrouver en rp, pour pouvoir s'engueuler, se réconcilier, défoncer des portes de douche, cramer des maisons mais surtout, hâte de pouvoir ré-expliquer en quoi elle n'a vraiment rien d'une veuve éplorée fire and ashes (badia) 1154845691 Es-tu prête pour les vieux radotages d'une mamie trop vieille pour comprendre cette jeunesse dépravée ? fire and ashes (badia) 2152265499 Non parce que comme toujours t'es un condensé de talent ? C'est assez ouf, je t'assure fire and ashes (badia) 4259007161 Ta plume me fait vibrer, genre big time (au cas où c'était pas encore clair que j'étais en mode coup de cœur éternel là depuis un an), tellement de feels que tu dispenses, tellement de mots justes, des phrases qui se dévorent tellement c'est toujours fluide, des métaphores toujours bien trouvées qui m'achèvent ! De manière générale, tes persos sont surprenants chacun à leur façon et réussissent à agripper à chaque fois le cœur et puis même les tripes fire and ashes (badia) 807216379 Tu fous des complexes de dingue, sans déconner et cette fiche ne fait pas exception à la règle ! Tu es si douée pour tout retranscrire à merveille puis y a tellement de rage, tellement de douleur et d'émotions fortes là-dedans, tous les ajouts viennent renforcer ça et I can't handle it fire and ashes (badia) 346002116 Hâte de vivre la suite de nos aventures et de la voir évoluer en jeu plus généralement fire and ashes (badia) 376927024 (Badia a été la meilleure chose de 2020 de toute façon pour moi (comment j'ai fait avant ça je ne le sais pas moi-même :/) alors cette nouvelle version va être celle de 2021 j'ai décidé voilà love2 ) (Je suis ta groupie officielle no shame, depuis le jour où tu as débarqué ici fire and ashes (badia) 346002116) (bientôt le merchandising tqt)

Je laisse ce gif résumer ma pensée générale :
Spoiler:

Maintenant tu me finis ça svp. J'ai pas eu mon shot de Badia depuis trop longtemps, je vais faire une carence trop sévère ça va pas être joli après fire and ashes (badia) 3285942479
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Message Sam 20 Fév - 0:14

Alors comme ça tu revêtis encore ta plus belle plume et tu reviens nous mettre un coup dans le plexus comme ça toi fire and ashes (badia) 3285942479 Im ded et re-ded, tu sais à quel point j'aime te lire et je suis toujours aussi sous le charme quand je te lis fire and ashes (badia) 807216379 Je ne doute pas qu'avec cette nouvelle mouture de notre Baba préférée tu vas encore tout déchirer et nous en mettre plein la vue - surtout maintenant qu'elle peut briller au grand jour fire and ashes (badia) 1154845691 Je pourrais répéter tout ce que disent les copains au dessus, il y a tellement de talent dans ta plume mon chat, tu as une manière bien à toi de nous faire vibrer avec ce que tu fais vivre à Badia, et cette nouvelle fiche ne fait pas exception, c'est brutal et vivant et enflammé et ça va être génial inlove
Maintenant magne-toi, finis cette fiche fire and ashes (badia) 3694530422 fire and ashes (badia) 376927024
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Message Mer 24 Fév - 16:50

Pfiouh, cette nouvelle fiche je inlove inlove inlove
Je suis comme les autres toujours aussi admirative de ta plume et je bave littéralement devant cette nouvelle version de Badia, qui est juste... parfaite en fait bave La première version était déjà incroyable mais là tu fais très très fort, elle est tellement touchante heart2

Je t'envoie plein de bonnes ondes pour finir cette fiche et plein pleeeein de câlins même si c'est pas très utile pour finir une fiche heart2

Ah et j'en profite pour te souhaiter un bon anniversaire, tant que j'y suis fire and ashes (badia) 2873948918
Badia Myrhe
Badia Myrhe
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Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
fire and ashes (badia) LcZCyZr6_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
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Message Mer 24 Fév - 21:03

Non mais merci à tous vraiment, ça me rassure tellement de savoir que la refonte vous plait, vous avez pas idée. please Hâte de pouvoir vous envahir de nouveau. fire and ashes (badia) 2621653339
fire and ashes (badia) 1758071837  fire and ashes (badia) 1758071837  fire and ashes (badia) 1758071837

@Mats Lovaas On appelle pas ça de l'amour en fait je t'explique. :chainsaw: (love you too. heart2)

@Wighard Wolden Ca devient confusant tout ça. fire and ashes (badia) 2620358149 (arrête de me piquer ma fille toi. fire and ashes (badia) 3285942479) heart2 heart2

@Rebekka Pedersen fire fire fire il est là le fiiiire (je crois, fin j'espère. Arrow) Merci merci, tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir que ça t'emballe comme ça et j'espère que les rp te décevront pas. fire and ashes (badia) 346002116 (sinon je risque d'être privée de gouter, ce serait facheux. Arrow)

@Iris Cohen D'où tu oses me prout ? fire and ashes (badia) 346002116
Tellement hâte de pouvoir enfin exploiter leur lien, ça va être génial, j'ai hâte, m'en fous de ta pile de rp, je te kidnappe. heart2

@Ulrik Lindholm hide hide hide Espèce de tarée jpp je m'en remets pas de ta douceur et de ta gentillesse, j'ai fait quoi pour mériter ça. fire and ashes (badia) 842440218 Ce pavé m'a achevé, je suis censée faire comment pour garder la face, hein ? fire and ashes (badia) 807216379 t'es une grande dingue et c'est pour ça que je t'aime, mais bon faut pas oublier que j'ai de bons modèles pour continuer d'évoluer, je passe mon temps à me pamer devant tes écrits et ceux de trop de membres de ce forum, donc tutututut. Merci merci de me supporter. heart2 (puis les coups de coeur ça va dans les deux sens, tkt. fire and ashes (badia) 842440218 fire and ashes (badia) 376927024 )
Et j'arrive j'arrive, ton shot est ready, de toute j'ai fini c'est toi qu'attend pour me valider là retourne pas le problème/PAN. J'ai si hâte de recommencer les rp, t'as pas idée, ça va être génial et on va rattraper tout ce temps que j'ai perdu à chouiner sur Baba et à la rafistoler, on est parti pour une éternité de rp, au moins, nah.  gnaah heart2

@Athalia Mjelde Ecoute si y'a pas au moins un coup dans le plexus, ce serait pas baba, nan ? fire and ashes (badia) 2620358149 Blblblbl merci quoi, je suis si contente de ce que ça retranscrit et de ce que t'en comprends. T'es un amour (et jamais t'exagères non plus Arrow), j'espère que ça se passera bien aussi enr p et que vous l'aimerez autant que moi. heart2

@Salem Myrhe Si si si les calins c'est indispensable, toujours besoin de plus. fire and ashes (badia) 807216379 Merci merci, je suis tellement heureuse qu'elle te plaise, puis qu'on ait aussi pu enrichir notre lien, t'es un amour. iloveyou
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Message Mer 24 Fév - 21:33

Diantre. Nik qui avait l'espoir qu'elle soit vraiment morte cette fois.
Mais derrière l'écran, je dois dire que Badia elle a volé mon cœur avec sa grande bouche mais ses petites larmes. Pour peu, je lui demanderai de m'épouser - mais bon. Parait qu'il faut prendre un ticket.

Tes mots sont si parfaits, bref. Badia RPZ.
Et promis, je ne suis pas gentille uniquement car c'est ton anniversaire.

impatient
Ulrik Lindholm
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Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
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Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Mer 24 Fév - 22:38

Toutes nos félicitations
tu es désormais validé.e


Trop de joie que de te considérer comme l'un.e des nôtres ! Bienvenue plus officiellement encore sur le forum ! Tu peux désormais débuter ton aventure !

Coucou, je viens en remettre une couche fire and ashes (badia) 346002116 Déjà à ton arrivée ici, j'ai été totalement charmée par le perso charismatique à souhait et ta plume incisive, la beauté de tes mots  inlove Après un an à jouer avec toi, j'ai fini totalement à terre à ramper devant tant de perfection, rendue à être une fanatique de ton talent fire and ashes (badia) 1637697526 Ça se sent que tu as mis ta sueur, ton sang et tes larmes dans cette fiche hug2 heart2 Tu mets en perspective la souffrance, la colère aussi bien que la vulnérabilité de Badia, comme je le disais, comme toujours ce que tu écris prend vraiment aux tripes  fire and ashes (badia) 807216379 J'aime particulièrement comment tu as réussi à justifier tout son état d'esprit avec ses événements passés, on comprend bien toute la construction de cette rage, t'as rendu tellement tout si crédible  love2 On ressent tellement d'empathie pour elle (puis alors tout le volet Sander/Oona là, ça a serré mon petit cœur) c'est juste super prenant please J'ai rarement vu un personnage aussi complet et aussi bien construit, sincèrement  fire and ashes (badia) 842440218 Mon amour pour elle ne va qu'en croissant (si cela est encore possible (oui c'est toujours possible)) fire and ashes (badia) 346002116  fire and ashes (badia) 376927024 Elle a manqué à ma vie si fort, la retrouver dans cette fiche m'a fait tellement plaisir cute2 Go la ramener à la vie maintenant, elle a du temps à rattraper et du pain sur la planche !  fire and ashes (badia) 2152265499  


Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt.e ! Tu peux vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par exemple par la création d'une fiche de liens et d'un journal de bord. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille !

Si jamais tu es validé.e avant le 10 de ce mois, on te demande aussi de recenser ton rp mensuel comme les autres membres par ici.

Si tu fais partie de l'une des Castes ou de la Rébellion de Sowilo, tu as aussi accès au forum secret qui correspond pour pouvoir lutter pour le pouvoir avec tes camarades ! Si jamais tu n'y accèdes pas, n'hésites pas à venir nous voir.

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésites pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein des Enfants du Nord, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !
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