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 Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard)
 Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard)
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
Hors-rp

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Message Mer 22 Jan - 22:09





Wighard Wyatt Wolden
ft. AVATAR


1. identité complète

a. Wighard. Quasiment quarante après ça sonne toujours comme un faux-nom. Un mensonge. Un masque. Une protection. Les personnes qui savent qu’il ne s’agit pas de son nom de baptême se comptent sur un doigt d’honneur, ils ont le souvenir du gamin muet aux yeux farouches. A ses yeux d’irlandais, qui s’est battu tant d’années avec les accents norvégiens, l’ironie est toujours palpable (comme le reste, elle continue à le motiver, carburant au goût de café noir.) : Wyatt était trop difficile à prononcer pour les autres enfants de l’orphelinat. Tant pis si c’était la seule chose qui l’attachait à ses parents, la chose qui était à lui, qui était lui : on change l’étiquette sur ses vêtements, le nom sur le dossier, pour un autre. Ils ne voient que ce qu’ils veulent.
b. Wolden : la famille d’humains sert la caste du divin depuis plusieurs générations. Une bonne famille. Une famille décente. Il avait essayé d’haïr ce nom et la chambre qu’ils lui avaient donné. Ce foyer de seconde main. Mais ils n’ont pas laissé de prise à sa rancune qui a fondu sous la lumière de Sol. Il a eu de la chance au bout du compte avec les Wolden. Il doit tout à leur ordinaire humanité.
c. Il oublie les noms, le répertoire du téléphone remplit de noms de pacotilles, de surnoms donnés à chaque individu. Alors forcément, on lui en donne en retour, il les accueille avec un rire de stentor. Même les pires. Les noms d’oiseaux et les noms d’amour. Ingvar l’appelait Vetle, ourson. Mais même Mahaut sait que si le mot était prononcé maintenant, il ne sait pas ce qu’il serait capable de faire. Daddy, gardien de prison, the fun police sont des surnoms qui collent à la bouche de la gamine de 30 ans. Elle et sa presque nièce partagent bear-bear et princesse pour la petite.

2. naissance sanctifiée

a. 15 août 1976, au-dessus du lit parental, il y avait un crucifix, et un prêtre catholique versait du whisky aux hommes en bas, brouhaha séditieux, secrets cachés par les cris de douleur de la mère.
b. Plaisanterie au goût douteux, il est né en Irlande. Il serait bien incapable de placer la petite maison de pierre sur une carte aujourd’hui. Il en a peu de souvenirs ; un avant où le soleil d'été vous réchauffait jusqu'aux os, de la verdure à s'en rendre malade, l'odeur du cuir, de la pluie, de l'océan. Des accents gaéliques de rébellion qui sonnaient comme une poudre à canon. Des souvenirs qui ont une gueule de cauchemars quand ils surviennent la nuit, vers trois heures du matin – à l’appeler vers un lieu dont il n’a nulle mémoire mais qu’il a dans sa peau gercée de froid et de baisers.
c. Pour affaires c'était le motif utilisé : aujourd'hui, devenu rebelle lui-même, connaissant les liens de ses parents avec l'armée républicaine d'Irlande, Wighard a des doutes. De toute façon, sur l’année prévue, le séjour de ses parents n’a finalement duré que six mois. Ils sont repartis par avion pour être enterrés en terre catholique. Lui est resté, bizarre accident. Lui ne comprenait rien sinon qu’il voyait la neige pour la première fois – rien ne ressemblait à l'Irlande ici, ses moufles étaient neuves et il était accroché à la main de sa mère, le visage barbouillé d’un sourire grand comme ça.

3. espoirs éphémères

a. Gardien pour la caste de la Beauté, il sert de garde-du-corps à ceux qu’il voudrait voir morts – exagération, mais l’ironie le fait sourire tout seul comme un con en pleine mission. Il les protège, les accompagne, paie de sa personne leurs petits coups bas, complots et amants éplorés. Il fait rempart de son corps – ses cicatrices sont là pour prouver de sa dévotion à la caste. Il escorte, vérifie qu’ils arrivent chez eux en un morceau, il les a dans la peau.
b. Certains parleraient bien d’une promotion canapé, et c’est faux. C’est la petite voix insupportable qu’il a besoin de gratter jusqu’au sang : c’est comme tout avec les castes. Il faut lécher les bottes du bon surnaturel, s’agenouiller, demander à être considéré comme valant la paix, le temps d’un demi-dieu. Après être rentré chez les flics, et y avoir bossé plusieurs années, les compétences pour devenir gardien n’étaient pas si compliquées. Se battre, tirer, tuer, maîtriser en quelques gestes, garder son sang-froid face à n’importe quoi, il savait tout cela. Cela faisait plusieurs années qu’il était avec Ingvar, membre de la caste, il était proche d’eux et petit à petit, comme on tombe en amour ou alcoolique, il y était jusqu’au cou. Les compétences, le désir de protéger les siens, et se réveiller un jour, sans avoir vu sa venir, attaché à la caste de la Beauté. Sa famille.
c. Pouvoir le quitter, c’est le nerf de la guerre, l’humeur de chien. Y survivre. Mourir pour des beaux yeux, un beau postérieur – étrangement, ça ressemble à une fin adéquate vu sa vie. Il n’a aucune ambition professionnelle, si ce n’est la même que lorsqu’il était rentré au commissariat prendre son uniforme de service la première fois. Changer le monde. Un petit peu – de l’intérieur, se salir les mains pour y arriver, petit à petit. Protéger ceux qui le méritent et changer les règles qui sont truquées. Professionnel il veut bien faire son job – paradoxe mais il ne laisserait rien arriver aux surnaturels dont il a la charge, impeccable humain bien élevé.  

4. mon nid délétère

a. Depuis bientôt 12 ans Wighard habite Rodstand ; d’abord des nuits, puis des semaines jusqu’à y poser ses bagages définitivement. C’était une coïncidence à une époque, le moyen de se rapprocher d’un surnaturel aussi beau que dépravé qu’au fond du trou, répondre au besoin irrépressible d’être près de ce con, de ses fesses, de son sourire à la mord-moi-le-noeud. De l’empêcher de clamser pendant qu’il prenait sa douche dépressive. Il était resté. Il ne dort pas très loin des surnaturels qu’il doit protéger, tout le monde est content, surtout quand il s’écroule tout habillé dans le lit vide, tout nu dans le lit rempli, quand au milieu de la nuit, on exige sa présence et qu’il a pas son mot à dire, que le pouvoir de fermer sa gueule.

b. Les appartements ont changé. Du bel appartement du photographe, du duplex à se croire les rois du monde, il a fini plusieurs mois sur le canapé d’une mère avec enfant, et du coloriage plein les poils. Les foyers s’écroulent les uns après les autres. Il a repris un appartement à Rodstand. Petite chose de célibataire endurcit, pour un type qui ne supporte pas la solitude. A l’exception des jouets pour chien, l’endroit est impersonnel. Il n’a pas de photos. Une chambre avec un lit qu’il ne touche qu’accompagné. La machine à café, seul luxe hors de prix, emportée sous son bras de là-bas, avec le panier du chien de l’autre. Des bouteilles de whisky sur le comptoir de la cuisine et des armes dans la table de nuit, sur le portant, les chemises aux coloris bruyants s’alternent avec les jeans sombres, les vestes de costumes et les jupes longues et épaisses pour braver l’hiver.

Ce n’est après tout, que sa garçonnière, là où ramener ses conquêtes sans qu’ils connaissent sa véritable adresse. Il un autre appartement à son nom, une pièce de plus, mais tout aussi discret – l’exception des dessins d’enfant et des costumes de princesse – le refuge de Badia. Il ne veut pas ramener ses conquêtes chez sa belle-sœur. Les soirs où après avoir menti et sauvé des surnaturels, il ne se supporte plus, il ne veut pas que la petite le voit bourré à en vomir sur ses affaires d’enfants. Lorsqu’il ne dort pas chez ses partenaires d’un soir, ni chez lui, il dort chez sa belle-sœur, là où on ne le retrouvera pas. Là où il dort sur un canapé défoncé, mais où il partage la mine embrouillée avec une amie, sa fille, et du café pas aussi bon mais qui a le goût de pancakes trop cuits.

c. Rodstand, il y vit, il y habite, il y sort. Treby est une bouffée d’air qu’il s’accorde les weeks-ends – il en profite pour sortir le chien, voir des animaux. C’est facile de croire là bas que tout va bien, que les castes ne bouffent pas leur lot d’humanité.  Il pourrait s’y perdre, des heures durant à jouer à la balle jusqu’à ne plus sentir le bout de ses doigts. Troensted est presque trop famiier à son goût – si il ne fait pas attention, ses pas le ramènent systématiquement là où il a passé la première partie de sa vie. Il en profite pour des travaux associatifs, essayer de prêter main forte – les jeunes en difficultés, en perte de repères, les orphelins. Se rappeler d’où il vient. Si on peut facilement le trouver dans les bars de Rodstand, c’est aussi un client régulier du Deep Blue comme par hasard. Mais personne ne doute que Wighard aime sortir et boire un coup, alors ce n’est pas si étonnant qu’il soit souvent dans les parages.





1. je suis un humain

a. Fierté indétrônable. Il n'a jamais eu envie d'être plus si tant est qu'on puisse dire qu'un surnaturel est "plus" qu'un humain. Il est fier des humains qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, qui ne se laissent macérer dans l'infériorité - de ce dont ils sont capables de faire - de s'entraider, de s'aider, farouches. De vivre au nez et à la barbe de ceux qui veulent les contrôler. Senja est un milieu hostile, mais on fait avec. Il voudrait simplement qu'on comprenne que s'il fait de son mieux, il est assez - suffisant comme il est.  Il a refusé, plusieurs fois, les demandes d’Ingvar pour le prendre en sublime. L’idée est belle, romantique. Intense. Engagement plus absolu qu’un mariage. L’idée le terrifiait : vulnérabilité débilitante. Il a beau être un grand partisan de la communication, il y avait des choses qu’il ne sentait pas capable de mettre à nu. Et puis, il y avait le grand mensonge. La rébellion. Son secret. Il ne pouvait pas risquer de mettre les autres en danger à trop se donner à son amant.

b.  Il a suffisamment côtoyé les surnaturels pour savoir que à part leur ego et leur certitude d’être élus et supérieurs, ils n’ont rien de différents. Ce ne sont que des humains – un peu plus fragiles en réalité. Un peu plus abîmés. Un peu plus… instables. Son souhait d’être gardien était (est ?) sincère : ces gens-là ont besoin de quelqu’un pour veiller sur eux. Protéger leurs arrières et passer derrière eux. Ils ne peuvent pas être laissés sans surveillance, pour leur bien – à se croire investis par des dieux, ils oublient qu’ils sont nés humains, et courts d’eux-mêmes à la catastrophe bien trop souvent. Ce n’est pas tant les surnaturels qui lui posent problèmes que leur règne. Le système de castes. La séparation entre humains et surnaturels. Il ne supporte pas ces castes, cette foi malsaine omniprésente, et la rancœur, la colère grandissent progressivement depuis des années, accumulation de piques, de frustrations, de souvenirs d’injustices.

c.Il a été élevé par la caste du divin, ses parents adoptifs ont rêvé de le voir embrassé la gloire d'Odin. Mais il n'y a pas été forcé. Il a travaillé en tant que flic dans le quartier aux ordres du divin Il ne sait toutefois jamais approché des secrets de cette caste, jamais impliqué dans son fonctionnement. Mais comment se méfier de la déesse de l'amour ? De la beauté, du sexe, du charme ? Elle avait tout pour lui plaire. Wighard travaille pour la caste de la beauté, et est à leur service. Il ne peut pas la détester, pas tout à fait, trop amouraché de la caste elle-même. Il s'est impliqué corps et âme dans celle-ci - et il y a toujours une part de lui qui y croit.
d.Depuis l’hiver 2014 sous la présentation de Badia et peut-être le regard approbateur de Dorian Moriarty, ancien collègue de sa génération. Déjà gardien, il observait pour le compte de la rébellion infiltré tendant l’oreille sous un air mutique. Il prêtait parfois main-forte en apprenant aux autres à manier les armes, à savoir se défendre, sauver sa peau, déposant des vivres pour ceux qui en avaient besoin. Mais il s’efforçait de rester à l’écart des secrets de la rébellion, l’identité de ceux qu'on cache, les trop gros secrets, ceux qui pouvaient mettre les autres en danger – il connaissait le don que Freya avait accordé à son amant. Si celui-ci avait juré ne jamais l’utiliser sur lui, Wighard n’était pas prêt à risquer la vie des autres pour en être certains. Il a rompu avec Ingvar pour cela : pour pouvoir cacher Badia, pour pouvoir s’impliquer dans la rébellion, pour les aider sans peur, servir de passeur pour ceux cachés, de protecteur.  Parmi les nombreux tatouages qu'il porte sur son torse, on trouve bien la rune de Sowilo, encrée sur son coeur.
Les raisons sont longues, multiples, profondément liées à l’identité de Wighard. Elles ont grandit en lui depuis l’enfance : on lui a arraché son nom, sa foi, ses parents. La rancœur a posé ses germes. Il connaît trop bien les castes, leur fonctionnement : depuis l’orphelinat, il a vu le double visage de la caste du divin. En tant que flic, il a connu l’impuissance qui le foutait en pelote, en larmes de rage et de désespoir. Il était censé faire régner la justice, pour Odin, mais les castes créent leurs propres lois et les humains sont les éternels perdants de l’ordre instaurés. Il a vu trop d’injustices trop de gamins des rues, d’esclaves de la tourmente pour croire à la sécurité apportée par les castes. Le coup de grâce fut la rencontre avec Mahaut, qui a réveillé la colère enfouie en lui depuis qu’il était tombé amoureux de Ingvar. Et lentement, la réalisation qu’il ne pourrait jamais le quitter. Que même si il n’était plus avec Ingvar, il serait toujours à lui, à la caste : trop impliqué, rompre totalement avec Ingvar le condamnerait à mort. Il était prisonnier de Senja, de Ingvar et cette réalisation a fait pourrir une partie des sentiments qu’il éprouvait, se rebellant contre cette condamnation.




1. les ventricules

a. Depuis les premières émotions d’adolescent, à l’orphelinat, Wighard est homosexuel. Il refuse d’en avoir honte, portant ce badge d’honneur plus visiblement que bien de ses traumatismes. Avide des corps masculins se pressant contre le sien, sa bouche débitant drague peu subtile et commentaires grivois sans pouvoir se retenir – et ces derniers années, il se sent quelque peu bien tombé d’être aussi insensible aux charmes des femmes qui règnent sur la caste pour laquelle il travaille.
b.  Célibataire, courant les bras et les cuisses avec une faim dévorante. Il a été en couple pendant 12 ans. Il fallait être bien con pour tomber sous le charme d’un surnaturel.
c.  Le statut actuel de Wighard lui attire sans doute plus de regards de biais que son orientation sexuelle. Il ne sait jamais laissé influencé par les opinions des autres, ni sur l’un, ni sur l’autre – et la caste de la beauté lui a bien rendu sa liberté de mœurs.  Il y avait cru – l’égalité. L’amour. Ses affaires récupérées du loft commun, les façades s’écroulent. Il serait toujours perdant dans ce monde. Son humanité le condamnait. Les surnaturels prendraient toujours fait et cause pour les leurs – certains humains aussi. Ce devait être sa faute, n’est-ce pas ? Quel humain censé lâcherait un membre de la caste de la beauté, renommé pour sa luxure, son plaisir ? Il ne s’était pas rendu compte de sa chance. Certains le jugent et le méprisent pour son célibat – ostracisé du milieu qu’il fréquentait et incapable de le quitter. On ne comprend pas que la rupture passionnelle dure.

2. les artères

a. De sang, Wighard est seul au monde. Il doit y avoir une tante, quelque part au fond des mers vertes et irlandaises, mais elle ne s’est jamais inquiétée de l’enfant, n’a jamais décuvé, il ne se souvient pas de son nom, ni de son visage. Le visage de ses parents s’est éloigné depuis longtemps – reste l’accent, reste la foi, reste les capacités à tenir le whisky, la bonne humeur qui augmente proportionnellement aux obstacles, la résilience. Il accorde beaucoup d’importance à la famille, en ayant toujours manqué : pas la moindre idée de où commencer et s’il a reçu le mode d’emploi il manque bien la moitié des pièces. Il a cru à sa famille, de bric et de broc. Elle est à Senja et c’est peut-être pour ça qu’il y reste alors qu’il râle à qui mieux mieux. Ses chiens. Ingvar, le plus proche d’un foyer, son soleil. Mahaut, qui ressemble à ce qu’on dit d’une famille de sang : on se demande ce qui vous lie, on aimerait vivre sans, mais c’est impossible. Elle peut bien jouer sur ses nerfs, chacune de ses erreurs l’inquiète, et ils ont beau crié, et n’avoir que quinze ans de différence c’est comme une fille pour lui. Difficile, mais incapable de la laisser derrière.
b. Juni, la petite sœur venue comme un miracle. C’est dur de compter à côté d’un miracle, c’est dur d’avoir une sœur avec une telle différence d’âge et aucun souvenir en commun. Et pourtant ils se regardent avec chacun les morceaux brisés dans les mains, à chercher comment les pièces s’emboîtent. Cela ne sera sans doute pas joli, avec la colle et le scotch, mais c’est l’intention qui compte. Badia qu’il a adopté comme une sœur et la petite qu’il a pris comme une nièce, pour qui il ferait n’importe quoi, y compris la révolution.
c. Wighard n'a pas d'enfant. Il a toujours éloigné cette idée, sans modèle familial, convaincu d'être un mauvais père. Et il y a le fait qu'ils seraient pour lui un acte intentionnel. Un acte qui lui demanderait de ne pas se sentir comme un gamin perdu devant l'orphelinat, mais comme un adulte, comme un adoptant. Il ne sait pas s'il en serait capable. Il en voudrait pourtant - l'instinct personnel se dévoile face aux orphelins qu'il essaie d'aider, les programmes de réinsertions auquel il participe, les heures de bénévolat à l'orphelinat. La façon dont Oona dort sur lui en paix. Il défendrait sa nièce bec et ongle. Il prend le relais de sa mère, babysitte, joue à la princesse. Il ferait peut-être un bon père. Mais ils n'ont pas eu d'enfants avec Ingvar et c'est la vision de Mahaut à son arrivée chez eux qui explique tout - mieux que les disputes et les cris. Il refuse d'élever un enfant dans ce monde. Peut-être qu'il serait mieux qu'à l'orphelinat, mais l'idée de voir Ingvar l'entraîner à devenir un membre de caste, ou le voir vivre une vie d'humain dans ce système... Cela le rend malade. Si un jour la rébellion fonctionne, si il y survit, s'il a encore des années devant lui, oui, il fera tout pour avoir un ou des enfants. Mais pas dans ce monde-ci.




A fucking ray of sunshine pourrait être une description adéquate pour peu que l’on oublie pas le fuck compris dedans. Parmi les choses à savoir il y a le paradoxe entre un désir d’être aimé à peu près aussi fort que ses techniques de dragues ne sont pas subtiles, et le refus catégorique d’avoir à s’excuser d’être ce qu’il est. Une éducation catholique suivie d’un orphelinat tout aussi carcéral font ce genre de dommages sur les gamins au cœur un peu trop gros.
Il a appris à être heureux, bien que cela ne lui soit pas naturel :  entre deux humiliations, deux deuils, deux bastonnades lorsque personne ne regardait, et que personne n’en avait rien à faire du gamin et qui par-dessus le marché n’avait même pas la décence de clore ses lèvres à la place de laisser échapper des commentaires trop douteux. Il avait ce qu’il méritait. Il s’était battu pour afficher son sourire et son optimisme à toute épreuve, les deux pieds dans la merde jusqu’aux genoux et même pas de café convenable en échange. Il avait été heureux dans la merde, il le serait encore. Il ne laisserait pas n’importe quel trou du cul lui ôter ce qu’il avait eu tellement de mal à acquérir par lui-même. Sa résilience le maintient debout envers et contre tout. Il est abîmé, il encaisse, il se relève, encore et encore. Tenace, il est incapable d’abandonner, incapable de baisser les bras. C’est bien pour cela qu’il est encore là, malgré tout : il aime Senja, il aime cette ville avec un besoin presque masochiste. Peut-être parce qu’elle est aussi farouche et brutale que lui.
Il a appris à être heureux – y compris, ou à cause de ennuis qui lui tomberaient sur le coin du nez. Oh, il râle, il grogne, il peste, et il trouve un plaisir secret, pervers à se faire un doigt d’honneur à l’adversité. Il a un vocabulaire vulgaire, fleuri, imaginatif. Il n’est pas aussi cynique qu’il voudrait bien le faire croire. Il a, on l’admet, un manque de respect criant envers … tout. Pourtant, chacune de ses remarques irrespectueuses est plus mesurée qu’on ne le pense – serait-il devenu gardien si ce n’était pas le cas ? Non, Wighard sait parfaitement comment danser sur la ligne de ce qui est accepté ou non, dire quoi, face à qui – il sait pertinemment que certains surnaturels ne supporteraient pas qu’il pipe un mot. et que le rapport de force n'est pas en sa faveur. Il sait que d’autres, sa répartie les fait rire, voir les excite, les intéresse au milieu des lèche-bottes continuels. Car le fait est certain aux yeux de tous : c’est un chien qui aboie plus qu’il ne mord. Un chien prêt à mourir pour ceux qui l’ont nourrit et élevé.

La colère d’adolescent se calmera lorsqu’il apprendra à se laisser aimer, à se laisser voir, à croire qu’il mérite cet amour. Mais elle est toujours là, attisée par une vie de rancœur contre le système, une vie de frustration, d’envie de réparer ces injustices. De faire quelque chose. Il ne va pas perdre du temps à rêver en vain s’il y a quelque chose à faire.

Il se découvre encore des traits de caractère qu’il ignorait : la joie malsaine à voir Mahaut tressaillir lorsqu’elle exhume son désir le plus profond et tombe sur le visage défiguré de son mentor. Cacher des choses est une double nature pour Wighard qui s’est toujours considéré en pays étranger. Masse grouillante de désirs et de peurs, de pensées chaotiques, il porte son cœur en bandoulière, prêt à être examiner par les surnaturels trop méfiants. Il s’agit de leur laisser voir sa haine de Ingvar – avez-vous vu les meurtres passionnels qui animent la caste de la Beauté, avez-vous jamais parlé à un membre de la beauté en peine de cœur ?  Il s’agit de leur montrer sa détresse d’être orphelin, sa perte de repères, le visage de ses parents, et enfouis dans ses mots de gaéliques, la croix du martyre de Jésus-Christ. Il s’agit de leur montrer sa colère contre les injustices du système, contre les raffleurs, contre les délinquants qui échappent à la police, contre les dangers qui menacent l’ordre de Senja, et les lois non respectés des castes : après tout ceux qui font leur marché aux esclaves à l’orphelinat ont laissé une peur compréhensible dans le cœur de l’humain. Après tout il était flic et les dossiers sans suite font naître une frustration logique, raisonnable. Après tout il n’est qu’un humain qui voudrait en sauver d’autre, pathétique, aucune importance. Il y a aussi l’amour qu’il porte à Freyja, à sa famille, les preuves de sa loyauté, encore et encore, le souci de bien faire, le souci de protéger ceux dont il a la charge. Sa dévotion, pure et inaltérable.

De Odin, Wighard n’a retenu que la fierté, l’impossibilité de ployer, l’ambition dévorante, le droit à son dû. Il s’est emparé du dévouement, de la protection. Ses parents catholiques avaient inscrit depuis longtemps dans son inconscient l’idée de servitude, d’humilité, de honte, de péchés originels. De sa découverte des castes, il ne lui restait plus qu’à prendre l’audace de revendiquer le respect – celui que demandent les surnaturels lorsqu’ils sont choisis par leurs dieux. Wighard est protecteur, puissant instinct de justice qui le pousse à vouloir réparer les tords, à vouloir mourir pour protéger autrui. Cela le dévore de l’intérieur, d’être impuissant. Homme de principes chevillés au corps, il a depuis longtemps appris à faire des compromis - à tracer une ligne imaginaire entre ce qui est tolérable, ce qui est supportable, et ce qui serait une trahison. Il connaît les défauts de la loi, du système où ils vivent, par cœur.

Wighard est brut de décoffrage, bourru, et franc – le rentre-dedans que ce soit à coup d’épaules dans les portes, les mains baladeuses ou dire ce qu’il pense. Cela ne l'empêche pas d'être capable de mentir ou de jouer le jeu notez. Mais il sait où lui se tient. Il n’hésite pas à utiliser des méthodes radicales s’il le faut, sans sourciller – s’il en a des regrets ou des hésitations, elles ne passeront jamais ses lèvres autrement que comme du whisky. Il peut se montrer impitoyable – intransigeant, il ne pardonne rien. Son sang-froid peut être glaçant, surtout lorsqu’il passe du coq à l’âne, du rire grivois à la violence sans émotion. Il maîtrise ses émotions, réfléchit vite sous l’adrénaline, habitué à garder son calme en toutes circonstances. Car au-delà d’une apparence friponne et nonchalante, c’est un bourreau de travail, professionnel jusqu’au bout des ongles. Il risque de râler certes, mais s’il est chargé d’une mission, il l’effectuera jusqu’au bout, y compris à l’autre bout de Senja, par une tempête de neige ou au milieu de la nuit, lâchant tout pour protéger ceux qu’il a a protégé – rebelles en fuite comme surnaturels paranoïaques. Efficace, insomniaque, il se dévoue à sa vie professionnelle, quelle qu’elle soit, de son temps fantôme hantant le commissariat 24h/24.

Il aime rire, il aime faire rire. Lorsqu’il n’est pas inquiet pour les bêtises de ses surnaturels ou pour protéger la rébellion, c’est un sourire de satyre qui lui mange le visage. Il est capable de réconforter, rire, plaisanter tout en voyant du sordide, tout en faisant du sordide. Son humour est excessivement sale et grivois. Il exhibe une assurance de tavernier, une étincelle perverse toujours au coin des yeux, sincèrement incapable de retenir des jeux de mots en-dessous de la ceinture.  Moqueur, il n’a pas sa langue dans sa poche, charmeur, ses flirts mènent rarement plus loin que son lit – voire nulle part le plus souvent, complimentant, trouvant un petit nom, pour la beauté de l’être plus que pour se voir retourner la chose. Affamé d’affection, Wighard est en perpétuelle recherche de sécurité affective. Tactile, avide câlins et de tendresse, cœur d’artichaut qui aime trop fort, trop vite et pourtant constamment effrayé à l’idée d’être rejet à nouveau. La peur de l’abandonnement est ancrée en lui, conservant sa vie dans une valise.

En apparence, Wighard n’hésite pas à se confier, à exprimer ses sentiments. Mais il y a un degré secret qu’il a plus de mal à ouvrir. Il y a une différence entre les horreurs qu’il cache au fond d’un placard et de celles qu’il expose avec si peu de pudeur que ça devient embarrassant.  Il ne cherche pas à plaire, à changer ce qu’il est pour rentrer véritablement dans le moule : paradoxal vu comme le type est sensible, et en manque d’affection : un crétin qui fait comme si de rien n'était, buté et teigneux comme une mule autant qu'il peut être adorable pour sa famille. Il ne supporte pas d’être seul, la solitude. Il vit sa vie comme s’il n’avait besoin de personne mais donne pourtant tout à autrui – il travaille, se dévoue, jour et nuit, mais comme si ce n’était rien.  Un peu comme s’il était persuadé qu’il n’appartiendrait jamais à une famille, et qu’il avait décidé de faire avec, semblant de ne pas en avoir besoin – alors que si, diablement.

Il considère la vie comme une garce, mais cela ne l’empêche pas de garder le sourire. Lucide, il refuse de nier l’évidence, regardant le monde en face. Il peut, dans sa vie professionnelle comme privée, déployer des trésors de patience et de douceur, si nécessaire, de tendresse infinie, presque violent dans sa douceur.



Ici, vous pourrez rédiger l'histoire de votre personnage, et ce, sous la forme d'une chronologie. Ceci a pour but de faciliter l'écriture et la lecture, puisque la fiche est déjà fort longue. Nous vous mettons à disposition les quelques codes ci-contre si vous souhaitez les utiliser.

1. enfance

1973 Naissance premier enfant du couple. Il sent déjà l'odeur de poudre et de sang. Fils de terroristes irlandais, il est baptisé là où il né, la petite chambre qui sent bon le bois vernis. Il est choyé, aimé, écoutant au coin du feu les histoires presque légendaires des vieux de la vieille, le petit cercle de comploteurs unis comme une famille, envers et contre tout.
1981 Orphelin Il y a eu un accident. Lorsque Wighard se réveille, la chambre d'hôpital est absolument silencieuse, pas un bip, pas un bruit. Comme dans un cauchemar. La peluche défoncée est coincée sous son bras, mais les lèvres de l'infirmière bougent sa bruit. Surdité temporaire. Lorsqu'on écrit pour lui parler, la bulle augmente. Il ne comprend aucun des mots écrits sur les feuilles, le temps qu'on pense à lui écrire en anglais. On ne le comprend pas plus, avec son accent mâtiné de gaélique. Il ne s'entend pas pleurer la nuit, perdu dans ce pays étranger, loin de tout. Personne ne vient le chercher. Personne ne sait qu'il est là sans doute.
1982 Chemin de croix La neige lui brûle les doigts, il en a jusqu'aux coudes, ses ongles grattent la glace, les larmes gèlent sur ses joues. Il ne semble plus ses membres. Mais il creuse toujours plus profond - il laisse tomber son crucifix d'argent dans la tombe où il a laissé son sang d'enfant en creusant. Ils ne doivent pas trouver le dernier souvenir de sa foi, de ses parents. Déjà il perçoit le danger. Ils ne doivent pas savoir ça. Il est loin dans la forêt boréale mais la glace et la neige dissimulent son secret. Il va manquer de mourir cet hiver là, avec la pneumonie qu'il aura chopé, frigorifié. Mais aujourd'hui encore il connaît l'arbre sous lequel la croix est enterrée et vient y méditer. Y prier.
1982-1988 Il n'y a plus vraiment grand chose à voir, entre ce qu'il a connu et l'orphelinat dirigé par Hanssen. Ils n'étaient qu'un ramassis de gamins à l'époque, vaguement entassés, parfois livrés à eux-mêmes. L'orphelinat l'éduque pourtant, l'envoie à l'école : les matières principales, mais aussi dans cette étrange religion, cette folie collective. Il se surprend à comparer Odin à un dieu de l'Ancien Testament, aimé et craint à la foi. Il se surprend à penser un jour devenir l'un des siens. Il a du mal à contenir sa colère pourtant - tout est prétexte à être en colère. A en vouloir à l'orphelinat, à la société, aux dieu, à Dieu, aux autres. Prétexte pour ne pas être aimé. Il se prend les coups autant qu'il en donne. Et pourtant au fil des années naît l'instinct de protection des plus faibles, l'incapacité à tolérer l'injustice. C'est envers les plus grands, les plus méchants que sa hargne se déplace. Il y a des incidents, des coups, des maltraitances, mais il survit.
1988 Adoption 15 ans, l'âge est tardif pour être enfant de quelqu'un. Pourquoi est-ce que les Wolden ont voulu de lui ? Ils ne pouvaient pas avoir d'enfants, essayaient depuis longtemps. Il apparaissait comme un petit prodige à l'époque, on pouvait envisager qu'il rejoigne la caste du divin, avec ses ambitions de justice. Il a été leur enfant unique le temps que ça a duré - jamais attaché à eux et pourtant, en sécurité, aimé.
1991 Police Après une licence en justice criminelle, il est devenu policier. Vocation et sacerdoce, il monte les échelons au fil des années, s'implique corps et âme, s'insurge devant chaque faille du système. Il voudrait tous les sauver.
1992 Juni - ils ont eu une fille, biologique. L'orphelin a appris à naviguer dans les sous-entendus. Ils l'accueillent toujours de la même façon quand il vient les week-ends. Ils n'ont jamais montré de préférence explicite, le temps qu'il était là. Mais il était si vieux déjà, et elle, elle était à eux. La vague impression de foyer familial a du plomb dans l'aile. Il est seul de nouveau.
2000 Famille Par-delà les mers, on l'a retrouvé. C'est un hasard. Un visage familier à la télévision, buriné, cicatrisé. Mais cet homme appartient à son enfance. Un ancien leader de l'Irish Republicain Army, il avait un chien et lui lisait des histoires. Il est sorti de prison et sorti de ta mémoire. Lorsque Wighard lui remet la main dessus par téléphone, entendre son vrai prénom dans ta langue natale fait jaillir les larmes d'émotion. Et souffle sur les braises.
2007 Ingvar C''est son plus grand défaut, être incapable de se retenir face à un bel homme, y compris en deuil. Draguer sur un lieu de crime est un péché mignon chez lui. Et il connaît Ingvar - ami d'enfance, compagnon de misère. Ils sont loin les serments d'enfant quand l'homme semble au bord du désespoir. Au-delà d'une attirance physique indéniable, Wighard ne peut pas se contenter de trouver un coupable, régler l'affaire du meurtre de sa sublime et tourner les talons. Il l'emmène chez lui, le borde, prépare le café, lui faire prendre ses médicaments, le prend dans ses bras. Il fallait être con pour tomber amoureux d'un surnaturel, il l'avait toujours évité. Et il tombe d'une falaise haute comme un fjord - il ne repartira pas de ce loft.
2008-2010 This is who you are now. Un an après la mort d'Asa, ils ont cessé de jouer sur les mots, de se mentir. Ils sont un couple. Le regard de Wighard surveille Mahaut, sans cesse inquiet. Il finit par oser défaire ses valises, prendre la place dans les placards. S'installer. Apaiser son coeur fatigué. Adopter un chien. Croire à la sincérité de l'amour d'Ingvar et de ses promesses. Croire en une famille.
2011 Gardien Avait-il d'autre choix ? Il voit bien comment le coffre-fort dans un coin du loft sert d'angle mort à Ingvar. Comment il déteste le voir nettoyer ses armes quand il est là. Comment il sursaute à certains bruits. Comme il mérite le monde, mérite qu'on meure pour lui, mérite d'être sain et sauf. Comment il voit les blessures que Mahaut ne laisserait pas voir même ivre morte. Ils ont besoin de sa protection - eux et les autres surnaturels. Il a demandé à devenir gardien. Il s'implique, jusqu'au coude, la caste devient sa maison, sa famille étendue toute entière. Il les protégera.
fin 2014 Rébellion de Sowilo Mais il y a en lui cette graine d'insatisfaction, de rébellion. Les correspondances avec l'ami de ses parents, les discussions avec Badia, lorsque Ingvar a le dos tourné, les anciens contacts auprès de Moriarty, les réseaux d'humains qui, sans être rebelles, se serrent les coudes. Cela grandit en lui jusqu'à imploser. La rune tatouée dans son coeur, c'est un nouvel engagement sans retour. Un peu plus d'un an plus tard, c'est Markus qu'il recrute - à nouveau saut de la foi, risque de tout perdre. Et pourtant, le secret est un carburant semblable au café teinté d'amertume et de whisky qu'il s'enfile.
2019 Burn baby burn Qu'est-ce qui a mis le feu au poudre ? C'était un tout. Il a aimé, il aime Ingvar plus que tout. Mais certaines choses, lutte des classes, ont pourrit sous l'amour. Il déteste mentir à l'homme qu'il aime. Il déteste détester une partie de l'homme qu'il aime. Qu'ils ne pourront adopter ensemble. Que Ingvar fait partie du système qu'il abhorre. Que Ingvar a sur lui un pouvoir insupportable : s'il le marque, l'espionne au mauvais moment, c'est toute la rébellion qui en pâtirait. Alors il rompt et récupère un nouveau chien.



1. qui suis-je ?

a. Elorin
b. Vieille.
c. France
d. On m'avait envoyé le lien pendant la période de projet et j'étais suivi jusqu'à être prévenue comme un petit caneton plein d'amour

2. mon avatar

a. Karl Urban non contractuel, je risque de me relever au milieu de la nuit pour changer jusqu'à ce que je finisse ma fiche  :ange:
b. Les icones qui ne viennent pas de pinterest sont de jenesaispas, soldiers eyes, mistborn, doom day et je crois que c'est tout.







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Message Mer 22 Jan - 22:14

jdsfjosjoi

ENFIN !
(on y croyait plus)

Bon sang, ce perso, je m'en lasserai JAMAIS. heart
Trop hâte de te faire chier et trop hâte de faire des feels. please

Bear Bear heart
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Message Mer 22 Jan - 22:15

IL A POSTÉ.
AVEC UN AVATAR.
AVEC URBAN.

gnaah hihii hihii hihii inlove


(jtm déjà bro)
(bon ok je t'ai toujours aimé, but still)
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Message Mer 22 Jan - 22:21

ENFIN.
j'ai hâte de te lire heart2
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Message Mer 22 Jan - 22:31

WOUHOU ! Champagne pour tous, c'est ma tournée ! :cheers:
C'est beau ! hug
Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
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Arrivée : 03/01/2020
Missives : 3048
Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
Points : 9174
Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) Sb82
Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Mer 22 Jan - 22:48

Le choix a été fait ouuh, j'ai cru que Hardy gagnerait la game j'avoue Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) 2621653339
Bienvenue par ici love
Ce perso promet des merveilles en rp love2
Bon courage pour la suite de la rédaction love (l'image de last of us svp j'étais pas prête)
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Message Mer 22 Jan - 22:57

omg omg FAIS PÉTER LA NITRO, C'EST WYWY gnaah

Je suis toute émue, finis donc vite cette fiche et rejoins-nous ♡
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Message Jeu 23 Jan - 14:38

LE CHOIX EST FAIIIIITTTT! rainbow2 love2

Bienvenue officiellement avec Karl ARRRR heart2 Hésite pas si jamais tu as des questions! love2
Zakaria Carlsen
Zakaria Carlsen
humanité embrasée
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Arrivée : 22/01/2020
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Pseudo : Neventer
Avatar : Timothy Granaderos
Crédits : Neventer (av. ; aes) Nanami & Awona (cs) ; Suskind (sign.)
Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
Comptes : Marko & Ridwan
Points : 7400
Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) AES-PROFIL-TROGNE-3
Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Ven 24 Jan - 15:32

Maintenant je peux te pourrir Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) 2620358149
Koukou toa, c kan la fin ? Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) 2621653339
Vivement la suite hihii
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
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Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
Lord Odin raised a bitch, not a quitter. (Wighard) 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Sam 25 Jan - 18:55

Je suis plus qu'un choix et une gueule, okay, comment ça je vous ai fait attendre ? gangnam angry

Merci les coupains, promis j'arrive au plus vite, j'avance ce week-end et ça devrait être bon fire
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Message Sam 25 Jan - 22:56

:bouing:
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Message Dim 26 Jan - 7:51

Toutes nos félicitations
tu es désormais validé


Trop de joie que de te considérer comme l'un des nôtres ! Bienvenue plus officiellement encore sur le forum ! Tu peux désormais débuter ton aventure !

un membre de la rébellion plus tendre que les autres avec les surnaturels! J'aime. 🌈

Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille !

Si tu fais partie de l'une des Castes ou de la Rébellion de Sowilo, tu as aussi accès au forum secret qui correspond pour pouvoir lutter pour le pouvoir avec tes camarades ! Si jamais tu n'y accèdes pas, n'hésites pas à venir nous voir.

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésites pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein des Enfants du Nord, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !

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