a. rejeton du néant, il n’est rien qu’une autre gueule béante à nourrir, qu’une autre créature de chair parmi tant d’autres. lev, trois petites lettres de sang, un prénom simple à retenir, simple à prononcer. et rien de plus, à quoi bon. une syllabe suffisait bien pour un gamin aussi défectueux. seul et unique vestige qu’il conserve de ceux qui lui ont donné la vie, bien qu’il s’en passerait aisément. il n’était pour eux que chair à canon. b. un patronyme dont on l’a accablé, et qu’il abhorre désormais. c’est un carlsen, lui aussi. comme les 5 autres, comme Madame et Monsieur. un blason sous lequel il a dû ployer l’échine tant de fois, mais qu’il conserve malgré tout, s’y accrochant avec rage, telle une bête sauvage. un souvenir à la fois doux et amer, incarnation de la famille qu’il s’est construite, mais également meurtrissure dans laquelle il puise chaque jour. ils sont sa rédemption, tout comme ils seront sa perte. c.lev, c’est simple, c’est court. nul besoin d’un autre sobriquet, nulle utilité. seul le mépris arquerait ses lèvres à demi, si l’on s’amusait à le nommer autrement.
2. naissance sanctifiée
a. en pleine sorgue, dit-on, d’un été de l’année 1992. enfant maudit, déchirant le silence d’un cri qui agaçait déjà, qui vrillait les tympans. abjection des bas-fonds, sorti tout droit des entrailles d’une mère qui n’en eut que le nom. mais tout cela, il n’en sait rien. on lui raconte, mais il ne voit là que l’inconnu, l’ignorance. pas d’information sur le jour précis, ni sur le mois. sa naissance n’est qu’une ruine piétinée. on l’a dépossédé de son identité, au moment même où on l’a enlevé à sa vie disloquée. carcasse du néant, n’ayant que de vagues réminiscences de ce passé fragmenté. b. la crasse des bas-quartiers de senja fut son nid, et depuis, il ne l’a jamais réellement quitté. quand bien même les carlsen l’en auraient sorti, ce ne fut qu’une amère chimère. alors il se complaît dans le chaos de cette ville gangrénée qui pullule de vermines. englouti par cette masse grouillante, il attend son heure.
3. espoirs éphémères
a. une emprise que l’on musse derrière des apparences, une mainmise impérieuse que beaucoup ignorent, mais il est bien là, au nom des siens, à la tête de l’établissement. gérant de la salle de sport d'innlosning, l’infâme corrompu fait tourner l’affaire d’une main de maître. néanmoins, il est bien plus aisé de le croiser aux sous-sols, où règne vice et bestialité. c’est en effet lorsque le monde s’endort qu’il fait s’éveiller les enfers, et que les corps faméliques se fracassent dans une danse mortifère et hypnotisante. b. là est toute la passion pour lui, lorsque les mirettes s’extasient des combats clandestins et que les gosiers s’éreintent à hurler pour le champion de la soirée. sous son égide sacralisée, les horions pleuvent tout autant que les couronnes. mais ce qui le fait vibrer par-dessus tout, c’est de mettre sa propre carne en jeu. un exutoire nocif dont il ne pourrait se passer. ivre de violence, désireux de faire exploser l’ire éternelle qui le ronge, il s’offre à l’arène quotidiennement, avide de dominer, de vaincre. c. pour cela, il ne changerait de poste pour rien au monde, trouvant satisfaction dans les tâches qu’il se doit d’effectuer, tout comme il trouve satisfaction dans l’ignominie qui se joue lorsque le rideau est baissé. il s’amuse, se délecte de cette existence souillée dont toute la candeur a été spoliée. farouche gérant sous l’astre solaire, vil sadique lorsque toute lumière du jour se meurt.
4. mon nid délétère
a. né dans l’infamie, il n’a que très peu quitté son foyer. svart dans les veines, peut-être même jusque dans son myocarde desséché, il revient encore et toujours. reliquat d’un passé balayé, c’est malgré tout le quartier qu’il connaît le mieux, ayant erré dans ces rues plus d’une fois. bientôt peut-être, il y creusera son sépulcre. b. un bâtiment ni attirant, ni repoussant. des murs, des portes, des fenêtres, il n’a pas besoin de plus. c’est un simple appartement, ni trop grand, ni trop petit. il y trouve son confort, rien de plus. il n’y passe de toute façon pas énormément de temps, s’y sentant comme un prédateur en cage. mais au moins, il possède son propre foyer, lui qui n’est plus sous le joug infernal des carlsen. c. il est également possible de croiser régulièrement sa carcasse dans le quartier d’innlosning, puisque c’est jusque là-bas qu’il assoit la domination des siens et qu’il pérennise leur influence.
3. je suis membre d'une caste
a. plus qu’une fierté qui lui gonfle la poitrine, ce fut un accomplissement. l’ambition capiteuse d’une ascension lui brûlant l'âme entière, il voulait être tout. renaissance incandescente parmi les puissants, il s’est émancipé de la vermine humaine, devenant le monstre qu’il haïssait. aux antipodes de ce qu’il incarnait auparavant, il danse désormais sur les cendres de son humanité, sur cette infériorité qu’on lui a toujours craché au visage. éreinté de n’être qu’un objet mortel, il s’est emparé du pouvoir, sans jamais se retourner. b. la caste la tourmente est devenue son foyer, tandis qu’il s’est donné à Hel, déesse des limbes. foyer qui ne lui était pas inconnu, puisque son destin l’avait mené à n’être qu’un esclave à leurs yeux. des abysses dépravées, il en venait déjà, grâce à Monsieur et Madame. sa chair était déjà marquée du sceau de l’emprise de la tourmente. alors il ne les a jamais quitté, l’ange déchu. la rancœur dans l’âme, il s’est élevé, pour leur montrer. c. la branche de la haine, celle qui gronde dans ses veines, jusqu’au fond de ses entrailles de bête sauvage. souillant son âme turpide, elle le guide, l’appelle, le fait vibrer. et les stigmates sont là pour le rappeler à l’ordre quand il s’éloigne du chemin qu’elle trace pour lui, celles qu’il a hérité de ces années chez les carlsen. c’est la haine qui l’a forgé, et l’orphelin n’est désormais plus qu’une carcasse rongée par ce ressentiment fiévreux et immarcescible. d. il n’est que simple membre, mais la lassitude l’emporte peu à peu. il veut plus, bien plus. il veut tout. mais il est si peu, face à son ambassadrice qui se gausse sans doute de son existence. une poussière, un gamin, un pion. mais l’ambition le consume, et il sait qu’un jour, il grondera. cruelle utopie qui obstrue sa vision, qui le pousse à risquer bien trop. e.pas de sublime à traîner à ses côtés, il s’en garde bien. l’idée est plus une absurdité à ses yeux qu’autre chose. il n’a besoin de personne, encore moins d’une faiblesse ambulante. s’il s’est débarrassé des chaînes que les carlsen lui avaient imposé, ce n’est pas pour s’en voir affubler d’autres. f. il reste impavide face aux autres castes. un regard tout au plus, et une indifférence clairement affichée. qu’elles restent éloignées, il n’en sera que plus satisfait. mais la haine n’est jamais loin, il suffirait d’un geste pour que sa rage s’abatte sur quiconque s’en prendrait aux siens. cerbère en laisse, il n’aurait aucune pitié à laisser libre cours à sa violence. mais pour l’instant, il se contente d’endiguer le flot croissant du mépris qui est sien. g.inférieurs, c’est ce qu’on lui a toujours répété. des esclaves, des jouets, des objets, rien de plus. ils ne sont que souillures dans le tableau qui se joue, des engeances maudites qu’il se doit de dominer. une vision qu’on lui a insufflé, et qui est devenue sienne lorsqu’on l’a brisé. œuvre de Monsieur et Madame, pur produit de leur éducation. de sa nature désormais, il les méprise. l’orphelin est devenu paradoxe, tandis qu’il enterre jour après jour l’humain qu’il n’est plus.
h. la rancune ancrée aux lippes, l’amertume qui lui tord les tripes, il incarne la vengeance dans toute sa splendeur. l’aigreur lui arrachant l’estomac, il serait prêt à faire exploser le fiel qui lui tient au cœur. mais il attend, dissimule sa pétulance, et s’élève, avant de frapper. i.harpie féroce, comme la mort s’abattant du ciel dans une danse létale. une ombre qui patiente, puis qui fond sans pitié, sans aucun espoir de survie. éminent prédateur à l’étreinte fatale. j.
illusion funeste : des yeux qui se braquent, un regard échangé et il fait s’insinuer dans les esprits un destin funeste, il fait s’immiscer la dernière heure. elle gangrène l’esprit et semble si réelle que la victime s’y perd. la mort devient si authentique, si réaliste, que chaque sensation est ressentie, chaque émotion est perçue. et la douleur paraît bien certaine. que les flammes lèchent la carne, que l’eau envahisse les poumons, que le corps s’écrase violemment, tout est implanté, tout est psychologique. agonie dont l’esprit et le corps devront se remettre, en quelques secondes, ou en quelques minutes pour le persécuté. quant au bourreau, il n’est pas mieux loti. de son don qui vibre lorsque la rancœur lui pend aux lèvres, lorsque l’on s’en prend à lui, il partage graduellement la douleur de sa cible. il ressentira donc la noyade, la brûlure, le choc, et plus encore. ainsi, plus l’utilisation se fait longue, plus la souffrance sera aigüe et plus il se rapprochera de l’état du martyr. c’est également au cœur de la nuit qu’il revit parfois les effets de son propre don. sommeil dont il manque alors, mais qu’il est avide de retrouver.
k. un art qui lui reste encore assez inconnu. il n’a jamais vraiment pu apprendre, on ne lui a jamais permis, esclave et objet qu’il était. c’est seulement depuis qu’il a repris sa liberté, il y a quelques années, qu’il a tenté d’en saisir les bases les plus essentielles. néanmoins, il ne se hisse qu’à une frêle maîtrise d’un niveau un.
1. les ventricules
a. il se repaît de toutes les âmes, sans distinction. il ne voit que les corps, les courbes, les passions, sans s’attarder sur le reste. mâle ou femelle, l’animal dévore tout ce qui lui plaît, sans se poser de questions. casse-tête sur lequel il ne s’éternise jamais, seul le désir guidant ses pas. b. le myocarde paralytique ne s’épanche pas, il est froid, dénué d’une quelconque chaleur. raison pour laquelle il n’a d’attache pour personne, n’ayant que le célibat pour amant. les danses charnelles qui l’entraînent sont éphémères, et s’enchaînent dans un ballet qui ne mène à rien. il n’est captif d’aucun, exacerbant sa liberté à outrance. les dermes s’amassent et se fracassent, puis il finit par disparaître. aucune carcasse n’est encore parvenue à brésiller la cuirasse de la bestiole. c. il reste secret quant à ses relations, estimant que personne ne possède un droit de regard sur la manière dont il mène son existence. peut-être se trouve-t-il dans le giron de la tourmente, quand bien même, la caste n’a pas à fourrer son museau dans ce qui relève de ses liaisons.
2. les artères
a. il n’a jamais vraiment eu de famille, ses géniteurs n'étant que deux fantômes appartenant à un médiocre passé. un schéma familial discordant, qui périclitait lentement, mais sûrement. mais c’est sur leurs ruines qu’il s’est construit une nouvelle famille, ou plutôt, une fratrie. ce sont désormais les orphelins qui comptent réellement. quant au couple carlsen, leurs bourreaux, il n’a pour eux que rancœur et mépris. b. ils sont cinq, cinq orphelins avec qui il a dû cohabiter, tandis qu’ils étaient tous destinés à n’être que des esclaves. pour lui, ils n’étaient pas grand-chose lorsqu’il est arrivé. des voisins de cellule, et rien d’autre. mais au fil du temps, ils sont devenus bien plus. des êtres sur qui il pouvait compter, quelques éclats de nitescence dans son quotidien obscur. jusqu’à ce qu’ils se séparent, empruntant chacun un chemin différent. aujourd’hui, il garde peu de liens avec eux, mais il sait qu’au fond, il ne les oubliera pas. c.aucun rejeton à sa connaissance, et grand bien lui fasse. il n’a pas besoin de bambins traînant dans ses pattes. s’il vit, c’est pour lui, et pour personne d’autre.
ce sont eux qui ont fait de lui ce qu’il était, Monsieur et Madame. eux, qui lui ont arraché son enfance et son innocence, faisant de lui une créature impulsive et violente. eux, qui ont fait de lui l’incarnation de la rancune. méprisant et impitoyable, il retrousse les babines à leur mention, ne leur souhaitant que damnation ; égoïste, il ne voit désormais plus que sa propre personne, et son orgueil démesuré. voguant au gré de ses désirs et de ses intérêts propres, l’opportuniste est prêt à saisir toutes les occasions qui lui seront bonnes pour s’élever ; l’ambition grouillant dans ses veines, il est avide de plus, de tellement plus. et s’il doit jouer un rôle pour cela, s’il doit se faire manipulateur, il n’hésitera pas. menteur et sournois, il est difficile de savoir qui se cache réellement derrière ce serpent ; la bête est volage, ses envies sont labiles. pourtant, il brûle de jalousie lorsque l’objet de sa convoitise se dérobe à lui, lorsque la proie tente de lui échapper. possessif, il ne laisse personne pénétrer son terrain de chasse, dans quelque domaine que ce soit ; dépossédé de toute chaleur, le cruel n’est plus qu’une âme stérile, vide, insensible. la froideur habitant chacune de ses expressions, il ne cille jamais face à l’immoralité dont il peut parfois faire preuve.
mais ces infernales années chez les carlsen n’ont pas eu que du mauvais, quand bien même il se serait passé de leur influence néfaste. sociable, la présence des carlsen lui aura permis de s’ouvrir, au moins à eux. et rien qu’à eux. car l’animal reste très indépendant, malgré le lien presque indestructible qu’il aura tissé avec chacun ; compétiteur, il n’a jamais eu pour habitude de baisser les bras et de se laisser dépasser. rusé et exigeant, il fait toujours en sorte d’avoir toutes les cartes en main pour gagner. la défaite n’est en effet pas envisageable pour le fier carlsen ; aussi flegmatique que charismatique, il n’a pas de mal à tromper, à convaincre, à paraître bien moins dangereux qu’il ne l'est en réalité. la seule et unique erreur serait de lui accorder sa confiance.
paradis perdu
1992 - en pleine nuit, il poussait son premier cri. fils du péché, à peine fut-il né, qu’il était déjà sentencié. peut-être n’aurait-il jamais voulu naître, s’il avait eu connaissance du destin gâté dans lequel on le traînait de force. et pourtant, le cocon maternel l’accueillait à bras ouverts. réel rempart face à l’insensibilité du père, qui se serait bien passé d’un mioche.
mars 1998 - six années à subir les coups, son frêle corps tavelé de marques bleues, violettes ou encore noires. mais il se taisait, face à la puissance comminatoire du pater. son enfance calcinée, sa peau lacérée, il encaissait la violence de son géniteur, dans une langueur dont il ne pouvait émerger. et juste devant ses yeux, sa mère subissait de pareilles sévices. plus excessives souvent. et il y avait également les abus, ceux dont elle était victime, ceux qui le faisaient cauchemarder. jusqu’à ce qu’il ne supporte plus de voir le visage terrorisé de sa mère, et qu’il commette l’irréparable. le méfait dont il se pourlèche désormais. le parricide. le gamin, il voulait seulement que ça cesse, que sa mère s’échappe des serres infâmes de son mari. mais lorsqu’il n’y eut plus que la mort dans les yeux du bourreau, lorsque toute vie l'eut quitté et que la peau fut pâle, elle n’eut plus que du dégoût. monstre, c’est ce qu’elle pensait de son propre fils. elle l’a haï, elle l’a renié, l’a jeté aux ordures. l’ingrate l’a abandonné.
septembre 1998 - expiant ses fautes dans l’incompréhension, l’éclopé n’avait plus rien. ayant cru bien faire, il avait seulement contribué à sa propre chute. détruit, le marmot n’avait plus que lui sur qui compter. chien galeux des rues de svart, le sauvage n’avait plus que sa survie en tête, seule chose dont il pouvait encore se préoccuper. des mois d’errance, de misère, et la mort se penchait déjà sur ses épaules. trop faible, trop insignifiant. et ils finirent par lui tomber dessus, les carlsen. Monsieur et Madame, qu’ils se prénommaient. ils finirent par l’apprivoiser, par l’amadouer. et il les a vu comme ses sauveurs, eux qui le sortirent de la rue, de la détresse. trop naïf, il ne se doutait pas qu’il se jetait tout droit dans la gueule du loup. ils furent son salut, autant qu'ils furent sa ruine.
2004 - un esclave, un objet, c’est ce qu’on exigeait de lui. ses bienfaiteurs devenus tortionnaires. ils n’ont pas attendu longtemps pour montrer leur vrai visage, pour lui faire comprendre ce à quoi ils le vouaient. bien vite, il a déchanté. solitaire à son arrivée, préférant s’éloigner de ses comparses, il a cherché à se rebeller, maintes et maintes fois. il n’était pas ce clebs qu’on mettrait en laisse, et ne le sera jamais. alors il se révolte, leur crache au visage, tente de s’enfuir, refuse de leur obéir. le démon déchaînait sur eux son rejet. animal blessé qu’il était, il avait cru pouvoir échapper à son destin. mais il n’en fut rien. ils n’ont jamais plié, Monsieur et Madame. violence morale et psychologique, ils l’ont épuisé, ils l’ont dompté, ils l’ont détruit pour pouvoir le reconstruire. et on lui scandait les mêmes psaumes, tous les jours. tu n’es rien, les humains sont inférieurs. encore et encore. et il y a cru. brisé, l’insoumis devenait docile. traumatisé, le rebelle devenait malléable et obéissant. il a baissé les bras, devenant un parfait petit soldat. c’est à cet instant qu’il s’est rapproché de ses comparses, de ceux qu’il considèrerait bientôt comme sa fratrie. il se taisait, il obéissait, mais au fond, le brasier de la rancune le consumait à petits feux.
2011 - c’est après de longues années qu’il allait entamer le premier pas de sa vengeance. la haine ne l’ayant pas quitté, bien qu’elle fut tue et enterrée, l’avait poussé à vouloir plus, bien plus. un complexe d’infériorité qui l’avait rongé, et ne cessait de le tourmenter. il désirait la puissance et voulait leur montrer qu’il n'était plus cette bête manipulable, prête à courber l’échine. il voulait s’emparer du pouvoir et renverser la vapeur, pour dominer les dominants. il devint donc un Surnaturel, suite au rituel pour lequel il a été choisi. il s’est départi de son humanité, sans aucun regret.
2016 - il devient gérant de la salle de sport, représentant la tourmente à la tête de l’établissement qui cachait bien son jeu. efficace, il n’y a rien à redire sur la façon dont il dirige l’affaire. mais ce sont surtout les combats clandestins qui lui apportent un certain succès. il ne compte désormais plus les couronnes qui s’échangent chaque soir dans ce temple de la violence, adoration sadique pour un gagne-pain barbare, mais des plus rentables. aux sous-sols, c’est probablement là qu’il se sent le plus vivant.
2017 - jour maudit d’une année maudite, durant lequel il avait croisé sa génitrice. une silhouette qu’il n’espérait plus jamais revoir. et pourtant il l’avait bien aperçue, errant dans svart. il la reconnaîtrait entre mille, la femme qui l’avait mis au monde. celle qui l’avait abandonné à son sort, l'égoïste matrone. d'abord déstabilisé par cette présence, sa vision se troublant, il avait fini par prendre sur lui. la rancune, maîtresse de chacun de ses pas, avait pris le dessus. pourquoi était-elle donc revenue ici ? il n’en avait aucune idée, et peut-être ne le saurait-il jamais. après tout, elle ne pourra plus s’expliquer lorsqu’il lui aura arraché la vie. pour le fils, elle était responsable de tout ce qui lui était arrivé. il lui fallait bien un coupable, aux côtés des carlsen.
2019 - aujourd’hui, rien ne semble avoir changé. sa haine gronde et sa rancune ne cesse de bouillir, vibrant pour ceux qui l’ont brisé. il sait qu’un jour, il prendra sa revanche. dans ce but, il cherche toujours plus de puissance, de pouvoir, pour que tous reconnaissent sa valeur. mais pour l’instant, il se contente de placer ses pions, un par un. il sait pertinemment que dans cette partie funeste, il n’y aura qu’un seul gagnant.
1. qui suis-je ?
a. Comment vous appelle-t-on sur la toile ? cha. b. Quel âge avez-vous ? 21 yo. c. De quel pays êtes-vous ? france. d. Comment avez-vous connu le forum ? un petit oisillon m’a montré le chemin… :but: e. Avez-vous des questions, des suggestions pour améliorer le forum ? non f. Un petit commentaire ?
2. mon avatar
a. Quel avatar avez-vous choisi pour votre personnage ? maverick mcconnell. b.bramble rose.
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
Comptes : Marko & Ridwan
Points : 7400
Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
MON PÖTI CHOU ICI Willkommen, officiellement, chattorney de mon coeur Ces premiers mots et ce style ça m'avait manqué tout ça ! Comme j'ai hâte de lire la suiiiite
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
Mais bienvenue quand même. Puis cette plume canonissime. Bon courage pour la suite de ta fiche ! & j'ai hâte de voir les dramas Carlsen, ça promet tellement.
Je ne vais pas faire dans l'originalité et imiter mes vdd en encensant ta plume et ce début de fiche ! Hâte d'en lire davantage et, bien sûr, bienvenue parmi nous.
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
J'ai définitivement un kink pour les personnes qui aiment s'exploser la gueule dans des rings L'avatar est bien charmant, mais la plume encore plus, j'ai tellement hâte de te lire
C'est moi ou y a une invasion de Carlsen là, ça arrive de partout
En tout cas très bel oeil monsieur, et bienvenue à vous ! Et si le petit oisillon désigne Zakaria le pouletto, je ne peux que m'attendre à un level incroyable alors finis-nous cette fiche
Lev Carlsen tourmente de l'âme
Personnage
Arrivée : 30/01/2020
Missives : 275
Pseudo : cha'.
Avatar : maverick mcconnell.
Crédits : Clyde (av.), Neventer (gif).
Thèmes abordés : violence verbale et physique, deuil, meurtre, dépression, maltraitance, divers troubles (il est affreux, my bad).
Comptes : harald & kane.
Points : 2280
Âge : 28 yo.
Occupation : gérant de la salle de sport et co-propriétaire du Golden Curtain.
Statut : la Vengeance au corps, toujours et encore.
Famille : ambassadeur de la Tourmente, branche de la Haine, Rancune.
Oh la la la, ce début de fiche qui vend du rêve. Je ne ferais pas dans l'originalité moi non plus wahou, quelle jolie plume ! Et quel personnage fascinant, il colle parfaitement à sa caste. J'ai hâte d'en lire plus et surtout, de le voir à l'oeuvre. Courage pour la fin de ta fiche ! Et surtout WELCOME !! :ass:
Je passe 100 ans après la guerre pour simplement reprendre les paroles des mes vdd : Mais ce début de fiche ta plumes est tout simplement splendide et le contenu est vraiment intéressant ! Il me tarde d'en lire plus ! Bienvenue dans le coin et bon courage
Trop de joie que de te considérer comme l'un des nôtres ! Bienvenue plus officiellement encore sur le forum ! Tu peux désormais débuter ton aventure !
J'ai dévoré ta fiche La noirceur et l'ambition gourmande de Lev me fascinent et j'adore le petit fight club qu'il s'est implanté dans le sous-sol de la salle de sport. Quel personnage, trop hâte de le voir en jeu
Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille !
Si tu fais partie de l'une des Castes ou de la Rébellion de Sowilo, tu as aussi accès au forum secret qui correspond pour pouvoir lutter pour le pouvoir avec tes camarades ! Si jamais tu n'y accèdes pas, n'hésites pas à venir nous voir.
Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésites pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein des Enfants du Nord, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !
Accueil 
ça m'avait manqué tout ça ! Comme j'ai hâte de lire la suiiiite 
Ce personnage m'a l'air tout à fait succulent! 
Hâte d'en découvrir plus sur ce Carlsen! 
:sex2: 
(j'adore ta plume btw)
et so mystérieux 
L'avatar est bien charmant, mais la plume encore plus, j'ai tellement hâte de te lire 
! Et si le petit oisillon désigne Zakaria le pouletto, je ne peux que m'attendre à un level incroyable alors finis-nous cette fiche 
Et surtout WELCOME !! :ass: 