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 To smother your furies and banish your fears (Ulrik)
 To smother your furies and banish your fears (Ulrik)
Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 03/01/2020
Missives : 3048
Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
Points : 9174
To smother your furies and banish your fears (Ulrik) Sb82
Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
Hors-rp

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Message Jeu 4 Nov - 17:32





Ulrik Lindholm
ft. Alexander Skarsgård




TW : Mentions d'overdose et de suicide, deuil, état dépressif, alcoolisme, violence, meurtre.

Identité complète

La mélodie s'habille d'une dureté volontairement assumée. Ulrik, corrosif pour la langue, sonorité qui n'est rien d'autre que la pièce rapportée d'un organisme défaillant. Identité arrachée au corps déjà bien froid d'un oncle méconnu pour l'ériger en mausolée d'une âme envolée. Ça ne lui appartient presque pas mais il se l'est approprié de force pour le modeler à son image. Coup d'éclat qui irrite les gorges encore motivées à le dégueuler.

Associé à un patronyme tout aussi ardu à endosser. Les racines courent sous terre depuis plusieurs décennies désormais, étouffent tout ce qui tenterait bien d'approcher. Arbre aux fruits pourris, qu'il aurait aimé pouvoir scier et brûler. La médiocrité infecte le nom, synonyme d'une lâcheté qui a trop longtemps gangréné la généalogie. L'ombre du géniteur en rend les accents plus compliqués à assumer, la honte s'infiltre encore quand la marque rougoie au détour d'un souvenir trop butté pour s'estomper. Lindholm n'évoque qu'une succession de ratés, des yeux trop curieux au mieux. Nom repris et porté plus dignement par des impétueux aux cœurs compressés par l'indifférence et l'absence, il se décline désormais dans des nuances plus ardentes. La docilité raturée de manière grossière, désaffiliée par nécessité de ces ancêtres en mal de dignité, dévorée par cette nouvelle génération qui a compris qu'il ne fallait pas l'associer à ceux qui subissent sans jamais se révolter.

Naissance sanctifiée

Déterminé à marquer les esprits, entêté quand il s'agit de se faire remarquer, nourri à l'impatience dès la naissance, il a saccagé les probabilités en naissant un mois avant le terme. Débarquant ainsi à la veille d'une nouvelle année, un 31 décembre qui s'est passé de réelles festivités. Si l'oeil ému du père s'est au moins porté sur le chérubin brièvement avant de s'éclipser, les bras de la mère ont préféré rapidement fourrer cette nouvelle responsabilité entre les mains de l'aîné. A l'image de cette génitrice épuisée, Senja l'a accueilli, l'a façonné et l'a brisé. Bienfaitrice et bourreau à la fois, cette ville perpétue des cycles insoutenables de violence, prétextant quelques accalmies pour lui permettre de se relever. La beauté se déniche encore parfois dans la solidarité que seule l'épreuve peut engendrer, dans la douleur qui se partage et qui se combat d'une même voix. Mais ça ne suffit pas. Ce berceau prend de plus en plus l'allure de tombeau à mesure que le temps passe et affaiblit ses possibilités. Quarante-quatre années pour désapprendre le sens même de cette existence, pour comprendre que la lutte ne s’achèvera que le jour où il basculera de l'autre côté, de là d'où personne ne revient jamais.

Espoirs éphémères

L'urgence de la situation et du contexte singulier l'a poussé sur cette voie dès qu'il a été en âge de parler. Orgueil gonflé par tout un tas d'idéaux, il s'est convaincu très tôt d'avoir un rôle à jouer, certain de pouvoir s'approprier les codes et de jouer selon les règles pour parvenir à représenter la justice et l'équité - comme s'il suffisait de porter un uniforme pour tout arranger. Ses instincts protecteurs se sont heurtés aux fondements même du système vicié et la désillusion s'est installée, de frustration en frustration, lentement, sournoisement jusqu'à faire naître un profond sentiment d'inutilité. Autrefois, il réajustait son insigne de shérif en plastique pour qu'il brille dans la plus implacable obscurité, désormais, il planque le badge dès qu'on lui autorise cet excès, dégoûté d'appartenir à cette autorité qui ferme les yeux sur une humanité en mal de liberté et d'égalité. Lieutenant de police qui entend prêter une attention particulière à ses congénères opprimés, qui combat depuis trop longtemps déjà l'indifférence de supérieurs déterminés à braquer leur attention sur l'élite de cette société. Inspecteur assigné aux enquêtes criminelles, usé par la détresse collectée, qui s'acharne pour continuer d'exercer ce métier quand bien même il lui parait trop souvent dérisoire, vivant chaque victoire aussi intensément que chaque perte.

Malgré ses mots revêches et ses constats déroutants, il n'a pas encore baissé les bras. Sait que sa nature et ses mises à pied répétées, le voue à conserver ce poste pour l'éternité mais ça n'altère aucunement ses ambitions. Il préfère mettre sa perspicacité du côté de la légalité, agir sur ce qui est à sa portée tout en œuvrant ironiquement dans l'ombre à l'implosion de ces lois qui enchainent l'humanité et la réduisent trop souvent à néant.

Mon nid délétère

Le nid démantelé sous l'impulsion du désarroi, se modèle désormais selon des besoins adaptés. C'est au cœur de Treby qu'Ulrik a fini par trouver son havre de paix, chalet protégé par une nature luxuriante, conçu en matériaux bruts et respirant la simplicité. Assez d'espace pour que les deux habitants puissent y vivre sereinement sans se marcher sur les pieds. Cocon chaleureux qui se donne de vraies allures de foyer, entretenu avec un soin tout particulier bien que l'intérieur baigne dans un désordre constant qui témoigne d'une vie bien animée. Endroit qui convie au repos et à la tranquillité, pièces aménagées pour privilégier le confort à l'austérité ou même à la modernité. Cadre rustique sécurisant, isolé de l'agitation urbaine. Décoration épurée, rattrapée par quelques babioles que Maghla s'est permise d'imposer. Le jardin s'étend suffisamment pour permettre la présence de plantes en tout genre, jungle que le propriétaire peine à entretenir. Localisation rêvée de ce modeste logis, suffisamment isolé pour lui permettre de fréquenter ses recoins préférés, trouvant sa sérénité bien loin des affres et des horreurs perçues à Svart, seul quartier qu'il a appris à éviter désormais sauf quand ses élans de justicier le poussent à y traquer le danger, en pistant des trafiquants particulièrement désopilants.





Je suis un humain

Le dévouement du père pour la Connaissance a fait éclore une féroce révolte au fond des entrailles, courtisan qui a négligé les besoins affectifs de sa progéniture pour se consacrer uniquement au bien-être du surnaturel servi. L'absence de figure paternelle justifiée par cette attention dérobée, première blessure mal suturée dont Ulrik ne parle jamais mais qui a établi les fondements de cette rage que rien n'a réussi à essouffler. Feu alimenté par les expériences déplaisantes, incendie qui est venu flambé jusqu'aux fondements même de sa personnalité quand la Tourmente a emporté son aîné. Le règne des surnaturels vécu comme une attaque personnelle, vision réduite et égoïste vouée à évoluer. Il estime que les castes lui ont repris ses chances de disposer d'une famille soudée, blâme qui s'est aggravé avec les années. Suprématie frauduleuse à laquelle l'insoumis refuse de se conformer, regard  critique qui s'est un peu plus affûté dans la maturité acquise. Il s'empresse de répudier ces croyances qui justifient les pires atrocités. Cette humanité portée par défaut, il la revendique avec un peu plus d'ardeur désormais, a appris à la reconnaitre, à l'accepter et à l'aimer pour ce qu'elle est. Réconcilié avec sa faiblesse, il s'en est fait une force de ne pas succomber aux murmures de ces sectes qui ont endoctriné bien trop d'esprits effrayés.

Et s'il crie plus fort qu'il ne le devrait, qu'il aimerait voir l'ensemble des castes brûler, la vérité est un peu plus nuancée dans les faits. Des attaches se sont formées, ont permis d'ébranler les préjugés. Des mains serrées avec compassion, des amitiés forgées malgré la différence d'opinion. Le Nouveau Monde s'attire une partie de sa sympathie sans toutefois annihiler l’entièreté de sa méfiance. Si ses actes tendent à laisser sous-entendre qu'il est apte à cohabiter avec la Nature et la Connaissance, ses propos, eux, continuent d'accuser leurs pratiques et les traditions perpétrés. Pour lui, l'entièreté du système doit exploser, être revu et adapté pour replacer la majorité au pouvoir, l'humain au centre des préoccupations et sur le même pied d'égalité. Mais son idéalisme reconnait les limites de cette utopie. La Tourmente en ligne de mire, groupe pour lequel l'empathie est entièrement abolie, qui représente le premier obstacle entre sa réalité fantasmée et les faits avérés. Le Divin qui le talonne de près, dont il subit l'influence au quotidien de par l'exercice de ses fonctions. Il les méprise, voit ses membres comme de parfaits petits soldats lobotomisés, dopés à la mégalomanie et corrompus par un narcissisme insupportable.

Il a lutté à sa façon, seul, pendant des années, l'insolence pour unique réplique face au régime qu'il estime despotique. Et quand le désespoir a commencé à le ronger, à lui faire perdre de vue ses objectifs premiers, Badia a surgi des ombres, l'a invité au fond d'un terrier bien singulier, le tirant de sa monotonie pour le challenger, pour l'introduire dans un mouvement qui viendrait tout révolutionner. Second souffle qui remet en perspectives ses options, éclaircit quelque peu l'horizon et lui fournit les armes pour continuer sa guerre. La rébellion est investie en 2015. Plus qu'un rôle à assumer, cette organisation devient sa seconde maison. Énergie motrice portée par les membres partageant ses profondes convictions, fuel permettant à sa combattivité de conserver sa vitalité. Ironie satisfaisante de retourner les compétences acquises au cours de sa formation de policier, afin d'en faire des outils précieux pour les nouvelles recrues. Entraineur qui prend à cœur sa mission, volonté d'endurcir, d'armer et d'épauler les rebelles les moins expérimentés. Du combat au corps à corps à l'apprentissage des armes à feu, il met un point d'honneur à les former à grands coups de gueulantes irritantes.



Les ventricules

L'attachement rendu compliqué par l'abandon répété, il s'est rendu inatteignable, glissant dans les draps d'âmes enivrées d'insouciance et de liberté. Des histoires vouées à se consumer d'un commun accord, sans que ça n'implique un investissement émotionnel trop important. Et puis, la garde s'est baissée, acculé dans une épreuve plus accablante qu'anticipée. La carapace s'est vue démontée, boulon par boulon, pièce par pièce, doigts habiles venus dessouder le métal pour en révéler la chair mortifiée. Des mains prêtes à manier l'organe apeuré sans l'endommager. Et pendant près de cinq ans, Cirilla a réitéré le miracle jusqu'à enrayer sa fatalité, à travailler le métal pour en adoucir les coins anguleux et tranchants, elle a tiré des ruines tout ce que ses peurs avaient enfoui. Avec elle, il a cru réécrire la prophétie, déjouer les projets d'une sombre destinée. Au détour d'un diner, la question a fini par tomber, instant préparé avec beaucoup de sobriété. L'anneau présenté sur la table de leur salle à manger, promesse scellée rapidement par l'enthousiasme collecté. Promesse qui a nourri la relation et l'a démolie pendant près de deux ans sans que l'engagement ne se voit honoré. Un recul qu'il a lui-même opéré, peu confiant quant à ses capacités à lui assurer le bonheur escompté, la certitude de la voir opérer au rejet à son tour un jour. Il a cru devoir se protéger de ses propres sentiments et l'a précipitée ainsi vers la sortie.

Les barrières replacées à la suite, des barbelés ajoutés pour condamner l'accès à la tombe. Le cœur piégé entre quatre planches, enterré vivant pour ne plus avoir à endurer ses battements. Mais il aurait dû savoir alors que l'histoire était vouée à se répéter. Et cette fois, les signes avant-coureurs ont été grandement occultés. L'obscurité s'est infiltré dans le ciel, a généré de nouvelles constellations à chaque incursion. L'univers s'est étendu et il s'est perdu dans sa contemplation avant même de le conscientiser. A trop se braquer sur l'explosion répétée, des collisions qui ont révélé des étincelles, qui ont fini par tout faire péter, il n'a pas vu le gouffre creusé dans la muraille. Badia a anéanti son indifférence et s'est insérée dans le dernier bastion de son humanité. Elle a exhumé l'impensable, n'a pas cherché à apaiser la bête qui gardait l'artefact mais a joint ses hurlements aux siens, l'a coursée pour mieux la rattraper et la battre à ses jeux entêtés. Relation à deux vitesses sans aucun temps d'arrêt, toujours trop vite vers l'avant et plus rapidement encore en marche arrière. Il en a le vertige de ces mouvements inconstants, sent bien sa volonté se débrider alors que ses doigts la serrent avec plus d'intensité, cherchent à la rapprocher avant que tout ne finisse à nouveau par lui échapper.

Les artères

L'origine des failles est consignée à même la chair, autant d'encre invisible pour tatouer une peau lacérée. Valeur forte pour Ulrik malgré les fondements branlants avec lesquels il a dû compiler, sa famille a forgé sa personnalité, a défini ses choix et a établi ses aspirations. La lâcheté du père lui a appris à se doter d'impertinence pour ne pas s'effacer, prompt à ruer vers l'avant plutôt qu'à reculer pour s'excuser. Affection trop peu dispensée par le géniteur bien qu'il soit le seul, pourtant, à avoir veillé à leur fournir un toit et de quoi manger. Manque de caractère qui le rendait aussi influençable que soumis à cette société biaisée, les traditions jamais remises en cause, l'échine courbée et le regard fuyant. Un portait peu reluisant qui n'en faisait pas quelqu'un de foncièrement mauvais, tout juste un modèle défaillant,  ne comblant pas la carence affective subie par la fratrie. Et si la rancœur à l'égard du patriarche s'est estompée avec le temps, celle envers la mère s'est aggravée, jusqu'à devenir incontrôlée. La lâcheuse a rejeté ses enfants et son foyer sans même un mot et sans se retourner, délaissant son bébé avant même le premier mois écoulé. Avant que la colère ne prenne toute la place, la douleur a tout saccagé. Un millier de questions à se poser sur les raisons de cet abandon, une blessure qui s'est infectée silencieusement et l'a prédestiné à se méfier de ce que l'amour pouvait causer. Avant que la vie ne la replace sur sa trajectoire et que les secrets s'envolent pour démonter les rares souvenirs positifs encore conservés. Parasite ravagé par une existence malsaine, elle est un poison auquel il ne souhaite plus s'exposer.

Si le socle défectueux ne pouvait stabiliser la fratrie, la présence rassurante de son aîné l'a bien tiré de l'obscurité. De gestes affectueux en conseils avisés, Amund a veillé sur lui et l'a protégé. Figure idéalisée qui lui donnait la sensation d'une invincibilité avérée, son frère a toujours été son repère et sa constante, pratiquement son reflet tant il a cherché longtemps à lui ressembler. Modèle de politesse, de sang-froid et de diplomatie, il savait désarmer les conflits autant que rassurer et réconforter. Doté d'une sensibilité particulière et d'un esprit vif, il était prédestiné à devenir le meilleur d'entre eux. Les raisons de sa décadence sont parties avec lui et dans le silence de son absence, les hypothèses se multiplient. Derrière la douceur de ses sourires, le mal être a pourtant bien éclaté. Il ne sait pas Ulrik, à partir de quelle année, son frère s'est mis à dealer pour la Tourmente. Quand il a commencé à recevoir une pression telle qu'il s'est mis à sombrer, à utiliser le produit qu'il était censé refourguer. Lui n'a découvert la supercherie que le jour où il l'a ramassé dans un de ces endroits malfamé qu'il avait l'habitude de fréquenter. L'enquête conclura à l'overdose. Mais Ulrik a depuis compris, que la dose injectée avait été sciemment réfléchie. Amund a décidé lui aussi de les abandonner. Incapacité à accepter sa maladie et à se pardonner de n'avoir rien remarqué.

Mais heureusement pour lui, Maja existait déjà et pour elle, il a endossé le rôle qui ne lui incombait pas. Il s'est glissé à la place d'Amund, a essayé au mieux de lui apporter tout ce que leur aîné lui avait transmis, l'a noyée sous son affection et son attention. Elle a été pendant une éternité son unique priorité, il a pallié à tous les manquements du mieux qu'il pouvait, s'est toujours placé de son côté avant qu'une dispute ne le pousse à quitter la demeure familiale. Evénement brutal qui a créé un fossé entre eux et qu'ils n'ont jamais réussi totalement à combler. Défection qui ne leur a pas permis de renouer après le décès du géniteur. Leur cohabitation s'est achevée sur une succession de malentendus et de frustrations. Tout avait changé. Sa sœur est partie pour ne jamais lui revenir réellement. Des chemins opposés se sont tracés, les ont tenu bien éloignés. Des opinions drastiquement différentes et des orgueils bien trop marqués, tous deux trop buttés pour tendre la main. Souffrance qui s'est réitérée, s'est modelée selon la cruauté des faits. Des rapprochements opérés par le retour glaçant de la génitrice et du secret éventré. Il a cessé de fuir pour la confronter, des timides premiers pas dans sa direction qui se sont soldés par des ratés, leurs décisions exposées à tour de rôle pour générer plus de chaos à cette relation brisée. Cassure qui aurait pu avoir raison des dernières attaches si la possibilité de sa perte n'était pas venue le rattraper. L'amour inconditionnel qu'il voue à sa benjamine transcende jusqu'à ses principes et il apprend à fermer les yeux sur ce qui le dérange pour pouvoir égoïstement la conserver à ses côtés.

L'existence de Marko dissimulée habilement par Maja et les circonstances. Demi-frère insoupçonné qu'il a rencontré sous des augures bien étranges. Mauvais présage de débuter cette relation de ce si mauvais pied, à devoir l'interpeller et le trainer au poste pour ses délits répétés. Incarnation d'un vice qu'Ulrik ne peut tolérer, reflet dérangeant de l'aîné trépassé. Déjà investi avant même d'apprendre l'affiliation. Depuis, il a empilé trop de raisons de l'aider et ça, malgré les avertissements de sa sœur et des ennuis qu'il a déjà pu invoquer. Relation brouillée par leurs positions respectives et les préjugés empilés qu'Ulrik croit devoir réparer. Son acharnement tente de percer les remparts que le chaotique a dressé mais le chemin parait encore bien long avant de mener à la totale compréhension.

Ses déboires ne l'ont jamais totalement préparés à ce qui lui tomberait, un jour, sur le coin du nez. Treize ans d'ignorance éclatant en une lecture troublante. Calligraphiée de la main de Cirilla, l'existence de Maghla lui a été révélée. Paternité qu'il n'a pu anticiper et qu'il a dû assumer au lendemain du deuil à opérer. Choc qui a mis de longs mois avant de s'estomper. Inconstance dans le traitement réservé à cet enfant, complications qu'il a accumulées en lui masquant les faits pour finalement tout lui recracher. Relation volcanique qu'ils se sont mis à tisser, deux caractères trop trempés pour cohabiter en toute sérénité, autant de blessures engendrées et de maladresses qui les ont obligés à s'apprivoiser, à se déchirer pour mieux se retrouver. Ulrik n'estime toujours pas être un père adapté pour elle, ne croit pas pouvoir répondre correctement à ses attentes. Pourtant, il ne la rejette à aucun moment, lui crée peu à peu un foyer et lui garantit une place privilégiée tout en sachant qu'il n'est pas le plus équilibré, ni le plus à même de l'éduquer.





La bête
Hôte d'une rage innommée - parasite qui brouille l'identité, entité à part entière, appendice qui loge dans l'abdomen et génère des impulsions destructrices. L'action repousse la réflexion, gestes mués par l'émotion, élan qui transforme les plus belles intentions en odieux comportements qu'il aura le loisir de regretter. Vision brouillée par l'appel de l'impulsivité. Habitué à cogner par les mots, par les poings, à mordre jusqu'au sang son opposant. Susceptibilité et impatience notables pouvant le propulser trop vite dans cet état changeant, à grogner plus qu'à articuler, à sauter au lieu de reculer. Il dérape  trop souvent, s'adonne aux provocations, cherche le contact, l'attention et la révolte. Apprécie la confrontation au point d'aimer que les coups lui soient renvoyés, douleur physique généralement salutaire. Sensation qui annihile le torrent de pensées qui le cloue au mépris qu'il s'inspire. La culpabilité pour fracasser le mental et le ramener à ce manque d'estime qu'il se porte. La bête craint le silence, se noie dans l'absence, elle fond sur toutes les distractions, a posé les fondements d'une maladie qu'il parvient à éloigner pour un temps avant de rechuter à l'épreuve suivante. Elle se dit forte, la créature mais n'est rien d'autre qu'un animal acculé, blessé qui mord avant d'être bouffé, qui hurle pour ne pas qu'on l'approche de trop près. L'orgueil en étendard et la fierté en unique alliée. Vulnérabilité bien mal déguisée, qui se dégueule une fois les portes fermées. Difficulté à réclamer le soutien de l'autre, à avouer ses faiblesses et à les laisser être observées. Vivant mal la solitude et souffrant bien d'avoir perdu plus de batailles qu'il n'en a remporté. La peur viscérale de finir par être effacé, omis et rejeté qui l'oblige à gueuler plus fort encore, tout pourvu qu'on ne l'efface pas. La bête nourrie d'espoirs, finit pourtant par s'assoupir pour offrir à l'homme la possibilité de l'approcher.

L'homme
Sous l'indifférence faussée et la nonchalance évoquée, la préoccupation plante ses griffes pour infecter ses pensées. Égoïsme de façade qui ne résume rien de ce qui l'anime réellement, à toujours tenter de protéger toutes les personnes à sa portée, à endosser les fardeaux des autres pour les en alléger. L'honnêteté pour principale valeur, la langue acide, trop franche et sans tact mais jamais mensongère. L'esprit tourné vers la justice et l'équité, à se penser apte à œuvrer pour ce qu'il estime être le bien de l'humanité, prêt à se sacrifier pour ses proches si la situation le nécessitait. Assumant ses responsabilités malgré les ratés et atrocement fiable quand il est attaché, l'homme tend volontiers sa main à ceux qui la réclament. Tendances marquées à déborder et à vouloir s'ériger en justicier quand bien même on ne lui aurait rien demandé. Doté d'un courage qui le pousse à la témérité et confine à l'arrogance parfois. Compassion qu'il peut déployer pour ceux qui présentent ou partagent des plaies, fondamentalement altruiste et porté sur le changement, prêt à bousculer les traditions pour atteindre l'objectif fixé. Perspicacité et capacité d'observation qui lui permettent de mieux cerner les gens, tentative de compréhension qu'il étend généralement à ceux pour qui l'estime est avérée. Loyauté solide, il suivra en enfer les personnes qu'il aime. Prêt à atteindre des sommets, rejetant toute son énergie, s'acharnant même pour les causes qu'on estime perdues, butté et déterminé quand ça touche à ce qu'il estime être juste. Entêtement qui le pousse à posséder une liste de principes assez rigides auxquels il tente de ne pas déroger. Il tente ainsi de s'améliorer mais rechute dès que la bête se relève.





1978 Le silence enveloppe la pièce, donne un relief particulier à l'événement. Comme si la mort rôdait au bout du lit et pas la vie, implacable quiétude qui se transposera sur les jours suivants. Dévoré par l'indifférence maternelle et par l'absence paternel, le nourrisson comprendra que pour ne pas se faire oublier, il faudra s'époumoner. Ses cris déchirent la tranquillité sans que ça ne heurte assez fort la génitrice épuisée. Ramassé plus souvent par les bras encore fragiles de l'aîné, bercé par cette bienveillance pour survivre à la cruauté, le cocon prend forme entre les mains du frère. Amund devient dès les prémices de cette existence, le rempart contre une terrifiante obscurité, il le tire de ses peines et génère ses joies. Il éclipse l’autorité parentale défaillante, évince la solitude en se rendant garant de son épanouissement. Responsabilité qui se solidifie par le comportement maternel, alourdissant la charge mentale de son fils en lui refilant les corvées associées. Pourtant, jamais l’aîné ne se plaint. Jamais il ne cherche à se dérober, douceur puisée à ne plus être acculé sans acolyte dans cette situation accablante. Dès le commencement, il a semblé que les frères devraient s’allier contre la fatalité.

1985 Dans le regard de la mère, la résignation peut se dénicher, mélange imparfait de lassitude et d’insensibilité qui la ferait prendre la porte sans même se retourner. La découverte au petit matin a rendu le quotidien bien plus compliqué. Malgré le manque d’implication, la présence se maintenait. Il lui apportait son petit déjeuner, se glissait sous les draps pour apprécier sa proximité, tirait sur sa manche pour l'obliger à le notifier. Sa mère qui ne lui a jamais accordé un iota d’affection, le tolérait juste assez pour qu’il s’accroche à la probabilité d’une tendresse dissimulée. Quand son départ a été confirmé, Amund l’a serré si fort qu’il a cru se démanteler. Pourtant, il a attendu d’être seul au fond de son lit pour s’effondrer. L’enfant a pleuré des heures durant, pour lui, pour sa petite sœur à peine née et pour son grand frère effrayé. Il a pleuré pour ces trois enfants dépouillés de chaleur. Puis, une fois, le chagrin apaisé, il s’est interrogé. Qu’avait-il fait de mal pour qu’elle s’en aille ? Mal être étouffé pour ne pas offrir à son aîné de quoi s’inquiéter. Les jours s’écoulent si lentement dans la douleur, il en a fallu des mois avant de la dépasser, pour réussir à la mettre réellement de côté. Par chance, entre ses doigts, le petit corps s'entortille avec beaucoup de vivacité, s’indigne presque aussi fort que lui. Tête blonde à préserver contre laquelle il vient déposer des salves baisers. Sa petite sœur prend tout l’espace désormais inoccupé par la génitrice en fuite. Il imite Amund, s’associe à lui pour lui fournir le foyer espéré, pour l’aimer un peu plus fort encore afin de combler les brèches que leurs parents ont créées. Il s’y raccroche si fort à Maja, que le monde se mettra à tourner autour de ses rires et de ses cris.

1991 Tw : Overdose et sévices
Les signes s’égarent dans l’insouciance de l’adolescence. Amund s’éteint sans témoins, dérive sans qu’Ulrik n’ait l’opportunité de le rattraper. Présence en pointillées justifiée par le travail accablant que son aîné s’est mis à effectuer et dont les modalités demeurent incertaines. La Tourmente s’invite dans leur demeure sans que le cadet ne l’ait tout à fait réalisé, elle l’emporte petit à petit d’abord et puis, d’un seul coup ultimement. Les bougies ne seront jamais soufflées cette année-là, recherche du frère à l’heure de couper le gâteau qui l’amène au squat fréquenté par Amund ces derniers mois. Le contour du corps s'est deviné dans une salle déserte, la seringue reposant encore juste à proximité. L'oeil se portant rapidement sur ce corps malmené par des sévices subis dans la plus grande intimité, traces de brûlures sur les avant-bras, cicatrices voilées par des vêtements jusque-là excessivement couvrants. Point de basculement pour l'existence entière quand les mains s'acharnent à le ramasser, à prodiguer des premiers soins maladroits, le refus d'accepter qui le pousse à forcer de nouvelles impulsions contre ce cœur qui ne consent pas à redémarrer. Les secours confirment le décès dans l'heure qui suit et son monde se fragilise, devient d'une hostilité telle qu'Ulrik se métamorphose pour pouvoir survivre à la perte.

La bête prend forme dans les tréfonds de l'être, condensé de détresse et d'effroi, ses hurlements ébranlent jusqu'au squelette. Facette qui le terrifie et qui le pousse à s'allier à la rage pour ne pas finir par se laisser périr alors  que la culpabilité lui cisaille les entrailles, que le vide l'engloutit pour une durée indéterminée. Le choc subsiste des mois, lui arrache patience, allégresse et optimisme. Son univers se réduit plus drastiquement à Maja, pour qui il ne doit à aucun moment baisser les bras. Pourtant, il sait qu'il a perdu la meilleure part de ce qu'il a été, qu'il a sciemment choisi de l'enterrer avec son frère pour ne plus avoir à l'aviser, cette odieuse naïveté. De la colère pour l'abandon opéré a émergé un chagrin plus sincère encore, à empiler les questionnements jusqu'à les voir s'écrouler encore et encore. A se blâmer d'avoir été sourd à la maladie qui infectait l'esprit du frère trépassé. La caste tenue responsable du déclin, le combat débute réellement juste là devant cette tombe qu'il visiterait trop de fois. Plus aucun de ses anniversaires fêtés depuis, qui voudrait encore célébrer la vie le jour même où la mort lui a tout repris ?  

1997 La tension s'est accumulée, animosité forgée par le deuil à peine entamé. La responsabilité de la mort reportée sur le système entier et sur le géniteur qui en représente bien la perversité des effets. La docilité du père s'ébrèche dans les provocations de plus en plus virulentes du fils en mal de tout. Point de rupture atteint quand Ulrik lui dévoile ses raisons d'intégrer la police, besoin de justice qui dégouline des babines et recraché avec beaucoup d'hostilité. Il insulte jusqu'à la caste investie par le courtisan, le dérapage les rejette dans une dispute terrifiante. Tout ce qui a pu s'amonceler en silence pendant ces dix-neuf années rejaillit brutalement et sans s'annoncer. Les cris manquent de prendre forme en gestes. Ulrik se sent investi d'une telle violence qu'il est obligé de partir avant de se mettre à le cogner. Le regard de sa sœur le ferait presque hésiter si la colère ne l'avait pas dominé au point de lui faire endosser cette fierté mal placée. Pas les moyens de l'emporter avec lui et de lui assurer un toit, de quoi manger. Les attentions se multiplient comme elles peuvent une fois la famille scindée. L'aîné continue à solliciter son attention hors du foyer. Mais la fusion entre eux est définitivement terminée. Loin de respirer à des kilomètres des obligations, Ulrik apprend à se détourner de la douleur éprouvée, à occasionner des difficultés à celle qu'il s'est juré de protéger. Se jette à corps et cœur perdus dans son nouveau projet, embrasse des espoirs démesurés en déposant toute son énergie dans sa formation. Il croit pouvoir solutionner les choses, réparer les dysfonctionnements qui lui ont coûté un frère, un père et un foyer. Et il espère alors encore que Maja pourra, un jour, le concevoir. Qu'il est parti aussi pour améliorer sa vie. Forger un monde dans lequel elle n'aurait plus à craindre d'être délaissée ou opprimée.

2001 La fatalité le course alors que le badge luit enfin sur la poitrine. L'annonce de la maladie fait battre l'orgueil en retraite, il se retrouve au chevet du père dès qu'on l'informe de la précarité de son état. Les différends s'effacent au profit d'une solide loyauté, présent à chaque moment durant cette longue hospitalisation, pour lui parler, plus que jamais. Il assiste à la dégénérescence du géniteur et est  atteint, malgré les années de silence et le mépris, par la perspective de son décès. Alors que l'issue fatale se précise, la peur de la perte ressurgit, le gosse abandonné par deux fois déjà se sent inapte à tirer un trait sur ce membre là quand bien même la distance et le manque d'investissement en ont fait un parfait étranger. Ulrik trahit son instabilité plus de fois qu'escompté dans les couloirs de l'hôpital, trouve refuge auprès d'une interne particulièrement attentive et préoccupée. Cirilla déjoue aisément ses accès de fierté, corrompt ses tentatives de force en pleine faiblesse. D’incursions dans la chambre investie par le paternel en café attrapé à la cafétéria, ils se mettent à forger une relation étrange, attraction qui les pousse dans une direction toute indiquée. Les doigts s'entremêlent discrètement au détour d'une conversation, les regards s'attardent quand les mots commencent à faire défaut. La culpabilité pointe, quel fils ingrat se soustrait ainsi à la douleur ? Qui oserait prendre un raccourci en se nourrissant d'une euphorie non anticipée ? Il a l'impression de tricher, de marchander la souffrance pour cette idylle insensée. Mais même son esprit fragmenté ne parvient à le détourner.

Le premier rendez-vous accélère les évidences, aucun d'eux ne freine ou ne s'inquiète de la vitesse à laquelle les rapprochements s'opèrent. Ils s'abandonnent dans l'ivresse du moment, sans aucune hésitation et sans la moindre prétention. Il grappille plus d'un espoir contre ses lèvres, revendique bien l'allégresse tout contre ses hanches et trouve refuge tout près de son cœur. Cirilla deviendrait un roc contre lequel il apprendrait à se reposer, le soutenant jusque dans cet après craint, quand le père finirait par rendre son dernier soupir. Construction d'un nouvel abri qui propulse le flic dans ce qu'il estimera longtemps être la meilleure partie de sa vie. Si seulement, sa sœur avait pu accepter ce changement, si seulement il avait réussi à l'y intégrer plus facilement. Peut-être alors que la durée de ce bonheur grappillé en plein malheur, aurait pu perdurer et surtout, s'intensifier. Les prochaines années lui apprendront qu'il a définitivement perdu sa benjamine au profit de ce cocon d'insouciance.  

2006 Tout s'est effiloché, il a été jusqu'à se déconnecter, à s'arracher aux possibilités. Les affaires sordides en prétexte érigés entre eux, le travail placé en priorité, lui bouffant ses soirées, contaminant jusqu'à leurs moments. L'esprit ailleurs, sur tout ce qu'il ne peut résoudre, volonté de fuir les évidences. La peur de la perdre engendre les comportements viciés, incapable de mettre le doigt sur ce mécanisme qui pousse l'abandonné à tout rejeter avant de devoir subir le retrait. Attitude qui bascule dès les fiançailles officialisées. Cirilla s'accroche pendant deux années, égratigne les couches de vernis pour atteindre le bois. Elle s'est essoufflée bien avant d'y arriver, bousculée par l'annonce d'une grossesse non programmée. La réflexion la pousse à reconsidérer ses options, elle croit qu'elle ne va pas le garder, cet enfant, y voit le fruit pourri d'une relation vouée à l'échec. Dans le fond d'un cabinet, elle conscientise à quel point l'avenir ne se dessine plus à ses côtés. Les valises déposées dans l'entrée quand il rentre finalement, la bague jetée quelque part entre le fauteuil et la cheminée. Elle s'avance sur les décisions pas encore entamées, lui rejette l'avortement avant même qu'il ne soit opéré. Il gobe à tout, trop choqué pour réussir à retrouver pied. Le vertige l’emporte, la terreur l’oblige à se figer. Elle lui crache son départ et il n’y réagit qu’avec tétanie. Les mots pas assez forts, les mouvements pas assez nets, de nouveaux manquements aux yeux de la femme déterminée. Pas foutu de la rattraper correctement. La colère la transporte trop vite du salon au perron. Quand elle s'enfuit et s’efface dans la nuit, il reste des heures à proximité de la poignée, à croire qu'elle lui reviendrait. Impensable de voir cette stabilité s’envoler. Les saisons ont fini par établir les évidences. Écroué à sa solitude, il n'a plus eu le choix que de se dédier toujours plus à cette carrière qui finirait bien par le décevoir.

2012 Le peu d’optimisme à mobiliser se dissipe alors que les années écaillent la férocité. Les dossiers s’empilent, les crimes se déclinent et la même inconstance se manifeste dans le traitement des priorités. L’âme lacérée de devoir enquêter, d’obtenir des preuves d’une culpabilité qu’on solutionnerait autrement que par les fers et la perpétuité. Les humains doivent courber l’échine face aux représentants des divinités. Ulrik sent que l’usure a raison de ses dernières couches de détermination, les nerfs bientôt atteints, à lutter de toutes ses forces contre un système enrayé, il y égare une bonne part de sa sérénité. Cette certitude s’affirme alors que la fille de son coéquipier est dérobée. L’énergie projetée dans le projet de retrouver son meurtrier, il la puise dans l’affection avérée, lien tissé dès leurs premiers pas dans cette unité. Il solidifie ses appuis pour pouvoir l’épauler, aller au fond du problème pour le résoudre. Tout parait pourtant lui échapper quand bien même ses intentions restent dorées jusqu’au dernier instant. Mads, un de ses derniers repères, vague lumière dans un quotidien obscurci vacille. Elle s’éteint brutalement alors qu’il arrache la vie de l’assassin sous ses yeux affolés. Évènement qui amènera une réflexion plus poussée dans les années qui suivraient. Où débute la vengeance ? Où se termine la justice ? La complicité de ce crime passée sous silence, la loyauté qui survit même à la distance qui s’installe. Mads sombre et Ulrik ne peut l’aider. C’est la porte du commissariat que l’endeuillé claque ultimement, le laissant seul face à un défi impossible à relever. Il perd son principal allié dans sa quête d'équité mais c'est plus qu'un collègue qui quitte son horizon, c'est également l’ami qu’il a longtemps côtoyé. Ils empruntent des directions opposées, sans jamais être bien loin toutefois.

2015 La pelure ternie par une éternité de luttes vaines et gonflée à l’inutilité, il ne reste plus grand-chose de l’homme déterminé à tout révolutionner, tout juste une colère qui se tourne pour les dirigeants et les figures d’autorité. Il commence à flirter avec certaines limites en secret, se verrait bien outrepasser ses droits pour atteindre les objectifs fixés, collecter les preuves par tous les moyens, même les plus détournés. Mads a planté une drôle de graine dans son esprit indirectement et la pluie entreprend déjà de la faire germer. Il n’aurait jamais pensé que le changement viendrait sous la forme d’une représentante de la Tourmente. Petit bout de femme revêche qui s’octroie assez rapidement son respect, gardienne farouche qui entreprend de dissiper les préjugés. Elle le teste sans qu’il n’en soit conscient, il a tout à dégueuler sur le règne des surnaturels, tellement de choses à aligner au détour de conversations enflammées. A quel moment Badia a-t-elle estimé qu’il ferait un bon candidat ? Grâce à elle, néanmoins, la rébellion lui ouvre les bras. Gratitude d’avoir été introduit dans le mouvement, qu'il lui vouera malgré les ruades qu'ils se renvoient, qui viendrait bien chambouler tout pour lui. La révolte trouve de nouveaux outils pour s’extérioriser, pointée dans une direction sensée, portée par d’autres voix. Relent d’espoir qui ramène le flic à ses priorités, tout son temps consacré à honorer le pacte qu’il a scellé, convaincu d’être du bon côté de la barrière, là où la justice frapperait.

2019 Tw : Alcoolisme, état dépressif
Le cap se maintient hasardeusement. Mais l’équilibre précaire bascule quand Cirilla se présente sur le pas de sa porte. Après treize ans d’absence, elle s’invite chez lui pour réclamer sa loyauté sous la forme d’un service qu’Ulrik sera bien incapable de lui refuser. La détresse diluée au fond de l’œil, fierté assassinée en venant là exiger qu’il lui porte secours, réveille chez lui, un attachement que le vide n’a jamais réussi à bousiller, malgré les efforts fournis. Promesse passée quand bien même, ça défonce la cage thoracique, ça pète tous les os quand elle dresse le contexte. Sa fille vrille, rendue coupable de vol à l’étalage. Les preuves accablantes risqueraient bien d’attiser les ennuis. Rien qu’une erreur de parcours qu’elle tente bien de lui souligner. L’enfant d’un autre à sauver d’un manque de discernement, ça devrait être simple à intégrer mais ça lui fait pisser le sang de l’envisager. Il tait ses douleurs dans la douceur retrouvée, bienveillance et remerciements qui soignent une part du mal qu’elle a créé en s’évaporant. Ulrik accomplit la besogne bien maladroitement, dérobant les preuves de sa culpabilité. Ça ne passe pas inaperçu, les points sont vite reliés et sans pouvoir prouver les faits, l’autorité décide de le suspendre. Dernier faux pas d’une série d’insubordination et de comportements jugés inadaptés, humain qui cause trop de fracas. La perte de son emploi vient fracasser jusqu'à son identité. En rendant son badge, il égare une bonne part de lucidité. Tout se confond alors. Qu’est-ce qu’il a vraiment accompli ? Où il en est ? L’écho de sa relation passée résonne si fort avec la proximité de Cirilla, que la nostalgie évince toute sa vitalité.

Rien pour le rattraper en pleine descente. Job minable déniché comme videur pour le Black Line, juste pour payer les factures. Travail insupportable le projetant dans une médiocrité qui achève tout ce qui demeurait. Trop d’années à serrer les dents pour en finir là, acculé dans ce rien qui l’abat. Au départ, il s’agit de se réconforter, un verre après le travail, pour amener le sommeil plus facilement. Puis il s’agit de pouvoir apaiser les nerfs usés juste avant de débuter le service. Ensuite, dès le matin au petit-déjeuner dans le café pour oublier le goût amer de cette nouvelle journée. Avant qu’il ne le réalise la dépendance s’installe et devient un élément central qui conditionnerait absolument toutes ses décisions. La moindre frustration se retrouve noyée au fond du verre, le dégoût qu’il s’inspire le menotte toujours plus à cette consommation honteuse. Il déguise ses faux pas, apprend à noyer le poisson pour éviter qu’on le remette en question. Déchéance qu’il orchestre bien tout seul sans qu’on soit derrière lui pour la précipiter. Manque d’adrénaline, de vie et d’intérêt qui le poussent même à chercher les ennuis, moins pour cogner que pour se faire frapper lui-même. Dérive qui l’emporte plus d’une fois, à proximité du précipice dans lequel il s’est juré de ne jamais tomber. Parfois, il le reconnaitra pourtant, il est bien tenté d’y sauter.

2020 Tw : Meurtre
Il atteint bien le fond du gouffre le soir où Cirilla réclame sa présence. Le danger perceptible au fond de la voix. Mais le temps se joue de lui, la course frénétique qu’il entame, se termine sur une scène de crime. Il la ramasse ensanglantée sur le sol de la cuisine, poignardée à plusieurs reprises par l’homme qui partageait sa vie avant son retour sur l’île. La douleur de cette perte pas encore estompée quand la lettre lui glisse entre les mains d’un proche de la trépassée. Son ancienne fiancée lui annonce depuis ses enfers, la réelle identité de sa fille, Maghla. Enfant qu’elle avait juré avoir gommé de leurs possibilités, qu’il se retrouve à devoir assumer. Cohabitation compliquée, incapable d’établir le lien de paternité dans les prémices de leur relation, à jouer d’adresse pour la conserver à ses côtés avant de finir par tout lui révéler. Son horrible dérive soufflée par l’explosion du Panthéon. Drame qui sème les prémices du chaos sur la ville. Assez de corps à ramasser, assez de boulot pour décider de revenir sur une décision prise. Ainsi, dans l'urgence du moment et pour aider à pallier aux conséquences de cette tragédie, Ulrik est rappelé et réintroduit les forces de l’ordre. Le badge ne résout pas ces longs mois de quasi-coma mais permet de recouvrer assez de pouvoir pour réussir à se trouver aux bons endroits aux bons moments, pour épauler ceux que le système ne soutient pas.

Il tire ainsi Badia d’un mauvais pas. Elle lui dérobe plus qu’un peu de temps ce soir-là, repart sans le savoir avec une partie de son attention. Les prochains mois nourrissent l’attraction révélée, se terminent en confusion émotionnelle qui viendra le bousculer toujours plus dans sa direction. Étincelles qui crépitent et aident le feu à ne pas s’essouffler. Quand bien même de nouvelles révélations viennent fracasser ses dernières convictions. Maja lui a caché l’existence de leur demi-frère, Marko, vérité qui éclate abruptement. Le trouble s’alourdit, à réaliser que le gamin qu’il a interpellé tant de fois, se retrouve aussi intimement lié à son passé. Prétexte pour un renouveau, il tente de rabibocher ses liens avec la journaliste et de rapprocher le benjamin de leur fratrie, en vain. Quand le commissariat explose sous l’impulsion de la rébellion, il décide de se mettre du côté des victimes pour noyer les soupçons. Mais cette décision manquera de lui coûter la vie. Immobilisé après l'attentat, le flic a le loisir de se pencher sur tout ce qu’il a pu rater. Et tout ce qu’il peut encore sûrement rattraper.

2021 L’étau se resserre alors que l’île, en proie au chaos, menace de lui reprendre les maigres forces qu’il est parvenu à recouvrer. Son monde bancal se remet à vaciller alors qu’il découvre ce que Maja lui a longtemps dissimulé. Sa propre sœur a rejoint le camp opposé, le choc de cette révélation ébranle les fondations, endommage jusqu'au sol sur lequel elles reposaient. Ulrik embarque ses affaires, se débarrasse de sa maison et décide de saccager l’entièreté de cette vie qu’il a bâtie, ne laissant aucun mot, aucun indice à ceux qui ont eu le malheur d’y figurer. Trois semaines à sillonner Suède, Finlande pour refoutre les pieds en Norvège. Égarement total qui n'apporte rien d'escompté. Rechute inévitable pour l'alcoolique esseulé, il reprend le volant ivre, provoque sans le vouloir l’accident. Il se plante dans le décor, en ressort sans grands dégâts mais conscientise bien la précarité de son état mental. C’est Zakaria qui assurera la transition entre la fuite et le retour au bercail, l’accueillant d’une nouvelle glaçante, ami fidèle qui se trouve être menacé pour trahison. Les idées déjà en vrac par cette nouvelle accablante, se débattent toujours plus dans la caboche alors qu'il doit compiler avec ses ratés, à devoir s’excuser auprès de sa fille pour commencer, auprès de Badia ensuite. Relations qui prennent plus d’un tournant dans la panique suscitée. Avec la rebelle, il s’agit de quelques mots échangés et d’une loyauté renforcée qui a l’occasion de se renouveler dans l’action qu’il entame, à ses côtés, pour retrouver le meurtrier de Cirilla. Jeux étranges qui établissent de nouvelles règles entre eux. Présence qui adoucit bien l’existence alors que sur son lit d’hôpital, Maja lui confesse la dangerosité de sa nouvelle condition et du don que Freyr lui a octroyé. Inquiétude qui rabibochera le frère et la sœur. Offrira à Ulrik de quoi espérer que tout finira bien un jour, par s’arranger.



Qui suis-je ?

Moi, c'est Nanami mais on m'appelle plus communément, Flo'. Géante issue d'un Royaume bien étrange où on vénère la frite et la bière, dix ans d'esprit, cent ans d'âme, je suis connue pour râler beaucoup. Je protège également Gotham la nuit et j'ai une passion avérée pour les tests de personnalité (ainsi je peux vous dire que je suis INFP, type 6). Je foule les terres sacrées de Senja depuis ses débuts et y ai fait mon petit nid douillet grâce à mes adorables petits camarades aux cœurs tous doux cute2 heart2  Aussi soyez sans craintes, ceci n'est pas un reboot mais bien juste une réécriture/maj de l'ancienne fiche dont les informations n'étaient plus du tout d'actualité.

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FC ; Alexander Skarsgård.

Crédits ; Pinterest m'a fourni les images et a égaré les noms des différents artistes, je le déplore.







Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 03/01/2020
Missives : 3048
Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
Points : 9174
To smother your furies and banish your fears (Ulrik) Sb82
Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
Hors-rp

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Message Jeu 4 Nov - 17:34

Je rassure déjà tout le monde, il ne s'agit pas d'un reboot mais d'une réécriture complète de la fiche qui datait des débuts du forum et qui n'était plus du tout à jour (ou même pertinente pour certaines informations). Le personnage reste bien le même et mes liens ne changent pas. Mais vu que la précédente fiche n'était que hantée par des fantômes disparus, j'ai préféré repasser par ici heart2
Maja Lindholm
Maja Lindholm
nature sous la lune
Personnage
Arrivée : 11/07/2020
Missives : 1514
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : vanessa kirby.
Crédits : mars (ava), excelsior (signa), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : morts
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ma></ma>
Comptes : badia & eira.
Points : 5355
To smother your furies and banish your fears (Ulrik) INm3x2Qc_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 39 ans.
Occupation : Journaliste curieuse en quête de vérité, trop obstinée pour son propre bien, elle court après les mystères de Senja.
Statut : Recluse derrière l’indifférence, à croire que son cœur s’est arrêté de battre et a emporté toute émotion, un sursaut la surprend pourtant encore pour Malik.
Famille : La nature lui a tendu les bras, l'a accueilli dans sa nouvelle maison, sa nouvelle famille. Elle y incarne le trépas, dans la branche de la mort.
Dons : Un pied dans chaque monde, presque morte, elle se désincarne, devient intangible, capable de traverser la matière.
Hors-rp

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Message Jeu 4 Nov - 17:42

t'es trop mean à faire du chantage t'auras pas un mot gentil nah. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2152265499

je déconne >:
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Invité
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Hors-rp

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Message Jeu 4 Nov - 17:55


J'ATTENDAIS AVEC IMPATIENCE DE LIRE CETTE FICHE.
JE SUIS COMBLÉE.
AU REVOIR 

To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3874996714  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3874996714

Je me souviens très bien de ma réaction quand tu as débarqué l'air de rien pour m'annoncer cette réécriture To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 335985183  J'étais dans un mood particulièrement confus avant de comprendre ce qui te motivait à te lancer corps et âme. Ou plutôt à relancer Ulrik corps et âme. Franchement ce n'est pas un nouveau character mais tu le présentes de cette façon et ça fait du bien  inlove  bave

Y'a quelque chose de très touchant qui émane de cette démarche. Parce qu'à chaque onglet, tu nous fais redécouvrir son essence comme si tu nous dévoilais une nouvelle part de lui pour la toute première fois To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 1056549760 Je me suis de nouveau laissée totalement emporter par son existence tumultueuse, entre l'enfant et le frère, l'homme et le père, le flic et le rebelle, celui qui veut aider les gens et changer les mentalités (l'ordre et la rébellion vont trouver un terrain d'entente hein ?) mais qui demeure tiraillé de tous les côtés. Ça empeste le drama à plein nez pour notre plus grand bonheur To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 1198287299 Puis ta plume louée par le ciel, tu sais combien ça me démange de citer des passages par ci par là ?! Tu fais preuve d'une telle poésie dans ta façon de poser les mots, ça nous accroche comme c'est pas permis gnaah Entre humour et chagrin, c'est un panel d'émotions plus violentes fortes les unes que les autres qu'on traverse et qui rendent Lindholm, malgré son vocabulaire soutenu et fleuri, particulièrement attachant  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 807216379 En plus c'est drôle mais après la relecture de cette fiche, il me tarde encore plus de voir son évolution. Je suis certaine à 300% qu'il n'a pas fini de souffrir entre tes mains et que tu nous réserves encore des surprises, tellement hâte de les découvrir. S'il veut souffler un peu, tonton Mads est là pour garder la petite (comment ça non  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2152265499 ?!) ou lui proposer un petit mélange savoureux d'herbes médicinales, en toute illégalité bien sûr, mais on est plus à ça près après complicité pour meurtre + dissimulation d'un cadavre  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 1154845691   

J'ai totalement oublié de te souhaiter la rebienvenue chez toi mais la mort n'a pas de bonnes manières donc...

To smother your furies and banish your fears (Ulrik) Good-luck-with-that-may-the-odds-be-ever-in-your-favor

Solvi Carlsen
Solvi Carlsen
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 13/06/2020
Missives : 1383
Pseudo : suskind | Cassandra
Avatar : Adria Arjona
Crédits : neventer (cs), suskind
Thèmes abordés : État dépressif, faible estime de soi, décès d'un proche, maltraitance psychologique
Infos RP : Closed - 800/1800 mots - réponses entre 1 semaine et 15 jours en ce moment
Comptes : Hecate le requin
Points : 3641
To smother your furies and banish your fears (Ulrik) WwoRHkk6_o
Pronoms rp : elle/she
Âge : Vingt-huit ans (07.1994) dont une grande partie dédiée à d'autres qu'elle-même
Occupation : Anciennement asservie par la Tourmente ; serveuse au Deep Blue, elle en est devenue co-gérante aux côtés de son frère aîné, l'envie d'offrir un lieu agréable comme objectif.
Statut : Se découvrir elle-même d'abord, mais les doigts frémissent, les joues rosissent et les sourires timides s'esquissent sous les histoires du journaliste.
Famille : Orpheline mais ils sont s̶i̶x̶ trois, venus de partout, petits bouts d'âmes qui se sont trouvés rassemblés dans la souffrance. Iels ont toustes fait un choix, mais elle est restée neutre.
Hors-rp

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Message Jeu 4 Nov - 19:09

To smother your furies and banish your fears (Ulrik) Cute-cat

feels in coming
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Hors-rp

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Message Jeu 4 Nov - 22:29

To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 27524771 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 27524771 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 27524771

Miss-J'ai-Fait-Ça-À-l'Arrache-En-Deux-Jours-Donc-Ce-Sera-Pas-Ouf...
comment te dire. how. dare. you ?!!!!!!

Le temps file et les sujets s'enchaînent, mais la beauté de ta plume, la richesse de tes personnages et le profond amour que je porte à ta narration ne faiblissent pas. jamaisjamaisjamais jamais. Bientôt deux ans qu'on s'est lancées dans cette folle aventure - et que les thérapeutes se réjouissent de l'extra income - et mon seul regret, c'est de pas avoir commencé à écrire avec toi plus tôt. Bien plus tôt To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2494780410 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2494780410
Après faut pas croire, ces quelques mois ont été passés à te lire avidement, à en prendre de la graine à chaque tournure de phrase joliment menée, à chaque métaphore si justement trouvée. Vraiment, l'inspiration, la motivation, la hype que ça génère ! Avancer et progresser avec toi, c'est un putain de privilège minou - et te harceler aussi To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2621653339.

QUE DIRE DE MON CHER ULRIK, FARDEAU DE MA VIE.
>>

T'as pas idée à quel point c'est difficile d'entretenir le côté antagoniste, et de redécouvrir le personnage dans cette fiche, bah ça aide pas non plus. Non mais !!! L'imperfection et les épreuves gravées dans sa chair jusqu'à la moelle, la dureté d'un homme combatif qui se prend constamment les pieds dans sa sensibilité - we see you boo, we see you. Tellement de love pour cette update, tes jolis mots pour transmettre tout ce qu'il a pu vivre en jeu, l'évolution, la tempête, mais aussi tous ces moments qui en font un individu aimé et connecté à sa communauté please please
MY. HEART.



même si bon:

pue-lrik a écrit:
L'honnêteté pour principale valeur, la langue acide, trop franche et sans tact mais jamais mensongère.

Jamais mensongère jamais mensongère, To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3285942479 I HAVE A COMPLAINT IL EST OÙ LE NUM DU SERVICE APRÈS VENTE
k thx.

Plus sérieusement, To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 4143745330. Pas assez de mots sur Crisco pour te crier mon amour, ma gratitude et ma joie de pouvoir comploter avec toi depuis tout ce temps. Oui oui, même quand tu m'emportes dans tes lubies de réécritures de fiches et que je me retrouve à passer des heures sur l'aes de la mienne...  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3497379788 Mais bon, que ce soit pour saouler tes persos (ou les plaquer contre un mur  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 387840465 ), je continuerai gaiement de me lancer dans toutes les aventures !
Attends-moi, j'arrive  accusation

To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024 PLEIN DE LOVE SUR TON MUSEAU BB To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024
Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 03/01/2020
Missives : 3048
Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
Points : 9174
To smother your furies and banish your fears (Ulrik) Sb82
Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
Hors-rp

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Message Sam 6 Nov - 12:57

@Maja Lindholm : You are crazy dear (but I love you like that To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 346002116) To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 842440218 Tu sais déjà que je suis à tes pieds, premier membre de ton fanclub attitré et que je lance les goodies bientôt pour le célébrer To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 807216379 Et tes petits mots (enfin petits...) touchent d'autant plus mon coeur de groupie inlove heart2 Je m'en remets pas de cette déclaration gnaah Je crois que j'ai été investie par une vraie impulsion divine le jour où j'ai déboulé dans ta fiche de liens, tout ce chemin parcouru depuis et je suis tellement blessed d'avoir la chance de partager tous ces liens forts avec toi quoi, Ulrik n'aurait jamais autant évolué sans toi, t'as été le ciment du perso très vite (je crois que c'est pas la bonne formulation mais tu as compris Arrow) et je te remercie de m'avoir permise de le jouer sous toutes ses nuances en le confrontant à tes sublimes persos qui me transportent à chaque rp, à ta plume si poétique et ta répartie acérée tss Je sais pas comment j'aurais (comment je ferais) sans toi legit please T'es ma muse comme tu le sais, c'est tellement un privilège d'écrire avec toi puis même d'avoir la chance de papoter avec toi quotidiennement To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 346002116 heart2 Mon petit coeur est comblé de ta présence solaire dans mon existence cute2

@Mads Edvardsen Bon ça suffit l'abus ici ? To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2494780410 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024 Je sais plus où me mettre tellement c'est trop de douceur là To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 842440218 Puis venant de la queen des métaphores svp ???? Je suis doublement touchée To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 1637697526 Et j'ai hâte de continuer à feelser (et de beaucoup rire on va pas se mentir vu le duo qu'on a To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2621653339) avec toi et ta plume bénie des dieux To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 346002116 Et t'en fais pas pour l'évolution To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2620358149 Je te laisserai peut-être même participer à la souffrance tss Je suis enchantée d'avoir pu ajouter le petit Madsy dans la fiche, il vient l'embellir de son aura mortel To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 346002116 Merci mon chaton inlove heart2 Vraiment ça me va droit au coeur tout ce que tu me dis please Trop contente du lien qu'on a réussi à trouver heart2

@Solvi Carlsen Mignon petit chatounou To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2621653339 To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024

@Rebekka Pedersen Jamais dans l'abus toi aussi dis donc To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 4030208944 T'aurais pu poster avec Charlie au moins pour ne pas que j'ai à fixer Jerk-ka To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2152265499 (Non mais promis ça va s'adoucir entre eux (un jour (on sait pas))) Et je suis contente si j'ai relevé le défi de le rendre un peu sympathique à tes yeux To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2621653339 Ensuite, j'attends désormais svp ta fiche histoire de pas être seule dans cette galère veux-tu, il est temps de repartir sur du frais ma bonne dame To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2494780410 Que je puisse aller m'extasier sur votre talent et sur la beauté de votre plume une fois de plus To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 346002116 T'es un vrai amour en tout cas, je suis toute émue de ce doux petit message love (et en vrai j'ai hâte de reconfronter nos deux cocos To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 2621653339 heart2 )

Love sur vous mes chats To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024
Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
To smother your furies and banish your fears (Ulrik) LcZCyZr6_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

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Message Sam 6 Nov - 15:32

Toutes nos félicitations
tu es désormais validé.e


Trop de joie que de te considérer comme l'un.e des nôtres ! Bienvenue plus officiellement encore sur le forum ! Tu peux désormais débuter ton aventure !

C'est fini, i'm dead et re-dead, on m'a volé mon cœur, rends le moi mécréante, je ne vais pas survivre.  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 1637697526
Mais quel honneur, que dis-je, quel privilège, d'avoir la chance de valider un personnage pareil, dépeint par une fiche aussi sublime. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 346002116 Je m'en lasse pas, je voudrais que tu fasses dix mille persos à quand le cc pour les découvrir à travers tes fiches sublimes et avoir la chance de suivre leur évolution. inlove C'est dingue de constater tout le chemin parcouru par Ulrik depuis sa création, toutes les phases par lesquelles il est passé, les épreuves qu'il a surmonté pour en arriver là. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 842440218 Tu sais y mettre tellement de cohérence et de réalisme, quel honneur de comploter avec toi et de voir tous les coulisses de tes réflexions, et de mettre mes persos dans tes pattes pour les faire évoluer aux côtés d'Ulrik.  To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3726396476  J'admire autant sa force que sa sensibilité, il est incroyable dans son humanité. Il me touchera toujours autant avec sa grande gueule et ses airs combatifs, alors que ça cache un grand cœur si tendre tout malmené par la vie. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 807216379 Tu me fais chouiner à chaque mot écrit, que ce soit dans cette fiche ou tes rp, tellement envie de le protéger, de lui offrir une famille fonctionnelle et une meuf pas chiante. ça n'arrivera jamais, bisous, and i'm not sorry at all. Merci de nous émerveiller et de nous donner une nouvelle occasion de nous pâmer devant ton talent, c'est une chance infinie que de t'avoir à mes côtés pour voir évoluer ce grand gaillard et lui mettre pleins les dents le couvrir d'amour. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 376927024 Toujours aussi admirative de ce condensé de talent, merci encore de bénir EDN de ta présence et de ta créativité. please

Bref.

(Badia a déjà préparé la bague, s'il dit non ça va barder, je te préviens. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3285942479)
(elle va te rendre à Mads pour la sublimation. To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 4030208944)




Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt.e ! Tu peux vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par exemple par la création d'une fiche de liens et d'un journal de bord. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille !

Tu as des idées de liens mais que tu ne sais pas vers qui te tourner ? Ou cette idée ne nécessite pas la création d'un scénario ou d'un pré-lien ? Tu peux consulter notre outil de recherches de liens !

Notre intrigue est dense et pour faciliter l'intégration mais aussi donner une place à nos nouveaux dans l'intrigue, tu as la possibilité de t'inscrire dans des rps d'intégration dans l'intrigue, pour en savoir plus c'est par .

Si jamais tu es validé.e avant le 10 de ce mois, on te demande aussi de recenser ton rp mensuel comme les autres membres par ici.

Si tu fais partie de l'une des castes ou de la Rébellion de Sowilo, tu as aussi accès au forum secret qui correspond pour pouvoir lutter pour le pouvoir avec tes camarades ! Si jamais tu n'y accèdes pas, n'hésite pas à venir nous voir.

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein des Enfants du Nord, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
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Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Sam 6 Nov - 20:16

Big fucking mood pour la refonte

Citation :
Offrira à Ulrik de quoi espérer que tout finira bien un jour, par s’arranger.

Cette conclusion du déni To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 387840465

Bon comme d'hab:  soufflée. J'adorais déjà Ulrik avant, mais je l'aime encore plus maintenant.  love2  J'aime justement voir le décalage avec la première fiche, te voir te l'approprier à nouveau, voir ta plume avoir pris ses aises et s'épanouir, le réseau au sein duquel Ulrik est pris et la toile avec laquelle il se débat, comment il fonctionne, comment tu comprends son fonctionnement et et et rainbow2 rainbow2 rainbow2

Oh et pour faire plus classique, si tu brises le coeur de Badia, elle te brisera les genoux. Bienvenue parmi nous et j'espère pouvoir enfin te croiser en rp To smother your furies and banish your fears (Ulrik) 3694530422
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