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Tyrell Croft
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tourmente de l'âme
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Âge : vingt-huit années, temps qui défile sans rien changer
Occupation : photographe chez Vogue, superficialité profonde d'un monde qu'il abhorre quand les réels clichés sont cachés
Statut : attachement difficile, l'impression de ne jamais être assez, la subtile envie de le devenir quand il se noit dans ses yeux...
Famille : tourmente, croft, deux parts si différentes et si semblables pourtant, anarchie qu'il nourrit de son chaos
Dons : destruction des sens et le faucon qui s'envole
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Message Mar 19 Avr - 19:49


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 —  @Mikaela Thomsen
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Chaque âme perdue, glisse entre ses doigts aquilins, danse contre sa peau quand il les regarde avec tendresse, un fin sourire aux lèvres. Les ténèbres sont autour de lui mais il ne les craint pas. Ni ce noir qui l’empêche de voir, ni ce froid qu’il l’empêche de bouger, ne sont suffisant pour le défaire de son sourire en coin. Hel danse autour de lui, il est prêt pour elle, il guette ses bras pour s’y lover et perdre peu à peu pied avec la réalité. Je suis prêt… veut il murmurer mais sa voix ne lui répond pas. Son ouïe déficiente l’empêche de l’entendre… ou il ne peut simplement pas parler. Sourcils qui se froncent, lorsqu’une lumière aveuglante brille soudain. Il veut pousser un cri, mais aucun son ne quitte ses lèvres. Une silhouette s’avance vers lui, semble vouloir l’avaler entièrement, sous les traits de son paternel. De ses griffes il semble s’emparer de lui pour lui lacérer la peau et le tirer vers lui. De tout son être il se débat, cherche à éviter l’inexorable pression qui s’appuie sur ses épaules. Il veut abandonner, laisser son père s’emparer de lui pour qu’enfin il puisse se reposer tout contre Hel. Un sursaut le prend pourtant, il refuse, il ne peut laisser son père gagner et prendre possession de lui. Le gamin est trop fier pour se laisser entraîner ainsi, il se débat et cherche la vie…

Oppressant bip qui l’envahit douloureusement alors que ses paupières s’entrouvrent. Juste assez pour avoir l’envie douloureuse de les refermer aussitôt. Une douleur dans son crâne tambourine, s’accentue à chaque bruit strident. Il lève une main engourdie, pour essayer de se débarrasser de l'inopportune cacophonie, mais le bras retombe comme une masse sur le matelas. Une grimace décore son faciès, il ne sait pas où il est et pour une fois, il ne cherche pas la présence probable d’un amant à ses côtés. Il sent immédiatement que quelque chose est différent, sans qu’il ne parvienne aussitôt à savoir ce qu’il en est. Ah… Vous êtes réveillé. Vous pouvez me donner votre nom? Il secoue la tête, incapable de reconnaître cette voix qui résonne dans son esprit brumeux. Plusieurs secondes s’écoulent, avant qu’il ne parvienne à ouvrir les yeux de nouveau, pour enfin mettre un visage sur cette personne qui semble bien décidée à le harceler de questions. Qui, quoi, comment, où… Les sons s’acharnent mais le silence leur répond d’abord, avant qu’il ne soupire enfin… Donnez moi mon portable. J’ai encore mon portable n’est-ce pas? Il n’ajoute rien, se contentant de défiler les noms de son répertoire quand l’objet arrive entre ses mains. La tâche est difficile, il lui faut du temps avant de lire le nom de Dillion sur l’écran… mais il change d’avis subitement, continuant à descendre jusqu’à trouver un autre nom… Mikaela…

Ses yeux se lèvent, il capte enfin qu’il est à l'hôpital, dans un lit immaculé, loin des souillures qui semblent apparaître aléatoirement dans son esprit. Souvenirs probables d’une soirée une fois encore désastreuse, il secoue la tête pour les faire disparaître, avant de tendre le téléphone à l’infirmière qui s’impatiente. Appelez ce numéro voulez-vous? Elle viendra s’occuper des papiers et de moi. Utilisation fallacieuse de la jeune femme, qu’il oublie aussitôt alors qu’il ferme les yeux de nouveau, pris d’un vertige fatigué. Les songes l’accueillent de nouveau très vite, juste chassés par une porte qui s’ouvre… Éveillé en sursaut, le jeune homme sent une douleur intense dans son crâne, juste assez forte pour le tirer définitivement du sommeil…

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Mikaela Thomsen
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Occupation : Punition d'Hadès à elle toute seule ϟ MAÎTRESSE DES BOURREAUX
Statut : L'ambition dans son lit, la VENGEANCE dans la poitrine
Famille : Caste de la Tourmente ϟ Branche de la Folie, marquée par l'Aliénation
Dons : le chaos s'insinue derrière le front ; INTRUSION MENTALE ϟ HÉMOSTASE ; manipulation des systèmes vasculaires de façon à mitiger ou aggraver les saignements
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Message Lun 2 Mai - 0:46


— through the days
i can't reach, i don't sleep, as if faith was drown from my dreams ϟϟ

Les néons vacillent et s'emmêlent contre les rétines, une multitude de couleurs criardes pour combattre l'obscurité qui menace de les engloutir – la nuit avale le chacal, mais le regard s'obstine. Les paupières plissées, le paysage citadin et ses lumières se désagrègent presque, kaléidoscope au fond des prunelles lorsque la fumée s'échappe des lèvres entrouvertes. Le froid reste mordant, mais la bête reste dehors. Force des habitudes peut-être, ou simplement trop ennuyée pour tourner en rond dans sa cage une soirée supplémentaire, elle fume sa clope et observe les ruelles poisseuses de Svart comme on contemplerait les étoiles. D'ailleurs, cette constellation-là est familière, sale et fourbe. Comme elle. Cruelle et violente, comme le sang qui coule dans ses veines. Et elle pourrait y passer des heures, le cul à même le béton de son minuscule balcon. Occupée à compter les voitures, ou à balancer ses mégots sur les passants qui s'aventurent naïvement le long sa rue. Elle marque son territoire. Elle rigole, elle grogne, elle décore parfois sa main d'un doigt d'honneur. Autant de lubies pour un prédateur qui abhorre le silence de la même façon qu'il s'ennuie seul. Il n'y a pas assez à faire ; aucun ordre à aboyer, aucun parasite à démembrer, même Eira l'a congédiée. Alors, sans personne pour tirer sur son collier, l'Aliénée lève le menton vers la lune et l'insulte.

Lorsque le téléphone sonne, la silhouette frigorifiée peine à se décoller du sol. La langue transie et les doigts engourdis, les gestes sont lents et douloureux, et la prise est tristement maladroite sur l'appareil qu'elle parvient finalement à hisser jusqu'à l'oreille. « Mmh ? » Face à l'interlocutrice, chaque réponse est monosyllabique, grincement animal pour substituer les formules de politesse sans pour autant manquer de relever les informations nécessaires. Raccrocher au nez, se relever, prendre ses clés. La mise en marche est rapide et automatique, réflexe imprimé dans chacune de ses fibres, un moteur qui gronde depuis le fond de ses tripes. Très vite, celui de la voiture rejoint la chorale mécanique, tapotis régulier pouces sur le volant et sourcils froncés à mesure que les roues dévorent l'asphalte humide. La fenêtre est ouverte et les crocs marquent la chair, babine grignotée par la pulsion hyperactive d'un chien de garde qui n'attend que de repasser par la portière. Semelle enfoncée sur l'accélérateur, le trajet s'écoule à une vitesse criminelle – mais aucun flic ne lui colle aux fesses, et aucun gyrophare ne l'aveugle dans le rétroviseur. Enfin, les pneus crissent et le véhicule s'arrête, occupe deux places plutôt qu'une parce que la conductrice se fout bien de l'établissement ou de ses règles.
Ceux qui n'ont pas la présence d'esprit de s'écarter de son passage se font bousculer, certains se rattrapent au mur et d'autres manquent d'embrasser le plancher. Disciple de la Folie au milieu des agneaux, un tunnel a corrompu la vision pour ne lui laisser entrevoir qu'un seul et unique but. Le vilain petit canard qui somnole encore sur son brancard.

Cigarette éteinte au bec, Mikaela soupire lourdement avant de tirer une chaise et de s'y asseoir à l'envers. « Petit con, » qu'elle marmonne d'un air ennuyé, tête penchée sur le côté. Elle enlace le dossier et décide que le cadet a assez dormi, tend le bras vers lui et bouche son nez. Naturellement, le réflexe est viscéral et elle sourit en relâchant sa prise, satisfaite de voir les cils papillonner et le regard s'éveiller. « Par Hel mais qui voilà, » braille-t-elle d'une voix excessivement bruyante, visiblement peu disposée à ménager l'état du patient qu'elle est venue récupérer. « J'te lâche des yeux une soirée et t'es pas foutu d'être sage, hein ? » Le ton est traînant, mais les ambres dressent rapidement un inventaire complet, de sa perfusion à son pouls en passant par les traits qui creusent son expression. « Qu'est-ce que t'as foutu ? » Une façon détournée de demander pourquoi. « Est-ce que quelqu'un t'a vendu de la mauvaise came ? » Une inquiétude qui se lit entre les lignes grossies par la rage. « Monsieur Croft sait que t'es là ? » Le retour inévitable de la loyauté sans faille.
Et peut-être qu'elle ne saisit pas vraiment l'image qu'elle peint de ses mots et de son ennui, clébard si mal sociabilisé qu'il s'est persuadé que mordre était une façon d'aimer. Que grogner était la même chose que lécher les plaies d'un chiot qu'il s'est pourtant jurer de protéger.
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Message Mer 11 Mai - 15:57


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Dans le brouillard fatigué, l’homme peine à distinguer ce qui l’entoure. Seule une fatigue intense semble faire sens à cet instant. La solitude l’entoure quand dans ce lit trop blanc il s’enfonce un peu plus, comme pour mendier auprès d’Hel, pour éventuellement s’échapper de cette vie sans but. L’appel au secours balancé par l’infirmière plutôt que lui, il ne s’attend de toute façon pas  à ce que le cabot daigne venir. L’inconscient préfère s’enfoncer dans l’oreiller trop moelleux, cherche le sommeil pour obtenir un peu de cette quiété qu’il n’obtient que lorsque l’esprit s’endort ou quand il s’évade dans ces mondes qui n’appartiennent qu’à lui. Embrumé pourtant il n’arrive pas à s’échapper, ne reste alors que la quiétude du sommeil, à peine perturbé par l’insulte lancée dans le silence. Petit con… La brume englobe son esprit, le rend peu prompt à la compréhension, mais il s’éveille en sursaut quand l’air lui manque et plus encore quand elle beugle dans la pièce. Un long grognement douloureux quitte ses lèvres, mais il ne lui donne pas la satisfaction de se redresser, pour se contenter  de froncer le nez. Ce n’est pas parce que tu portes un joli collier que tu es obligée d’aboyer… Qu’il répond à demi hargneux, incapable de lui montrer à quel point il est content qu’elle soit venue. Seule d’ailleurs. La loyauté exacerbée aurait pu la faire contacter l’aîné. Soulagement de le savoir dans l’ignorance puisqu’une vague de honte semble le submerger. Les questions fusent et lui sait qu’il n’est pas à sa place au sein de cette blancheur immaculée. La mort ou la vie, mais pas la demi-mesure de l'hôpital. Échec difficile à avaler alors qu’il est en train de se remettre de ces excès, quand les souvenirs semblent le fuir.

Si je savais ce que j’ai consommé. Tu connais mon charme. On m’offre sans cesse des choses. L’arrogante impertinence claque sur ses lèvres alors qu’enfin il ose la regarder, pour afficher l’air narquois d’un gamin qui n’a pas envie d’écouter ce qu’on lui dit. Il voudrait avoir l’audace d’attraper sa main pour la serrer, sentir sa peau contre la sienne pour s’assurer qu’elle est venue pour lui, mais l’évidence est vite pointée quand elle mentionne le grand frère. Sa venue n’est que la preuve de sa loyauté pour Dillion et non pas son affection pour lui. Le sourire pourrait fondre mais se renforce de son insolence lorsqu’il s’agrandit et devient même sardonique. Oh je suppose qu’il sera au courant dès que tu auras quitté la pièce. Inutile que je te demande de le dissimuler. Rancoeur dissimulée derrière un visage qui n’exprime rien d’autre qu’un mépris de ce qu’elle représente à ses yeux. L’homme ignore pourquoi c’est elle qu’il a voulu appeler, alors que l’évidence est toujours la même. Ils refuseront de me laisser sortir tant qu’ils n’auront pas toutes les informations sur moi. Je suis trop exténué pour m’en occuper. Dramatique caprice de l’enfant qui ne veut pas se farcir les tâches ingrates et parler avec une infirmière semble être hors de sa portée.

Évidente facétie pour punir celle qui s’est précipitée pour venir le voir, alors qu’il reste persuadé qu’elle n’est là que pour satisfaire Dillion. Tu devrais taire les questions, on pourrait presque croire que tu t’inquiètes pour moi. Doucement il tente enfin de se redresser, alors que la douleur martèle son crâne. Je suppose que tu ne m’as pas amené un verre à boire? Le meilleur remède pour la gueule de bois, ça reste de continuer à boire… Chaque mot semble vouloir la pousser à bout, comme si la voir hurler était la finalité. L’homme veut créer sa fureur, pour se prouver qu’il existe bien à ses yeux… même à travers de la colère…

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Mikaela Thomsen
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Message Ven 3 Juin - 20:30


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Les murmures disent que les qualités ne sont pas nombreuses, chez elle, que les traits les plus évidents de l’humanité se sont paumés au détour d’une hémorragie, d’une promesse à Hel – mais le calme la trouve, parfois. Une expression un peu curieuse et l’air de jauger les mots qui sont censés heurter, le chacal perche son menton au sommet du dossier. Une babine se relève bien, brièvement, donnant l’impression qu’elle est sur le point de grogner, mais cette fois-ci, l’abrasion du chiot égaré semble plutôt l’amuser. Peut-être que la faiblesse du corps et de l’esprit titille l’instinct animal, à mi-chemin entre pitié et empathie. Un peu d’ennui, parce qu’elle sait qu’il n’est pas vraiment en état d’acter ses caprices. C’est moins drôle, quand ce petit quelque chose lui pique la poitrine et qu’elle ne peut pas se laisser aller à sa nature primitive. Elle hausse un sourcil.
Certainement qu’elle prend un certain plaisir à cultiver un silence qui ne lui ressemble pas, à laisser le gamin chouiner pendant qu’elle mâchonne le bout de sa clope, lentement, presque pensivement.  Bien plus habituée à faire vriller ses cordes vocales et à évacuer tous les excès qui l’accablent, la nuit semble pourtant avoir assoupi les automatismes. Elle pioche la cigarette entre ses doigts et s’étire. « Boo-hoo, » se lamente-t-elle sur un ton narquois. « Tu veux qu’on te plaigne parce que t’as des gens qui rappliquent à chacune de tes conneries, p’têtre ? » Pas vraiment acerbe, pas vraiment gentille. Mikaela soupire et quitte son siège. « Si tu crois que Monsieur Croft a besoin de moi pour se tenir au courant, t’es plus naïf que c’que j’pensais. » Et évidemment qu’elle se plierait en quatre pour son mécène, trop attachée, trop persuadée de lui devoir son existence tout entière pour s’imaginer le duper. Seulement, le cadet ignore que le clébard prudemment dressé s’est laissé aguicher par l’initiative plusieurs fois ; aucun ordre, aucune demande, aucun mot sorti de la bouche de l’aîné, mais à la place, une volonté propre née des racines que l’étrange affection a enterré au fond de son ventre. Le vilain petit canard ne connaît pas sa chance. Malmené, peut-être, mais entouré – par Hel, par une famille qui crèverait terre et chair pour l’épargner.

Les semelles des bottes sautillent sur le sol aseptisé, comme si la curiosité enfantine de l’aliénée s’échappait par le bout de ses pieds. La clope enfoncée dans une poche, elle fait le tour du brancard et laisse ses doigts filer sur tout ce qui se présente à elle. Chaque fil, chaque perfusion vide, chaque appareil. Elle presse un bouton, et paraît déçue quand rien ne se passe, elle semble en contempler un autre, mais finit par se retourner vers Tyrell à la place. « À boire ? Nah, je crois pas, » qu’elle rétorque enfin. « Faut croire que tu l’as rêvé, ton charme. » Une main glisse sur son col, l’empoigne un peu sèchement avant qu’il ne puisse quitter le lit et se casser la gueule. Si on lui demande, elle ne fait que le menacer, et certainement pas s’assurer qu’il ne finisse pas sur le sol, la carcasse complètement éclatée. « T’en fais pas va, » la prise se desserre et la paume voyage jusqu’au sommet de sa tête. Elle tapote ses cheveux comme on amadouerait un chien, parce que ça l’amuse. Parce qu’elle ne sait pas comment se rapprocher de lui autrement. « J’ai pas le temps de m’inquiéter pour toi. Ni de me prendre pour ton assistante parce que la petite infirmière te fait flipper. Par contre, » elle s’écarte et le force à la regarder dans les yeux d’un geste brusque. « Si t’apprends pas à te foutre en l’air dans la limite du raisonnable, » le visage se rapproche de son oreille et le murmure se fait menaçant. « J’vais saigner tous les putains de dealers et les fêtards de cette île jusqu’à ce que tu trouves plus personne pour te procurer ta came. » Et l’idée la réjouit, décore même sa moue cruelle d’un sourire. Parce que c’est plus facile d’agir que de se laisser ronger par l’anxiété. « Tu sais bien que les gens causent, et que tu finisses éclaté un soir sur deux, c’est pas bon pour ta réputation. » Parce que c’est plus facile de prétendre qu’elle fait ça pour sa famille plutôt que… juste pour lui.
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Message Mar 14 Juin - 15:03


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Quand habituellement ses moqueries glissent sur lui, se font miel dans l’amertume de sa vie, aujourd’hui il n’en a pas la patience. La fatigue et l’organisme éreintés se font trop présents pour les ignorer aussi il prend un ton beaucoup plus cassant qu’escompté pour lui répondre. T’étais pas obligée de venir. Je ne suis pas le bon monsieur Croft je te rappelle. Rappel oui mais pas pour elle, pour lui, pour cesser de croire que l’intérêt qu’elle lui porte est purement personnel. Les doutes écrasent sa poitrine, les uns après les autres, alors qu’il se demande soudain pourquoi il l’a appelée elle pour le sortir de là. Toujours ce petit besoin, de croire qu’il peut être aimé pour lui, quand l’évidence pourtant lui rappelle quinze fois le contraire. Tu m’as vu dans beaucoup trop de mauvaises situations pour y être sensible. L’audace de s’imaginer comme un petit frère aux yeux du cabot, quand il sait pertinemment n’être qu’une poussière dans sa vie, sur laquelle elle doit simplement garder un œil par loyauté envers le plus âgé des Croft. Le gamin cesse de lutter et préfère s’armer de nouveau, reprendre les rênes d’une conversation qui tend à s’égarer vers des lieux qu’il déteste parcourir.

Moqueries au bord des lèvres, pour lui montrer qu’il n’a pas besoin d’elle pour autre chose que pour les papiers demandés. J’ai besoin d’un garant pour sortir de là Einstein. Même si c’est vrai que j’ai n’ai absolument aucune envie de lui parler. Sa voix est trop aiguë, elle me fait mal à la tête. Insupportable enfant capricieux, qui préfère insulter à demi-mot une honnête travailleuse plutôt que de laisser toute l’attention sur sa personne. Les remontrances de la jeune femme l’épuisent, il voudrait s’effondrer dans l’oreiller molletoné de sa chambre beaucoup plus confortable que cet endroit. Convaincre le cerbère de l’aider relève pourtant du miracle et il ne se fait guère d’illusions, déjà prêt à devoir subir son frère lorqu’elle en aura assez de ses facéties enfantines. Hel soit louée, on a trouvé la solution contre la criminalité à Senja. Ironie qui suinte chaque pore, chaque mot, alors qu’il retrouve un peu de sa superbe à mesure de la réhydratation de son corps.

T’es incroyable Mika. Tu te pointes ici pour me faire la morale, jusque là tout va bien, et me demander de m’inquiéter pour ma réputation? Tu me prends pour un idiot ou alors tu es la naïve d’entre nous chérie. Il se permet la familiarité tout en sachant pertinemment qu’elle s’en agacera. Tu parles de celle de mon frère. Tu crains de ce qui pourrait se dire de lui, si je continue à déconner comme tu dis si bien. Ma réputation n’a pas d’importance, celle des Croft par contre. Hel en soit témoin il ne faudrait pas l’écorner. Chaque mot dissimule une hargne toute particulière à l’égard de cette famille. T’as intérêt à préparer tes couteaux et autres artifices Thomsen, parce que je n’ai absolument pas l’intention de cesser mes soirées passionnantes. Discours terminé, il détourne son regard pour s’offrir un vue sur le blanc aseptisé qui l’entoure. La fenêtre, il n’en voit pas la vue même s’il s’efforce de regarder le verre. Au fond de lui, une petite fissure se pointe, toute nouvelle parmi celles qui s’agrandissent à mesure du temps, quand il s’imaginait une fois de plus à une place qu’il ne possède pas. C’est bon, t’as bien fait ton boulot de petit toutou trop content de faire plaisir à son maître. Tu m’as engueulé, tu m’as menacé, tu peux te casser. Il se fait rustre, désagréable même alors que sa main serre sporadiquement le drap sur laquelle elle est posée. Geste anodin mais visible, il dissimule bientôt la fautive derrière la blancheur immaculée, toujours sans la regarder. A cet instant, il regrette de l’avoir appelé elle. Quitte à se prendre une leçon froide de morale, il aurait du faire appel à son grand frère. Un espoir de moins qui se serait fait annihiler.

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Mikaela Thomsen
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Message Ven 19 Aoû - 21:06


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D’un pas en arrière, creuser la distance pour le regarder, pencher la tête sur le côté pour forcer le sens à percuter. Au-delà du caprice, c’est comme s’ils ne parlaient pas la même langue, parce que chacune des syllabes qui quittent la gueule de l’animal s’étirent et se tordent – entre ce qu’elle dit et ce qu’il saisit, le gouffre semble sans fin et les malentendus sont successifs. Le calme était déjà précaire, mais le monologue du cadet finit de saper le voile d’indulgence, une humanité clémente comme façade pour cacher les spasmes instinctifs du prédateur qui s’exprime le plus souvent par la violence. Les pupilles se dilatent, les crocs se referment et l’échine se fait toute droite. Le regard est fixe lorsqu’il balaye la silhouette de l’inconscient et qu’elle se demande si elle ne devrait pas tout simplement lui casser les deux jambes. L’alternative est tentante, le visuel plutôt satisfaisant ; évacuer un peu de son mécontentement, punir l’insolence, mais surtout, un chiot qui ne marche pas ne pourra pas se briser le cou.
Pendant une poignée de secondes, Mikaela semble hésiter, faire danser ses doigts dans le vide et s’imaginer l’empoigner. Mais il n’y a que de l’air contre sa peau lorsqu’elle lui tourne finalement le dos, et que les os de Tyrell restent entiers. Peut-être qu’elle le prend en pitié, peut-être qu’elle pense aux Crofts et aux responsabilités qu’ils lui ont confiées. Peut-être la soumission est trop spontanée, trop ancrée, et qu’elle sentira toujours la pression de la chaîne attachée à son collier.

Alors, les informations sont aboyées, les papiers sont signés, et pour la forme, le personnel hospitalier, lui, est vaguement menacé. De retour devant la chambre du cadet, le chacal marque un temps d’arrêt, portable dans une main et le pouce arrêté sur Monsieur D. Croft. Elle se ravise et renfonce le téléphone dans sa poche avant de passer la porte. Elle ne la dépasse pas. « J’ai hésité, » qu’elle lâche en s’appuyant contre l’encadrement de l’entrée. « À me casser, » précise-t-elle faisant la moue. « Mais j’me fais chier, et faut croire que non, c’est pas toi mon maître. Petit con. » L’attaque est marmonnée en même temps qu’elle vient l’agripper par le bras pour le forcer à la suivre, brusque et rapide. La prise ne laisse pas la place à la négociation, encore moins au refus. « C’est qui le vrai toutou maintenant, Ty ? » Les babines se relèvent et les canines apparaissent, Cerbère reconduit le gamin parmi les siens, parce qu’ils ont tous les deux choisi l’enfer. Parce qu’ils ont tous les deux choisi Hel. « T’es tellement occupé à te croire mal-aimé et torturé que t’es pas foutu de faire un pas devant l’autre sans te foutre des bâtons dans les roues, Einstein. » L’écho est grondé alors qu’elle écarte sèchement un type de leur passage. Les plaintes du parasite sont ignorées et ils atteignent finalement la sortie de l’hôpital.
La voiture mal garée n’a pas bougé, et l’aliénée s’empresse de libérer l’accès du côté passager. « Quoi, tu préfères marcher ? » La patience lui manque, et lorsque l’insolent ne réagit pas assez vite à son goût, elle le force presque sur le siège avant de claquer violemment la portière. Est-ce que Monsieur Croft lui en voudrait, si elle le claquait ? Si elle l’attachait quelques jours dans le grenier, le temps de lui remettre les idées en place et de lui rappeler qu’il est foutrement chanceux d’être entouré ? Il ne le voit pas, elle le sait. Mais ça ne l’empêche pas d’être amère et frustrée.

La course de taxi improvisée prend tes airs de sermon, et la conductrice se mure d’abord dans son mutisme, des poings serrés sur le volant pour accompagner son regard sévère. Mais le contrôle ne dure jamais très longtemps, et les élans boudeurs non plus. Les pneus bouffent le goudron, et si Tyrell ne s’en était pas déjà rendu compte, le virage un peu trop brusque qui les amène sur une petite route peu fréquentée confirme qu’elle ne le ramène pas – encore – à la maison. Elle n’avait rien précisé, de toute façon. Alors, à mesure qu’ils prennent de la hauteur, une courbe serrée après l’autre, la langue se délie et le chien de garde défronce les sourcils. « T’as pas envie de gerber, j’espère ? » Véhicule lancé à toute vitesse sur la route de montagne, la vengeance a de quoi paraître mesquine. Le punit-elle pour ses excès, ou pour son manque de respect ? Peut-être les deux, peut-être aucun, mais le sourire narquois qui soulève un coin des lèvres atteste de son petit plaisir personnel. Elle ouvre la fenêtre et la désigne d’un mouvement de tête. « Vomis pas dans ma caisse, Tyrell. Ou j’te montrerai vraiment comment te foutre en l’air. » Elle jette un coup d’œil sur le côté avant de ramener son attention sur le parebrise. « C’est ça que t’essayes de faire, non ? Au fond. » Mauvaise parodie d’une thérapeute qui griffonne sur son bloc-notes, le ton reste curieux. Même si aucun des deux ne s’en rend compte ; l’intérêt qu’elle lui porte est aussi candide que son mauvais choix de mots. « Non ? » Sinon quoi d’autre ?
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Statut : attachement difficile, l'impression de ne jamais être assez, la subtile envie de le devenir quand il se noit dans ses yeux...
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Message Lun 12 Sep - 16:47


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Le gamin l’observe de son air insolent, attendant malgré lui le coup qui ne vient pas. A croire que les offenses ne sont pas encore assez intenses pour provoquer l’ire de la tourmentée. L’hésitation est là, il peut le voir et affiche son plus beau sourire narquois, mais le palpitant s’emballe lui, à mesure que le silence traîne entre eux. Si elle ose, que pourrait-il en penser au fond? L’homme provoque sans savoir comment analyser ses réactions, sans savoir s’il a raison ou foncièrement tort. Le débat se fait en lui, rugit et vient enflammer chaque partie de son crâne douloureux de la gueule de bois qu’il se traîne. Le cabot fait volte face et le voilà seul, alors que la voix mélodieuse de la jeune femme semble envahir l’hôpital. Il aurait pu compatir au malheur du personnel hospitalier, qu’il leur a apporté, mais une certaine part de lui apprécie l’éclat qu’il perçoit. Si elle s’énerve autant, c’est bien qu’il compte un peu… Peut être… L’incertitude traîne, il hésite et soupire en arrachant les fils qui lui apportaient quelque réconfort jusque là. Seulement il sait que la patience de Mikey a été écornée par sa faute et il perçoit aussi la suite. Trop habituée à la côtoyer pour ignorer la tempête qu’il a invoquée. Ses doigts se referment autour de la plaie qu’il vient de provoquer, pour ne lever la tête qu’en entendant le timbre du cabot. Je n’en doute pas. M’obéir te ferait descendre quelques échelons j’en conviens… EH doucement! Qu’il balance ensuite, plus pour la forme que réellement outré face à la familiarité qu’elle impose.

Bousculé dans son rythme forcément plus lent que le sien, il secoue la tête déjà fatigué de cette tornade implacable. Elle parle mais il n’écoute pas tout, luttant contre une nausée déjà présente alors qu’il lutte à mettre un pied devant l’autre. Tu babilles beaucoup je trouve. Je préfère quand tu te tais, c’est beaucoup plus reposant. Arrête de me pousser par Hel… Tu es insupportable. Irritant enfant qui geint plus qu’il n’impose sa demande. Peu enclin à utiliser quelconque autorité, ni même envie de le faire alors qu’il s’engouffre dans le véhicule qui démarre bientôt sur les chapeaux de roue. La course effrénée n’arrange pas cette nausée qui traînait déjà, aussi il regarde au dehors, perdant pendant un instant le fil de ses pensées. L’estomac s’apaise un peu, son sourire arrogant revient se planter sur ses lèvres alors qu’enfin, il repose son attention sur elle. Nan. Comment pourrais-je continuer à vous emmerder tous, si je meurs? Je n’ai pas encore fini mes folies. Il rit un peu, de ce rire sardonique qu’il adore utiliser lorsqu’il joue au petit con, illustrant ainsi le surnom utilisé quelques instants plus tôt.

Sinon tu sais que tu peux aller te faire foutre? Tu te prends pour ma mère peut être? Qu’est-ce que ça peut te faire, que je puisse ruiner ma vie ou la détruire? L’air est beaucoup plus sérieux soudain, tout comme son visage qui délaisse ses habituelles facéties pour se montrer sec. Ne t’inquiètes pas, je ne vomirai pas dans ton admirable véhicule Mikaela. Tu es venue me chercher, ça serait mal te remercier. L’air qui s’est engouffré lui fait du bien, fait danser ses cheveux aussi et il ferme les yeux, appréciant le moment finalement… Merci d’être venue me chercher Mikey. Il n’osera lui dire que ça lui fait plaisir de la voir et qu’elle a l’air d’aller bien. Tous ces mots qui semble creux de sens entre eux. Persuadé que l’intérêt n’est que professionnel, une façon de payer sa dette à Dillion, il n’a pas envie de lui offrir ce pouvoir sur lui… celui de savoir qu’il tient assez à elle pour qu’elle lui manque parfois, quand il ne la voit pas assez. Tu m’emmènes où? On va en balade dans la montagne? Je n’ai pas les bonnes chaussures tu sais. Ceci dit ce n’est pas important, j’adore la montagne… Et comme si de rien n’était, il cesse le combat, cesse de chercher des noises à la jeune femme, pour simplement profiter du moment, sans se vexer du traitement qu’elle lui a imposé jusque là…

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Occupation : Punition d'Hadès à elle toute seule ϟ MAÎTRESSE DES BOURREAUX
Statut : L'ambition dans son lit, la VENGEANCE dans la poitrine
Famille : Caste de la Tourmente ϟ Branche de la Folie, marquée par l'Aliénation
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Message Mar 6 Déc - 22:01


— through the days
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Le chiot paumé qui a investi le siège passager lui fait faire des montagnes russes, un coup nerveux, un coup insolent, un coup attachant. Les émotions virevoltent et s'engouffrent, et très vite, comme pour souligner la symétrie, la pente capitule et les pneus chouinent lorsqu'ils s’arrêtent brusquement sur une aire de repos. On pourrait d'abord croire qu'elle l'ignore, de cet entêtement mal-placé qu'elle ne se permet qu'avec lui parce qu'il titille une corde émotive. Maternelle, qu'il dit. Aucun mot lorsqu'il continue son caprice, aucun regard lorsqu'il la remercie. Elle hausse les sourcils, le nez de la voiture est à quelques mètres du vide, là où plus bas, ils peuvent voir les lumières désordonnées de la ville. « J'ménage tes poumons encrassés, l'air de montagne, tout ça. » La maîtresse des bourreaux sort son paquet de clopes de sa poche et la portière reste ouverte lorsqu’elle file s’appuyer contre le capot. Peut-être qu'elle s'y reconnaît un peu trop, ce foutoir de tripes et de mots. Ce cadet qui, l'air de rien, s'amuse à causer de ses pompes.
Et l’expression est presque songeuse, curieuse, au moment où elle l’interpelle à son tour. « Tu veux que j'aille me faire foutre ou tu veux me remercier, Ty ? Que j'te tienne les cheveux pendant que tu gerbes p'têtre ? » Évidemment qu'elle tire sur son collier, mais pas avec son poing maintenant qu'ils sont avantageusement isolés. Loin de leur terrain de jeu habituel, et loin du Manoir Croft, de ses aînées et de leurs spectres. « Si tu cherches une maman, t'es mal tombé, tu sais, » qu'elle crache en même temps qu'un peu de fumée. Mais le ton n'est pas acerbe, pas même espiègle – au contraire, les côtes tirent et se serrent, parce qu'elle est foutrement mal-placée pour donner des leçons. Elle le sait. C'est que les entrailles flambent et saignent pour Hel et ses préceptes, les bronches se démènent pour les mécènes qu'elle respecte comme s'ils étaient son incarnation en terres de Norvège. La coupe est pleine, mais alors quelle place est-ce qu'il lui reste, rien que pour elle ? Les opinions qu'on lui a mis dans la bouche, elle les a faites siennes.

À sa façon et la queue entre les pattes, la bête l'envierait presque, Tyrell. Le chaos qui anime ses mots et pousse ses excès de zèle, surtout lorsqu'il s'agit d'être la plaie personnifiée de son frère. Mais quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, Monsieur Croft le gardera à l'œil, alors se rend-il seulement compte de sa chance ? La langue claque et les poings se relâchent à mesure que les poumons, eux, se dégueulassent. « Moi ça me va, » souffle-t-elle tout d'un coup. « Que tu continues à m'emmerder, ça me va. » La confession est presque penaude, glisse maladroitement le long de la courbe de ses épaules. « J'm'en fous si ton délire c'est de te faire laver les tripes par des cons en blouses blanches un jour sur deux, » qu'elle rajoute plus durement en se débarrassant d'un premier mégot. « Mais par Hel pose ton cul une seconde et rappelle-toi que tu vaux mieux que ça. » Mieux que les rats qu'il côtoie. Même mieux qu'elle – ça, elle n'en doute pas. Le chiot a un pedigree, mais le coyote qui lui sert de baby-sitter n'est qu'un bâtard dont on a fait un exemple de charité.

Alors les crocs mordent une autre cigarette, et cette fois-ci, les griffes lui tendent le paquet comme si l'offrande pouvait le convaincre de faire temporairement la paix. Peut-être qu'ils peuvent s'encrasser à deux, et peut-être qu'elle peut gentiment lui donner un coup d'épaule pour lui rappeler ce qu'ils partageaient lorsqu'ils étaient gosses. La Maîtresse des Bourreaux ne plaisante pas, toutefois, lorsqu'elle lui jette un regard noir et réitère la menace grincée à l'hôpital. « Tu t'souviens, non ? Que les trois quarts de la came de cette île passent par moi ? » Exagération théâtrale ou non, Papa serait fier. Elle croit. Elle espère. La Tourmente lui a offert ce que son père n'a jamais pu posséder, ici ou à Bergen. « Alors parle-moi mieux. Et convaincs-moi que t'es pas qu'un petit con, » grogne-t-elle une canine à découvert. Un temps, un regard de travers. « C'est ta copine que t'essayes d'impressionner avec tes conneries ? » Et elle brille aussi, la deuxième canine révélée par un sourire carnassier.
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Message Mar 3 Jan - 17:18


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L’engin stoppe, interrompt ses pensées vagabondes et il espère le flot de paroles du cabot. Peine perdue alors qu’elle s’évade de l’habitacle et qu’il garde son regard sur elle, l’observant quitter la voiture pour s’installer sur le capot. Image saugrenue du calme après la tempête, un sourire amusé traîne sur les lippes de l’insolent quand il ouvre à son tour la porte pour la rejoindre. Rictus qui s’élargit alors qu’elle mentionne l’une de ses addictions et qu’il pointe d’un rire moqueur. Tu serais bien plus crédible sans ce bâton aux lèvres. qu’il lâche d’un ton acerbe, vexé qu’elle ne lui propose pas une cigarette. Fierté mal placée qui l’empêche de réclamer, il vient à son tour poser son séant sur le métal, bras croisés quand il ne sait comment se comporter en sa présence. Chaque éclat semble dérisoire, semble s’enfoncer dans l’indifférence totale et une envie de la laisser là, d’emprunter sa voiture pour retourner en ville, semble vouloir faire son bout de chemin. Impulsion qu’il dissimule, ravale en même temps que sa bienséance. Oh de manière générale, les deux. Tu m’énerves tout autant que j’aime traîner avec toi. Je suppose que ça dépend de ma gentillesse. Ironie au bord des lèvres, il se lève finalement pour faire quelques pas sur la route.

Bitume sous les semelles, il se met en danger d’une voiture qui viendrait à son tour, mais délaisse bien vite l’asphalte pour s’approcher du bord, de cette pente sans fin qui le ramènerait au coeur de l’île. Sourire de nouveau accroché au visage, il se retourne vers elle, étrangement touché par ces quelques mots. Je suis bien là, à observer le vide. Premier degré d’une métaphore qu’il a comprise mais choisit d’ignorer. Réponse qui se veut autant mystérieuse que bien réelle, alors que son regard est toujours attiré par cette chute qu’il pourrait entreprendre. Symbole final d’une déchéance programmée mais qu’il n’est pas encore prêt à fournir. Les pas le ramènent bientôt près d’elle alors qu’il agrippe une cigarette et qu’il s’approche d’elle pour la laisser l’allumer. Clope au bec, arrogance aux tripes, il lui offre toujours ce sourire détestable, celui qui dissimule toujours le mal être qu’il cache habilement. Oh je te remercie pour la confiance mais je suis un petit con. Peu importe que tu tentes de me couper les vivres, je trouverais toujours un moyen de m’envoyer toute la merde du monde. Une certitude qu’il salue d’un signe de tête entendu alors qu’il tire sur le bâton mortel.

Le gamin peine à trouver le courage de lui faire face, pourtant il s’avance un peu plus, pour se planter devant elle, pour lui offrir un regard plus blessé qu’il ne l’aurait imaginé. Fugace expression de ce qui traîne le long de son palpitant, les yeux prennent vite ces teintes impertinente Tu me tiens en trop haute estime si tu imagines une seconde que je vaux mieux que ça. Je ne suis pas mon frère que tu idolâtres tant. Tu sais que je suis une injure à mon sang, à mon nom. Je ne sais même pas pourquoi tu t’obstines à traîner dans mes pattes. Cherche plutôt une autre occupation. Chaque fois il tente de la repousser, de l’envoyer loin pour cesser de croire qu’elle puisse porter cet intérêt auquel il ne croit plus. Une couche de plus qu’il ajoute autour de son coeur pour ne pas le laisser prendre plus de coups… et un éclat de rire pour finalement ponctuer sa question. Oh Mikey… T’imagine de ces choses… Pourquoi tu voudrais que j’ai une copine? Ca ne m’intéresse pas. Vérité énoncée du bout des lèvres, les yeux toujours dans les siens pour balancer la provocation ultime. Pourquoi t’es jalouse?

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Message Sam 7 Jan - 11:47


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Est-ce qu'il le prendrait mal ? Si le chacal avouait se retrouver dans ses manières, dans ses vices, dans l'entropie qui agite ses jambes et le pousse à marcher comme sur un fil ? Ici, c'est plus facile de voir qu'il a grandi, entêté à lui lancer les mêmes sourires, les mêmes mensonges, à teindre ses mots d'une nonchalance apprise par nécessité. Il l'épuise, il l'irrite. Peut-être même qu'il l'attriste, trop assuré dans sa bêtise. Trop comme elle quand il ne faut pas, et pas assez le reste du temps. Pas d'alcool sur cette île capable de lui faire gerber son entêtement. La clope coincée entre les dents, elle croise les bras et attend.
Elle mime le désintérêt, mais chaque coup d'œil glisse fatalement sur ses lubies, de la route jusqu'au bord du précipice, de son profil jusqu'à la distance qui le sépare du vide. Plus d'une fois, la gueule s'entrouvre presque, pour évacuer ce grondement qui guette les cordes vocales, l'inquiétude qu'elle refuse trop obstinément de nommer. Sauf qu'elle le connait et qu'elle sait ; réactif comme un chien mal-dressé, toujours prêt à prendre le contre-pied. Il entend fonce à la place de freine, plonge à la place de reste. Mikaela ravale la foudre et se tait, mais se promet de lui foutre un collier autour du coup la prochaine fois qu'elle le laisse quitter sa caisse. « Fais gaffe où tu mets les pieds, » qu'elle marmonne lorsqu'il se retourne enfin. « Si tu fous de la boue dans ma voiture, j'te la ferai lécher. » La menace glisse sur la langue avec aisance, mais les pupilles rondes fixent le briquet avec une insistance trop forcée pour être réellement spontanée. Cigarette piquée allumée, elle tire durement sur la sienne et sature ses bronches de fumée. Tant que ça brûle, tant que ça fait mal, elle existe, et elle peut continuer d'être utile à défaut d'indispensable.

Le cadet la prend par surprise, toutefois, quand il se plante devant sa carcasse, comme pour attiser l'orage. Comme pour lui rendre la tâche plus facile, lorsqu'elle décidera finalement de l'empoigner par le col et de le ramener au manoir. Un mégot jeté au sol finit écrasé sous sa botte, un avertissement aussi subtil que les babines qui tiquent et se relèvent pour révéler ses canines. « J'sais pas, à ton avis pourquoi j'm'obstine ? » Le charognard rentre dans son jeu et hausse un sourcil, un calme aussi faux que son sourire. « Ah, » lâche-t-elle doucement en penchant la tête sur le côté pour le regarder, comme pour appréhender son insolence dans son ensemble avant de la lui faire payer. « Viens, » un pas en avant pour ronger la distance. « Rapproche-toi et répète pour voir. » Chasseur et gibier, flic et prisonnier. L'expression de l'aliénée est féroce mais quelque chose dans sa démarche rappelle l'espièglerie d'un gosse, encore plus quand elle coince la nuque du petit con au creux de son coude et le force vers le bas pour ébouriffer violemment sa tignasse. « Jalouse de quoi, hein, » qu'elle aboie en s'accrochant résolument à sa prise. « Des infirmières qui te font un lavage d'estomac une semaine sur deux ? » Deux gamins qui se chamaillent, et une grimace qui ressemble à s'en méprendre à un rire.
Mais ça ne dure jamais trop longtemps, avec eux. Avec elle. Parce qu'elle n'oublie jamais qu'elle n'est qu'un accessoire, un clébard abandonné dans les ruelles de Svart qu'on a nourri et dressé pour en faire un chien de garde. Elle se doit de rester à sa place. « T'es trop sensible pour moi, » balancé en même temps qu'elle le relâche et s'écarte pour piocher deux nouvelles cigarettes dans son paquet. Essoufflée, elle lui en tend une. « Un putain d'artiste torturé. » Alors qu'elle préfère la torture, la vraie. « T'aimes te raconter des histoires, comme quand t'étais gamin. J'crois même que c'est pour ça que t'es pas foutu de rester sobre, Ty. » Et ça pique, ça tord les tripes et c'est désagréable, de balayer le deuil, le mensonge et la trahison d'une bouffée de nicotine. De faire comme si elle n'avait pas été là, quand il s'est fait abandonner par Alcide. Elle n'oublie pas, mais c'est plus facile de faire comme si. La distance est devenue une question de survie, la seule façon d'assurer sa minuscule place au sein de cette famille.

Le cul retrouve le capot et les ambres sondent curieusement l'horizon, elle n'a jamais été particulièrement douée avec les mots. « T'es qu'une obligation. Parfois j'ai pas l'choix, parfois c'est juste que j'me fais chier. » Deux secondes, peut-être trois avant de chercher ses yeux dans l'obscurité. « C'est ça que t'aimerais que j'te dise ? Ça collerait avec c'que t'imagines ? » Et à mesure que la poitrine se gonfle et que la gorge gronde, elle s'en rend compte qu'il pourrait même avoir raison – elle est jalouse. « T'es tellement fixé sur ton putain d'appareil photo que tu vis dans un autre monde. » Elle est jalouse oui, mais de lui. De leur famille. De ce que pourrait être sa vie. « Quoi, tu crois que j'vais t'abandonner ? Comme lui ? » Elle tend la nuque et lève la gueule vers une demi-lune qui se fait bouffer par la brume.
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Message Jeu 19 Jan - 19:45


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Regard lancé de ce mépris qu’il aime tant arborer à la mention de sa voiture qui semble avoir plus d’intérêt que lui à ses yeux. Elle pousse l’insulte et il se vexe, il s’enferme dans ses propres retranchements en fixant avec intérêt le vide, puis elle à mesure qu’il s’approche, qu’il dépasse les limites pour entrer dans son espace vital. Provocation inutile, qui vise uniquement à l’énerver. Réaction facile, immédiate et son sourire s’orne de son sourire mauvais. Chaque éclat le pousse à considérer la victoire, dans une joute qui n’a pourtant aucun intérêt. Ni pour elle, ni pour lui. Parce que t’as rien d’autre à foutre… Les mots grognent contre sa tempe mais il les tait alors qu’elle l’attrape, qu’elle joue avec ses cheveux alors qu’il réprime un rire. Ces moments, comme ça, voilà ce qui lui manque parfois. Des instants sans importance, sans conséquence où ils ne sont que deux individus simples. Ce ne sont que des secondes avant que le sérieux ne revienne et qu’il ne s’éloigne pour remettre dans l’ordre dans sa tenue, puis dans ses cheveux de cette main nonchalante. J’en sais rien, peut être que t’es amoureuse de moi. Et il éclate de rire au moment même où ses mots meurent tant ça lui semble incongru. Cette femme ne peut éprouver ce genre de sentiments pour lui… si tant est qu’elle puisse les éprouver. Le gamin hausse les épaules alors qu’il se pose la question, mais décide finalement de ne pas chercher à y répondre.

Grimace au faciès quand elle semble dénigrer l’essence même de ce qu’il est. Ces commentaires qui n’ont rien d’agréable et qu’il prend mal. Qu’est-ce que t’en sais hein? Tu n’as aucune idée de ce qu’il se passe dans ma tête. Il accepte néanmoins la cigarette offerte pour l’allumer comme la précédente. Comme une offre de paix alors qu’il n’en a pas terminé. Tu crois qu’à force de traîner dans mes pattes tu commences à me connaître? Personne n’est capable d’avoir la moindre idée de ce que je suis, de qui je suis. Épargne moi tes commentaires à deux couronnes. L’anarchie tire férocement sur le bâton de nicotine, chassant par là les perfides qui voudraient se frayer un chemin jusqu’à ses yeux. L’émotion qui l’étrangle mais qu’il refuse de laisser s’exprimer. C’est dans ses photos qu’il montre son malaise, en ça elle a raison, mais il ne veut pas la laisser s’incruster dans sa tête avec ses raisonnements bien trop réels, bien trop vrais. Si son esprit s’emplit de toutes ces pensées, il sait que l’alcool coulera bientôt à flot, pour simplement étourdir ce qu’elle aurait su éveiller. L’homme entend mais n’écoute pas, trop sûr de devoir occulter le tout plutôt que d’essayer d’y réfléchir.

Le regard pourtant revient sur elle quand le cabot le mentionne. Lui. Alcide bien sûr. Il n’est pas le seul à avoir été abandonné dans cette histoire mais ce n’est pas un sujet qu’ils abordent habituellement. Arrête va tu vas me faire pleurer. Je sais que c’est ce que tu ressens, tu n’as pas besoin de me le dire. Volontairement il tait la mention de son frère, il refuse de se laisser entraîner plus violemment dans le tourment qui fait actuellement rage dans son crâne. Gamin effrayé à l’idée de ressentir, de sentir son coeur se serrer jusqu’à ce que le souffle lui manque. Un Croft lâche, incapable de faire face à quoi que ce soit et certainement pas à la certitude de n’être qu’une obligation. Les mots qu’elle a choisi avec fracas pour le faire réagir et qui le referme plus qu’autre chose. Je veux rentrer maintenant. Que je te libère de ton obligation. Douleur au creux du palpitant quand il prononce ce mot à son tour, au fond de ses yeux quand il relève le regard pour le planter dans le sien. Accroché à ses prunelles pour asséner sa dernière vérité. Tu n’as qu’à le faire. M’abandonner là dans la montagne. T’en a aucune foutue idée hein? D’à quel point tu peux compter pour moi. Que t’as jamais été juste la gamine récupérée dans les rues. Pas pour moi en tout cas. Balancée comme ça, sans signe avant coureur alors qu’il recule, rejoint la route une fois encore et le bord du gouffre. Flirt intime avec Hel sans qu’il n’ait la moindre intention de sauter… comme pour tester ce qu’elle pourrait bien faire de ce qu’il vient d’avouer…

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