Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitywhen darkness strikes (alcide)

Le forum ferme ses portes !
Merci de l'avoir fait vivre
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 when darkness strikes (alcide)
 when darkness strikes (alcide)
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Lun 8 Aoû - 11:19


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Depuis quelques heures la nuit est tombée sur la cité maudite et tu profites de l’obscurité pour t’infiltrer sans te faire repérer dans la demeure isolée. Les lumières éteintes, le manque de mouvement, la l'absence de véhicule sont autant d’éléments qui t’incitent à penser que la voie est libre alors tu crochètes la serrure avec dextérité et refermes discrètement la porte derrière toi. T’as rendez-vous le lendemain avec le tordu qui vit ici, Benedikt Bakken. Un agent d’accueil de la banque centrale de Senja ; en apparence un humain coincé à la barbe rasée, aux chaussettes parfaitement assorties à la cravate et au col de la chemise abusivement repassé qui s’avère être en réalité une espèce de dépravé répugnante bonne à remplir les cellules libres de la prison. Sauf que la police n’arrive à le coincer et t’es certaine de pouvoir l'aide à le faire plonger mais il te manque juste quelques éléments et tu comptes les obtenir sous la torture. Le piège est tendu, rencard fixé à 19 heures demain, grâce à une application de rencontres. Profil entièrement façonné par Alcide pour correspondre à tous les critères – non divulgués - de ta proie. C’est un peu étrange de faire ce genre de choses avec ton copain mais c’est bien le caractère étrange de votre relation qui te plait autant, sinon tu serais avec n’importe qui d’autre, littéralement n’importe qui.

« Double vitrage... » T’aimes bien préparer tes coups à l’avance. Rectification, t’as le besoin essentiel et vital de les planifier à l’avance, le moindre détail doit être vu, pensé, calculé au millimètre près afin de pouvoir improviser en cas de pépin. Tu te retrouves donc à passer un vendredi ordinaire à faire la visite immobilière de la maison de ce tordu, absent pour plusieurs heures. Tu passes en revue les différentes pièces de la maison, ne te privant pas de commenter la décoration ignoble qui accompagnent les tapisseries désuètes aux murs. « Des chats en porcelaine mais qui collectionne les chats en porcelaine putain ? » Ce repérage te permet également de fouiller dans ses affaires et qui sait, de trouver des éléments l’accablant. Rien, évidemment rien ne t’aide à avancer sur l’affaire. Benekit Bakken est une vraie énigme et les énigmes tu passes des nuits entières à tenter de les résoudre, des nuits à étudier sa méthode, définir son périmètre, analyser son esprit, chercher l’erreur dans ce tableau incroyablement bien ficelé. Comment peut-il en permanence avoir un alibi parfait du genre être filmé dans un bar par une caméra de surveillance et en même temps, agresser toutes ses filles dont le portrait-robot lui correspond chaque fois. Chaque fois. Y’a un truc qui t’échappe et ça te rend dingue. T’es en train de fulminer dans sa chambre quand tout à coup tu te fais violemment propulser contre la commode, renversant un de ses horribles chats en porcelaine par terre. Ton assaillant ne te laisse pas le temps de reprendre tes esprits qu’il revient à la charge et tu pares son attaque tant bien que mal, apercevant alors les traits de son visage. Il ressemble à Benekit Bakken sans être lui. Bordel de merde. Son jumeau ? Il est supposé croupir au cimetière, six pieds sous terre, dévoré par les vers qui festoient d’avoir une nouvelle carcasse à se mettre sous la dent. Malheureusement pour toi, Bent Bakken est bel et bien vivant, déterminé à te fracasser en deux.

L’obscurité de la pièce ne te permet pas de voir ce qu’il tient en main mais tu devines avec le faisceau des lampadaires de la rue que c’est une arme blanche. Un couteau ? Un cutter ? Une lame en tout cas, plantée dans ton épaule. Putain ça pique et surtout ça te déstabilise. Tu parviens à te dégager en visant son nez d’abord, son cou ensuite et ses parties intimes enfin, enchaînement accéléré par l’adrénaline diffusée dans tout ton corps. T’es pas du genre à fuir le conflit mais tu profites quand même de ce moment de répit pour atteindre la salle de bains et t’enfermer dedans. Juste le temps de réfléchir et trouver un outil, un accessoire afin de te défendre, n’importe quoi fera l’affaire à ce stade. La poignée bouge frénétiquement et bientôt la paroi se met à vibrer sous les assauts. Ok Edel bouge !!! Le poignard enfoncé au niveau de ta clavicule te décide à sortir ton portable pour réclamer un coup de main, ce que tu détestes faire sauf que tu vois tes chances de survie dégringoler à chaque minute alors tu envoies valser ton égo et appelles ton complice. La solution la plus raisonnable serait d’appeler la police immédiatement mais t’es pas connue pour être raisonnable et un acte aussi désespéré t’exposerait de façon irréversible. « Hé Alcide, accroche-toi bien j’ai résolu le casse-tête de Benekit Baken, le problème c’est que j’avais pas prévu… merde. » Ni une ni deux, tu fonces vers la porte afin de la retenir un peu plus longtemps. « J’ai besoin d’un coup de main je suis chez lui je… » T’as pas l’opportunité de lui fournir une explication complète que le jumeau diabolique parvient à faire sauter la serrure et se rue sur toi. Le téléphone t’échappe de la main et t'extrais brutalement la lame enfoncée dans ta chair pour ralentir la progression de ta mort. Parce qu’à ce rythme-là, c’est ta carcasse vide que les asticots se feront un plaisir de manger. Y'a plus qu'à espérer avoir fait le bon choix en appelant Alcide à la rescousse.

Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Mar 9 Aoû - 2:18


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Loin d'être couché, installé devant mes écrans d'ordinateur, je décroche par réflex mon téléphone à la première tonalité. Je constate qu'il s'agit de Barbie, ce surnom s'affichant sur une photo d'elle tirant la gueule. Ca me fait rire autant que ca peut l'agacer, puis même à bouder comme une enfant, elle arrive à être magnifique. < T'appelles, maintenant, avant de venir ? Ou t'as juste besoin de… > Je me lance à la vanner gentiment ; on ne peut pas dire qu'on utilise beaucoup le téléphone en dehors des demandes de Madame pour x spécimen qu'elle aurait dans le viseur. Je m'interromps cependant bien vite, à entendre du bruit derrière elle. Et son souffle, haletant, qui me fait me redresser aussitôt. Me sentir con de ces mots prononcés à la rigolade, quand les siens sont un véritable appel au secours. Oui, elle a besoin de mes services. Pas de ceux auxquels elle fait habituellement appel ceci dit. Ca, c'est une première et pas de celles que j'apprécie. Pas comme la première fois où elle m'a embrassé, où elle a partagé mon lit, où elle s'est endormie dans mes bras, m'a fait ses confidences. Je… Vais mourir ? Je vais me faire tuer ?! Ouais, c'était probablement ca la suite. Quoi d'autre, BORDEL ! Quoi d'autre ?! < Edel ? EDEL ! > Je crie dans le téléphone comme un imbécile, dévalant les marches de l'immeuble dix par dix. < J'arrive putain ! T'as pas intérêt à crever ou je m'en occuperai moi-même j'te jure ! > Réaction disproportionnée ? Particulièrement inadéquate ? Oui, ca se pourrait. J'ai laissé mon bon sens à l'appart. Mon cerveau tourne à mille à l'heure et je réalise qu'elle est à Treby, l'adresse de l'autre connard bien en tête. Treby. Elle aurait pas pu aller plus loin pour se foutre dans les emmerdes ?! Evidemment que non, y a PAS plus loin. Je m'arrête chez le voisin dans un freinage qui manque de me faire tomber. Celui avec qui je m'entends bien, lui demande parfois le sel ou prends une bière de temps à autre. A peine ouvre-t-il la porte à mon tambourinement que je tends une main vers un trousseau de clefs suspendu à son petit panneau dans l'entrée. < Je t'emprunte ta moto. Merci. Je te revaudrai ca! > Je lui crie, déjà parti en trombe dans la cours pour aller la démarrer. Avec cet engin de mort, je sais même pas si je vais arriver en vie. Puis c'est pas le tissu ridicule de mes fringues qui va me protéger d'une chute. Mais c'est pas non plus avec un taxi que j'y arriverai plus vite. Ca fait longtemps que je suis pas monté là-dessus, quelques années. Je manque de me casser la gueule sur les trois quatre premiers virages, à les prendre à toute berzingue, finis par maîtriser la bécane. Je sais pas combien de temps je mets pour arriver chez l'autre psychopathe, juste que c'est trop long. Beaucoup trop long, à connaître les témoignages des nanas qui ont subi sa monstruosité. Mais Edel, c'est pas n'importe quelle nana, hein? Mon cœur bat à tout rompre, mon esprit cherche à se rassurer qu'importe l'absurdité de mes réflexions.

A refuser de me faire bouffer par la peur de la retrouver morte, j'ai la colère qui monte et m'y accroche. Je fais tomber la moto sur l'herbe, manque de chuter avec et m'élance vers l'intérieur de la barraque. Une seconde suffit à guider mes pas, au loin le bruit des coups amortis par un corps. Grandir à la Tourmente épargne peu de choses. L'ombre d'Edel inerte sur le sol me fait vriller. Depuis combien de temps encaisse-t-elle ainsi ? Et je m'imagine tous les scénarios qu'il a pu lui infliger, à avoir mis autant de temps pour la sortir de ce merdier. Je chope un des chats en porcelaine ridicule pour le balancer sur l'homme, attirer son attention, le faire cesser ses coups, poursuis mon chemin jusqu'à lui en arrachant la cafetière pour l'assommer avec d'un coup déterminé. Je l'éloigne de la belle à coups de poings. Peu habitué à utiliser mes techniques de boxe en dehors des cours. J'ai beau ne pas être du genre bagarreur, je sais frapper comme il faut. Si bien que le pauvre n'a pas une seconde pour réagir, répondre. Il se fait bouffer par la violence des Croft, enfouie si profondément qu'elle explose de joie à pouvoir se dévoiler. Seules minutes où je l'accueil à bras ouverts. Mal profond, si je le laisse volontiers s'exprimer, il m'avale tout entier aussi. Je ne cesse de frapper l'homme à terre, immobile, frénésie incontrôlable qui se fige au bruit d'un murmure. Edel. Mon monstre sur pause, j'ignore Bakken ensanglanté au sol, pas vraiment certain de son état ni le souhait d'en prendre conscience. J'ai son sang sur mes mains entre autres choses, sur mon visage. Deux trois bleus, plaies que j'ignore parsèment ma peau, défense vaine encaissée de l'autre taré. Même si je ne suis plus bien sûr de qui est qui. Auprès de Barbie je tombe à genoux, la gorge serrée de la voir dans cet état, paroles inappropriées adressées. < Pourquoi tu t'es mise dans ce merdier sérieux ?! T'aurais pas pu faire plus attention ? > Paroles d'un connard de première qui l'accuse elle, suffisamment à terre. La sensation d'entendre mon père, mon frère, me fait regretter… Pas totalement. < Désolé. J'aurais pas dû dire ca… mais putain Edel, tu peux pas avoir des activité normales comme n'importe quelle nana ! > Excédé, je n'arrive pas à dissimuler ce qui me dérange, toute cette situation. Elle, en un sens. Et cette colère qui n'a personne d'autre pour s'exprimer. Si seulement l'autre était encore en état pour que je me déverse sur lui. Un œil jeté à l'homme qui remue à peine, j'essaie de regarder d'un peu plus près les blessures trop diverses d'Edel. Beaucoup de bleus, douleurs enfouies. Un linge propre attrapé, je le passe sous l'eau pour essuyer ce trop de sang, y voir plus clair et constater le coup d'un poignard. Pression mise, mes lèvres bougent toutes seules. < Je t'aime tu sais. > Ok Alcide. Ne serait-ce pas le pire moment pour lui prononcer ces mots pour la première fois ? Surtout que, évidemment qu'elle le sait, c'est presque marqué sur ton front. < T'as pas intérêt à crever là. Hors de question que ce soit notre premier rencard. Puis faut que tu me battes à Mario. > Pourquoi je pense à tout ca moi ?! Je suis vraiment pas doué pour ces trucs. J'ai vraiment rien du prince charmant des dessins animés. < Qu'est-ce que je fais ? > Je lâche d'un ton paradoxalement doux et dure, désemparé, sachant pertinemment que l'hôpital n'est pas une option. C'est pas comme si c'était ma routine du lundi soir.
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Mar 9 Aoû - 18:43


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



T’es absolument certaine de ton choix. Le doute ne braque pas ton palpitant une seule seconde quand les coups se font massacre, tu sais qu’Alcide va venir même s’il doit voler une voiture, détourner un taxi, emprunter la moto de son voisin. Tu le sais, tu le sens au plus profond de tes tripes et cette certitude inébranlable imprègne le flux de tes pensées. Elle te guide sur le chemin sinueux et parsemé de ronces, dessine les différents scripts à ta portée dans les recoins de ton cerveau. Pragmatique, tu délimites ceux qui te maintiendront en vie. Jusqu’à l’arrivée de ton complice. Ton corps est balancé d’un mur à l’autre sans ménagement et tu serres les dents à chaque collision, ne parvenant à te relever avant d’être rattrapée par le destin. Il te broie entre ses mains, encore et encore, met ton endurance à rudes épreuves parce que c’est bel et bien un marathon. Faut tenir la distance, prolonger la souffrance. Tu attends le moment le plus opportun pour planter le couteau caché dans ta manche, viser la hanche afin de ralentir considérablement la progression de ton assaillant. La lame se plante, se fraie un circuit entre les veines, pince le muscle fémoral loupant l’artère de quelques centimètres. Ça aurait été un miracle que tu atteignes ta cible compte tenu des circonstances et les miracles n’existent pas. Tu profites néanmoins du coup porté pour filer en douce, lancer une partie de cache-à-cache terrifiante. La terreur, cette fois, ce n’est pas toi qui l’incarnes. Les bruits de pas du monstre vont et viennent dans toute la barraque alors que tu évolues du salon à la cuisine, de la cuisine à la chambre, de la chambre à la buanderie en toute discrétion.

Silencieuse, tu ne trahis pas ta présence malgré ton souffle court et ta respiration saccadée. T’es épuisée, vraiment exténuée par ce premier round, redoutant le suivant. La porte d’entrée te nargue plusieurs fois et tu décides de tenter ta chance mais seul le fracas de ta carcasse explosée contre la vitrine retentit. Les morceaux de verre te semblent être une bonne arme défensive seulement tu n’as pas le temps d’en attraper. Le deuxième round vient de commencer plus tôt que prévu. Bordel Alcide, t’es où ? Tes côtes se fracturent contre les épaisses semelles et tu demeures là, recroquevillée sur le sol froid, à partager un infime morceau de la douleur des victimes connues. Tu essaies de protéger ton visage mais bientôt, les poings s’abattent sur la ligne de ta mâchoire, la courbe de ton arcade sourcilière et quoi encore ? T’as perdu le compte, n’entends même pas le Croft arriver, détourner l’attention. Il te faut un peu de temps avant de reprendre tes esprits. Tu finis cependant par tourner la tête pour découvrir le bourreau devenu victime et bien que cette vision soit une douce consolation, ta voix pourfend l’air afin de cesser l’escalade de violence. « Attends… attends… » Malheureusement, Bent Bakken doit rester en vie et répondre de ses actes même si une partie de toi espère secrètement qu’il agonise, qu'il crève, qu'il disparaisse de la surface de la terre, emporte le fléau laissé sur son passage. « T’en as mis du temps. » La lèvre pourfendue, tu (r)avales la douleur pour craquer un sourire ravagé. En vrai, là tout de suite t’as envie de te relever et le serrer dans tes bras sauf que tu arrives à peine à bouger. Et puis Alcide t’embroche le cœur sans prévenir, prononce l’imprononçable. Pourquoi ? Pourquoi faut qu’il mette des mots sur ce qu’il ressent ? Ce que vous êtes ou n’êtes pas, ce que vous n'êtes plus. « Tu devrais pas tu sais ? » Y’a aucun risque que tu balances un moi aussi. Pourtant, dans ta poitrine, son visage, son prénom, son odeur, sa voix, son rire résonnent en permanence. Il est là avec toi-même quand il n’est pas là. Il est ta certitude, ton évidence, ton envie. « Attache-le pour commencer. » T’sais pertinemment qu’il s’inquiète de ton état mais tu ne lui permets pas de s’inquiéter. « Ensuite va chercher ma voiture, elle est garée un peu loin dans la rue… » Tu sors de ta poche les clefs, remise dans la paume de sa main ensanglantée. « Enfin la police, on prévient la police d’une agression et on se tire avant leur arrivée. » Simple, précis, clair. Un plan à trois étapes. T’auras le temps de déguster sur le chemin du retour quand l’enquête permettra de faire la lumière sur la sombre histoire des jumeaux Bakken. « Alcide… merci d’être venu. » Merci de m’aimer.

Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Mer 10 Aoû - 23:56


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Comment elle fait pour être belle avec ce sourire et ce visage si tuméfié, couvert de sang ? Edel a toujours cet éclat dans le regard, une rage dévorante qui l'anime constamment, qui l'a sûrement maintenue en vie jusqu'à mon arrivée. Elle me semble habituellement si forte que la voir ainsi à terre me déconcerte complètement. La peur me bouffe le cœur et si c'est une sensation que je ne connaissais pas, j'espère ne plus jamais avoir à la supporter. Plus mes pupilles s'habituent à l'obscurité, posées sur son corps, plus je constate l'acharnement dont a fait preuve ce détraqué sur elle. L'horreur de me dire qu'au moins, elle n'est pas dévêtue. Maintenant un contact constant contre sa peau, caressant ses cheveux, pansant superficiellement ses plaies, j'ai besoin qu'elle sache que je veille sur elle. Qu'elle n'est plus seule et que je ne compte pas la quitter d'un œil. J'attends ses consignes qui ne trainent pas à être données. Si l'idée de me détacher d'elle me rebute, j'exécute sans questionner. Ca fait sens ; mieux vaut attacher l'autre connard éclaté au sol. J'ouvre tous les tiroirs à ma portée jusqu'à tomber sur des colliers de serrage. La répugnance immédiate, à penser à quoi ils lui servent habituellement. Au moins cette fois, c'est lui qui en est la victime. Je m'approche de l'homme tandis qu'il reprend vie. Sûrement la conscience qu'il est fini, l'instinct l'intimant de fuir. Il remue un peu, ridiculement, loin d'être en mesure de se lever ou de m'attaquer. Bordel je l'ai pas raté… Si un frisson me parcourt, à constater de quoi je peux être capable, le regret est tout à fait absent. L'envie de recommencer bien plus pressante, de le finir réellement pour ce qu'il a fait subir à Edel. La conscience d'être dans le champs de vision de la belle, je n'ai pas envie qu'elle retienne cette image de moi. Qu'elle connaisse cette autre facette en sommeil. Je me contente de frapper l'autre connard une bonne fois de plus au visage pour l'assommer. Son tee-shirt agrippé, l'élan ajouté, l'homme perd connaissance et je l'attache rapidement à la tuyauterie, pieds et poings liés. Je retourne auprès d'Edel, le soulagement de la savoir encore en vie. Elle est vraiment dans un sale état. Tentative vaine pour la rassurer, je voudrais ne pas me montrer inquiet mais ca m'est impossible. Et j'ai la rage, les membres entièrement contractés, de ce qui lui est arrivé. La colère n'arrive pas à redescendre et c'est problématique. Désagréable, aussi. Je saisis les clefs qu'elle me tend, les fourre dans ma poche arrière en acquiesçant. Puis secoue vivement la tête. < On prévient rien du tout. Il va pas crever. > Enfin j'espère. 'fin j'crois que je l'espère… < Il va morfler, s'étouffer dans son sang, ca lui fera du bien. > Je lui dis glaciale, hors de question d'appeler les secours pour cette pourriture quand elle ne peut pas véritablement y avoir droit. Mon prénom soufflé entre ses lèvres me fait frissonner, à réaliser une fois de plus qu'elle semble si faible et fragile. Vision plus qu'inhabituelle, surréaliste. Les pensées embrouillées, en surnombre, je ne comprends pas bien pourquoi elle me remercie pour une chose évidente. Alors je l'embrasse simplement, pose à peine mes lèvres sur les siennes, sur son front pour ne pas lui faire mal. < Je serai toujours là Edel, autant de fois que tu en auras besoin. Promis. > Et ca me tue de devoir rompre cette promesse, pour la laisser seule avec le mec fracassé et attaché, tandis que je m'en vais chercher sa voiture. < Reste tranquille d'accord ? J'en ai pour quelques secondes et on quitte cet enfer. > Difficulté à retirer ma main de la sienne, je file en courant dehors, repère rapidement sa voiture grâce au bip des clefs. Je l'avance jusqu'au perron, me fichant bien du gazon parfait. Et je me rappelle la moto avec laquelle je suis venue, à passer à côté. Avant de retourner chercher Edel, j'arrache la plaque d'immatriculation, gratte à la clé deux trois numéros de série. Si ce n'est pas suffisant, c'est du temps de gagné pour qu'ils remontent jusqu'au propriétaire. Le temps que j'y attribue une fausse identité pour me couvrir et que le voisin n'en sache jamais rien.
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Jeu 11 Aoû - 23:36


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Certainement que tu serais morte sans lui. Cette pensée te percute de plein fouet et un frisson parcourt ton échine, remonte le long de ta nuque, vient s’infiltrer au creux de tes pensées. L’évidence te rend encore plus vulnérable. Tu n’aimes pas ça. Besoin de retrouver un semblant de contrôle. Hélas tu n’en possèdes aucun dans ces circonstances, à la merci du destin aussi sournois que volatile, comme de la fumée s’échappant de tes poumons. Heureusement Alcide prend soin de toi, t’aide à te relever légèrement pour t’adosser à un meuble de la cuisine et puis, avec une douceur inouïe, te passe un peu d’eau sur le visage. C’est aussi douloureux que délicieux. Quand il te caresse les cheveux de ses doigts ensanglantés, tu sens à peine son toucher, les sensations endormies par une probable commotion cérébrale que tu minimises à défaut d’avoir le temps de t’en soucier. Tu t’en soucieras une fois à l’abri, loin de ce carnage dont tu es en partie responsable. Par chance, ton complice s’exécute sans poser de questions et depuis le carrelage froid qui abrite ta carcasse amochée, tu le regardes écrabouiller un peu plus ce monstre de Bakken avant de l’attacher. Une espèce de soulagement étrange s’empare de ton être à cette vision, consciente que tu ne survivrais pas à un troisième round avec le prédateur. Cogner les gens et te faire cogner, c’est clairement hors de ton champ d’action pourtant cette nuit vient de te prouver que tu dois intégrer de nouvelles notions pour gérer les imprévus de ce genre.

« Tu sais que t’es sexy quand tu t’énerves. » Humour noir grotesque compte tenu de ce que vous vivez, peut-être mal venu même mais c’est ta façon de gérer les évènements actuels, d’ignorer les signaux d’alarme et surtout les difficultés que tu rencontres à tout simplement respirer. Tes côtes te font affreusement mal et t’oses pas imaginer le nombre d’entre elles fêlées, fracturées ou déplacées. Un squelette entier à recomposer, une poupée de chiffon bonne à jeter. « Ouais. » T’as ni la force, ni l’énergie, ni la patience de lui expliquer les tenants et aboutissants de ton plan, encore moins de lui tenir tête alors tu te contentes d’aller dans son sens avec la ferme intention de bifurquer dans le tien dès qu’il aura le dos tourné. « Je t’attends là. » Tu tiens parole approximativement 30 secondes et encore... une fois Alcide parti suivre tes instructions et chercher ta bagnole à quelques mètres de la baraque, tu te fais glisser sur le sol comme une larve en train de caner. Avec tes jambes, tu te pousses jusqu’à la silhouette inerte du connard accroché au radiateur et fouilles ses poches en vue de récupérer son portable. Dans un excès de prudence, tu décides d’utiliser depuis le sien afin d’alerter la police d’une agression au repaire des tordus. Malgré l’envie qu’il déguste toute la nuit, tu fais complètement halte de tes désirs personnels. T’es pas là pour toi mais pour elles. Les victimes, les survivantes, les défuntes qui méritent vengeance et t’as tellement peur que Benekit débarque et libère Bent durant votre absence que tu décides de prendre les devants. Une fois l’alerte lancée, tu recommences à te tortiller par terre. Jusqu’à atteindre la porte d’entrée. Tu te redresses doucement et aperçois la silhouette familière trafiquer un truc à l’extérieur sans parvenir à distinguer quoi. Y’a bien les faisceaux des lampadaires qui l’accompagnent mais t’as une arcade sourcilière pétée, l’autre qui te fait tout autant mal alors ta vision n’est pas au top du top. Dans un élan d’espoir, tu tentes de te relever, agrippes la poignée de la porte et retombes aussi net deux fois. La troisième, tu parviens à te hisser grâce aux bras d’Alcide qui te soutiennent et te soulèvent pratiquement. « Barrons-nous d’ici s’il te plaît. » T’as jamais été polie avec lui ni avec quelqu’un d’autre. La politesse tu choisis de l’ignorer en permanence et pourtant, elle passe sur tes lippes. Parce que c’est pas une demande mais une supplication. Tu veux partir, ne plus jamais remettre les pieds dans cet enfer, oublier. Oublier cette nuit. Oublier cette peur. Oublier ce cauchemar.


Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Sam 20 Aoû - 0:35


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Son humour noir, je n'arrive pas à voir l'usage qu'elle en fait. Je serre les mâchoires, pas vraiment en mesure de recevoir un compliment tourné de cette façon. La crainte aussi, que la violence et la colère m'habitant encore lui plaisent tandis que je me déteste particulièrement ainsi. Je prends sur moi, me répète qu'elle n'est pas dans son état normal. J'essaie de me calmer aussi, sans grand succès. Tout m'excède. Et si poser mes yeux sur elle n'arrange rien, ca m'horrifie d'autant plus de constater dans quel état elle se trouve. Si quitter quelques instants ses côtés m'est désagréable, c'est aussi agréable, de ne pas sentir son regard sur moi et toutes les attentes qu'elle y place. C'est en relâchant sans délicatesse la moto au sol, que j'aperçois Edel tenter de se tenir debout en appuie sur la porte d'entrée. Sans une hésitation je m'élance vers l'idiote d'un instant, crie dans un chuchotement < Mais arrêtes donc ! Tu vas te faire mal ! > Evidemment elle n'en fait qu'à sa tête, retente, et mes bras viennent rapidement la soutenir, la tenir contre moi dans une étrange étreinte, elle si fragile. Nul besoin d'entendre sa supplication pour la soulever jusque la voiture, lui éviter toute les peines du monde. Elle ne dit rien et je ne suis pas bon pour lire entre les lignes. Mais Barbie, je la connais. Elle n'en a fait qu'à sa tête en appelant les flics. Mieux vaut ne pas nous attarder ici de toute façon. Je l'allonge au mieux sur la banquette arrière, estimant le risque de complications plus minime dans cette position. Chaque fois que je quitte sa peau, son contact, j'ai la sensation de la perdre, celle désagréable que mon cœur fait un plongeon interminable. Je m'installe au volant, une main tendue derrière vers elle, dédiée à lui faire sentir ma présence, serrer la sienne. Un touché constant pour s'y accrocher mentalement aussi, l'empêcher de sombrer. Le pied sur la pédale, je quitte Treby en trombe. < Je t'emmène voir mon oncle, > je lui annonce avec une assurance dont je ne me serais pas cru capable en de telles circonstances. Et pourtant, elle me colle à la peau. < Si tu as une autre solution, je prends volontiers. Je ne l'ai pas vu depuis très longtemps, mais je n'ai pas plus compétent en tête. Et si je ne le recommanderais à personne non plus, les autres médecins pouvant te soigner dont j'ai connaissance… ce ne sont pas pour les bonnes raisons. > Des mecs qui se sont permis des monstruosités en pensant s'en tirer. Des mains entre lesquelles je n'ai pas envie de la voir. Si l'oncle Floyd n'est pas tellement plus clean, il reste en un sens la famille. Ce n'est pas comme si j'avais l'embarras du choix. Bien plus bavard que dans mes habitudes, j'ai ce besoin soudain de combler le vide, de ne pas penser, ne pas réfléchir plus que la situation ne l'impose. Ne pas m'imaginer elle, en train de crever dans la voiture. Ne pas me revoir moi, en train de défoncer la gueule de ce mec. Malgré tout, mes schémas logiques habituels prennent le dessus et une question s'échappe de mes lèvres, d'un ton certainement trop dur. < Sérieux Edel… Comment il a pu te rétamer à ce point ? Tu sais te battre, non ? Il t'a drogué ? > Le besoin de comprendre, plus que tout, bouffé par l'inquiétude.
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Sam 27 Aoû - 15:56


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Tu n’as jamais trouvé la banquette arrière de ta voiture aussi désagréable. Chaque virage étroit, chaque secousse imprévue, chaque coup de frein maladroit, décuple ton enfer. Tu dégustes en silence, serres les dents pour ne pas hurler après le conducteur. Tu devines Alcide bien assez stressé et ne tiens pas à le pousser plus loin dans ses retranchements. Déjà qu’il va te reprocher monts et merveilles pendant des semaines; puis ta vie dépend de sa capacité à te mener hors de Treby alors tu retiens les nombreuses remontrances qui menacent d’écorcher tes lèvres. « Tu crois vraiment que c’est le moment pour rencontrer ta famille ? » Quoi que, c’est peut-être le meilleur moment Edel. Non seulement tu pourras en apprendre davantage sur la dynastie Croft mais en plus, aucune réponse ne te sera refusée compte de ton état. Alors non, tu ne rouspètes et n’objectes pas, gardant pour toi l’adresse de ton infirmière attitrée. « Bon sang tu veux me tuer ?! » Tu écrases pratiquement sa main dans la tienne quand la voiture tourne sec, ayant l’impression que tout ton squelette se fracture et se remet en place en même temps. Une vraie torture. Heureusement, t’as pas l’opportunité de te lamenter sur ton sort que ton complice revient à la charge, vindicatif. Tu lui lances un regard droit que le rétroviseur tentera d’imiter à la perfection mais rien ne vaut l’original même s’il est un peu fade cette fois. La douleur, la fatigue, tu te sens si faible et vulnérable. T’arrives presque plus à serrer les doigts d’Alcide. « Très drôle, t’as trouvé ça dans… » Réfléchir devient difficile, parler épuisant. Tu tentes d’arriver au bout de ta phrase une nouvelle fois. « Dans un… » Et là, le trou noir, ta tête s’écroule sur le siège arrière, ton bras tombe sur le tapis de moquette. Tu reviens à toi plusieurs fois, juste le temps d’ouvrir les paupières, d’apercevoir ton petit ami en total panique garer le véhicule, le néant, te porter dans ses bras, le néant, parler à quelqu’un, le néant. Tu te réveilles pour mieux défaillir, ainsi de suite dans un cercle vicieux qui te donnerait presque le tournis si tu n’étais pas en train de payer le prix de ta vie. Le prix de ton insouciance surtout ! « Non… je... » Tu ne sais pas trop où t'es, ce qu'il se passe, trimbalée d'un endroit à l'autre avant de véritablement t'évanouir pour de bon. Quand tu finis par reprendre tes esprits, une lumière éblouissante t'aveugle. Le soleil. Il fait jour. Quelle heure est-il ?
Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Lun 12 Sep - 13:59


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Si son répondant réussit à étirer mes lèvres, je ne dis rien. Le soulagement me gagne, de la savoir encore en mesure d'interagir, de ne pas la voir sombrer dans le rétroviseur. Sans retenue je poursuis ma course folle en direction de Svart. Je n'ai jamais conduis aussi dangereusement et encore moins avec cette hâte qui m'habite, au vu de la destination. Si j'évite ce quartier de Senja comme la peste, il est cette nuit mon seul échappatoire. Du moins le siens, l'espoir encore à portée de main de rester en vie. Il n'y a de toute façon aucun moment propice pour qu'elle rencontre ma famille. Cette situation bien particulière n'aurait pas eu lieu, jamais ô grand jamais je ne l'aurais mise au contact des Croft. Pourris jusqu'à la moelle, ils contaminent ceux ayant l'imprudence de s'approcher trop près. Une sorte d'aura machiavélique qui pourrait convertir le plus parfait des hommes en être diabolique. J'ignore les plaintes de la belle, l'interroge plutôt pour démêler cette situation qui dépasse ma compréhension. Bravo Alcide, tu ne peux pas t'en empêcher. Ne penses-tu pas qu'il y aurait moment plus propice ? Par exemple, quand elle sera parfaitement rétablie, en sécurité, saine et sauve ? L'esprit trop vif, bouillonnant de questions, de craintes, d'inquiétudes, le besoin de le laisser s'exprimer est trop fort pour se contenir au silence. Le besoin de la faire parler, réagir, pour qu'elle ne s'éteigne pas. Si Edel a su jusque-là incarner à la perfection la battante qu'elle sera toujours à mes yeux, ses mots deviennent confus. Ses doigts filent entre les miens et son regard que je croise dans le rétroviseur perd de sa flamme. < Dans quoi ? Un paquet de céréales ? Une blague carambar ? Vas-y, crache ta répartie, envoie-moi chier, tout ce que tu veux mais t'as PAS LE DROIT de te taire Edel ! > La panique gagne ma voix, l'empressement de mes mots me fait hausser le ton, l'agresser sans raison, la provoquer en vain pour qu'elle réagisse. Mon cœur bat plus fort que jamais, saute dans le vide, à voir sa tête s'effondrer et ses yeux se fermer.

Le souffle court, l'angoisse me submerge. Mes mains crispées sur le volant se mettent à le frapper frénétiquement tel un fou. < Putain. Putain ! PUTAIN ! … > Mot répété en boucle jusqu'à piler chez le vieux Floyd, sortir en trombe de la voiture pour saisir avec une délicatesse surprenante le corps de Barbie. Soulagement éphémère de la voir s'éveiller et sombrer de nouveau : tout n'est pas perdu. La tenant à bout de bras, ignorant ses marmonnements embrouillés, je contourne l'entrée principale pour rejoindre celle de la cave à l'arrière, plus discrète, accueillant les personnes comme moi en recherche d'un service bien particulier du Croft. Coude appuyé contre la sonnette, je ne relâche la pression que lorsque la porte s'ouvre finalement sur mon oncle. Si la surprise de me voir peut traverser ses traits un instant, je ne la réalise pas. Trop préoccupé de ce corps presque mort serré contre moi, du sang trop abondant, de son état lamentable et dans une suite logique, du miens. Conscient de la gravité de la situation, du choix qui n'en était pas réellement un de venir à lui, il ouvre simplement la porte en grand pour me laisser le passage dans cette salle d'opération clandestine. Sous ses ordres je m'exécute sans peine, pose Edel sur la table qu'il m'indique, joue le rôle d'assistant autant qu'il lui est nécessaire.

Le temps a modifié les traits de Floyd ; combien d'années sans le voir ? Une quinzaine ? Sûrement trop diraient certains, pas assez à mon opinion. Si d'apparence il n'est plus tout à fait le même, dans le fond le Croft n'a pas changé d'un iota. Fidèle à lui-même, l'homme se montre taciturne, ce qui ne va pas à me déplaire. Curiosité absente de ce qui a bien pu nous arriver, il en voit sûrement trop pour se soucier des problèmes de chacun. Qu'importe qu'il s'agisse là de son neveux. Ou peut-être soupçonne-t-il a raison que je ne lui en dévoilerai pas plus que ce qu'il peut constater. Ma seule présence en ces lieux est déjà bien trop éloquente. Ce n'est que lorsqu'il m'annonce que les jours d'Edel ne sont plus en danger que j'accepte de me relâcher. Et encore, c'est une façon de parler, tandis que tout mon être tendu s'effondre le long du mur, assis au sol. Je l'observe poursuivre ses soins, le besoin de m'assurer qu'il s'occupe bien d'elle alors que je n'y connais strictement rien. Avec violence, subite, la fatigue s'abat sur moi et je somnole à moitié lorsque je réalise Floyd accroupi juste devant moi. Depuis combien de temps me fixe-t-il ainsi ? Autant que possible je redresse la tête, soutien son regard de mes yeux à moitié clos. Le vieux n'a pas besoin de prononcer un mot pour se faire comprendre. Ses pensées sont évidentes et il reste un Croft. < Je sais… > J'échappe dans un souffle épuisé, dégouté, m'épargnant la suite de la phrase. Je sais que je te suis redevable. Une dette inconnue et vaste, qui plane dorénavant au-dessus de mon crâne. Génial. Je me redresse légèrement, me frotte brièvement le visage pour tenter de garder conscience ; me peinture au passage d'un sang qui n'est pas le miens. En ce qui me semble être un battement de cils, Floyd est de retour auprès de moi avec son matériel de soin. Il commence à m'analyser, me demande si je suis blessé. J'ai beau avoir deux trois écorchures, des bleus éparsent, j'ai surtout besoin de me remettre de mes émotions.

Laissé affalé au sol, il fait encore nuit lorsque j'ouvre l'œil pour la première fois. Même dans la pire des situations, le sommeil se fait léger. L'inquiétude me redresse presque immédiatement et je m'approche de la belle, rassuré de la voir respirer, endormie. Je tire une chaise inconfortable auprès d'elle et la tête posée sur un bout de la table, me saisis doucement de sa main pour m'endormir de nouveau, sans mal. Peut-être a-t-elle conscience de ma présence et si ca peut la rassurer, c'est le minimum que je puisse faire.

Il suffit d'un peu d'agitation pour me sortir de mes cauchemars. Des douleurs dans tout le corps, je pose mes billes sur Edel. Si y a bien une chose dont je suis certain avec Floyd, c'est qu'il a su doser à la perfection les anti-douleurs pour lui limiter le mal. Douche considérée superflus, c'est une main couverte de sang séché qui vient effleurer son visage, marquer la douceur de ma voix. < Eh Barbie, tout va bien, tu vas bien, je suis là. > Mon autre main serre un peu plus la sienne, prisonnière depuis le milieu de la nuit. On doit faire peur à voir tous les deux, pourtant je crois ne jamais l'avoir autant aimé qu'en cet instant. Mes iris irradient son âme d'une chaleur réconfortante, que le souci dans mes mots ne vient pas perturber. < Comment tu te sens ? Tu as besoin de quelque chose ? Je vais aller chercher Floyd, pour qu'il t'examine. >
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Lun 31 Oct - 19:06


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Tu soulèves avec difficulté tes paupières. Tu gonfles avec difficulté tes poumons. Tu récupères avec difficulté tes pensées. Tout est si difficile à faire, le moindre geste, souffle, mot te demande un effort considérable mais l’instinct de survie prime sur le reste et balaie la douleur pour s’inquiéter du danger imminent. Persuadée qu’une menace place dans les recoins ombragés de cette pièce inconnue. Et tu t’agites plus que tu ne bouges véritablement quand soudain ses doigts frôlent ta peau, ses mots effleurent ton cœur. Alcide. Sa voix t’apaise immédiatement et tu abandonnes cette lutte qui vise à t’extirper de ta léthargie. Ton corps habitué à une adrénaline quasi quotidienne se retrouve subitement à l’arrêt, inerte et tu n’as pas l’habitude, estimant que tu te reposeras à ta mort. Tu ignores à quel point tu as frôlé ta mort, à quel point tu as failli la précipiter. Sans l’intervention de ton complice, tu serais réduite à l’état de cadavre. Les paupières fermées à jamais, les poumons hors état de fonctionner, les pensées éteintes. Plus rien, le néant. Et peut-être que c’est ce que tu cherchais, en te jetant ainsi dans la tanière du loup ? Peut-être que tu cherches à t’extirper de cette trajectoire sur laquelle tu n’as plus aucun contrôle désormais. Peut-être que tu cherches à prendre une route différente du croquemitaine mais là est le piège duquel tu es prisonnière. Ton propre piège monté de toutes pièces par ton esprit, façonné à la force de ta rage et tu ne sais plus comment y mettre un terme. Incapable de ralentir le rythme, tu ne cesses de l’accélérer, perdant de vue l’essentiel.

« Je veux juste me tirer d’ici. » Aucun merci n’effleure tes lèvres alors que tu lui dois la vie mais ton esprit demeure confus, embrumé et surtout pollué par l’embarras. Te dévoiler sous cette forme, si faible, si vulnérable à la moindre attaque est encore plus douloureux que ton squelette ébréché. Tu essaies de resserrer sa main dans la tienne, cherchant à le retenir près de toi quand il parle déjà de s’éloigner. « Quoi non c’est bon je… » Alcide s’empresse d’aller chercher une espèce de vieille homme mal luné, au visage fermé et regard obscur. Certainement le médecin. Tu tentes de refaire le déroulé de la soirée dans ta tête. Combien de temps es-tu resté évanoui ? Es-tu la seule blessée ? Le danger est-il écarté ? Tu parviens péniblement à te relever quand l’inconnu s’avance vers toi. « Ne me touchez pas ! » Immédiatement, tu refuses un nouvel examen, ton autopsie pourra attendre ! Les monstres eux n’attendent pas, les victimes non plus. Tu dois vite te remettre au boulot et tu espères que les anti-douleurs administrés fassent effet un bon moment. « Vous avez regardé s’il va bien lui au moins ?! » Détourner l’attention sur ton compagnon est ton premier réflexe. Une façon comme une autre d’en apprendre plus son état sans avoir à revenir sur les événements de cette nuit catastrophée. Un échec pour ton ego mais une réussite pour ta quête. L’affaire des frères Baken résolus. « Dîtes moi juste combien je vous dois. » A croire que c’est une simple transaction dont vous parlez quand il est question d’un peu plus. Une soirée d’épouvante, un sauvetage inespéré. Ta reconnaissance fait toujours défaut mais tu soupçonnes que le silence de Floyd provient d’une autre raison. « Vous ne l’avez pas fait par humanité comme votre neveu alors dîtes moi… que je vous sois pas redevable. » C’est presque si tu ne le menaces pas de te chiffrer l’acte ou te formuler une demande, peu importe la manière de te facturer le prix de ta vie tant que peux épancher la dette dans les plus brefs délais.

Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Mar 15 Nov - 23:25


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Son regard hagard qui disparait alors à ma vue, un petit sourire se plante sur mes lèvres. Réconforté qu'Edel ait conscience de ce qui l'entoure, qu'elle ne cède pas à la panique. Lèvres un peu plus étirées, lorsque l'autorité et les paroles acérées de la belle s'échappent de sa bouche. Signe évident à mes yeux, qu'elle se porte bien. Elle peut se cacher derrière autant d'artifices qu'elle désire, elle je la connais. L'étude silencieuse, à l'observer constamment, l'analyser à la manière de mes recherches en cours. Ca ne l'empêche pas de me désarçonner à la moindre occasion. Mais j'ai au moins appris à reconnaître certains signes, certains de ses comportements réguliers. Sa main serrant un peu plus la mienne, ca me pince le cœur de l'en décrocher. Malgré tout c'est pour son bien, alors je m'y résigne et embrasse ses cheveux avant de disparaître. < On va très vite se barrer d'ici. > Je lui murmure, pas la moindre envie de m'éterniser dans ce trou à rat Croft.

Monter les escaliers de la cave, redécouvrir ce manoir qui m'a connu bien plus jeune ; ca fait drôle un peu. J'hèle Floyd, fais passer le mot à l'un de ses gouvernants (pour être poli à leur égard…) qu'il est attendu en bas. Il ne faut que quelques secondes pour qu'il nous rejoigne, les mots toujours économisés avec lui. Un simple hochement de tête en guise de salutation, c'est Edel qui perce le silence par ses inquiétudes. < Laisse-le te contrôler avant de partir, s'il te plaît. > Je lui demande le regard suppliant, ignorant aisément l'oncle en arrière-plan. J'ai pas la moindre intention de lui faire quitter cet endroit, aussi pourri soit-il, sans que Floyd n'en donne son aval. J'ai beau ne pas apprécier Floyd, nul doute qu'il lui a épargné le pire. Même si elle semble parfois bien se ficher de sa propre vie, je vais pas la laisser tout gâcher et prendre le risque d'éclater ses points de suture. Aussi implorant que je puisse être, j'espère que la belle décèle bien ma détermination à la protéger et à aller à son encontre s'il le faut. < Moi je vais bien, c'est déjà réglé. > J'ajoute doucement, un regard furtif au Croft. Pas qu'il soit du genre à y aller de son commentaire, mais nul besoin qu'elle ait tous les détails. Après tout comparé à elle, c'est vraiment ridicule et ne vaut pas la peine de s'épancher.

La question du prix de la prestation posée, ma peau me démange soudainement. Regard furtif jeté en arrière, je lui réponds catégorique à la place de mon oncle, le marché déjà tacitement conclu. < Tu ne lui seras redevable de rien Barbie. > Surnom employé plus que volontairement, par précaution. Nulle envie que le Croft ne sache quoique ce soit à son sujet, si ce n'est son état médical. < Il va juste confirmer que tu ne risques rien, nous donner le nécessaire de soins pour quelques jours et nous laisser filer en oubliant cette nuit. > Les mots adressés à la belle, le regard planté dans celui du vieux Floyd pour m'assurer qu'il n'ira pas à me contredire. Lui reste telle une ombre de nos conversations, attendant le dénouement. J'ai l'impression d'entendre sa cervelle qui cogite, analysant et calculant les répercussions, les causes possibles de tout ca, les profits potentiels qu'il pourrait en tirer. Et ca me répugne autant que ca me rend tendu. Rarement l'habitude d'être aussi catégorique et directif qu'en cet instant, j'espère juste qu'Edel ne va pas faire des siennes comme elle en a le don. Et je redirige mes billes épuisées sur elle, un s'il te plait évident inscrit sur ma rétine, un murmure lâché, < On rentre à la maison d'accord ? >
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Mer 16 Nov - 21:35


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Tu examines en silence le prétendu toubib. Dès l’instant où il a débarqué, tu as senti un étrange malaise s’installer dans la pièce et tu sais très bien qu’il ne vient pas de toi, cette fois. Ce n’est pas ta présence fracassante, ta réaction disproportionnée ou ton humour macabre qui rendent l’atmosphère si lourde et pesante. Y’a quelque chose de pas net qui se passe ici, en ce moment même. Alcide est bien trop tendu pourtant t'as l’habitude de le mettre sous pression. Alors forcément, ça vient de son oncle. Et t’es à deux doigts de te frayer un chemin entre leurs regards muselés, de faire péter les serrures des portes qu’ils cloisonnent d’un commun accord quand tu perçois une urgence au fond du regard de simplet. C’est limite une supplication. Il se sent encore plus mal que toi et t’as pas vraiment envie de prolonger son supplice. Du coup, tu ravales ton venin avant de céder à contre cœur. « Ok ça marche mais dépêchez-vous. » La couleur est annoncée, Floyd ferait mieux de s’activer tant que ton lot de patience est disponible. Ce qu’il fait, évaluant le traitement le plus adapté à ta guérison; tu ne le bombardes pas de questions, revendications, précisions diverses. Tu te contentes de hocher la tête dans un silence de plomb, le genre qui ne passe pas inaperçu tandis que ton rayon laser vient cramer les lambeaux de peau de ton compagnon. La conversation n’est pas finie ! Néanmoins dans la voiture tu ne prononces pas un seul mot. Pour répondre, tu te contentes de marmonner quelques sons à la volée, sans grande conviction. C’est seulement quand la porte de l’appartement se referme que tu lui tombes dessus comme un bulldozer qui rase tout sur son passage. Adossée au mur pour pas t’étaler au sol à cause de l’état de ton corps fracassé, t’as les prunelles qui le lâchent pas d’une semelle. « Qu’est-ce qu’il s’est passé là-bas putain ? » Les tonalités claquent contre ton palais, les syllabes résonnent crescendo. T’es même pas en colère, seulement dans une confusion totale. Tu sais bien qu’il te cache des trucs sur sa famille et la plupart du temps ça ne te gêne pas mais là clairement les cachotteries doivent arriver à leur terme. « La vérité, je veux la vérité Alcide. » Y’a aucune marge de négociation possible, tu exiges et tu attends. Et si t’étais en mesure de croiser les bras sur ta poitrine tu le ferais mais tu tiens à peine debout, tu risquerais de perdre l’équilibre à tout moment. Tu vis déjà assez mal d’avoir eu besoin de son aide pour arriver jusqu’à l’entrée du domicile. « Pourquoi t'avais l'air de te faire égorger sur place à chaque respiration de ton oncle ? Même moi j'te fais pas cet effet pendant mes pires jours. » C'est-à-dire, un jour sur deux.

Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Mer 16 Nov - 23:30


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Un soupir bien audible de soulagement s'échappe de moi à l'acceptation de la belle. Sa résignation à laisser couler, pour l'instant. Je reste à ses côtés, ne la lâche pas, comme si ca pouvait changer la moindre chose. Comme si après lui avoir sauvé la vie, le Croft pouvait la réduire en cendres. La crainte de la perdre toujours trop forte au creux de mon être, s'apaise à peine lorsque Floyd nous permet de rentrer. J'embarque les médications, les avis médicaux et entraîne avec moi la belle à l'extérieur, sans un regard en arrière. Trop difficile aussi, de tenir tête à cet oncle qui en sait désormais trop. J'ai beau chercher à la reléguer tout au fond de mes préoccupations, la dette suspendue au-dessus de ma tronche tourne en boucle en arrière-plan dans ma caboche. Pour sûr le Floyd l'utilisera trop judicieusement à mon goût et je redoute d'avance ce dans quoi elle m'embarquera… La route se fait silencieuse, pression difficile à redescendre. Les mots manquent quand toutes ces émotions se bousculent et pour autant, je me sens vidé. Seule l'inquiétude s'exprime, des tu vas bien lancés sans compter, des désolés lorsque ma conduite se fait un peu trop brusque à mon goût. Je l'accompagne jusqu'à l'étage, oubli ces douleurs qui me traversent quand ses peines doivent être bien plus grandes. Je prends soin de verrouiller derrière nous, crainte imbécile vu jusqu'où on en est arrivés, me dirige vers la table pour poser les soins de la belle. Qui ne perd pas de temps à éclater, enfin. C'était inévitable et surtout de plus en plus lourd à attendre. Je l'ignore au début, va nous servir de l'eau, chope la boîte à bonbons pour maigre réconfort. Je tente de garder mon calme tout en sachant que c'est vain, lui lance doucement et épuisé : < Va t'allonger, tu vas te faire mal à rester planté là… > Sur le canapé, dans le lit, je m'en fous complet, aimerais juste qu'elle prenne soin d'elle, pour une fois. Mais à l'entendre je sais qu'elle ne va pas me lâcher. Plus insupportable que quiconque pour obtenir ce qu'elle désire. Alors je craque, pose sur la table verres et bonbons dans un geste sec et bruyant, la foudroie du regard. < Là-bas où, exactement, Edel ? Là-bas où t'aurais crevé sans moi ? Ou bien là-bas où t'as continué de respirer ? > Ignorance feinte, ces interrogations restent bien valables. Incapable de comprendre comment elle a pu se retrouver dans ce merdier pas croyable, se montrer si inconsciente des dangers qu'elle prenait et de son manque évident de préparation. J'me sens berné et imbécile, à l'avoir soutenu dans ses entreprises sans m'assurer de ses facultés à se protéger elle. Malgré ma colère à son égard, je viens me saisir de son petit corps faible avec toute la douceur dont je suis capable, l'amenant de force sur le divan. Lui réponds à propos de mon oncle. < Peut-être parce que ca faisait 15 ans que je ne l'avais pas vu, qu'il me répugne et que toi, je t'aime ? > Les mots crachés plus tôt dans le pire des moments choisi de l'univers, ils deviennent si aisé à prononcer. Et même si elle me sort par les yeux, c'est trop évident pour ne pas être simple à dire. J'attrape un plaid pour la couvrir, allume la télé sur un documentaire à propos de… des tortues de mer ? Le genre de trucs qu'elle arrive à regarder sans gesticuler de partout. J'oublie sciemment ses interrogations, prépare son traitement assis à ses côtés, me souciant peu de mon état et de ce sang étranger dont je suis couvert. J'attrape plutôt mon ordinateur portable, dans le souhait de régler les détails qui pourraient nous poser problème, suite à cette nuit d'horreur. < Quand t'iras mieux, tu viendras à la boxe avec moi. Hors de question que je t'aide de nouveau avant que tu ne saches te défendre. > Bonbons mâchés, je n'en reste pas moins catégorique quant à mes nouvelles conditions de notre collaboration particulière.
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Jeu 17 Nov - 19:42


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Tu le regardes chercher sa boite de bonbons comme à chaque fois qu’il lui faut sa dose de réconfort. Une habitude beaucoup trop mignonne pour t’en moquer, surtout cette fois. L'onctueuse douceur après la terreur nocturne - dont tu es responsable - mais Alcide éclate avant d’avoir mangé une seule gourmandise. Il te fusille du regard en même temps qu’il dégoupille sa grenade de comptoir. Très drôle. Prétendre ne pas savoir de quoi tu parles. C’est tellement mérité petit de sa part. « Tu sais très bien de… qu’est-ce que tu… arrête… » T’as envie de le repousser en arrière pour te dégager de sa prise si ce n’est que tes forces sont présentement réduites à néant. Du coup, tu te retrouves dans le salon en quelques secondes seulement et bientôt forcée de tomber sur le divan. Ouch. Ça fait mal à ton égo, d’être traitée de la sorte. Comme une pauvre chose sans défense. Eurk quelle horreur, t’as les épaules qui se soulèvent à cette pensée. « Oui mais… » Voilà qu’il recommence, oh bon sang tu vas finir par l’étriper ! Plaid, télécommande, programme, il te prend pour qui au juste ? Même si t’as envie de lui balancer un coussin dans la figure, tu le laisses s’appliquer à te couvrir, te dorloter. Attendant le moment où il posera son cul à côté de toi pour lui tomber dessus. Toujours attendre le meilleur moment : t’es devenue douée à ce jeu-là. Et le moment se présente rapidement ; simplet s’installe de toute sa nonchalance, l’ordinateur portable posé sur ses cuisses, les doigts se mettent à braver le clavier comme un champ de bataille remporté un million de fois. Tu ne comptes même plus ! Le regard rivé sur le téléviseur, tu donnes l’impression d’écouter attentivement le documentaire animalier mais tu prépares ton coup, inlassable et sournois esprit stratégique qui jamais ne s’arrête, jamais ne s'éteint. « J’irai à la boxe si tu me dis ce que t’as promis à ton oncle. » Evidemment que t’iras pas. De toute façon, son aide ne t’est pas indispensable, non ?! Ton répertoire grouille d’âmes généreuses prêtes à braver la nuit et l’horreur pour te sauver in extremis. « Alcide. » Tu finis par tourner la tête vers lui, le couver de tes prunelles aussi tendres que malaisantes et attraper sa main dans la tienne afin de le forcer à te confronter. Ou plutôt le forcer à te confronter à son monde. Celui qu'il te cache depuis votre rencontre. Celui dont il semble se cacher. Tu n'dis rien de plus, juste son prénom soufflé, à ton tour de quémander en silence. Parle-moi.

Alcide Croft
Alcide Croft
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 09/07/2022
Missives : 114
Pseudo : jude
Avatar : Adam Driver
Crédits : nukaven (avatar) ♘ awona (cs)
Thèmes abordés : violence subie physique & psychologique
Infos RP : +-600 mots selon inspi ♘ 1 rép en 15 à 30 jours
Comptes : Snefrid la dame de glace Pia la terreur angélique
Points : 1309
when darkness strikes (alcide) Fdc488812fe309e372ff7d0aae37b141d5d42a98
Âge : 34 ans ♘ 1988
Occupation : Savant à la Connaissance ♘ Génie en cybersécurité appliquée à l'informatique quantique
Statut : Coeur volé, perdu par le Croquemitaine, sa Barbie ♘ Socialement empoté
Famille : Une dévotion à Hel dont il n'a jamais suivi le chemin ♘ Caste de la Connaissance pour se protéger ♘ La Rébellion comme seule issue
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Jeu 17 Nov - 21:10


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Edel Winter



Les regards en biais sont légions, tandis que je couvre nos arrières du mieux que je le peux. La belle allongée à mes côtés plus par résignation que volonté réelle, elle a au moins le mérite d'être calme. Trop. Et plus elle la ferme, plus ca m'inquiète. C'est vraiment un putain de cercle vicieux. Surtout lorsque le calme est plutôt une chose que j'apprécie. Mais pas en sa compagnie. On s'y habitue, à sa petite tornade personnelle. Elle ne serait pas aussi fracassée, elle serait incapable de rester ainsi en place après une telle nuit. Et ca ne fait que me remémorer tout ce qui s'est passé, il y a quelques heures à peine. Incapable d'en décrocher, les images en boucle dans mon crâne, ces images d'elle à l'agonie. Finalement ses lèvres s'articulent et c'est comme si je reprenais mon souffle. < C'est ta façon de me dire que t'iras jamais à la boxe de toute façon ? > Je lâche dans un sourire sarcastique, trop habitué à la belle pour me faire avoir encore. Ignorant une énième fois sa demande, je choppe dans la boîte un de ces longs fils rouge à la fraise pour le foutre devant sur sa tronche. < Mange donc un bonbon. Non ? > Je lui lance, décrochant à peine le regard de mon écran, engouffrant le bonbon dans ma bouche.

Quand j'entends mon prénom qu'elle prononce, qu'elle se saisit de ma main m'empêchant de travailler, je sais que je suis foutu. C'est trop doux pour pouvoir m'énerver, trop tendre pour pouvoir résister. Je souffle, désespéré à capter ses prunelles, incapable de l'éconduire une énième fois. < J'lui ai rien promis… > Aveu épuisé, sans grande importance en apparence, l'absence de promesse dissimulant bien plus. < J'ai rien défini. C'est comme ca que ca marche. > Je lui donne pour explication, si on peut appeler ces quelques mots flous ainsi. < T'en mêles pas Edel, d'accord ? Ca te concerne pas, il sait pas qui t'es, faut que ca reste ainsi. T'es là, tu vis, t'es toujours aussi casse-pied, c'est tout ce qui compte. > Mise en garde adoucie par la taquinerie, je caresse ses cheveux, sa joue, son visage abîmé en prenant soin d'éviter ses blessures. < Tu veux manger quelque chose d'autre ? On devrait peut-être nettoyer tout ce sang et changer de fringues, aussi... >
Edel Winter
Edel Winter
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 28/11/2020
Missives : 459
Pseudo : meg (love)
Avatar : Jodie Comer
Crédits : love (ava) // solosands (signa) // love (crackship + vidéo) // nanami (gif) // mémés (goblin)
Thèmes abordés : mort, deuil, trauma, enlèvement, séquestration, torture, violence, langage cru, empoisonnement, sévices sexuels
Comptes : Luna Lunve et Rosalyn Croft
Points : 2584
when darkness strikes (alcide) 1673179201-2cad106e784bc7ce12a2b9fdd3065864
Âge : Vingt-huit hivers (28.12.1993)
Occupation : Croquemitaine des prédateurs sexuels, wendigo des shadow preachers et propriétaire de la tarentule (boutique de curiosités).
Statut : Le coeur en péril marié au contrôle, amouraché du chaos et surtout éperdument entiché du seul et unique Alcide Croft.
Famille : Prophets Of Doom.
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message Jeu 17 Nov - 22:54


— when darkness strikes
you're the light that shines
@Alcide Croft



Tu le dévisages avec cette expression faussement choquée quand Alcide se contente de prononcer des vérités basées sur des faits implacables. C’est qu’il commence à te connaître mieux que ta propre ombre  et par moment, ça te fait flipper tu dois bien l’avouer. T’as perdu l’habitude d’être aussi transparente et limpide aux yeux de quelqu’un d’autre que le reflet de ton miroir ; toujours à porter un masque en public, toujours à endosser un rôle pour survivre, toujours à te perdre dans les méandres de l’horreur quitte à laisser des parcelles entières de ton humanité se dilapider. Tu te perds beaucoup moins depuis que simplet fait partie intégrante de ta vie. « Je suis pas… » Coupée dans ton élan par les multiples attentions manifestées à ton égard, sa manière bien à lui de te clouer le bec et le pire c’est que ça fonctionne. Tu ne le questionneras guère plus, consciente de l’impasse qui se tient devant toi, le mur établi par le trauma marmonné. Ainsi il te faudra obtenir les réponses à tes questions autrement. « On pourrait aussi s’assurer que la police s’est… quoi ? » Ton cerveau, t’es incapable de le mettre en pause, même quand tu dors il bourdonne en silence. Le bouton veille, tu ne connais pas. Jamais activé. Pas certaine qu’il existe à vrai dire. Certainement un dysfonctionnement de naissance et tu t’en acclimates plutôt bien la plupart du temps mais tu vois à la tête du Croft que ta réaction n’est pas une réaction dite normale. La normalité toute manière c’est surfait ! « C’était juste une proposition. » Que tu balbuties en haussant les épaules, l’air de rien. Ouais une proposition somme ordinaire, le genre logique après avoir failli crever sous les coups. « Si tu préfères me foutre à poil, fais-toi plaisir. » Et tu lèves les bras en signe de totale coopération, enfin quelques secondes seulement avant de devoir les reposer tellement ça te tire dans les muscles. Bon en vrai, t’es pas contre un bon bain, bien chaud. Surtout si tu peux avoir un massage du dos en prime. Y’a des privilèges qui deviennent vite des habitudes et des habitudes qui deviennent vite des péchés mignons. A l’image de votre relation. Tu ne mets pas de mots dessus, réponds rarement à ses déclarations, ses je t’aime qui fusent plus rapidement que la lumière. Pourtant tu partages ses sentiments qui te torpillent l’estomac mais tu vis cette histoire comme si la fin était écrite d’avance. Comme si tôt ou tard, ça allait brutalement se stopper. Tu la vis avec la peur au ventre de ne plus la vivre.

Contenu sponsorisé
Personnage
Hors-rp

when darkness strikes (alcide) Empty
Message

 
when darkness strikes (alcide)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Les Enfants du Nord :: rp-
Sauter vers: