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 hot summer night in a turtle neck
 hot summer night in a turtle neck
Solvi Carlsen
Solvi Carlsen
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 13/06/2020
Missives : 1383
Pseudo : suskind | Cassandra
Avatar : Adria Arjona
Crédits : neventer (cs), suskind
Thèmes abordés : État dépressif, faible estime de soi, décès d'un proche, maltraitance psychologique
Infos RP : Closed - 800/1800 mots - réponses entre 1 semaine et 15 jours en ce moment
Comptes : Hecate le requin
Points : 3641
hot summer night in a turtle neck - Page 2 WwoRHkk6_o
Pronoms rp : elle/she
Âge : Vingt-huit ans (07.1994) dont une grande partie dédiée à d'autres qu'elle-même
Occupation : Anciennement asservie par la Tourmente ; serveuse au Deep Blue, elle en est devenue co-gérante aux côtés de son frère aîné, l'envie d'offrir un lieu agréable comme objectif.
Statut : Se découvrir elle-même d'abord, mais les doigts frémissent, les joues rosissent et les sourires timides s'esquissent sous les histoires du journaliste.
Famille : Orpheline mais ils sont s̶i̶x̶ trois, venus de partout, petits bouts d'âmes qui se sont trouvés rassemblés dans la souffrance. Iels ont toustes fait un choix, mais elle est restée neutre.
Hors-rp

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Message Lun 28 Nov - 20:00


— hot summer night in a turtle neck
I think I wanna die
But I guess I know I'm fine
Oh God, tell me is it over yet?
My words disappear on a dry tongue
And I am trying to let you know it
But I am drowning by the moment
cw: death by feels

Les attentions sont multiples, légères et délicates, à peine un effleurement pour la troubler. Les interrogations sont pourtant nombreuses, les questions que soulèvent chacun des mots de Ridwan, soulignés par la façon dont il parcourt sa peau ou referme les doigts sur les tissus — Solvi apprécie la délicatesse, l’absence de brusquerie dans ses gestes et tout le loisir qu’elle a de suivre son mouvement. C’est la sensation de danser, incroyablement lentement, l’esprit bercé par la musique de la voix de l’homme. Les mélopées boudent la mélancolie pour choyer la chaleur des notes dans lesquelles elle se laisse entraîner sans résistance. Apprendre à savourer le baiser qu’il lui donne, comprendre ce que réclame la pulpe de ses doigts, oscillant entre les instants où il la ramène à lui sans hésitation et ceux où il semble redouter de l’abîmer s’il la frôle. Au rythme de ses paroles, elle déchiffre une musique nouvelle, faite pour lui rester en tête longtemps après la dernière note. Le pouvoir du chef d’orchestre dont la partition se déroule instinctivement, pliant la musique à son envie, armé de douceur et bercé de fermeté, teinté d’un naturel désarmant pour la néophyte à l’oreille de laquelle le refrain est inédit. Les couplets quant à eux l’enveloppent, sous les mots tendres nichés dans les murmures, chuchotés avec une ferveur qui fait tambouriner son myocarde dans sa poitrine. Avec l’attention de l’apprentie, elle écoute attentivement, ne cesse d’observer les élans des mains posées sur elle et ploie sans se faire prier, frêle oiseau hypnotisé par la ballade rassurante.

Lorsque le musicien s’éloigne un instant, la musique s’attriste au loin. Prunelles attentives, la jeune femme détaille la silhouette se découper contre les murs — ombres réconfortantes les étreignant au coeur de la pièce. La pénombre réchauffée par les lumières tamisées laisse danser les spectres de la nuit sur la chair marquée qu’il lui présente, prise de court malgré toutes ses précautions. Pommettes embrasées, son regard s’attarde pourtant sur la cicatrice zébrant un pan de son torse. Elle a la poitrine qui se serre, la douleur en procuration rien qu’en imaginant ce qui a pu le marquer ainsi. L’oiseau se laisse enlacer, subjugué par la tendresse et la chaleur conjointes. Il a la peau chaude et le cœur fort. « Warmer. Softer. » elle chuchote à son tour, le nez noyé contre son épiderme et les bras enroulés autour de ses épaules. « It feels like h- » home. Mais la fin du mot s’envole dans l’exclamation surprise qui lui échappe. Le saisissement cède la place à un rire étonné, le monde vu depuis un autre angle. Tout s’est renversé en un battement de cils. Et toujours Ridwan contre elle. Précautionneusement, la position s’ajuste uniquement pour retrouver le refuge qu’il lui a dévoilé ces dernières heures. Elle est pensive, une main posée sur la joue de l’homme. Les secondes s’étirent doucement dans l’écrin, toujours si proches, le silence entretenu par leur souffle et l’attente sans impatience. Étreints d’adoration timide au creux des regards plus expressifs que les mots les plus forts. Le calme est rompu d’une question qui la démange depuis quelques instants. « How can you not be scared? » demande-t-elle avec sincérité. Délicatement, elle pianote contre la mâchoire de l’homme qui renverse littéralement son monde depuis plusieurs mois. Discrètement, avec douceur. A grands renforts des discussions passionnantes qu’il fait tourner dans son esprit, agrémenté de l’humour qu’elle a appris à reconnaître comme étant typiquement britannique.

Alors avec confiance, elle livre ses pensées et cherche les réponses qu’il peut l’aider à trouver. « Once someone told me being brave wasn’t the absence of fear. » elle se remémore celleux qui ont souvent essayé de lui offrir un angle nouveau pour se projeter et avancer. Certain‧e‧s avec plus de résultats que d’autres. « But first, I’ve learned that fear is survival. It’s neither fancy nor brave, but at least it keeps you alive when you’re nobody among Spirituals. » Lorsque les conséquences de la moindre erreur peuvent devenir dévastatrices. Que l’on apprend que la culpabilité doit ronger les chairs et dévorer les espoirs, ne laissant plus que la peur à nue dans un esprit rendu docile et obéissant. « Yet it’s so demanding. It takes every piece of you to keep you alert at every moment. It drains you out because there’s no place for something else. Just fear, taking control of the mind. » Réflexe inconscient, elle cherche à se rapprocher encore de Ridwan, pour se sentir camouflée par les bras qu’il a refermé sur elle, afin que rien ni personne ne vienne la trouver. L’agitation trouve pourtant son crâne dans lequel tournent les réflexions qu’il lui a apportées.  « In the end, I don’t know what you’re gonna find out about Senja, but pain and sadness shouldn’t happen for a reason. » Un air désolé se peint sur ses traits, perturbée par l’idée émergeant lentement de son esprit. Sa réalité prend une place considérable dans son quotidien, rythmée encore de prières et d’offrandes lorsqu’elle en ressent la nécessité. Mais les échanges font leur chemin, les questionnements chatouillent les convictions et épuisent ce qu’elle croit savoir — ou tout ce qu’elle sait ignorer. « How gods can ask for faith in misery? » Elle s’interroge d’une petite voix, les lèvres tremblantes à l’idée de qu’elle sous-entend. Habituée au rôle des divinités, mal à l’aise à la perspective de remettre leur jugement en question, ses prunelles cherchent une réponse dans celles du journaliste, souhaitant presque qu’il soit en mesure de lui apporter une explication qu’elle comprenne. Un soupir s’écrase doucement entre elleux.

« Doesn’t the scar remind you why you should be afraid? » Dénué de jugement, c’est la sincérité qui prime, qui cherche à comprendre comment il réagit face à l’horreur vécue. Une main douce et précautionneuse se faufile entre elleux pour se poser à la base de sa clavicule, où la cicatrice prend naissance. « How can you not fear what or who did that to you? » Iels sont si proches que sa paume sert de passage entre leur corps. Si bien que ses doigts se meuvent à peine, effleurant les stigmates de la douleur qu’il ressent encore, veillant à ne pas l’éveiller davantage. Les chairs sont jeunes, la violence criante. « It doesn’t look old… » Elle murmure à l’aveugle, sans un œil pour la blessure, entièrement dévouée au regard qu’il pose sur elle. Du fond de ses entrailles se ramifient lentement les racines d’un apaisement nouveau. « You deserve love to heal too. » C’est l’impression que le refuge de son esprit détruit par la cruauté est en train de retrouver forme. Que des fondations plus profondes prennent le temps de s’enfoncer dans le sol. Que des murs plus épais s’érigent pas à pas. Dans l’obscurité d’une chambre en pleine nuit, le temps d’un instant Solvi se sent curieusement invulnérable. « I really like being here. » Elle s’approche une nouvelle fois, cède à cette pulsion qui la ravit un peu plus à chaque fois qu’iels s’y abandonnent. Le baiser a la saveur d’un secret et les couleurs d’un paysage chaud et réconfortant. « I really like you and I. »
@ridwan syed -- Icons by @suskind
 
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