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Linus Wolden
Linus Wolden
humanité embrasée
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Arrivée : 03/09/2022
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Message Sam 24 Sep - 9:29

old friends new problems


TW : Fusillade

Comme d’hab ?

La voix rassurante de Linda, les petits rituels du quotidien qui reviennent à la vie. Son sourire en coin, pas beaucoup plus expressif que le tien - ni la gérante du café ni toi-même n’êtes très expansifs. Vous imaginer sourire à pleines dents pourrait même sembler angoissant. Comme une grimace forcée, qui ne vous collera jamais à la peau. Vous vous comprenez. Linda saisit le presque imperceptible hochement de tête qu’est le tien, t’apporte du café tandis que tu t’installes. Tu jettes un long coup d’oeil par la baie vitrée, admires les quais du port que tu avais longtemps déserté.

Ca fait plaisir de te revoir.” La gérante pose la tasse sur la table. “J’ai entendu pour ta femme. Désolée d’apprendre ça mon vieux.

Linda a brisé la sacralité des habitudes, fend la rassurante monotonie de ses mots pourtant bienveillants. Tes pupilles se relèvent et vous échangez à l’instant ce qui doit être le plus long regard auquel vous vous êtes adonné depuis toutes ces années à vous côtoyer. Tu t’es persuadé qu’on ne peut rien deviner de ton être mais tu sais comme c’est faux, pas vrai ? Comme elle doit lire le désespoir au fond de tes pupilles, comme tu devines ses propres démons au fond des siennes. Un sourire compatissant étire ses lippes. Aucune réaction de ta part. Tu finis par baisser les yeux, un long soupir comme introduction à ta réponse.

Oui. Merci.” Tu supposes que tu dois remercier les gens, ne sais pas trop quand cela finira par cesser. Ce n’est pas comme si tu pouvais complètement oublier la disparition d’Amalia, ce n’est pas comme si les évènements de ces dernières semaines ne gangrénaient pas ton esprit, tournant en boucle comme un disque infini. Mais en revenant pour la première fois dans le café de Linda, tu avais eu cette sensation, devenue étrangère depuis hélas trop longtemps, que quelque part, ta vie était redevenue normale. Et voilà qu’elle brise tout. Encore. Te projette dans le gouffre de tes désespoirs.

Tu finis lentement le petit déjeuner que Linda t’a apporté. Les yeux paumés vers la jetée, tu finis par reprendre tes esprits, à renouer avec le train de la vie. Reposes le regard sur le journal que tu as été chercher dans la librairie d’à côté. Tu parcours les lignes avec peine, dois reprendre par trois fois la lecture d’un même paragraphe avant d’en saisir le sens. Ton monde s’est écroulé, ça n’empêche pas l’univers de tourner. Les disparitions des dernières semaines n’ont pas cessé, une tueuse ou un tueur en série court toujours les rues. Ta mâchoire craque sous la pression que tu lui infliges, tout t’angoisse sur ce bout de papier. Tes phalanges froissent ce dernier, s’y accrochent avec trop de fermeté.

Tiens, cadeau de la maison.

La surprise interrompt brutalement ta panique. Tu relèves la tête vers la gérante, suis son regard pour tomber sur une part de tarte. Linda n’est pas bavarde. Elle aime avec ce qu’elle sait faire de mieux : la cuisine. Ta main agrippe soudainement son bras, avec plus de force que prévu, avec une intensité muette qui la remercie mieux que n’importe quel mot que tu aurais pu lui sortir. Vous vous adressez l’un à l’autre un hochement de tête compréhensif et l’échange prend fin aussi soudainement qu’il a débuté.

Tu aspires une longue bouffée de l’air iodé, encore un peu frais en cette matinée. Sous ta légère veste noire, les motifs bariolés d’une chemise offerte par Wighard. Une multitude de petits poissons multicolores s’ébattent gaiement sur fond bleu ciel. Amalia disait qu’elle les détestait, mais dans le fond, tu sais qu’elle adorait te voir enfiler les cadeaux de votre fils, peu importe le mauvais goût. Ton journal sous le bras, tu débutes ta marche, en direction du hangar où est rangé ton bâteau. Les derniers évènements de ton existence et le climat capricieux t’ont persuadé de l’y ranger. Mais aujourd’hui t’a paru soudain comme la bonne journée pour une remise en état. La mer te manque. Comme beaucoup d’autres choses, mais au moins, de cela, on ne peut guère te priver.

Tu serais bien incapable ce qui t’est parvenu en premier. Est-ce la douleur, le bruit, l’effroi de la foule qui soudainement se meut d’un seul mouvement ? La rue est fréquentée en ce jour de marché. Le journal tombe à tes pieds, ta dextre se pose sur la brûlure lancinante de ton bras gauche : du sang. Tes méninges s’agitent, tes sens frémissent. Les réflexes d’une vie à protéger se mettent en marche. Tu hurles aux badauds de se cacher, de se coucher sur le sol s’ils ne trouvent rien derrière lequel se protéger. Tu prends toi-même refuge derrière une étale, prends le temps pour analyser la situation. Tu l’aperçois rapidement, la source de cette violence si soudaine qu’elle paraît irréelle. Le cœur battant, un seul instinct a pris possession de ton être : protéger.

Tu progresse parmi les étales, penché pour être une cible plus difficile à atteindre, ignorant ton bras touché. Les tirs reprennent par moment et tu peines à en comprendre la cible. Maintenant que tu es proche, tu aperçois un homme armé à l'étrange regard vert vif. Tu attends patiemment qu’il se trouve assez proche de ton être pour que tu puisses tenter de la maîtriser sans te jeter dans une mission suicide. Agrippant la première chose qui te tombe sous la main – une courgette en l'occurrence –, tu lui balances en pleine face, créant une diversion sommaire mais assez efficace pour t’approcher dans un élan agile. La lutte est brève car l’objectif est clair : désarmer l’étranger. Il t’a visé bien sûr, l’occasion pour toi de se saisir de ton bras et arriver à lâcher l’arme. Mais la force avec laquelle il t’agrippe soudainement te surprend, autant que la violence du coup que tes côtes encaissent. Déterminé, tu ripostes avec cette sensation amère de ne parvenir qu’à effleurer ton adversaire.

Hecate Mun
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Occupation : tenancière d'une maison hantée à Elspark, sa vocation est toutefois en mer ; propriétaire d'un navire marchand dont elle était autrefois capitaine
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Famille : membre de la rébellion depuis ses débuts, elle est passeuse depuis 2013, guidant celleux qui fuient l'oligarchie vers de nouveaux ports
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Message Lun 26 Sep - 22:59


— old friends, new problemes


tw: arme à feu, violence physique.

Il y a encore tellement à faire. Hecate n’en avait pas conscience lorsque son corps l’a instinctivement ramené sur les côtes de Senja. Elle n’a fait que suivre un fil invisible qui la ramenait avec autorité vers l’île, sans qu’elle ne puisse y opposer la moindre résistance. Peut-être qu’au fond elle n’en avait pas envie. Que son cœur appelait déjà le foyer de toutes ses forces et qu’il devenait urgent de suivre ses besoins avant de sombrer de nouveau. Elle a passé tant de temps dans le creux de la vague, qu’une fois sur la crête il fallait qu’elle en profite pour chercher la maison à l’horizon, pour ne pas être encore ensevelie. Et ça a été réconfortant un bref instant de revenir chez elle, de sentir les odeurs des grèves qui ne ressemblent à aucunes autres d’après elle, esquisser dans un sursaut l’image de celleux qu’elle aime et espérer les retrouver. Mais elle a disparu, elle a laissé un vide là où se tenait sa silhouette auparavant. Et si une voix sournoise aux terribles accents de sa soeur lui grince qu’elle est loin d’être irremplaçable, elle est incapable de nier les conséquences de son geste instinctif. Bien sûr qu’elle a inquiété des gens, qu’elle a fait mûrir des colères par son absence, et qu’elle était suffisamment liée à quelques personnes pour que sa désertion ait un impact douloureux. Et aujourd’hui, il y a encore tellement à faire. Elle rêvasse un peu, les visages de Zakaria et Judit en filigrane derrière ses paupières dès qu’elle bat des cils. Ses semelles battent le bitume de la zone technique du port, en direction de la zone un peu plus commerciale et touristique, l’esprit ailleurs et mille pensées en tourbillon permanent. La jeune femme ne songe pas à s’excuser de s’être choisie quand elle a cru mourir, mais elle peine encore à faire le tri dans tout ce qui gît en elle. Pour convaincre que son retour n’est pas une passade, que toutes ses années de fiabilité n’ont doivent pas être effacées à cause d’un gouffre qui s’est ouvert sous ses pieds, elle doit redoubler d’effort.

Distraitement, agacée, elle flatte les poches de sa veste en cuir pour y trouver son paquet de cigarettes. Un peu ailleurs, pas vraiment attentive aux ruelles dans lesquelles la portent ses jambes nerveuses malgré les quelques courses qu’elle doit faire. Nicotine entre les lèvres, elle s’est arrêtée après la sixième, ou peut-être septième, tentative pour embraser sa cigarette. Le vieux briquet rechargeable montre des signes évidents de fatigue, se dit-elle pour la énième fois en le secouant inutilement. Malgré les petits dessins à moitié effacés d’avoir trop servi, elle sait qu’il est plein pour l’avoir rempli elle-même il y a peu. La détonation éclate à ses oreilles à l’instant où la flamme s’échappe enfin. Si le briquet la nargue en ne s’éteignant pas, le sursaut qui la secoue fait choir la cigarette en plein dans une flaque d’eau à ses pieds. Mais la jeune femme n’a pas le temps de s’en offusquer, la panique qui règne soudain tout autour d’elle n’augure rien de bon. Un court instant, ses yeux parcourent les alentours, à la recherche de la source du bruit, avant de constater que c’est de la peur qui remue les passants. Instinctivement pourtant, la rebelle s’approche de quelques pas pour mieux comprendre ce qui se passe. Si la silhouette du tireur non loin la fige, celle qui se jette sur lui la pousse spontanément en avant. C’est complètement idiot, lui hurle son cerveau, mais pas autant que l’action de l’homme grisonnant qui semble déterminé à en venir à bout. Si Zakaria l’a mis en garde contre un éventuel tueur en série, il n’a pas mentionné un tueur de masse. Elle n’a pas le temps de creuser un peu plus le sujet, déjà courbée en deux derrière un étal pour s’approcher discrètement du duo aux prises l’un avec l’autre.

Ce n’est qu’en étant suffisamment proche de l’altercation que la brune reconnaît le téméraire — inconscient — qui s’est jeté sur l’assaillant. Il y a quelque chose d’irréel à retrouver Linus en cet instant précis. Mais elle n’a pas le temps de se poser plus de questions, les yeux rivés sur l’homme et l’arme au sol. Chaque coup porté à l’ancien gardien tire une grimace à la jeune femme à moitié camouflée dans l’ombre, cherchant un moyen de le sortir de là en un seul morceau. Ses yeux portent sur le premier objet lourd à sa portée ; une lourde barre de métal probablement utilisée pour monter les étalages. Difficile de ne pas risquer de blesser Linus, elle atteint néanmoins miraculeusement le tireur qui ne frémit pas — dommage — à l’épaule, mais dont l’attention est attirée par le bruit de la ferraille sur le bitume. Hecate plonge alors à l’opposée pour saisir l’arme au sol et la pointer sur eux en espérant le dissuader de frapper le gardien. Mais le viseur dans sa direction n’émeut pas l’agresseur. Incapable de distinguer où s’arrête la poigne de l’un et commence celle de l’autre, le coeur d’Hecate accélère un peu plus dans sa poitrine. « Merde, Linus, lâche-le ! » Elle gronde, incapable de viser suffisamment bien pour s’assurer de ne pas le toucher si elle tire. L’assaillant semble insensible à la perspective d’être touché par une balle à son tour, encore plus qu’aux coups que lui rend Linus. Comme un robot sur pilote automatique. En désespoir de cause, la jeune femme pointe l’arme vers le ciel et tire un coup en l’air. De nouveaux cris paniqués se font entendre plus loin, mais le recul se répercute jusque dans son épaule, la forçant à étouffer un juron. Ça a pourtant le mérite d’attirer aussi l’attention de l’homme qui la regarde désormais d’un drôle d’air — froid, passif et irréel — en desserrant sa poigne sur Linus. Un pas vers elle, un second, et pointer l’arme sur lui ne l’émeut toujours pas alors qu’elle recule à la même mesure. Elle ne peut décemment pas tirer sur un inconnu dans la rue. « Linus, barre-toi de là. » Elle sait pourtant à qui elle s’adresse.

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Message Mar 27 Sep - 21:00

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La brutalité pour toute réalité. Le sang qui empli ta bouche, celui qui s'échappe de sous la peau qui éclate sous la violence des coups. Depuis quand ne t'es-tu plus senti aussi vivant, Linus ? Il est grisant, n'est-ce pas, ce moment de pure violence, à valser avec la probabilité d'une fin imminente. Est-ce ton corps entraîné à la guerre, est-ce les réflexes acquis durant une vie de gardien ou la pure tentation de te précipiter dans la gueule du loup qui t'a mené là ?

Il y a cette silhouette qui s'approche, tente vainement de te venir en aide. La frappe est assurée mais son efficacité décevante. Tu as l'impression de te battre contre un homme de pierre, un Goliath implacable qui aura tôt fait de vous anéantir. Tu ne perçois pas la demande, distinctes à peine les deux syllabes de ton prénom. La voix, pourtant connue, se perd dans l'intensité de la lutte pour ta survie, pour celles et ceux présents autour de ton être. Pas une victime de plus. Entre deux coups, il y a le souvenir du corps de Juni en sang qui te revient avec la même violence. Pas un mort de plus. Pas tant que tu respiras encore.

Bang. Un coup de feu, ça réveille mieux que tout autre appel. L'assaillant te lâche. Enfin, tu daignes offrir un regard à ta sauveuse – ou tout du moins, celle qui s'est aussi inconsciemment que toi portée volontaire pour affronter le tireur. Un fantôme revenu aussi soudainement qu'il avait disparu. Hecate. Pas le temps de se poser de questions. Tu vois le tueur s’approche d'elle, avec trop de détermination vers son être, alors qu'elle, oh par tous les dieux, elle n'a pas la hardiesse de quelqu'un prêt à tirer.

« Plutôt crever. » Que tu lui réponds, hargneux quand elle t'ordonne de se barrer. C'est bien ce qu'il risque de t'arriver. Tu laisses Odin décider de cette éventualité. « Donne moi ce putain de flingue si tu comptes pas l'utiliser. » Que tu ajoutes, sec et pressant. L'adrénalite couvre la douleur, fait fonctionner le corps amoché avec une vivacité presque étonnante pour ton nombre d'années. Tu t'es rapproché d'Hecate, contournant l'homme au sang-froid implacable. Quelque chose cloche chez lui, à n'en pas douter. Mais tu n'as aucune sorte de pitié pour ceux qui s'en prennent aux innocents. Aux aguets, tu as lentement pris l'initiative de te positionner entre la femme et le tireur, au cas où celui-ci venait à avoir pour idée de récupérer son arme – tu admettras que tu auras toujours plus confiance en tes capacités martiales qu'en celles de nulle autre. Pas par orgueil, il s'agit plutôt que l'expérience t'a appris qu'il vaut toujours mieux compter sur soi-même que sur n'importe qui d'autre. La manœuvre est lente est calculée, tu laisses assez d'espace à Hecate si elle venait enfin à se décider à tirer – dans le cas contraire, tu tiens prêt à récupérer l'arme, peu importe son avis.

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Message Dim 2 Oct - 19:22


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tw: arme à feu, violence physique.

Ses doigts ne tremblent pas autour de l’arme, mais ce n’est qu’à force de fermeté acquise au fil des années — des décennies à manier les bouts sur les voiliers et les souvenirs du corps quand elle s’entraînait de temps en temps. Au fond, elle n’a aucune envie de tirer sur un inconnu au beau milieu de la rue, en plein jour, sous les regards apeurés des passants. Même si le tireur s’avère être un surnaturel, la jeune femme a conscience de là où elle a remis les pieds : elle ne sera jamais innocente si elle s’en prend à la mauvaise personne. La réplique de Linus lui fait lever les yeux au ciel. « C’est pas le moment de jouer les héros, garde tes répliques de film. » C’est irréel de presque bavarder dans l’empressement face à un agresseur qui semble dénué de toutes pensées ou expressions. Elle a disparu de la vie de la silhouette qui se met entre elle et son vis-à-vis, et les retrouvailles ont tout d’une mauvaise pièce de théâtre aux accents dramatiques.  Elle ne sait pas vraiment au fond pourquoi elle cède l’arme à l’ancien gardien — une voix qui rappelle qu’il aura peut-être plus de protection qu’elle s’il vient à tirer ? « Linus, t’es en pleine rue et il est désarmé, tu vas pas lui tirer dessus ! » Elle s’exclame toutefois avec véhémence, les yeux à la recherche d’une solution pour arrêter l’homme autrement qu’avec une arme à feu. La jeune femme saute de côté, un pas après l’autre, pour trouver un moyen de le neutraliser sans pour autant se retrouver en porte-à-faux, mais les alternatives manquent dans ces circonstances. « Il lui prend quoi ? On dirait qu’il nous entend pas ? » Son coup d'œil vers Linus pour s’assurer qu’il soit en état de se défendre ne fait que dériver son attention. Hecate ne remarque pas que, à court d'armes, c’est l’agresseur qui vient de se saisir de la barre de métal qu’elle lui a lancée plus tôt et la brandit désormais au-dessus de sa tête comme une batte. L’incompréhension, la scène grotesque d’une telle attaque, et les raisons qui l’ont poussé à s’en rapprocher plutôt qu’à s’éloigner pour se mettre à l’abri — tout tourne au ralenti dans l’esprit de la navigatrice qui peine à choisir son prochain mouvement, le coeur battant à tout rompre contre ses côtes et le souffle court. « Bouge ! » Son corps répond avant son cerveau, en se jetant les deux bras en avant vers Linus afin de le détourner de la trajectoire de la barre en métal qui s’abat contre le macadam dans un bruit assourdissant de ferraille. Mains et genoux écorchés, elle n’a pas le temps de s’assurer de l’état du vieil homme après l’avoir poussé au sol, qu’un éclat brille furtivement à la limite de son angle mort. L’assaillant s’est redressé et compte bien ne pas rater sa cible une seconde fois. Hecate a beau se reculer précipitamment, semelles dérapant sur le sol, cette fois-ci elle n’est pas suffisamment vive pour se faufiler. Elle ressent d’abord l’élancement de son épaule, la coulée glacée qui se diffuse depuis le contact par tous ses vaisseaux jusqu’à sa moelle épinière en une décharge paralysante. La douleur explose enfin en envoyant une nuée d’étoiles dans son regard embrumé, brouillard contre lequel elle lutte en secouant mollement la tête. Cette fois-ci, il ne l’a pas manqué.
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Message Lun 3 Oct - 13:32

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La logique temporelle de l'instant t'échappe. Tout paraît à la fois se dérouler au ralenti et à une vitesse folle. Pas le temps de penser, il faut réagir. Mais Hecate incarne la voix de la raison, sème le doute dans tes certitudes. Te donne l'occasion d'interrompre tes instincts pour laisser place à la réflexion. Ce n'est pas tellement le fait de tirer sur un homme désarmé qui t'empêche d'appuyer sur la gâchette – lui n'avait pas l'air franchement enclin à y penser une deuxième fois. C'est le risque qu'il s'agisse d'un surnaturel et toutes les répercussions qui en découleraient. Tes mâchoires se serrent à en faire grincer tes dents. Le commentaire de la demoiselle incruste un peu plus profondément au fond de ton esprit que tirer sur cet inconnu n'est peut-être pas la meilleure des solutions s'offrant à vous – même si, honnêtement pour le moment, tu n'en comptes pas beaucoup d'autres. Le manque de réaction et l'attitude glaçante du tireur ont quelque chose de déroutant. Tu pourrais te dire qu'il s'agit juste d'un cinglé de terroriste mais cette lueur au fond des yeux agite un peu plus l'incertitude. Qu'est-ce qui peut bien arriver à ce connard ? L'hypothèse d'une once d'innocence chez ce type parvient à ôter ton index de la gâchette.

A peine le temps de jurer qu'Hecate s'est jetée sur toi. Ta vigilance a baissé, à force de trop penser et à surveiller les agissements de ta comparse plutôt que votre problème numéro un. Le choc te coupe le souffle, l'adrénaline atténue la douleur qui s'insinue dans tes vieux os. L'arme toujours en main, la violence du coup ramassé par ta compagne de mauvaise fortune balaye d'une fois l'ensemble de tes précédentes hésitations. Toujours à terre, tu vises l'épaule de l'homme afin de l'empêcher de réitérer son geste. Ton bras blessé tremble et l'angle est loin d'être évident. Tu jures quand la balle n'emporte qu'un bout de tissus sur son passage. Tu roules sur toi-même, prêt à te relever car, tu es au moins à peu prêt sûr d'avoir attiré l'attention sur ton être. Te remettant sur pieds, tu cries à ta comparse « Hecate, tu m'entends ? », craignant qu'elle ait perdu connaissance.

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Message Dim 9 Oct - 20:17


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tw: arme à feu, sang.

Le bourdonnement dans ses oreilles a presque un goût jusque sur sa langue. Un réseau électrique glacé courant dans ses terminaisons nerveuses, la maintient sonnée durant ce qui lui semble une éternité. Une pulsation sourde gronde, la barre de métal s’est abattue, en travers de son omoplate jusqu’à la base de sa nuque. Si les couleurs ont un son, c’est le moment où jamais de l’expérimenter, tant elle se sent sur une brèche. Suspendue dans son incompréhension heurtée de la douleur sourde, les secondes deviennent une éternité latente et asphyxiante. Poumons plaqués contre la plèvre, l’air s’expulse spontanément sous le cri de Linus qui l’atteint enfin. Mâchoires contractées et molaires serrées sur le goût amer de l’impuissance, la jeune femme se ramasse sur elle-même, mains relevées pour protéger sa tête le temps de reprendre ses esprits. « Haut et clair. » Elle grogne, le souffle court. Avec un lent coup d'œil vers lui, elle constate qu’il est debout et que leur assaillant n’est pas encore en train de leur sauter dessus. Entre les ombres et tout ce qui obstrue sa vision à ras du sol, la navigatrice cligne des yeux à plusieurs reprises pour percevoir ce qui arrive vers eux depuis l’autre bout de la rue. « Eh, c’est les flics qui arrivent là ? » Incapable de réellement discerner si leur arrivée est un soulagement ou lui donne envie de feuler, elle se redresse maladroitement en essayant de jeter un oeil vers le tireur dont le regard semble soudainement différent. L’éclat dans ses prunelles a disparu, ses gestes étonnés sont plus fluides et, s’il a l’air d’être englué sur place, un air choqué se peint sur ses traits. « Je sais pas ce qu’il se passe, mais lâche le flingue Linus. » Assise à même le sol, sonnée, elle lance toutefois son bras mollement pour cogner le mollet de l’ancien gardien. Le geste n’est bon qu’à faire durer la douleur plus longtemps, étirant le muscle touché, au point de s’en mordre l’intérieur de la joue et sentir un liquide courir le long de sa colonne vertébrale. « Ah, putain ! Je suis sérieuse, on sait pas qui c’est et la police arrive, pose ça. Tu vas bien ? » La rue semble se remplir lentement autour d’elleux, les autorités débarquant enfin sur place. Précautionneusement, elle ne lâche pourtant pas des yeux leur assaillant malgré ses airs bien plus calmes, comme s’il avait complètement changé de personnalité. Souffle court et adrénaline pulsant jusqu'au creux de sa gorge étrangement nouée, l’attente de voir les uniformes prendre les choses en main pousse l’ironie à se secouer une nouvelle fois. « Il est possible qu’on puisse faire un concours de suture, celui qui en a le moins paie à boire au plus amoché. Je crois que je saigne. »
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Message Jeu 20 Oct - 18:38

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Les secondes s'égrainent, emportent peu à peu les derniers remparts d'une conscience qui se veut bonne. Il y a la rage au fond de tes tripes, la douleur qui enflamme les instincts les plus primaires. Cette fois, tu ne peux pas le rater. En ligne de mire, l'assaillant n'a aucune chance. Tu ne veux plus lui en laisser aucune, ni de blesser Hecate, ni tout autre être sur cette île. Tu n'en as désormais plus cure, qu'il s'agisse éventuellement d'un surnaturel. A vrai dire, au fond de tes tripes, c'est même peut-être ce que tu souhaites. Qu'un de ses demi-dieux foireux finisse raide mort sur le même bitume que ses victimes. L'arme pèse lourd au bout de ton bras et pourtant tu ne trembles plus. Les mâchoires crispées, la mort dans les yeux, l'index glisse avec lenteur vers la gâchette. Si tu tires, cette fois, tu le jures devant Odin lui-même, ce sera pour envoyer l'homme dans le Royaume de Hel.

Les sirènes fracassent la certitude, les paroles d'Hecate achèvent de te sortir de ta torpeur vengeresse. D'un geste vif, tu ôtes le chargeur de l'arme avant de balancer l'un et l'autre à des côtes opposés. Tes épaules retombent, le souffle court, tu jettes un œil sur ta comparse. Te retournes vivement vers le tireur. La joue frémissante d'une hargne qui refuse d'abandonner, tu es à deux doigts de te lancer à corps perdu sur cet enfoiré. Mais il y a la voix de la femme à tes pieds qui résonne, te récupère, harponne juste avant que tu ne craques. L'instant passé, il y a ce doute persistant sur la réelle nature de ton impulsion. S'agissait-il réellement d'une colère vengeresse plutôt qu'un désespoir lancinant se manifestant dans une volonté aussi héroïque que stupide ? Tu te laisses choir aux côtés d'Hecate. Sa réplique t'arrache un souffle, seule démonstration d'hilarité que tu peux lui offrir sur le moment. «  Je suis trop vieux pour ces conneries. » que tu lâches, lançant un regard brillant de taquinerie à ta compagne de mauvaise fortune. Quitte à rester dans les répliques de films.

C'est seulement à cet instant que tu remarques que l'autre connard a... l'air perdu ? Ta tête se tourne légèrement de côté tandis que tes yeux se plissent. «  C'est quoi son problème à ce malade ? » Ta pensée franchit tes lippes tandis que tu te penches vers Hecate. «  Bouge pas trop, il t'a peut-être cassé un truc qu'il fallait pas. » Tes mots n'ont pas beaucoup de sens, tu l'admettras mais tu comptes sur Hecate pour prendre la fusillade que vous venez de vivre comme justificatif de ton manque de discernement.

Les flics débarquent, aussi confus que vous apparemment puisqu'ils vous hurlent de laisser vos mains en évidence. Tu obtempères en lâchant tout de même «  Vous trompez pas de cible, on est les victimes dans cette histoire. » Tu paries qu'avoir jeté le flingue juste au moment où ils sont arrivés te donnent certainement des airs plus coupables que tu ne l'es réellement. Mais le sang ruisselant le long de ton bras levé parle pour lui-même, tout comme l'état de ton acolyte. La tension est remontée d'un cran, l'incompréhension générale plane et l'incertitude suspend des promesses de drame dans l'air. Néanmoins, une passante sortant courageusement de sa cachette plaide en ta faveur, pointant d'un doigt accusateur l'homme resté planté là, l'air ahuri.

Hecate Mun
Hecate Mun
Hecate Mun
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 06/03/2021
Missives : 614
Pseudo : suskind | Cassandra
Avatar : adeline rudolph
Crédits : jojo (av), suskind
Thèmes abordés : relations familiales toxiques, maternité, dépression post-partum
Infos RP : Closed - 800/1800 mots - réponses entre 1 semaine et 15 jours en ce moment
Comptes : Solvi le poussin
Points : 1609
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Pronoms rp : elle/she
Âge : trente-trois ans (01.1990)
Occupation : tenancière d'une maison hantée à Elspark, sa vocation est toutefois en mer ; propriétaire d'un navire marchand dont elle était autrefois capitaine
Statut : le cœur lui appartient depuis si longtemps que les deux années d'exil n'ont fait qu'imprimer davantage le père de sa fille dans sa chair
Famille : membre de la rébellion depuis ses débuts, elle est passeuse depuis 2013, guidant celleux qui fuient l'oligarchie vers de nouveaux ports
Hors-rp

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Message Jeu 3 Nov - 21:54


— old friends, new problemes


tw: sang.

La remarque du vieux gardien décroche un ricanement à la jeune femme qui ne bouge pas plus pour autant. « Mais non t’es fringant comme tout, va. » La malice en réponse à la sienne, elle attend à ses côtés, l'œil alerte — autant qu’elle le peut — en direction de l’assaillant qui semble avoir été soudainement séché de toute sa volonté meurtrière. Est-elle en mesure d’avoir un coup d’adrénaline suffisant pour sauter sur ses jambes et esquiver s’il franchit soudain les quelques mètres qui les séparent pour leur sauter dessus ? Les minuscules étoiles ont beau se dissiper enfin dans son champ de vision, elle n’est pas certaine de faire le poids, ni que Linus soit raisonnable. Elle en connaît pourtant des têtes de mule, et malgré l’affection qu’elle lui porte, celle du pensionné est loin d’être la plus facile à convaincre. Assise à même le sol, coudes appuyés sur les cuisses pour soutenir son front du plat des mains, elle ricane innocemment. « Cassé un truc en plus de l’ego tu veux dire ? » Mais elle ne fait pas la maligne. A défaut que quelque chose soit réellement abimé, elle sent bien avoir été sonnée et ne pas être passée loin de conséquences moins drôles. L’air bravache, elle se redresse légèrement pour poser les yeux sur lui. « Puis t’es bien placé pour parler tiens. Je savais pas que tu caracolais encore à ce point. Quand je serai grande, je veux être en forme comme toi. » Elle bavarde pour tromper la décompensation que laisse la chute d'épinéphrine et garder l’esprit clair malgré l’afflux d’informations autour d’elleux. Maintenant que les autorités investissent les lieux et que le danger est a priori écarté, les badauds laissent passer leur museau et rincer leur oeil avide de détails croustillants — curiosité morbide de l’être humain frémissant à proximité de l’horreur. Ce n’est pourtant pas comme si l’île en manquait. « Zak m’a parlé d’un tueur en série, mais ça franchement. Tu parles d’un retour à Senja… » Elle grommelle pour elle-même, l’air dégoûté. Il y a deux raisons qui font qu’il s’agit de son foyer, mais les arguments lui donnant envie de lever l’ancre avec elleux en un quart de seconde pour partir sans se retourner sont légions.
La police de Senja pointent ses grosses pattes d’animal servil maîtrisé à l’aide d’un violent collier à piques. Les muscles en roulis sous les chemises et frémissant d’une soif de pouvoir qu’elle connaît trop bien pour l’avoir connue chez son père. Ils sont pour la plupart de l’espèce des frustrés, la carne des molosses asservis qui se font une joie de déchiqueter ce qui leur passe à portée de crocs pour asseoir un pouvoir factice avant de retourner couiner pathétiquement aux pieds des surnaturels lorsqu’ils agitent la laisse. « Il a un trou dans le bras, vous voyez bien qu’il a besoin de voir un médecin, pas qu’on l’arrête. » La jeune femme intervient à son tour pour aider à éclaircir la situation et espérer qu’on ne les envoie pas au poste. Péniblement, sa main cherche le bras valide de Linus pour y prendre appui et se relever à ses côtés. « Vous n’allez pas laisser ce brave gardien du Divin se vider de son sang après qu’il ait sauvé la vie des passants. Ce courageux vieil homme. Ça ferait mauvais genre. » Elle grossit le trait, consciente qu’il la sermonnera ensuite. « Je connais des gens susceptibles de me mettre en pièces si tu n’es pas soigné correctement. » Wighard en tête de liste. Et à force de palabres nébuleuses tout en tirant l’homme en direction du véhicule des urgentistes arrivés en même temps que la police, elle les extirpe momentanément des griffes de milice oligarchique, grimaçant sous la douleur de ses propres coups.
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