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 how villains are made (ft dillion)
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Rosalyn Croft
Rosalyn Croft
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Famille : Divin, branche du pouvoir, sorcellerie.
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Message Dim 11 Déc - 20:09


— how villains are made


Quel sang verser ? Je ne sais pas de quel côté je suis. Deux armées viennent vers moi, leurs drapeaux et armes se ressemblent. Les deux prononcent mon nom... c'est comme ça que les méchants sont faits.


Le regard alerte, tu te tiens prête. Encore quelques secondes et le spectacle peut commencer. Il ne se doute de rien, le commun des mortels, l’amas insipide qui respire le même air que toi. Les client.e.s dégustent les délicieux mets du restaurant sans aucune gratitude tandis que les employé.e.s tentent de suivre le rythme éhonté de la danse. Chaque pas compte, chaque mouvement relève d'une chorégraphie, chaque minute d'un tempo à respecter. Et tout le monde joue son rôle à merveille, la valse se déroule sous les meilleures augures mais un détail anodin menace l'équilibre : selina ? rosalyn ? Toi et ton esprit écorché à vif, toi et ton désir chaotique d'attention, toi et ton hurlement silencieux. Tu te trouves présentement engloutie par les eaux saturées du marécage de ta vie. Incapable de prendre du recul, tu demeures focalisée sur la lutte qui fait rage dans tes entrailles. La dualité de ton existence, de ton identité te pousse au plus près de l'abîme et tu te livres corps et âme aux noirceurs qui t'habitent afin d'obtenir un instant avec cette ta mystérieuse famille.

Le décompte est lancé, tic tac le dessert arrive finalement sur la table. Le serveur s’attelle alors à façonner une crème brûlée, comme son nom l'indique. Tu ignores ce qui motive la politique de la maison à vouloir - désespérément - réaliser cette étape devant le client mais qui es-tu pour contester la voix du tout puissant ? Tu es son enfant. Tu es le murmure sournois, le souffle glacé, l'instrument du destin. Tu es l'ombre qui se dessine, terrifiante et soudaine, sur le mur des cauchemars. Ton collègue manque de crier et tic tac b o o m le chalumeau brûlant entre ses mains vient s'abreuver du costume de sa majesté, installé parmi les convives du roi. Surnaturel ô combien réputé voit son éclat partir en fumée. La scène est de toute beauté, une satire en devenir digne des plus grands dramaturges. Malheureusement tu es forcée d'y mettre fin et stoppes net l'utilisation de ton don pour respecter ton plan. Les flammes se mettent à jouer leur partition, t'invitant à révéler la tienne. L'ultime acte. Attrapant vigoureusement la nappe, tous les plats tombent à la renverse, les verres se brisent dans un fracas délicieux et tu jettes finalement le tissu sur le malheureux en panique.

Étouffé, le feu ne met guère longtemps à s'éteindre. Tu demeures immobile devant ton oeuvre, sous le regard confus des uns, médusé des autres. Les réactions sont partagées mais s'accordent à garder le silence. Seul le serveur penaud, tente de justifier sa bavure, explique avoir vu une ombre. C'est la vérité dans sa forme la plus primaire pourtant elle ne parvient qu'à rallumer les braises et générer la colère de l'ensemble de la table. Quand il arrive enfin, le chevalier noir, prêt à découvrir l’étendue de ton carnage. C’est un véritable talent d’invoquer le chaos de la sorte hélas la situation exige de ta part discrétion et discernement; par conséquent tu ne peux réclamer haut et fort la responsabilité de cet acte prémédité. Tu te contentes d’attendre mais n’est-ce pas ce que tu fais depuis la nuit des temps ? Attendre qu’il vienne te sauver, attendre qu’il vienne te chercher, attendre qu’il vienne te libérer de ton bourreau. Il te semble avoir attendu le Croft toute ta vie et le pire… c’est qu’il n’est j a m a i s venu. La petite fille que tu étais continue d'attendre son oncle, cloîtrée dans sa chambre, effrayée. Le monstre que tu es devenue attend le meilleur moment pour lui planter un couteau en plein cœur.

Dillion Croft
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Message Jeu 15 Déc - 14:38

Les allées s’enchainent, autant de couleurs s’entremêlant sans grande cohérence alors que l’agacement couve à la manière d’un nid de vipères prêtes à infuser leur venin à ceux qui se placeraient sur son chemin. Aux côtés du gérant, l’assistant qui s’efforce de tenir le rythme imposé, démarche volontairement empressée, la cadence s’est aggravée sur les derniers mètres et Ruben peine à survivre aux enjambées prises par son employeur. Dynamisme issu d'une colère maitrisée, d'ailleurs, les premiers ordres pleuvent dès que l’incident est avisé. Une volée d’excuses sont adressées au surnaturel impliqué, autant de pirouettes, de belles promesses et de dédommagements scandés pour ne pas ternir la réputation de l’établissement que Dillion s’échine à entretenir. Après avoir placé la suite du bien-être du client offensé dans les mains de son plus fidèle employé, le quadragénaire se tourne vers les responsables. Les yeux tiennent alors en tenaille le duo incriminé. Aucun son n’échappe aux lèvres resserrées, le regard accuse silencieusement pour amplifier l’effet dramatique recherché. Aux premières observations de l’impitoyable, le garçon parait plus apte à craquer sous la pression que la jeune femme. C’est donc sur lui que les orbes se posent et appuient jusqu’à fissurer les derniers pans d’assurance que sa proie se met encore à afficher. Le timbre sec claque et ordonne. « Je veux savoir ce qu’il s’est passé. » Le plus fragile se met à bredouiller, autant de mots qui s’entrechoquent, bouillie de sons indigestes que le patron refuse d’emblée. La paume se redresse pour arrêter ces couinements insupportables avant qu’ils ne reprennent un peu plus l’attention de l’assemblée présente. Les esclandres publics ne font pas plus de bonne publicité que les départs d’incendie. « Pas ici ! Dans mon bureau, tous les deux, immédiatement ! » L’injonction est suivie d’un mouvement explicite pour indiquer la direction.

Il ouvre à la suite la marche, s’enfonce dans les entrailles de l’hôtel jusqu’à regagner son bureau. Pièce imposante, spacieuse où trône près de la fenêtre, un meuble ancien, massif et entretenu avec un soin tout trouvé. C’est derrière cette surface qu’il prend place, mains croisées devant lui d’un air solennel. Les deux chaises face à lui invitent le personnel à s’installer. Du moins, le laisse-t-il croire jusqu’à ce que l’homme cherche à s’y asseoir. « Je ne t’ai pas autorisé à t’asseoir, il me semble. » Le vil impose son autorité par tous les biais, entend user de tous les moyens pour punir l’acte répréhensible et terrifier les suspects. La conversation s’achèvera inéluctablement sur un licenciement, peut-être deux si aucun ne pourra l'aider à rétablir les faits. Le menton relevé, il fixe à tour de rôle les deux coupables. Les témoignages récoltés en chemin demeurent confus, incertains, l’interrogatoire clarifiera les zones d’ombre. Ou abolira juste l’avenir professionnel de ces deux serveurs au sein de son établissement si la lumière ne serait pas suffisante pour tout englober. Le jugement s’installe plus férocement dans l’œillade adressée, divague dans l’azur, se jette comme une meute de loups affamée sur les orbes voisins très vite. « Je vous laisse choisir qui de vous deux va justifier ce qu’il s’est passé. Et je vous prie de m’épargner tout geignement ou excuse facile. Je vous rappelle que je ne travaille pas pour les services sociaux et que je me moque bien de connaitre votre vie ou vos déboires. Ne me faites pas perdre mon temps. » Le sermon viendrait après. Le courroux prend son temps pour frapper. Étape par étape, il compte dépiauter la vérité, puis éventrer la sérénité du coupable jusqu’à ce qu’il soit forcé de rentrer en rampant pour ne plus jamais oser remettre les pieds ici. Et ils peuvent s’estimer heureux que l’ancien avocat se conforme à quelques limites et n’use pas des faveurs accordées par Hel pour les ruiner davantage.

Rosalyn Croft
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Message Ven 16 Déc - 21:29


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Quel sang verser ? Je ne sais pas de quel côté je suis. Deux armées viennent vers moi, leurs drapeaux et armes se ressemblent. Les deux prononcent mon nom... c'est comme ça que les méchants sont faits.


Cavalier tempête fait pleuvoir la tourmente au-dessus-de ta tête, déclenche le chaos d’un seul mot. L’orage gronde dans le ciel dès qu’il presse ses lèvres l’une contre l’autre mais tu n’entends ni le ton amer ni la menace délétère. Tout ce que tu entends c’est cette voix familière. Cette voix que tu pourrais reconnaître parmi des milliers. Autant les traits de son visage ont connu les éraflures du temps, la peau craquelle sous les années écumées mais cette voix bordel… c’est toujours la même. Cette voix t’a ramenée d’outre-tombe et dès que tu l’entends fredonner près de toi, tu ne peux t’empêcher de frissonner. Ce n’est pas de la peur, ni de l’appréhension. C’est la vie qui court sous ta peau, la vérité tapis au fond de ton cœur qui rugit. Tu peux la sentir presser les valves de ton organe moteur mais refuses de t'y fier. Les monstres ne ressemblent jamais à des monstres. Tu l’as appris à tes dépends. Alors tu invoques le silence pour emprunter le chemin tracé par le Croft. La porte se referme avec fracas, l’ambiance oppressante permettant à peine de respirer. Un air de déjà-vu sillonne ton esprit. Tu l’observes sans rien dire, ton oncle. Confortablement installé sur son trône, à diriger son empire avec l’aisance de l’absolu. Et l’absolu commande ses sujets comme il lui plaît, use à s’en limer les dents d’une autorité implacable qui vient percuter de plein fouet ton collègue.

Ce dernier se décompose au fil des secondes, conscient de l’enjeu de cet entretien sibyllin. Malheureusement pour lui, tu as des ambitions plus grandes que sa carrière professionnelle et tu comptes les revendiquer ce soir. Patience t'incite néanmoins à choisir le meilleur moment pour te mettre en avant. Tu laisses ta v i c t i m e plaidoyer en sa faveur, s'élancer à corps perdu dans une lutte dérisoire. Evidemment qu'il dit la vérité. Evidemment qu'il est innocent. Cela ne change rien à ce qui l'attend... voilà à quoi ressemble un dommage collatéral. Mauvais endroit mauvais moment mais là tout de suite ce n’est pas à lui que tes mots s'adressent. « Vous n’avez pas interdit de le faire. » La courbe de tes cils est immobile, ton regard vissé à celui du vampire. Tu t’avances sur son territoire, dévoiles ton cou dénudé pour mieux attiser son appétit. La chaise est tirée en arrière, bruit strident dure quelques instants. Juste le temps de t’installer à ton aise, redresser ton menton, retrouver l'étoffe de ta splendeur. « Le client était en feu alors j’ai attrapé la nappe par réflexe. L’extincteur se trouve derrière le comptoir, c’est pas vraiment pratique en cas d’incident. C’était bien un incident ? » L’intonation ne laisse aucune place au doute, aucun espace à l’ambigüité. De ta langue tu dessines les contours d’une réalité sans exprimer la moindre émotion et tu esquisses la réponse à la question soulevée par sa majesté. Le panneau rouge s’illumine devant les yeux du malheureux qui se raccroche comme il peut à des fragments puérils. Evidemment il va sauter. Evidemment il va ramper. Si seulement il avait la décence de le faire avec classe. A nouveau tu le coupes dans son élan. « Je vais avoir une promotion n'est-ce pas ? » Jamais tu ne relèves ou contredis les propos de ton collègue, tu te contentes seulement de creuser sa tombe, lui trouver un trou et lui tendre une pelle pour le regarder s’enfoncer six pieds sous terre. Parce que t’as toujours eu qu’une seule cible. Elle se trouve face à toi.  

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Message Dim 18 Déc - 11:47

Les traits affaissés du garçon attisent l’impatience du gérant, nourrit son mépris bien senti. Il ne tolère pas la faiblesse, répugne la vulnérabilité. Il y a beaucoup de choses que Dillion Croft ne supporte pas mais chacune d’entre elles décuple son irritabilité quand elle est présentée par l’un de ses employés. La responsabilité engagée pour le choix du personnel, attise seulement le courroux et l’inflexibilité. Les yeux agrippent l’insolence de la rouquine après avoir déstabilisé le faiblard, projettent son mécontentement, fumée noire enserrant un organisme indomptable. Entre le démantèlement de l’un et l’assurance déplacée de l’autre, le surnaturel perçoit les limites de sa seule patience. Le pied part vers l’avant, cogne la chaise de l’autre côté du bureau, en déstabilise juste assez l’assise pour qu’elle recule légèrement - geste calculé bien que plus impulsif qu’à son accoutumée. Premier avertissement avant que la marée n’outrepasse la digue et n’emporte avec elle, leurs corps dans les flots. Avec un aplomb renouvelé, le propriétaire des lieux se penche par-dessus son bureau pour fixer l’impertinente.  « Tout ce que je n’ordonne pas, est par essence interdit. Ne pas connaitre sa place pourrait être fatal. » La pupille s’élargit sous l’indécence de sa fureur, écrase l’azur, éclipse qui cherche à imposer sa dangerosité par-delà l'horizon, veut tout aveugler. « Tu n’es pas ici chez toi. Ne m’oblige pas à te le rappeler d’une manière plus  déplaisante, je n’ai pas le temps pour ces infantilités et tu l’apprendras à tes dépends. » Peu habitué à démontrer de la violence physique, marqué et façonné par cette dernière depuis l’enfance, l’excédé se verrait pourtant bien l’arracher à ce siège si elle continuait à le provoquer aussi impunément. Se couler dans l'ombre d’Abel demeure juste assez terrifiant pour lui permettre de retrouver un peu de sa façade civilisée.

La suite de l’entrevue, quant à elle, place une nouvelle dualité au centre de l’arène. L’autre geint mais le quadragénaire ne l’écoute déjà plus, adresse un peu plus son attention à celle qui croit être en possession de l’ascendant, le souligne d’un énième claquement de langue. A croire que cette enfant ne conscientise pas sa situation. Avant de châtier, il faut observer, analyser et frapper là où le point faible est avisé. Le cadre est replacé dans l'intervalle. « Je ne récompense pas l’impertinence, pas plus que l’audace déplacée. Tu devrais t’inquiéter de conserver ton salaire au lieu de demander une augmentation. Les charognes qui bondissent sur les carcasses encore tièdes, sont peu appréciées par ici. » Opportunisme qu’il saluerait volontiers chez un des siens, qu’il ne peut tolérer de la part d’une représentante de l’humanité. Aucune idée de son affiliation avec le Divin, son identité demeure – et de façon multiple, secrète. Ignorance qui lui portera préjudice ultimement. Pour l’heure, l’orgueilleux s’évertue à tirer au clair les faits et à conserver en ligne de mire ses proies. « Vu que tu as la langue bien pendue et que tu sembles avoir une opinion sur la façon dont les choses doivent se dérouler ici, tu peux peut-être rattraper ta mauvaise éducation en parlant plus franchement. Tu penses qu’il s’agissait d’un acte délibéré ? As-tu des preuves au moins pour appuyer cette accusation ? » L’autre se remet à couiner instinctivement, sa survie dans l’entreprise est engagée.  « Toi, tais-toi. » L’injonction se passe d’un regard, il reste braqué sur l’interlocutrice interpellée.  « Pour rappel, ceci n’est pas un jeu. Je choisirais mes prochains mots avec beaucoup de soin si j’étais toi. » La menace sous-jacente est expulsée sans difficulté. Face à l’empressement de la punition, les contours de sa réserve naturelle se négligent aisément.
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Message Lun 19 Déc - 21:50


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Quel sang verser ? Je ne sais pas de quel côté je suis. Deux armées viennent vers moi, leurs drapeaux et armes se ressemblent. Les deux prononcent mon nom... c'est comme ça que les méchants sont faits.


Le visage du chevalier noir se révèle peu à peu. Voilà ce que tu voulais désespérément voir de tes propres yeux ; le reflet de son abîme. La chaise heurtée par la violence du coup porté, n’en déplaise à sa majesté tu maintiens ta posture. Parce que tu es là pour cette raison, titiller sa patience jusqu’à crever les apparences fallacieuses qu’il se donne. Et si tu dois perdre ce travail pour parvenir à tes fins alors tu useras de tous les travers à ton esprit bousillé. Mélodie anormale s’esquisse dans le noir, ton cœur bat la chamade. La proximité rend le contrôle éphémère, tu te sens déjà perdue au milieu de la bataille, pendue à ses lèvres qui te tenaillent. Il t’est impossible de feindre l’indifférence quand tu cherches si avidement sa reconnaissance. Pourquoi il ne te reconnaît pas ? La question te bouffe de l’intérieur. Cent fois déjà qu’elle transperce ton crâne face au profane. Il ignore complètement qui tu es. Il ignore la vérité. Et ces derniers mots ont raison de toi.

Réaction mécanique. Rire chaotique. Tes lippes s’étirent pour laisser un frisson macabre s’échapper. « Si vous étiez moi ? » Oh comme tu crèves d'envie d’effacer de son faciès cet air supérieur qu’il s'octroie en ta compagnie mais tu n’en fais rien. Tu fais ce que tu sais faire le mieux, souffrir en silence. Les doigts se referment sur la paume de ta main, les ongles s’enfoncent dans ta chair, transpercent la première couche jusqu’à sentir la chaleur du sang te dorloter. « Si vous étiez moi, vous sauriez que je choisis toujours mes mots avec le plus grand soin. » Poupée retrouve sa posture, tout rictus disparaît du portrait au profit d'une expression bien plus contenue. La tête se tourne légèrement, le suspense est à son comble. Jusqu'à ce que le regard de l'enfant divin s'arrête sur la victime en décomposition. Comment fait-il pour tenir encore debout ? Certainement la paralysie. Il sent la peur à des kilomètres, ça t’écœure. « Non je ne pense pas qu’il l’ait fait exprès... » Soupçon d'empathie souffle dans sa direction, un leurre réduit en pièce par ton attaque tempête. « Mais vous récompensez l’incompétence maintenant ? » Le sentiment doit lui être familier à en juger la situation présente. Il est là, à se pavaner sur son trône, dictant sa foi et sa loi quand tu t'es extirpée seule des griffes de ton bourreau. A-t-il seulement pris la peine de te chercher ? Colère ronge ta mâchoire qui se contracte subitement. Cependant tu te retiens de l'exprimer, consciente qu'il te reste encore des cartes à jouer avant de révéler ta main.

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Message Mar 27 Déc - 17:40

La mauvaise comédie bascule d’un genre à l’autre, de la tragédie à l’absurde. Il lui suffit de glisser ses prunelles de l’un à l’autre pour discerner les pourtours de l’aberration. Tous deux s’échinant à conserver des postures dérangeantes - autant de détails dispersés pour parfaire un drôle de jeu permettant à la jeune fille de conserver l’ascendant. Son assurance démolit son innocence étrangement, elle ne la dirige pas dans la direction adaptée, se trompe de chemin pour atteindre une quelconque forme de respect. Chaque assaut abolit ses chances de se sortir du filet, de retourner nager en terrain connu. Elle parait chercher à manquer d'air, à voir les flots refusés. Veut-elle être renvoyée à ce point ? Et pourquoi ? La bravade suivante nuit pour de bon à sa réputation. L’opportunisme tronqué par une arrogance déplacée, elle se met elle-même les boulets aux pieds en s’opposant à son autorité, coule au fond du gouffre de son mépris un peu plus dangereusement. Le mérite brandi comme une banalité, est une donnée avec laquelle le gérant jongle régulièrement et qu’il n’accorde qu’à une poignée. Les pupilles cernent les intentions encore nébuleuses de la rouquine alors que la langue entreprend de claquer une nouvelle fois pour réinstaurer les limites de patience dont ils bénéficient par professionnalisme et pas par bonté d’âme avérée. « Je récompense les gens qui ont la capacité à rester à leur place et à effectuer leur travail efficacement. Les deux profils que j’ai face à moi, ne répondent à aucun de ces critères de toute évidence. » Agacé par les geignements du garçon apeuré, l’ancien avocat décide d’éliminer une source de distraction et d’irritation.

Le doigt trace le chemin de la carcasse recroquevillée à la porte alors que l’injonction tombe aussi rudement. « Sors de la pièce. » Le gamin, tétanisé, ne remue pas assez vite, oblige le quadragénaire à convier son assistant, le prénom scandé subitement. Placé dans un recoin du bureau depuis quelques minutes maintenant, Ruben n’a pas daigné déranger la scène actuelle mais échappe à l’obscurité pour attraper le bras du réticent. « Fais-le attendre dans un endroit où il ne gênera pas la clientèle. » Un signe de tête poli de la part de son employé alors que le coupable principal est emporté. La porte se referme, met en relief le bras de fer suivant. Il n’y a plus que l’insolente et son comportement incohérent. L’azur contamine les orbes opposés, s’attarde suffisamment pour tenter d’absorber un peu de son essence, de déduire ce qu’elle cache derrière son effronterie. « S’il ne l’a pas fait exprès, pourquoi l’as-tu insinué ? » Première interrogation de circonstance. Il se retient d’engranger toute forme d’intimidation, analysant plutôt dans un premier temps l'impact que l’absence de témoins pourrait avoir sur sa façon d’agir avec lui. Ensuite, pourra-t-il déterminer si la renvoyer avec l’autre pleurnicheur serait conseillé. L’étudier n’est qu’une perte de temps mais il préfère connaitre les gens qui sont à son service, savoir ce qu’il perd et ce qu’il gagne en agissant avec clémence ou avec sévérité. La ressource à disposition reste essentielle, le licenciement abusif jamais d’actualité. Abel lui a appris à ne pas négliger la force d’un pion sur l’échiquier, d’un coup porté par le plus insignifiant. Alors il prend le temps, quand bien même, son envie de la recadrer continue à se manifester.
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Message Lun 9 Jan - 16:56


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Quel sang verser ? Je ne sais pas de quel côté je suis. Deux armées viennent vers moi, leurs drapeaux et armes se ressemblent. Les deux prononcent mon nom... c'est comme ça que les méchants sont faits.


Quand la porte claque finalement, quand tu te retrouves seule avec l’ombre familière, quand tu peux enfin disposer de ton oncle, une lutte silencieuse débute. Le squelette s’agite, l’organisme s’effrite. Et derrière le visage parfaitement maquillé de ces artifices que tu maîtrises sur le bout des doigts, se dessinent les prémices d’un véritable chaos. Face au Croft à ta disposition, c’est tous tes schémas qui se percutent les uns aux autres. Rosalyn souhaite se jeter dans ses bras, s’effondrer une bonne centaine de fois, conter ses malheurs et ses périples. Selina l’en empêche, retient la carcasse en piteuse état, interdit à l’inanimée de s’immiscer au creux de la conversation. Les muscles de ta mâchoire se mettent à exercer une pression de plus en plus forte. « Parce que c’était amusant ? » Clairement pas la réponse attendue. « Parce que j’avais besoin d’un bouc-émissaire ? » Celle-là non plus. « Parce que vous êtes un peu long à la détente ? » Ouh tu brûles petite sotte. Bientôt tu vas t’enflammer sous le regard flamboyant de Dillion qui semble te pulvériser à chaque seconde où tu respires encore. « Les raisons sont multiples. » Enfin un peu d’honnêteté se glisse entre tes excuses pailletées servies sur un filet de malice.

Tu finis par te lever, la chaise grince à nouveau sur le sol parfaitement lustré. Délicate mélodie caresse les ecchymoses de ton âme comme les souvenirs fleuris de ton enfance. Les intestins se nouent instinctivement, les poils s’hérissent. La mécanique du corps s’active, se déploie et tu t’approches de la fenêtre sur ta droite. « Ça fait des mois que je vous observe vous et votre famille. » Ta famille. Léger détail. Rien d'extraordinaire. Des morceaux cassés, recollés ensemble qui forment une drôle de constellation. Le genre à ne rien éclairer durant la nuit sans lune. « Aucun de vous n’a fait le rapprochement. » Aucun d’eux ne s’imagine que tu rôdes depuis tout ce temps. T’es là, juste à côté, si près et si loin du portrait affiché au-dessus de la cheminée. T’es là sans vraiment l’être, une brise de vent au milieu de l’océan. Les années se sont chargées d’effacer les contours de ton innocence. Il ne reste que les éclats assombris, les mensonges susurrés, les histoires entremêlées. Tu les aperçois contre le reflet de la vitre, tous les détours, les raccourcis, les tunnels où la lumière ne passe pas. Quel chemin emprunter ? Tu l’ignores, perdue dans ta propre tête. « C’est plutôt décevant… elle misait tellement d’espoir sur vous. » A ses mots, ta silhouette pivote, ton regard insolent revient à la charge mais l’insolence s’est fait la malle. Sorte de tristesse se mue à l'intérieur. La tristesse des jours d’antan. Le chagrin d’une vie gâchée. La déception d’un espoir avorté. Le tien ou celui de Rosie ?

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Message Jeu 12 Jan - 13:17

Le manège reprend, tournoiement incessant entre des états incohérents, des réponses qui n’amènent que plus de questions. L’employée semble déterminée à rendre la communication futilement compliquée, à jouer avec la patience réduite du surnaturel pour parvenir à des fins troubles. Le silence s’opère de son côté alors que l’aliénation s’empare de la totalité de l’échange, dresse autant de mots et que d’incompréhension du côté du gérant. Sans doute, l’aurait-il laissée partir sans rien ajouter si une sorte de menace voilée n’avait pas été prononcée. Si Dillion doute du danger que cette gamine représenterait, il n’apprécie pas du tout ce qu’elle ramène dans son sillage et l’impunité qu’elle croit bénéficier à tort. L’homme s’élance alors vers la sortie sans un bruit, la bloque volontairement dès que le mouvement opposé s’initie. De toute sa hauteur, il toise la rouquine avec dédain, se moque de comprendre les petites énigmes qu’elle cherche à lui renvoyer. Pour lui, cette humaine est déjà cataloguée, rangée dans une case bien précise, celle qui appartient aux gens trop perturbés que le corps médical n’a pu encore convié dans un établissement spécialisé. Aucune compassion pour cet être qui lui aura fait perdre suffisamment de temps pour cette histoire sordide. « Bien donc en plus de ton incompétence et insolence, tu me démontres que tu as une place toute trouvée en hôpital psychiatrique. » L’œil tombe dans la pupille adverse, la perfore autant que possible pour lui faire intégrer son mépris à un niveau plus avancé. Hors de question qu’un membre aussi instable continue à fouler le sol de son hôtel et soit au cœur de nouveaux incidents. Peu importe son rôle finalement, son comportement, depuis son entrée dans le bureau, est suffisant pour justifier le retrait de toute confiance et salaire accordé.

Avec solennité, l’orgueilleux met ainsi un terme à toute collaboration. « Que ça soit bien clair entre nous, ça n’est plus la peine de revenir travailler ici, je ne sais pas qui a autorisé ton engagement mais clairement, son jugement serait à revoir. Tu n'as pas ta place ici. » Les yeux bifurquent vers Ruben qui se sait déjà investi de la mission de licenciement selon les lois en vigueur. Qu’elle quitte cet endroit rapidement. Un ton plus bas et plus menaçant, impose ensuite les limites les plus importantes. Gardien attitré de cette famille, il refuse de céder au harcèlement d’une enfant dérangée. « Et si je te vois vraiment rôder autour de ma famille ne fusse qu’une seule fois, je ferai en sorte que ça soit la dernière chose que tu vois, c’est bien compris ? » La violence contenue dans le ciel, se déploie un peu plus dramatiquement, l’orage s’annonce, renvoie quelques éclairs dans sa direction avant que la main ne saisisse la poignée pour lui ouvrir la porte et l’inviter à sortir de là sans plus rechigner, la détermination rehaussant les traits courroucés. C’est à peine s’il ne pousse pas le vice à lui attraper le bras pour la déloger de là mais une fois de plus, l’anglais préfère ne pas incarner ces vices que son père entretenait, choisissant l’élégance des mots aux gestes grossiers qui visent à heurter.
Rosalyn Croft
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Message Jeu 12 Jan - 20:10


— how villains are made


Quel sang verser ? Je ne sais pas de quel côté je suis. Deux armées viennent vers moi, leurs drapeaux et armes se ressemblent. Les deux prononcent mon nom... c'est comme ça que les méchants sont faits.


Dillion ne voit toujours pas ce qui se trouve sous ses yeux, qui se trouve derrière les tiens. Fantôme du passé, gamine égarée, à jamais disparue des photos de famille, substituant sur les papiers de journaux, quelques temps du moins avant qu’un autre drame ne dévore l’attention de la presse. Combien d’années ont-ils passé à te chercher ? Tu te demandes si ta mère espère encore te revoir. Question légitime. Doute révèle l’envers du décor, l’état de l’esprit. Peut-être que c’est mieux ainsi. Peut-être que c’est mieux de maintenir le mensonge, laisser le deuil se former. Après tout, ils ont en souvenir une petite fille au regard pétillant, aux pommettes rosées par la fraîcheur de la vie, aux boucles chatoyantes comme les prémices de l’automne. Tu n’es plus cette petite fille. Le regard s’est assombri au fil des mois, des années, jusqu’à ce que l’horizon ne révèle un ciel noir, plus noir que le néant lui-même. Alors sans un mot, tu te diriges vers la porte.

Sortie indiquée, soufflée par l’autorité du souverain qui t’éjecte de son empire. Ta silhouette passe près de la sienne, effleure son costume impeccable quand tu t’arrêtes à quelques centimètres de lui. Il mentionne sa famille, ta famille. Ton sang ne fait qu’un tour. Il te refuse donc l’accès à ses proches qui composent ta lignée, ton passé, autant de racines sur lesquels reposer. Tes yeux viennent le défigurer en silence, se préparent à la riposte mais lorsque tes lèvres s’ouvrent, aucun mot cinglant ne se glisse sur le bout de ta langue. « Vous allez tellement regretter cette menace. » Un sourire espiègle teinte ton visage, illumine ton expression. En réalité, tu ignores si tu dois t’offusquer de son ignorance ou te féliciter de ta performance, vacillant d’un avis à un autre. Néanmoins, l’incertitude n’est pas formulée et tu t’engages dans le couloir, accompagné de Ruben. L’escorte ne te quitte pas d’une semelle, attend patiemment que tu récupères tes affaires. Le casier est vidé en un soupir, juste le temps de ramasser tes déboires et tu remets au cerbère un document chiffonné. « Remettez-le à Monsieur Croft, il comprendra. » Lui seul peut comprendre le contenu du certificat, l’importance du nom inscrit, du prénom accolé. Tout ce temps, tu avais cette feuille en ta possession, prête à la brandir. Des mois à attendre qu’il se retourne sur son chemin, qu’il s’interroge à ton encontre et maintenant que tu as volé des précieuses minutes de son temps, maintenant que sa majesté t’exile de son royaume, de sa vie, tu finis par te révéler. A croire que tu attendais qu’il prononce l'imprononçable.

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