A LA DERIVE , nulle part mais surtout ailleurs

Coincée dans l’étoffe de jais, elle semblait étouffer. Si mignonne, mais si étriquée. Son nez se retrousse, remontant ses grotesques lunettes, puis sa lèvre se courbe découvrant ses dents. Mais l'intrépidité semblait lui glisser entre les doigts aussi naturellement que l’or fondu coulé dans ses bains. Que le monde est beau pour une enfant comme elle. Jamais ils n'eurent vécu d'autre chose que de légereté, alors pourquoi ça devrait changer ?

Son père en est revenu à leurs racines, et l'enfant qu'est Murphy, n'avait pas compris. L'irlandaise de naissance n'était qu'une batarde, une petite fille venant de nulle part, et on voulait à présent lui coller une mère, un endroit, une famille, quand tout ce qu'elle désirait, c'était son père et ses lointains amis. A six ans seulement, on ne lui laissa pas d'autres choix, et en moins de temps qu'il ne le faut, elle oublia. Comme tout. Tout ses défauts et ses problèmes, jusqu'à ses troubles auquel sa grand-mère lui obligea l'ignorance. Son père lui avait pourtant dit de se méfier, du loup, et du renard. Si elle voyait le premier, elle n'était plus capable de discerner le deuxième, quand en son sein, il attendait, l'instant propice, pour la dévorer.

« Ma chérie, mieux vaut être blessé que blesser en retour. N’oublie jamais » Ce baiser sur le haut de sa tête avait un goût si particulier. Ces doux mots furent prononcés de la bouche de son père à chaque fois qu'elle revenait d'une dure bataille, criblée de couleurs fades. Tant qu'il pouvait parler, elle aurait du le savourer. Malgrè les coups, malgrè les doigts pointés, comme la bête de foire, la batarde, l'étrangère qu'elle incarnait aux yeux de tous.

Qu’est ce qu’elle pouvait être agaçante avec cette façon d’agir. Trop mignonne, trop parfaite, trop TROP. C'est tout ce qui se disait sur elle, en plus de son accent marrant et de ses orignines risible. La haine fut soufflée, une traînée de poudre qui ne se fit pas prier pour s’enflammer, et ce, parce qu'elle était trop parfaite. Ils ne supportaient pas d'assumer que la jalousie les rongeait. Personne ne peut être aussi bon et indulgent. Son sourire indolent, qui, brisé ils souhaitaient, finirait par flancher. Ils l’auront à l’usure.



A MES DESILLUSIONS , aux prémisses de la fin

Le monde des merveilles se ternit, déjà peu alimenté par un devoir de le nourrir de runes et de fait, non d’imaginaire. Elle se créer un monde de fantaisies et d'histoires, destiné à s'étioler dans les rustres doigts de sa Grand-mère. Le temps trace des sillons sur le visage de la destructrice à mesure qu’il lui vole le sien, tel le retour de ses viles desseins. Les dieux sont-ils aussi de son côté ? Tu ne cesses de voiler les yeux de cette adolescente qui rêve de son monde imaginaire loin de son inconscient. Combinant son imagination à l'utopie, elle se voit vieillir dans une idylle de sa seule conception. Mais la voilà qui vient sonner à sa porte pour lui annoncer l’heure de grandir et de laisser au passé toutes ces futilités. Elle vient le serrer dans ses bras osseux, son visage patibulaire lui souriant amèrement dans une vaine tentative de consolation. Ressemble-t-elle à ça la mort ? Non. Ce n'est pas la mort.  C'est pire encore. L'oublie. Et alors qu'elle voulait demander à son père, celui-ci resta muet. Aujourd’hui et pour l’éternité. Le temps eut raison de son esprit, ou est-ce la mère qui s'en est saisi ? Elle avait besoin de quelqu’un pour la guider dans le chaos qui se présentait. Elle avait besoin de lui plus que jamais, regrettant toute les fois ou elle n'avait fait que le regarder, persuadé que ça irait, sans vouloir bien voir le démon qui sommeillait là, en la personne qu'est sa grand-mère.


AUX OPPOSITIONS , au coeur de la tempête

Les poupées de cire se rient d'elle, avec leurs visages infâmes, elles glissent, dévalent, et la dévorent un peu chaque jour. Mais jamais elle n’oubliera les paroles de son père. Les bonnes personnes  vivent bien ainsi. Mieux vaut être blessé que blesser en retour. La petite sortante de ce monde, la douce envoutante à la chevelure de lumière faite, cet espèce de phénomène aliéné qu’on ne préférerait jamais rencontrer, c'est la même jeune fille qu'on admire mais qu'on ose pas approcher. Les rumeurs disent qu'elle n'est pas ainsi, ou comme cela, alors on a beau la désirer, il vaut mieux pas s'en approcher. Ca n’en empêchait pas certains d'y remédier, retrouvant alors d’anciens temps où elle fut adulée, fascinant et fasciné par sa chevelure et tout ses aspects. C'est ainsi qu'elle se fit des ennemis, puis avec le temps, des amis. Une amie. La seule d'une très courte lignée. Alinadora, son adorée.

C'est tout ce qu'elle désirait, et tout ce dont elle avait besoin pour qu'elle, cette petite fille qui portait une telle foi en ce monde et l'humanité, puisse enfin s'épanouir avec gaité. Même si son apprentissage à la maison demeurait dur, si d'embrasses elle devait réconforter ses soeurs, et que l'étude des runes l'en rendait folle, elle trouvait toujours de quoi sourire le jour venu, auprès de sa seule amie.

Le temps eut raison d’elle, fissurant sa carapace, trouvant hors de sa famille quelques amis et autres accroches. S’il fut des amourettes passagère qui l’amusèrent - et qui forgèrent notamment la douce rumeur de ses baisers mortels  -  il en fut une qu’elle n’oubliera pas, ni n’a oublié depuis.

A LA MORT DE NOS AMOURS , aux bordures du chaos

Son contraire et son pareil, à ses 15 ans, brava la marée de tout ses prétendants et autres rêveurs, faisant fi de tout ce qu’on put lui dire. Il équilibrait sa malchance, et ne portait que peu d’attention aux dangers qu’elle présentait, aux rumeurs qui l'accablaient. Il la voulait, et c'est tout ce qui comptait. Murphy était devenue le fruit de son obsession. Parce que l'élément répondait au nom de Tomas, et ce n'était pas moins qu'un énième héritier d'une grande famille de la tourmente. Charmant, insolent, la langue pendue et fourchue, mais surtout humain. Quelques phrases bien placées, de quoi faire tomber n'importe quel idiotEt ce charmeur de serpent fit de la naïve Murphy, un membre à part entière de sa bande d'élitiste.
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Sa candeur est d’une telle pureté que la brutaliser de la sorte en devenait blasphème.  Seulement pourrait-elle s'opposer au fait que ses mots la transperçaient pas de toute part ? Qu'elle se sentait l'âme à se laisser aller quand son regard l'oppressait ? Qu'elle aurait sûrement crevé pour plus qu'une conversation avec lui ? Il lui promit tant de choses merveilleuses, tant de promesses à vous en faire perdre la raison. Tout ça pour la pousser, peut-être la posséder, mais surtout pour l'avoir à ses côtés, comme l'on garderait un chien proche de soi de peur qu'il ne se saisisse de sa liberté. Sa côte de popularité monta soudainement en flèche, le coton glissa de sa peau nacrée pour être couverte de soie magnifiée, quand la monture de lunette fut remplacée par des lentilles, sa coiffure refaite et son si charmant sourire dévoilé au grand jour. Sous cette couche de bienveillance, de gentillesse, de bonté, de désintéressement esthétique et personnel se cachait une ravissante jeune femme. Son nom fit écho dans les couloirs, mais plus que pour son intellect démentiel ou bien sa dégaine de boursière. Elle était la Strøm que l’on avait toujours voulu voir, la digne representante de la maison des dames. Jalousée des femmes, prisée des hommes, préférée des professeurs. Parfaite. Elle remplissait l’image et l’intellect, que demander de plus ?

Elle en devint folle, de lui, de Tomas, et dut le cacher à la matriarche. Puisque lui, l'insolent, s'aimait en humain, et ne souhaitait pas s'engager dans sa foi. Et aussi blasphématoire fut cette intention, Murphy n'y pouvait rien. Elle l'aimait d'un amour qui ne prenait compte d'aucune faute et excusait tout les torts.


A LA MORT DE NOS AMOURS , dans le coeur du délire

Pour être de ces riches, il fallait se plier à tout leurs désirs. Baisser la tête et encaisser, bouffer, endurer, se cultiver, fracasser, humilier, traumatiser et se soumettre comme ils le voulaient. Endurer jusqu'à ce qu'ils en aient terminé, et tout ça parce que "si tu m'aimes, fais le pour moi". Parce que c'est amusant, parce que l'Elite est ainsi, pas de chiffe molle et de couille ramolli. C'est dans la demesure que l'humanité s'amuse, c'est le prix de la vie. Elle pensait avoir tout vu avec sa famille, mais en vint à regretter ses jours en leur presque trop sage compagnie.

Parfois, elle n'était plus si belle à voir, puisque de la victime ou du bourreau, son père lui a toujours dit de ne pas faire saigner alors c'est son sang qui a coulé. Odin en ce temps s’est immiscé, plus encore qu'il ne l'était. Dans ses moments de silence, sans son aimé pour la déranger, elle priait, se confessait, et juré allégeance à cet espoir qui l'aveuglait. Boursoufflée par ses plaies, elle devait se rendreà l'évidence. L'Homme demeurait profondément laid sous tout ses aspects, et si elle pria pour obtenir son pardon, elle en vint à pleurer d'avoir osé se détourner pour cette crasseuse mortalité. Plus personne n'était là pour l'écouter, la résonner, la réconforter... son père c'en était allé, sa grand-mère ne l'aurait jamais écouté,mais Odin, lui, dans toute sa sagesse, elle le savait, elle le sentait, il l'écoutait. Mais le renard aussi. Patient il fut, pour mieux réclamer son dû. Les voix qui se faisaient tacite devinrent tonitruante, et en moins de temps qu'il ne faut pour l'observer, elle perdit toute la stabilité de son esprit.

La gentille petite fille s'en est allée, la pauvre naïve ignorée en a terminé avec ses piteuses années. Elle est devenue l’exact opposé de ce qu’elle aspirait. Fille de riche qui s'empiffre, dérangeant et dérogeant à toute règles, parce qu'ils le peuvent, parce que le respect leur ait dû. Murphy n'était pas stable, mais ses tourments lui firent perdre les pédales. Sa seule obsession et son seul cauchemar demeurait en la personne de Tomas, ou celui qu'elle fit sombrer. Car l'élève eut dépassé le maître, car Murphy fit preuve de fourberie, puisqu’en son oreille régnait le dieu des dieux. Car Tomas tua par jalousie, pour elle, pour eux. Par Odin qu'il l'aimait, la créature qu'il avait créé, et qui sous ses yeux, lui avait échappée. Par quelle rage s'était-il éprit à la seule idée qu'elle ne soit plus qu'à lui. Et qu'elle faute osa-t-il faire, de lui partager toute ses faiblesses.

Il était le premier à lancer les hostilités en soirée. Le chasseur qui croyait prendre se faisait prendre à son tour, soumis à son propre jeu. Elle lui jura une souffrance éternelle pour le mal qu’il a osé lui causer. Condamné à lui courir après dans ses songes les plus fou, rêvant d’une idylle depuis sa chambre d’asile, c’est de là que Tomas la regardera s’élever. Elle viendra le voir, chaque année, pour lui rappeler sa terrible erreur. Celle d’avoir sous-estimé le roi des dieux, l’avatar de sa fin, Murphérina Strøm.

A LA PSYCHOSE , loin du terme de nos angoisses

Cette vengeance avait tout de grisant et pourtant rien de bien satisfaisant. Déchirée par l'amour qu'elle continuait de lui vouer, c'est de crise de colère qu'elle se déchainait. Et ce renard, ce fichu renard qui ne cessait plus de lui souffler des palabres à l'en rendre cinglée, jusqu'à qu'elle ne souhaite se crever. Cette voix, ces voix, qu'elle aurait voulu ignorer mais qui en tout temps l'accompagnaient. Ce qui fut brisé en elle, tout le long de ces années, ne put jamais être réparé, mais c'est une chose qu'elle ne fut jamais prête à entendre.

La même année, elle entreprit le rite, à ses 18 ans, sous l'oeil d'Odin - tournant définitivement le dos aux humains - et entamma ses études en psychologies. A la recherche de réponse, de son dieu ou de la science, de quelque chose qui puisse la délivrer, pourvu qu'elle puisse à nouveau respirer. Pourquoi son innocence passée lui a été volée ? Pourquoi ne pourrait-elle pas redevnir ce qu'elle était ? Car tout l'énerve et l'agace, tout l'écorche et l'essouffle. Elle essaie de ne plus être en colère. Mais parfois, elle n'a qu'une envie - hurler et se faire enfin justice pour tout les maux qu’elle doit supporter.

Alors elle embrasse cette rudesse, cette part d'elle qui dévore quiconque oserait lui manquer de respect, au diable les bons serments étouffés. Elle n'a qu'à avancer pour son dieu, se fasciner pour l'humain, et rendre au monde, la justice qu'on lui a dérobée. Elle fera de ces cas, de ces Tomas, l'étude de sa vie, et les condamnera tous autant qu'ils sont, à être tourmentés par le souvenir de leurs victimes. Elle convertira les victimes à sa foi, et condamnera les coupables à pire que le trépas.

AU PRÉSENT , dans les méandres de ses pensées

Son ascenscion n'en finit donc plus. Dès lors qu'elle en eut l'occasion, elle s'éloigna de la maison, au grand dam de ses soeurs à l'abandon. Elle s'encombrait déjà bien trop de compagnie, dans son inconscient emprunt de folie, et bien qu'elle les eut adoré plus que son entité, l'idée de passer un instant de plus en la compagnie de sa grand-mère, lui procurait de violent relant aux goûts amer. Son repère n'en resta pas moins le leur, et jamais la porte ne leur fut fermé. Peut-être osa-t-elle même se poser en figure de mère, réglant chaque inconvénient de leurs parcours, s'assurant que leur bourreau n'ait jamais à poser son jugement sur le déroulement de leurs jours.

Ses affaires de famille loin de l'esprit, elle put pleinement s'épanouir dans ses intention macabre, confrontant et incarnant, les coupables de ses victimes, jusqu'à remonter jusqu'aux dénommés véritable coupable. Experte dans son domaine, elle se faisait à présent invité pour quelques traînés de sang, et se regallait à l'idée de croiser ces yeux d'humains dérangés. Les faire plier, avouer, céder, tout le travail d'une éternité, pour qu'il n'ait plus qu'à ruminer leurs regrets. C'est tout ce qu'ils méritaient, et si on la laissait ? Elle dirait même que chaque humain devrait se mettre à nu face à un tel jugement. Leurs travers et autres inhibition mis à couvert.




Si ce n'est pour l'arrivée de ce nouveau collégue. Amusé et peu amusant. Perspicace à vous en casser les dents. Plus rusé que les souffles qui ne cessent de la hanter. Ne sait-il donc pas qu'elle ne supporte pas l'idée qu'on puisse la déchiffrer ?

Sa main sembla être un bien piètre tribu face à la vie de celui qu’elle voulait voir perdue. Celui qu’elle eut aimé et détesté d’une telle passion qu’elle crut en terminé. Du haut de son perchoir, de la haute la plus exécré, dans son bureau ou rien d’autre qu'elle n’est autorisé, il était arrivé. Il avait tout chamboulé. Bien malgré la haine qu’elle lui vouait, il était resté, et pour moins qu’un “Je t’aime”, elle l’aurait tuée. Parce qu'elle se détestait, probablement plus qu'elle ne pouvait regretter, et l'entendre l'aimer la répugnait. A l’usure il l’aurait, et à l’usure il aurait pu. A force de bataille et de hurlement, à force de retour et de mots rassurants, il aurait pu. Mais pourquoi lui plutôt qu'un autre ? Pourquoi quand rien ne la répugne plus que les sentiments et leurs conséquences ?




Dans tout ses défauts et ses qualités il la connait. Pire encore, ils se ressemblent. Il est tout ce qu'elle est et l'effraie, et malgrè tout, il est resté là, à l'accepter. Elle sait quoi faire quand on l'aime pour ce qu'elle n'est pas, et quand on la déteste pour ce qu'elle est, mais elle ignore comment agir quand il est question de détester ce qu'elle n'est pas et aimer ce qu'elle est. Alors elle prit la fuite, trouva le surnaturel de sa caste le plus séduisant, et en fit une égérie, une star, mais avant tout, son époux. Elle s'est mariée par sa faute. Tout est de sa faute.

La voilà, rentrant dans les rangs, avec peut-être la promesse d'un enfant. Pour Odin, pour son divin. S'assurant ainsi, qu'elle n'aurait jamais à aimer, jamais à craindre, jamais à retomber dans les faiblesses de son passé. Seulement vénérer Odin, qui jamais ne la laisserai.




Elle se rappelle avoir avancé, s'être donnée un but chez les divins. Avoir prié, offert un peu plus chaque jour une part d'elle, en espérant qu'Odin la libère. Elle se souvient avoir trouvé un équilibre limité dans cette vie, à oublier l’espace de quelques nuitées, ce qui fait de ses cauchemars un rappel de son passé. A se perdre contre le corp de son mari, à chercher un réconfort. Mais elle se rappelle surtout du temps qu’elle passa éveillé, à travailler pour s’exorciser de la vision de son psychopathe détesté, et que l’ironie vint se présenter dans son reflet. Roux, souriant, vil, séducteur, mais supposé enfermé il y a des mois, des années. L’enfer de son idylle vint gratter à sa porte, ouvrant sans demander permission pour déséquilibrer ce qui ressemblait à un avenir radieux, à une vie paisible. Elle devait continuer à marcher, jusqu’à la sortie, elle devait continuer à ignorer, lover dans des bras qui l’exemptaient de toute présence, elle devait ...

Manipuler son monde est tout ce qui lui restait. Le seul moyen par lequel elle pouvait encore se sentir aduler. Elle n'a pas l'ambition de ses capacités, mais elle en a assez pour se faire désirer, admirer, respecter ... sentir qu'elle est à ce monde, parfois, un mystère qu'ils voudraient s'arracher. Sentir que derrière ses barreaux, il se contente de la regarder, et que plus jamais, il ne pourra l'influencer. Elle semble la moins dangereuse, peut-être la plus calme et raisonnée, mais que tout les dieux viennent en aide au monde si Odin lui souffle un jour une demande.


ANNECDOTES

(+) Avenante en surface, charmante pour ne pas dire envoutante, elle n'hésitera jamais à vous planter un poignard dans le dos si l'envie lui vient. Ce n'est pas à s'y méprendre, ses faiblesses sont multiples, mais elle les connait, et se fait un plaisir à les cacher.

(+) Elle a un énorme chien pour animal de compagnie. Elle veut seulement qu’on lui foute la paix quand elle se promène.

(+) Murphy est atteinte de trouble schizophrénique. Seul sa famille et son collègue qu'elle a en horreur, sont au courant à ce jour. Elle essaie de cacher ça au mieux. Tant qu’elle va bien, qu’elle prend ses médicaments, et qu’elle ne se laisse pas porter par ses sentiments, elle peut s’en cacher.

(+) Ce qu'elle déteste dans la vie ? Elle . les gens qui l’ennuient . les gens en général . Tomas . le mot croûte . les miroirs . les imprévus . les lunettes . les profiteurs . son reflet . les roses . les menteurs . l’amour . Qu’on la touche sans son accord .

(+) Elle est victime d'une terrible myopie. Elle n’y voit pas plus loin que le bout de son nez, mais s’est habituée à cette contrainte et peut se débrouiller sans ses lunettes, quand elle ne trouve plus ses lentilles. Si elle plisse les yeux, c'est pas qu'elle vous détaille, c'est seulement qu'elle ne vous voit pas.