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 Et ça fait bim, bam, boom !
 Et ça fait bim, bam, boom !
Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 03/01/2020
Missives : 3048
Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
Points : 9174
Et ça fait bim, bam, boom !  Sb82
Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
Hors-rp

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Message Dim 12 Avr - 17:34

Le souffle de l’explosion parait encore lui brûler la peau. Le corps en état de choc met plusieurs secondes à réagir à cet ensemble de données. L’explosion, les cris. Tout ça lui semble lointain, comme des sons et des sensations à la dérive. La déflagration a bien laissé un silence morbide auquel à succéder l’effroi, matérialisé par des voix déchirées. Lui, c’est à ses sens paralysés qu’il dédie ses prochaines pensées. Goût de cendre sur la langue, amas de poussières dans la gorge, Ulrik aspire la détresse environnante et la recrache aussi vite. Ses mains cherchent désespérément à évacuer les particules de ses yeux. La cécité nourrit l’incompréhension et amplifie la douce panique. Il tousse, éructe des injures à l’attention des carcasses qui le bousculent, l’emportent déjà. Difficile de reprendre son souffle, difficile de retrouver un semblant de logique quand le chaos s’intensifie autour de lui et que sa première nécessité est de parvenir à ne pas tomber puis se faire marcher dessus. Il rend un coup d’épaule, laisse les larmes éjecter ardemment les détritus de son regard tout en maintenant difficilement sa position. La vision toujours trouble, il analyse ses environs immédiats et notifie les tâches de couleurs dansant devant ses prunelles sans y associer d’identité réelle.

Au prix d’un certain effort, il repère Zakaria vers qui il tente alors de revenir dans un premier temps. La marée humaine ne lui offre que peu de possibilités de déplacement, il lutte contre le courant, se prend des coups dans le tibia, se fait marcher sur les pieds et insulte à peu près toutes les personnes qu’il croise. Ce climat anxiogène a tôt fait de le rendre agressif, il balance un homme de côté pour pouvoir passer, rentre l’os du coude dans le sternum d’un autre et finit même par foutre un coup de pied à une femme qui en plus de lui foncer dedans, se met à lui hurler dans les oreilles. Essoufflé et partiellement excédé, il éprouve cependant, un soulagement certain quand il discerne Duncan et Raine pas très loin. Continuant sa progression, il lutte à nouveau contre son envie de cogner absolument tout ce qui bouge autour de lui. Son bras se tend quand il arrive à proximité du barman, sa paluche l’agrippe déjà pour le rapprocher.  « T’as rien, gamin ? » Qu’il lui demande d’un timbre enroué avant d’orienter son attention vers le centre de la débâcle. Son inquiétude se transfert immédiatement à tous les autres. Markus, Badia, Wighard, Neven, tous ceux qu’il sait présents. Il ignore encore ce qu’il s’est passé. Qui a lancé cette bombe, pourquoi. L’important ne se situe pas encore à ce niveau. Il faut mettre tout le monde en sûreté - Badia au sommet de la liste. « J’y vais. » Qu’il déclare alors solennellement, retrouvant son sérieux de flic habité, très certainement, du complexe du sauveur. Et sans plus s’embarrasser de convenances, il se remet en route, s’acharnant à contrer les réactions hystériques des témoins prêts à tout pour quitter les lieux, craignant sans doute l'arrivée d'une seconde salve.

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Hors-rp

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Message Lun 13 Avr - 4:25

Il a probablement perdu conscience une minute, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins, quand le blast de l’explosion l’a couché par terre. Ce qui est sûr, c’est qu’il lui faut ce qui lui semble paraître une éternité pour rassembler ses esprits. Appréhender ce qui vient de se passer, agencer les derniers instants dans son esprit et en tirer la seule conclusion logique ; l’évidence, toutefois, apparaît tellement énorme qu’elle peine à faire sens. Son cerveau marche au ralenti et rien que le fait de formuler une pensée lui apparaît difficile, comme si une espèce de purée dense et pâteuse engluait les rouages de son système cognitif. Un acouphène persistant lui remplit les oreilles, le coupant de tout autre son extérieur, et il ne perçoit pas vraiment son corps.
Finalement, Markus parvient à ouvrir les yeux, mais la nuit ne lui offre qu’un immense chaos rendu d’autant plus impénétrable que la poussière et les débris ont défiguré le paysage et que les chandelles ont été soufflées. Un grognement lui échappe et, péniblement, le gardien parvient à se redresser sur son séant. Porte une main à son crâne qui le lance douloureusement, dégage le masque de travers qui lui empiète la gueule  : les doigts effleurent les lèvres d’une plaie et lui reviennent poisseux de sang.
Merde.
Les bruits, diffus, commencent à reprendre un peu de place en arrière plan du brouillard pâteux de sa conscience. Gémissements, cris, pleurs, appels… Markus tente de se rassembler, se remettre tout entier dans l’instant présent. Il scanne son corps qui ne semble lui lancer aucun signal d’alerte grave, bouge précautionneusement chacun de ses membres et ne se suppose aucune fracture. Ça ne l’empêche pas de ne se sentir guère mieux qu’un vulgaire amas de douleurs mais, du moment qu’il peut se bouger, il aura tout le temps de faire l’état des lieux plus tard.

Markus comprend sa chance au fur et à mesure que la réalité de ce qui vient d’arriver s’inscrit en lettres flamboyantes devant ses yeux. Pratiquement aux premières loges avec Badia, ils ont échappé au pire.
La pensée, aussitôt formulée, déclenche un premier souffle de panique qui le sort de sa torpeur bien plus efficacement qu’un électrochoc.
“Badia ?!” Il entend à peine l’exclamation s’échapper de ses propres lèvres tant sa perception est distordue. Trop sonné pour déjà s’estimer stable sur ses deux jambes, le gardien ne se lève pas : à quatre pattes, il tâte les débris autour de lui. S’accroche à une main et un bras dont le reste du corps est enseveli sous des gros morceaux de pierres, et perçoit le sentiment d’urgence, l’appréhension et la peur tripler d’intensité dans ses tripes. Quelque part au second plan, une petite voix plus pratique lui rappelle l’existence de la lampe torche qu’il a pris soin d’emporter en même temps que son talkie-walkie et sa main vient fouiller à sa ceinture, sous l’épais manteau (lequel l’a très probablement en grande partie protégé de la chaleur de l’explosion) : le cylindre de métal est encore là, accroché à sa taille. Il s’en saisit pour éclairer la scène, éprouve un sentiment presque coupable de soulagement quand il comprend que le corps enseveli n’est pas celui de son amie : celle-ci se trouve moins de deux mètres plus loin, du moins la silhouette lui ressemble-t-elle de manière troublante. Trop abruti, hébété, pour se sentir attaqué par la scène d'horreur qu'éclaire le halo lumineux, Markus réitère son appel et se rapproche d’elle, ignorant les autres autour d’eux : qu’ils s’occupent d’eux entre eux, le gardien n’est pas omnipotent de toute manière. Sa main se pose sur l’épaule de la jeune femme, pressant rudement l’articulation mais s'abstenant toutefois de la secouer. “Badia ! Hey, tu m’entends ?” L’inquiétude transparaît dans sa voix, clairement perceptible.


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Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
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Et ça fait bim, bam, boom !  LcZCyZr6_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

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Message Lun 13 Avr - 11:15

Personne n’a eu le temps de réagir, de se mettre à couvert. Personne. Le souffle de l’explosion la frappe de plein fouet, la projette plus loin. La suite des événements se perd dans les méandres obscurs de son cerveau, qui refuse obstinément de transmettre des messages nerveux au reste de son corps. Elle s’éteint sans un bruit, la tête lancinante, tombe dans les ténèbres où son esprit semble résolu à la plonger. Son corps lui renvoie trop de signaux alarmants pour qu’il l’accepte.

Elle n’est pas bien sûr de ce qui la ramène à la réalité. La souffrance étouffante, la soudain lumière qu’on braque sur elle, la voix inquiète ou la main pressant son épaule ? Elle a du mal à respirer, les organes comme écrasés, une douleur lancinante aux côtes. Chaque inspiration rempli ses poumons de poussières et autres petits débris, rend chaque expiration encore plus difficile. Elle se sent brûlée, comme à vif, de l’intérieur comme de l’extérieur, et le moindre petit mouvement de son corps – rien que sa respiration – réveille de terribles souffrances. Une méchante douleur à la tête la fait planer, incapable de remettre ses pensées en ordre. Il n’y a qu’une seule certitude : elle a mal, très mal, et sa conscience hurle au danger. Elle n’est même pas sûre de reconnaitre la personne qui l’appelle, trop sonnée pour reprendre ses esprits. Reste la lumière rouge, l’alarme lancinante qui vrille son cerveau. « Pas l’hopi… Pas l’hôpital… Pas… » Quelque chose lui compresse les poumons, amenuit sa respiration ; sa gorge asséchée a du mal à articuler les mots sans mourir, elle tousse un moment, tente d’expulser la douleur.

Ses mains tâtonnent sur son visage, tente de soulever son masque pour dégager au moins sa bouche et son nez. Il s’est fendu en deux, s’appuie désagréablement sur elle. Elle sent le sang qui macule son cuir chevelu, résultant sûrement du même choc qui amenuit ses perceptions et fait tournoyer le monde autour d’elle. Le sol tangue, elle n’est plus trop sûre de discerner le haut du bas, il lui semble que si elle s’avisait de rouler sur le côté, elle dégringolerait soudain. Un haut le cœur la prend, ses yeux se fixent sur le visage penché vers elle, semble bien le reconnaître… « Markus ? » Il était là, à côté d’elle. Bien sûr. « Sortir, pas… » Elle tente de se dégager, échoue à se redresser, roule seulement sur le côté pour essayer de cracher quelque chose, quel qu’il soit, essayer de dégager l’intérieur de son organisme. « Dunc… gel… pas hôpital… » Elle ne se raccroche plus qu’à ça, la certitude de filer tout droit à la mort si jamais elle échoue sur les bancs des blessés. N’importe qui, un soignant de la rébellion. Mais pas l’hôpital…

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Zakaria Carlsen
Zakaria Carlsen
humanité embrasée
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Arrivée : 22/01/2020
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Pseudo : Neventer
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Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
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Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Lun 13 Avr - 13:42

Les dernières images que tu gardes en mémoire sont les visages de Duncan, Ulrik et Raine, une punchline de ton mentor, puis plus rien. Tu n’as pas le temps de jurer, pas le temps d’écarquiller les yeux, qu’un grondement retentit quelques mètres plus loin. Ensuite, tu n’es plus certain de ce qui a pu se produire. Les hurlements étouffés par un acouphène, des bousculades entrainant ton masque avec elles, ta lèvre qui te lance, tes prunelles sombres qui te brûlent, la tête qui tourne. Tout est arrivé si vite. Généralement, tu te fais spectateur des explosions, jamais prisonnier de leur blast. Lorsque le pire est passé, tu constates que tu ne parviens presque plus à respirer. Tentant vainement de reprendre ton souffle, évacuant de toutes tes forces la poussière qui s’est accumulée dans tes poumons, fraternisant avec le goudron qui ne t’aide absolument en rien à reprendre de l’air. Mais tu ne penses même pas à te convaincre d’arrêter de fumer comme un pompier, tu aimerais juste pouvoir reprendre ton souffle. Une main t’attrape l’épaule, tu te redresses pour voir de qui il s’agit. La mise au point se fait difficilement. Ta lèvre est légèrement entaillée et du sang s’écoule de ton oreille. C’est la voix d’Ulrik.  « Je crois… que je vais gerber. » Tu prononces du fond de la gorge parce que l’air entre toujours difficilement. Tu as juste le temps de tourner le dos au rebelle, histoire de lui épargner une partie du spectacle (et de conserver le semblant de dignité qu’il te reste). Même si le choc t’a un peu abîmé, tout a l’air de bien fonctionner dans ton organisme et c’est probablement le fait que tu rendes le contenu de ton estomac qui confirme au rebelle que tu vas bien puisqu’il t’annonce qu’il s’en va. Tu t’accroupis, essayes de virer le reste de poussière qui te brûle les yeux et respires. L’air est encore chargé de particules indésirables, mais tant pis, tu veux cesser de tousser à en vomir.

Tu reprends doucement tes esprits, malgré le mal de crâne qui fait palpiter tes tempes. Tu essuies ta bouche du revers de ta main, une trace de sang y reste. Tu dois avoir une belle plaie. Tu te relèves et laisses la réalité se dresser à nouveau devant toi. « Putain de merde. » La scène est chaotique, digne de l’un des plus beaux scénarios écrit par la Tourmente. Tu observes le panorama, ton cœur bat à tout rompre. Tu as survécu à ça. Et dire que tu allais entrer dans ce lieu saint, désormais en ruines, que tu allais y offrir ton sang naïvement… À quelques mètres près, tu n’aurais peut-être pas aussi bien résisté au choc. Tu penses soudain à Niklas et Juni qui y sont peut-être enterrés vivants, ou pire encore. Un pas précipité en avant, tu t’apprêtes à t’élancer vers les décombres, mais au lieu de ça, tu réalises que tu n’as pas encore vu les visages de Duncan et de Lorraine. Tu pivotes, comme si tu t’attendais à les retrouver à l’endroit exact de là où tu les as vus pour la dernière fois. La foule vous a séparés et tu aperçois le visage de ton mentor ainsi que la chevelure blonde de sa sœur, tout deux écartés de quelques mètres. En pressant le pas, tu constates que les bousculades laisseront probablement des hématomes à divers endroits. Tu tousses encore plusieurs fois à cause de l’effort. « Raine ! Duncan ! » Tu essayes d’attirer leur attention, ôtes ton long manteau à la va-vite et le déposes sur les épaules de la fleuriste avant de t’accroupir à son niveau pour la regarder un instant. Tu te redresses et t’approches de l’infirmier, poses une main fatiguée sur son épaule. « Duncan ? Tu m’entends ? »

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Message Mar 14 Avr - 9:16

Vivante. C’est d’abord la seule chose qui a de l’importance, savoir que Badia respire, qu’elle est et pas en train de se vider de son sang. Markus veut bien se satisfaire de peu pourvu que cela signifie qu'elle a ses chances à l’inverse de certains corps dans son champ de vision qu’il évite soigneusement de regarder, morts ou pas loin de l'être.
Si ses mots sont confus, le fait qu’elle soit en mesure de parler est déjà une bonne nouvelle. Qu’elle parvienne enfin à le reconnaître en est une autre. “Pas d’hôpital,” acquiesce docilement le gardien dans une tentative de la calmer. Bien sûr pour elle, survivre à ce désastre pour aller mourir, ou pire, ailleurs… Ce n’est pas envisageable. Mais si elle est blessée trop gravement, auront-ils seulement le choix ? Leur médecin ne fera pas de miracle sans équipement ni structure appropriés. “Reste avec moi, d’accord ?” Redoutant qu’elle ne retombe dans l’inconscience, Markus s’évertue à accaparer l’attention de Badia, sa main pressant toujours l’épaule de cette dernière. “On va d’abord te sortir de là… Je te promets qu’on va te sortir de là, ok ?” Et il sait qu’il devrait s’abstenir de faire des promesses s’il n’est pas sûr de les tenir mais, quitte à ce qu’elle s’accroche à quelque chose pour ne pas retomber dans un brouillard flou, autant que ce soit la certitude de parvenir à s’échapper de ce piège sans avoir à tomber dans un autre juste après.

À genoux à côté d’elle, il tente tant bien que mal de l’aider à se redresser en position assise. Dans d’autres circonstances, il faudrait sans doute qu’elle évite de bouger, qu’il se contente de l’aider à se maintenir sur le fil de l’éveil en attendant les secours mais ils n’ont pas le choix, hein ? Il faut qu’elle soit capable de se lever et de partir par ses propres moyens, et il le faut dans les plus brefs délais…
S’occuper d’elle lui permet d’oublier son propre état, le fait que lui-même ignore s’il sera capable de s’acheminer jusqu’à une zone moins sinistrée. Et là-bas, ils feront quoi de toute façon ? Une pensée soudaine pour Wighard et Markus attrape son walkie… jure grossièrement en voyant l’état de l’outil et le laisse retomber. Inutile d’attendre de l’aide de la part de l’autre gardien, à moins que ce dernier ne se trouve miraculeusement à moins de dix mètres d’eux. “Faut que tu te lèves, on va pas rester ici à compter les étoiles, hein ? On voit rien de toute façon avec toute cette poussière…” Outre sa lampe torche, il n’y a pour les éclairer que les quelques petits brasiers épars qu’à laissé l’explosion sur son passage. “On a vu pire que ça toi et moi, non ?” Il la bombarde de parole malgré que chaque mot lui arrache au passage un petit morceau de sa gorge irritée, mais il craint trop qu’un état léthargique s’empare d’elle suite au choc pour laisser le silence retomber entre eux.
Parler l’aide aussi, lui, le garde concentré sur l’instant présent, focus sur un but et un seul et oublier ce qui les entoure. S’il laisse la moindre ouverture au choc, s’il permet à la réalité d’investir son esprit dans toute sa terrible entièreté, il ne sait que trop bien qu’il sera bon à rien, tétanisé par l’horreur. “Je sais que t’en es capable. En fait tu sais quoi ? Je t’en colle une si tu fais pas d’effort alors, t'as pas intérêt de me décevoir sur ce coup.” Une quinte de toux l’étouffe à moitié et il se détourne pour cracher ses poumons et un peu de sang au passage. Dans quel merdier est-ce qu'ils ont encore réussi à se foutre, hein ? Les conduits respiratoires à peine un peu mieux dégagés, Markus se retourne vers elle et l'empoigne d'une main aussi ferme que possible sous l'épaule tandis que, un genou à terre, il tente de trouver appui sur son autre jambe. Come on, rookie !” Le monde tangue dangereusement tandis qu’il jette toutes ses forces dans une tentative pour se relever, et l’entraîner avec lui dans la manœuvre.


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Badia Myrhe
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Message Mar 14 Avr - 20:56

Pas l’hôpital. Il le lui assure, lui reconnait ce droit. Peut-être que ce n’est qu’une tentative comme une autre de la calmer, de la faire taire, de la rendre plus docile. Mais il l’a dit, pas d’hôpital, et elle a assez confiance en Markus pour le croire. Elle aurait préféré mourir sous les décombres que de tomber entre les mains de la Tourmente. Parce que ça ne manquera pas, elle en a distingué dans la foule, de ses anciens protégés, ne peut courir le risque de les croiser. Reste avec moi. Elle ne peut plus que s’accrocher à la voix de Markus, ferme les yeux pour conjurer le tambour qui bat dans son crâne. Ses mains s’accrochent à lui, à ce qui passe à portée, sûrement son bras. La moindre bouffée d’espoir est bonne à prendre. Elle aurait aimé répondre, mais ne se sent plus de rouvrir la bouche, de mettre à mal encore une fois ses cordes vocales, se contente d’acquiescer de la tête, dodelinant. Le mal de tête la lance, la fait planer un peu trop haut. Un bourdonnement désagréable lui oppresse les oreilles, les tympans, accentue la migraine.

Mais il a promis. Il a promis qu’elle allait s’en sortir, et encore une fois elle fait le choix d’y croire, s’accroche à lui pour le seul effort de se redresser en position assise. Le tournoiement s’accentue, elle n’ose même pas prendre de trop grande inspiration au vu de l’atmosphère ambiante, de peur de se trouer les poumons en avalant le truc qu’il ne faut pas. La panique seule guide ses actes. Il vaudrait mieux ne pas bouger, attendre des secours, d’être prise en charge par un personnel compétent. Mais elle ne peut pas se le permettre. Ouais, ouais, on a vu pire, et c’est pas un petite explosion qui va nous mettre à genoux. Elle fixe toute son attention sur le faisceau de sa lampe qu’il braque devant eux, se brûle les yeux sur cette seule lumière. C’est un but comme un autre, juste quelques mètres plus loin, mais un endroit à atteindre, aussi proche soit-il, aussi banal puisse paraitre le geste, en temps normal. Elle n’est pas sûre d’avoir la force de se relever, même pas de lui donner son accord. La tentation est terriblement forte, de s’affaisser dans ses bras, de s’adosser contre sa poitrine, de fermer les yeux et de se laisser aller. Elle doit se faire violence pour fixer la lumière de la lampe et ne pas retrouver l’obscurité de ses paupières.

Elle aurait bien aimé rire, et peut-être bien que sa toux y ressemble. Vas-y, colle en moi une, ça m’réveillerait p’t’être. Ça serait une solution. Ou alors, elle verrait mille chandelles et s’écroulerait pour de bon. Elle lutte contre son propre cerveau qui la pousse à l’apathie, se force à plier les jambes, cherche appui sur le sol d’une main abîmée, toujours accroché à Markus de l’autre. Allé, allé, tu peux le faire. Elle s’en persuade elle-même, vrille son esprit par sa détermination à ne pas crever dans ces décombres ou aux mains de la tourmente. Sa jambe tremble quand elle parvient à y prendre appui, elle tangue, vacille, avant d’en relever une. Même arrivée à ce stade, elle se demande comment c’est possible. Et pourtant, ils parviennent à se redresser tant bien que mal, après trop de peines et de douleurs.

Les secours sont-ils déjà arrivés ? Des gens vont-ils se précipiter vers eux, insister pour la prendre en charge ? L’urgence la pousse à faire un pas, alors que sa jambe manque de céder, se plie beaucoup trop. Elle reprend appuie sur un pan du panthéon arraché aux décombres, garde son élan, refuse de s’arrêter. Tu crois vraiment qu’on peut y arriver, hein ? Elle en doute, malgré tout l’entrain qu’elle met dans sa démarche cahotante. Chaque pas la rapproche un peu plus du sol, la fait tanguer, s’incliner vers la pierre qui paraitrait presque confortable. Mais il ne cède pas, Markus, bien déterminé à les faire avancer. Aucun des deux n’est vraiment stable, ils s’appuient l’un sur l’autre, mais avancent, un pas après l’autre, avec une lenteur effrayante, et une douleur toujours plus vive. Les obstacles s’amoncèlent sur leur chemin, en plus de leur état. Elle aurait eu envie d’hurler à la mort, de déverser toute sa rage, si elle n’avait pas peur d’en perdre définitivement ses cordes vocales.

Elle est incapable de situer le nombre de pas qu’ils ont fait, le nombre de mètres qu’ils ont parcouru. Peut-être bien que cela fait une éternité qu’ils marchent, que la nuit a englouti Senja à tout jamais et qu’ils ne sont plus que tous les deux. Ou bien, ils ont accompli seulement deux petits pas, ou peut-être qu’ils ont tourné en rond. Le décor se répète, chaque gravas se ressemble et les ruines se transforment en ombres menaçantes. Où est la sortie…

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Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
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Message Mer 15 Avr - 0:15

Sa progression dure une éternité. Une éternité à devoir lutter contre une humanité prête à pousser et écraser son prochain pour se mettre en sûreté. La bestialité des uns heurte la panique des autres et les scènes de violence se multiplient autour de lui. Il relève plus d’une altercation et plus d’une injustice. Aussi forte que son envie de faire régner l’ordre se manifeste, sa volonté de retrouver ses frères d’arme domine. Évoluant à contre-courant, il recule de plusieurs mètres parfois dans les espaces plus étroits, là où de véritables goulots ne lui permettent pas de se faufiler. Le combat ne s’arrête pas qu’à ces corps à corps musclés avec la foule, les hurlements résonnent dans la ville, compriment sa cervelle et alternent son rythme cardiaque. Garder son sang-froid lui en demande plus qu’il ne serait prêt à l’admettre. A chaque nouveau mètre gagné, il s’interroge sur ce qui l’attend vraiment. Pire encore, il se demande ce qu’il a laissé, à foncer sans même attendre que Zakaria soit totalement retapé. La culpabilité se renforce alors qu’il avance encore mais ne déniche personne. Quand sa semelle butte contre un premier corps, que les badauds piétinent sans même le réaliser, il sent sa  détermination se craqueler. Moment d’abattement passager où il ne croit plus qu’en sa propre impuissance. L'agitation environnante l'oblige à persévérer même quand les prochains cadavres reviennent tester sa lucidité. Ses limites, il les met à l'épreuve bien que son corps lui rappelle régulièrement le choc subi. Les yeux brûlent, la toux survient, suffocation qui s’aggrave dans les moments où il est écrasé par ces carcasses prêtes à s’amasser dans des ruelles étroites. Il s'effondre à deux reprises, happé par la cohue, se prend des coups de talons et frappe quand il le faut pour assurer sa sécurité.

Quand finalement, il les aperçoit, silhouettes incertaines à la démarche bancale, il ne peut contenir un grognement à mi-chemin du cri d’effroi. Le soulagement cède immédiatement la place à la terreur. Il fend la foule par tous les moyens possibles, se mangeant de nouveaux coups sans même plus broncher. Les interpellant de toutes ses forces, jusqu’à se briser la voix en tentant vainement de surpasser le brouhaha inspiré par la détresse. Ultimement, Ulrik atterrit devant le duo de blessés, plus essoufflé que jamais. «  Putain de merde. » Il ne les interroge pas sur leurs états respectifs. La réalité se placarde d’elle-même contre sa rétine et nourrit sa nervosité. Markus ne présente que peu de plaies apparentes mais sa posture autant que sa démarche ne peuvent tromper. Quant à Badia, les mots manquent pour décrire l’urgence de la situation. Sonné par cette vision, le norvégien tente de ne pas s’attarder sur les détails - respiration inquiétante, hémorragies apparentes, faiblesse manifeste du corps, inconscience proche. Pas le moment pour s’apitoyer, ni pour expulser des sentiments bien inutiles à l’heure actuelle. Son trouble, il le ravale par nécessité. Autour d’eux, le flot continue à s’écouler, moins dense à cet endroit mais toujours aussi menaçant par son imprévisibilité. « Faut pas rester là. » De plus en plus agité, l’ancien flic se voit porter assistance au rebelle en venant glisser précautionneusement le bras de l’amochée autour de ses épaules, répartissant la charge plus équitablement.

Il offre un dernier regard à son comparse, tente de lui insuffler un peu d’espoir, se faisant plus sérieux que jamais. «  Zak et Duncan se trouvent un peu plus loin, dans cette direction. » Le gamin pourra conduire pendant que l’infirmier se chargera des premiers soins. Dresser ce plan foutrement simpliste l’aide d’une certaine façon mais pas assez pour qu’il ait le courage de rejeter un autre coup d’œil à la trentenaire. «  Je me charge d’elle. » Imposant sa volonté sans plus parlementer, il se penche, passe un bras derrière les genoux de la brune et la soulève à la suite. Il accuse son poids à la relevée, étouffe un grognement et laisse l’adrénaline lui fournir l’énergie nécessaire pour maintenir l’effort. «  Ça va aller pour toi marcher ? » L’inquiétude échappe à son intonation autant qu'à ses prunelles, rivées uniquement sur Markus, bien incapables de venir s’assurer de la gravité de l'état dans lequel se trouve Badia.

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Message Mer 15 Avr - 1:25

La conversation prend un drôle de tour – elle aurait voulu préciser, après l’envolée lyrique de Duncan, qu’elle n’est effectivement pas sa meuf, mais bien sa sœur (et ils sont loin de l’Alabama) – avant de prendre fin brusquement, lorsque quelque chose explose. Quelques secondes à peine s’écoulent entre le bruit assourdissant de la détonation et le souffle qui balaie les fêtards, les recouvrant de poussière et de débris. Déséquilibrée par l’onde de choc, bousculée par un corps qui s’échoue sur elle, Raine est projetée sur le sol. La foule commence à s’agiter alors que tous reprennent leurs esprits; ou le perdent, plutôt, dans la panique. Arrachant son masque d’un geste impatient, Raine crache la poussière qui lui emplit la bouche, regrettant presque d’avoir vidé son verre sur le sol. Elle a la gorge sèche, irritée par la poussière qui n’a pas fini de redescendre, et qu’elle respire sans le vouloir. La vision brouillée par la poussière, elle panique un instant avant de reconnaître la silhouette de Duncan, tout près – ils n’ont pas (encore) été séparés. Tous les sons lui paraissent étouffés, comme si elle avait du coton dans les oreilles. Elle aperçoit Zakaria plus qu’elle ne l’entend, laisse filer un soupir de soulagement (entremêlé de quintes de toux) lorsqu’ils s’approchent d’eux.

Il va bien.

La fleuriste enfile le manteau sans protester, ses mains perdues dans les manches trop longues, et acquiesce simplement à l’intention de Zak. Elle va bien, elle aussi. Ce n’est que de la poussière (et quelques hématomes, probablement – elle n’a pas encore vu la peau écorchée par les pavés). Déplier son corps endolori se fait sans trop de mal, et tout semble fonctionner normalement. Tous n’ont probablement pas eu cette chance. Raine s’accroche au bras de son frère pour ne pas le perdre dans la cohue, effrayée à l’idée d’être emportée par un mouvement de foule, renversée de nouveau dans la panique. Il faut plusieurs minutes à son esprit embourbé par le choc pour réaliser que l’homme qui les accompagnait plus tôt est parti, et que Zakaria est maintenant seul. Le regard parcourant frénétiquement la population affolée, Raine ne voit rien que d’autres têtes, d’autres inconnus recouverts de poussière et ensanglantés. « Zak… elle souffle, la voix enrouée, la bouche pâteuse. Zakaria. Tes amis ? » L’inquiétude lui tord soudainement le ventre, l’angoisse à l’idée de ce qui aurait pu arriver au jeune homme qui lui avait si gentiment tendu la main, et à la jolie blonde qui l’accompagnait. Et si… ? Non. Ne pas y penser. Pour l’heure, il faut les trouver. « Ils sont où ? » Elle prie toutes les déités qu’elle connaît, l’univers, la création, que sait-elle encore. Pas à l'intérieur. Pitié.

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Message Mer 15 Avr - 3:11

Markus n’a aucune idée du temps qu’ils passent à se traîner vers l’avant, plus misérables que vaillants, à ignorer ceux qui réclament une aide qu’ils ne sont pas en mesure de donner et à buter, parfois, sur des obstacles qu’il ne préfère pas s’essayer à identifier. Au milieu des décombres encore fumants, son sens de l’orientation ne vaut pas mieux que sa notion du temps qui passe. S’il sait à peu près qu’ils s’éloignent du panthéon, il espère seulement que ce n’est pas pour tomber sur quelque chose de pire. Il n’a aucun moyen de savoir où se trouvent leurs camarades et peut seulement espérer que certains, mieux épargnés qu’eux deux, seront plus à même de les retrouver au milieu de tout ce bordel.
Alors, quand il lui semble percevoir après une éternité la voix d’Ulrik mêlé au reste d’un brouhaha indescriptible, l’appel résonne à ses oreilles comme la douce mélodie du soulagement. Il ne répond pas – d’abord parce qu’il n’en a pas la force, ensuite parce que cela ne lui semble pas nécessaire – mais s’arrête, s’appuyant sur Badia à peu près autant qu’elle se repose sur lui, soutient mutuel qui leur permet de rester debout au milieu du chaos. Et quand Ulrik se profile enfin devant eux, Markus n’a sincèrement jamais été aussi heureux de le croiser. L’homme a l’air en bien meilleur état qu’eux (première bonne nouvelle) et ne tarde pas à le prouver tandis qu’il se porte au côté de la jeune femme et déleste le gardien d’une partie de sa charge.

Les indications du nouveau venu sont reçues d’un simple hochement de tête. Le regard de Markus suit tant bien que mal la direction que lui indique son interlocuteur et il tente de la noter dans sa tête, pas sûr cependant que l’information s’imprime de manière durable vu comme il se sent l’esprit cotonneux.
“Je peux me débrouiller seul,” affirme-t-il à la question d’Ulrik d’une voix qui sonne comme s’il tentait de se convaincre lui autant que son compagnon. “T’es sûr que t’as pas besoin d’aide ?” interroge-t-il en retour en contemplant tour à tour le faciès du rebelle et Badia dans ses bras, style jeunes mariés s’apprêtant à passer le seuil de leur maison. En d’autres circonstance, la scène lui aurait sans le moindre doute inspiré à peu près une demi-douzaine de remarques moqueuses mais compte tenu des circonstances et de leur état à tous, la seule chose qu’il ressent à les observer est un profond soulagement de savoir la jeune femme entre de bonnes mains. Elle va s’en sortir – elle n’a pas le choix, il ne le lui pardonnera pas sinon.

Et c’est tout ce qu’il a besoin de savoir pour que l’autre sujet d’inquiétude, celui qu’il a sciemment ignoré depuis le début face à l’urgence de la situation de Badia, revienne occuper toute la place dans ses pensées. “T’as intérêt de la ramener à bon port,” lâche-t-il alors qu’Ulrik se remet en route, s’apprête à repartir d’où il est venu, à rejoindre les autres. Sa voix s’arrache à sa langue en un désagréable grognement rauque qui lui racle la gorge au passage. “Je dois…” Il ne s’attarde pas sur l’expression qui passe sur le visage de son compagnon, abandonne la phrase pour aller droit à l’essentiel : “Mon fils,” conclut-il simplement. Et de s’en retourner ramper dans l’enfer sans se soucier d’une éventuelle réponse. Il sait qu’Ulrik ne risque pas de le retenir autrement que par la parole, et quant à celle-ci il ne l’entend déjà plus.


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Zakaria Carlsen
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Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
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Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Dim 26 Avr - 22:18

Libéré de ton manteau, après avoir réalisé que Raine est entière, tu t’intéresses à Duncan qui retrouve à peine ses esprits. La fleuriste s’aide de son frère pour se relever et vos regards parcourent une nouvelle fois le panorama en quête de réponses qui n’existent pas. La question : qu’est-ce qu’il vient de se passer ? demeurera en suspend un moment, tu le ressens déjà au fond de toi. La blonde tente de s’exprimer, mais elle aussi a les poumons encrassés par toute cette poussière parasite, provoquée à la fois par l’explosion et l’affolement. Tu glisses une main dans son dos alors qu’elle tousse à plusieurs reprises. Lorsqu’elle parvient à prononcer sa question, ton palpitant s’affole. Tu fronces les sourcils et reportes ton attention devant toi. Ces ruines seront désormais la cicatrice de Senja et plus particulièrement celle du Divin. Une plaie toujours ouverte dans laquelle grouillent des corps dépouillés de leurs âmes ou luttant pour pas ne pas s’envoler de votre monde. « Je… » L’agitation commence à te torturer les tripes, tu crains le pire. « Je ne sais pas, Raine. J’en sais rien. » Ta respiration s’emballe toujours, tu tousses tes derniers mots. En repassant ta main sur ta bouche, tu constates que le sang s’écoule toujours de ta lèvre qui palpite et te brûle au niveau de la plaie. « Tu peux marcher ? » Tu tournes la tête vers Raine, l’acouphène est toujours là, ce sifflement insupportable. Tu ressens comme un courant d’air près de ton oreille. Tu y glisses ta main. Encore du sang. « Oh putain… » Et un tympan en moins !

Tu passes l’un de ses bras autour de tes épaules et la maintiens fermement contre le tien. « Ulrik est plus haut, on va le retrouver et ensuite on se mettra en sécurité, d’accord ? » Tu t’intéresses ensuite à Duncan qui commence peu à peu à reprendre ses esprits. « Hey ! T’es avec nous ou quoi ? » Tu ne t’entends pas trop, tu tournes la tête vers lui pour éviter de crier dans les oreilles de Raine. Ton mentor décline l’invitation, il vous annonce qu’il vous rejoindra plus tard. ‘Pas étonnant, quand tu vois le boulot qu’il y a déjà à faire sur place. Tu avances lentement, t’inquiétant de la situation de la fleuriste plus que de la tienne. « On a une chose en commun, tu penses pas ? » Tente l’humour, Zak…. Parfois ça fonctionne. « Un beau traumatisme crânien. Enfin, si y’avait que ça... » Tu souffles un petit ricanement, dévoiles un large sourire plutôt nerveux qu’amusé et demandes plus sérieusement « T’as rien de foulé ou de cassé ? » Trop concentré sur votre démarche, vous parcourez plusieurs dizaines de mètres en silence avant que la silhouette d’Ulrik ne se dessine. Tu t’adresses à la blonde à tes côtés sans détourner tes yeux du rebelle. « Bouche-toi les oreilles. » Tu portes deux doigts à ta bouche et siffles pour attirer l’attention du géant de Senja, puis tu hausses le ton. « T’as besoin d’aide ou tu te torches avec ? »

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Badia Myrhe
Badia Myrhe
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Message Lun 27 Avr - 11:58

C’est comme une soudaine lumière au bout du chemin. Les injures d’Ulrik sonnent presque douces à ses oreilles. Sont-ils arrivés assez loin pour qu’on ne se préoccupe plus d’eux ? C’est sa seule inquiétude, à l’instant, fuir le plus loin possible, le plus vite possible. Pourquoi s’arrêtent-ils ? Pourquoi n’avancent-ils pas ? Mais elle-même ne se sent plus de faire un pas en avant, maintenant qu’elle a trouvé le confort de l’épaule de l’ancien flic, qui l’aide à se maintenir debout sans tanguer. Soutenue par les deux rebelles, elle se permet de souffler, le regard perdu dans le vide, alors que sa tête bascule en avant, le souffle court. Elle peine à contenir deux pensées, un bourdonnement sourd amoindrit son cerveau. Il lui semble qu’il gonfle, lentement mais sûrement, qu’il est soudain trop grand pour son crâne. Elle entend à peine ce qui se dit, reconnait les prénoms, mais guère plus.

Un cri étouffé lui échappe lorsqu’un bras se glisse sous ses genoux, la soulève sans le moindre effort semble-t-il. Elle aurait bien aimé protester, rager, lui hurler dessus, l’insulter, l’orgueil blessée par sa soudaine position en reconnaissant le visage au-dessus d’elle. Mais elle n’en a pas la force, lâche un pitoyable gargouillis. « Non… je… » Ses contestations meurent sur ses lèvres ; malgré sa fierté mise à mal, elle doit s’avouer que la position est bien plus confortable que l’enfer traversé en marchant. Ne plus avoir à se concentrer sur son avancée rapatrie son attention sur ses douleurs, et elle s’en mord les lèvres, fait mine de rien, refuse de gémir. L’humiliation est déjà bien assez cuisante comme ça.

Comme pour en rajouter, Markus se dédit, ne leur laisse pas le choix, elle, immobilisée par la douleur, lui, chargée de son poids mort. Aucun ne peut l’arrêter, lorsqu’il se décide à repartir d’où ils sont venus, pour chercher un homme qui ne le mérite pas. « …kus… » Son prénom de se perd dans son souffle haché, les syllabes peinent à trouver leur sens sur sa langue. « Le laisse… » Supplique inutile, ils ne peuvent rien faire. Fuck. Déjà parti. Elle n’est pas bien sûre de de savoir ce qui est le plus blessé chez elle : son corps ou son égo. C’est difficile, de s’en remettre à quelqu’un d’autre, d’autant plus dans ce genre d’état. Elle aurait aimé être assez forte pour s’en sortir d’elle-même, sans quémander l’aide de quelqu’un d’autre. Mais les remerciements se meurent, arrêtés par la fatigue et l’orgueil déplacé. Autour d’elle, les bruits se fondent dans le brouhaha des cris et des sifflements. « Les aut’ ? » Economie de mots, économie de son souffle. C’est déjà un exploit, contenu de la douleur qui tambourine dans son crâne.

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Ulrik Lindholm
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Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Sam 2 Mai - 23:37

La négation se perd dans le brouhaha ambiant. L’attention pourtant toujours fixée sur Markus, il ne réalise pas les intentions de ce dernier. La sollicitude fait l’aller-retour entre eux, ne parvient pas toujours pas à alerter Ulrik ,des décisions prises en silence par son vis-à-vis. « Ça devrait aller. » Qu’il marmonne, raffermissant sa poigne sur la rebelle, conscient de devoir se mettre en route rapidement. Il ne jurerait pas de son endurance. Il effectue le premier pas d'une bien longue série quand la voix de son comparse retentit une nouvelle fois. Le norvégien fait volte-face immédiatement, le regarde, incrédule, prendre de la distance. Début de justification qui meurt dans un méli-mélo émotionnel que le quadragénaire ne comprend pas. « Quoi ? » Il l’aboie plus qu’il ne l’articule, se met à vouloir le poursuivre mais le poids sur ses bras l’oblige à reconsidérer un tel excès. L’inquiétude chasse l’incompréhension. « Markus putain, fais pas le con ! Reviens ! » Il le gueule même après l’explication succincte et l’observe, impuissant, repartir dans la mêlée, amoché comme il est. « T’es pas en état, abruti fini. » Un souffle qui s’évanouit immédiatement. La volonté se retrouve quelque part du côté des protestations mâchonnées de la victime. La plainte de Badia fait écho à la sienne. Un regard pour la blessée, vision compliquée à soutenir. « Ouais, je sais, ça me pèle les couilles aussi. Et toi, t’as pas intérêt à me claquer dans les doigts par-dessus le marché. » Les orbes s’obscurcissent un instant tandis que la marche se reprend, qu’il abandonne pour de bon son comparse, l’esprit peu tranquillisé à cette idée.  

La progression lente et hasardeuse, lui arrache plus d’un grognement, plus d’une injure. Ses doigts si crispés autour de la carcasse portée, se mettent à craquer dès qu’il a le malheur de réajuster sa prise sur elle. Adaptation optimale de la démarche pour éviter d’aggraver les blessures apparentes et les douleurs associées. Mais est-ce suffisant ? La fatigue point mais un seul coup d’œil en direction de la trentenaire suffit à lui insuffler la volonté d’avancer. Sans l’encourager à parler, trop occupé à se débattre avec l’effort fourni, il prête néanmoins attention aux sons fébriles que sa gorge parvient à déployer. « Zak et Duncan vont bien. J’étais avec eux. » Qu’il se contente de répliquer, se rappelant de l’état misérable du gamin quand il l’a lâchement quitté. Une grimace déforme ses traits à cette pensée et comme pour venir chasser cette énième appréhension, la silhouette du gamin se dessine subitement au loin. « Zak ! » Le soulagement inonde l’intonation tandis qu’il se rapproche, essoufflé. « J’ai besoin que tu dégages le passage un maximum. Et que tu conduises après. Je sais pas si t’as un véhicule à proximité mais j’ai garé ma bagnole quelque part aux abords. Où est Duncan ? » Qu’il notifie, en s’arrêtant à sa hauteur, réalisant alors la présence de la femme toujours non identifiée et tentant de reléguer ce problème au second plan. « On va avoir besoin de lui. Elle est grièvement blessée. » Qu’il délie en repartant déjà vers l’avant, pressé de la mettre en sûreté.

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Message Jeu 21 Mai - 22:41

Par delà la poussière et la foule, il y a des ruines. Il est difficile de saisir l’ampleur de ce qui vient de se passer, même maintenant, mais une chose est sûre : c’est loin d’être minime. Au travers des cris et des pleurs, la foule commence à se mobiliser. Ça et là, les blessés sont regroupés, soignés avec les moyens du bord en attendant les secours. C’est un véritable miracle que Raine n’aie rien. Épargnée par les débris, elle ne souffre que de quelques égratignures. Pas comme la plupart des gens autour d’eux – pas comme Zak. Il s’enquiert de son état et elle acquiesce. Oui, elle peut marcher sans problème, malgré quelques douleurs mineures tout va bien. Tu parles d’une putain de chance. « Tu saignes… » Sous le choc, en pleine confusion, Raine n’avait même pas remarqué qu’il avait le menton barbouillé de sang. Elle voudrait faire quelque chose, mais quoi ? Pas de mouchoirs, et ses manches sont poussiéreuses. Il faudra attendre.

Elle suit Zakaria même lorsque Duncan reste derrière; elle sera probablement plus utile avec lui, pour l'aider à chercher. Ses tentatives d'humour tombent un peu à plat, mais elle le comprend. Tout est trop rapide, trop immense, et elle ne peut que répondre d'un sourire un peu triste, parce qu'elle apprécie l'effort (qui n'est du reste probablement pas pour elle, mais plutôt pour lui-même). «  Non, non. Tout va bien. Et toi ? » Parce qu'il semble quand même en moins bonne forme qu'elle. Le sang sur son visage l'inquiète, et la jeune femme évite de lui infliger son poids, sans toutefois s'éloigner de lui.

Heureusement, leur avancée est courte; ils retrouvent Ulrik assez rapidement. Et, visiblement, l'une de leurs camarades, qui n'a vraiment pas bonne mine. « Il est resté derrière pour aider avec les blessés. » Il y en avait tellement... « Vous êtes sûrs que c'est une bonne idée de la déplacer ? Elle pourrait avoir des blessures internes. Ce serait plus prudent d'attendre les secours... » Mais Ulrik est déjà parti, et Raine lance un regard inquiet à Zakaria. Elle comprend le désir de sortir leur amie de là le plus rapidement possible, mais peut-être que ça fait plus de mal que de bien. « Je peux appeler Duncan, commence-t-elle d'une voix hésitante. Je lui dis de nous rejoindre à quel hôpital ? »

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Message Ven 22 Mai - 1:25

Si en plus Raine te dit que tu saignes, c’est que ça ne doit pas être une simple égratignure. Tu te contente d’acquiescer avec un demi-sourire. « Je sais, ça pique un peu. » En tout cas, elle va bien et en apparence, elle semble juste un peu secouée. Tout est allé si vite, tu imagines qu’il vous faudra des jours entiers avant de réaliser ce qui a pu se passer, si ce n’est des années pour connaître l’identité des fauteurs de trouble, le panthéon ne s’est pas écroulé tout seul. Lorraine ne semble pas avoir besoin de ton aide, mais ton geste est inconscient, tu as besoin de la soutenir, c’est la première fois que vous êtes témoins d’un tel évènement. Vous vous rapprochez pour retrouver Ulrik qui ne tarde pas à apparaître au loin, il a les bras chargés. Il te suffit de plisser un peu le regard pour constater que le corps qu’il porte a de longs cheveux bruns, tu te souviens aussi de cette tenue, croisée à ton arrivée lors du Gala. « Putain mais c’est… Oh putain. » Tu détaches ta main du dos de la fleuriste pour glisser tes doigts dans tes cheveux, les yeux écarquillés, ton cœur s’affole soudainement. À mesure que le rebelle se rapproche, tu remarques à son attitude que ce n’est pas ce que tu crois. Tu t’avances à ton tour de quelques mètres sans en avoir vraiment conscience. Tu ne sais pas vraiment si c’est pour te rassurer ou te miner le moral immédiatement en constatant les faits. Badia se trouve dans un état pitoyable, ta mâchoire se crispe lorsque tes émotions se bousculent au fond de toi. La moitié des ordres de l’ancien flic parviennent à tes oreilles, tu mets quelques secondes à percuter. Impossible de dévier ton regard du corps de la rebelle. Tu relèves tes yeux vers le blond et te rapproches encore plus. « D’accord… D’accord… » Tu voudrais te pincer les lèvres, mais ça te fait un mal de chien. « Désolé pour la fouille involontaire, mais j’ai besoin de tes clés. Loin de moi l'idée de... Bref. » Tu ne lui demandes pas la permission pour lui faire les poches. Tu paniques, ton humour de merde te trahit.

Raine explique que Duncan est parti s’occuper d’un plus grand nombre de personnes. C’était avant de constater que votre amie est dans de sales draps, il ne se serait pas sauvé si vite sinon. Tu tentes de capter le regard de Badia qui doit lutter pour ne pas fermer les yeux, tu t’imagines que l’envie est presque irrésistible pour elle. « Tiens le coup, on va s’occuper de toi. » Tu hoches la tête en reportant ton attention sur Ulrik, signe que tu as compris le message. La fleuriste émet quelques réserves quant au fait de bouger la fugitive en piteux état. « Non non non, on ne peut pas attendre les secours. Ce n’est pas une option. On doit filer. »  Ulrik démarre sans attendre, tu fais en sorte de presser l’allure en embarquant Raine avec toi pour que vous puissiez les devancer et servir de bélier. « Ouais, appelle-le, j’espère que ce con n’a pas perdu son téléphone. » Puis, alors qu’elle a son portable dans sa main et qu’elle s’apprête à appeler son frère, tu tournes la tête vers elle. Pas d’hôpital non plus. « Dis-lui de nous rejoindre au Deep Blue et que c’est suffisamment grave pour qu’il bouge son cul. » L’avancée est compliquée et malgré le fait que des gens paniqués affluent à contre sens, tu te fiches de les écarter en y mettant un peu de force. Les silhouettes sont encore plus affolées à mesure que vous vous éloignez du lieu de l’accident, les masses se pressent pour regagner leurs véhicules et se mettre en sécurité, portées par le vent de panique. La voiture du rebelle n’est plus qu’à quelques mètres, tu l’aperçois déjà. « Je vais la bouger. Restez là. Raine, monte avec moi devant. » Tu te mets à courir pour regagner la voiture le plus vite possible et la sortir de sa place. Tu l’arrêtes à hauteur des trois rescapés afin de permettre à Ulrik de monter avec Badia sans courir le risque de lui cogner la tête. Le frein à main enclenché, tu descends du véhicule pour aider les rebelles en refermant la portière à toute vitesse derrière eux.  

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Ulrik Lindholm
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Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Sam 23 Mai - 12:38

La présence de Zakaria apaise légèrement le rythme cardiaque chaotique. Le réconfort se perpétue tandis que le petit accuse ses propos avant de se rapprocher et d'anticiper. Sa justification vaguement confuse arrache un léger sourire extrêmement crispé à Ulrik. « Pourquoi tu fais des chichis comme une vierge effarouchée, gamin ? M’en fous, prends-les. » L’urgence se situe ailleurs que dans de la pudeur déplacée. Soulagé partiellement à l’idée d’être avec quelqu’un de confiance, il se sent investi d’un second souffle, réajuste la posture de Badia contre lui, veille à la maintenir en place. Les paroles de l’étrangère l’effleurent à peine dans ce contexte, il laisse le gamin la gérer, préfère nier son existence pour l’instant pour ne pas devoir gérer en plus de l’extraction, l’inconnue à cette équation. Le reste demeure inintéressant, les cris, la foule, rien ne mérite son attention. Seule l’issue proche importe. Quand les voitures s’alignent sous leurs yeux, l’impatience le ronge. Son oreille tente de capter les sons étouffés que la blessée produit. Il ne veut pas récolter son dernier souffle, il ne peut même pas l’envisager. La peur lui lacérant le bide, il reçoit les instructions du tenancier et ressent une profonde reconnaissance à son égard quand il le voit s’activer. Il se penche vers la trentenaire à la suite, pour patienter. «  On est bientôt sorti de cette merde. T’avises pas de lâcher maintenant, pigé ? On va t’amener en sûreté. Ça va aller. » Une litanie qu’il tente de se répéter lui-même, même si ça doit être un mensonge. Même si c’est éphémère. Quand la bagnole se poste devant eux, il attend qu’on lui ouvre la portière, glisse prudemment la brune sur la banquette arrière et s’assied près d’elle à la suite.

Délesté du poids, il reprend un peu de souffle. Religieusement, il s’attarde sur les considérations sécuritaires, boucle la ceinture de sa passagère avant de venir déposer son bras sur le dossier du siège. Il s’assure de la caler contre lui pour éviter un basculement vers l’avant ou le côté, elle parait trop faible de son point de vue, pour tenir en place. Un peu mieux calé lui aussi, il s’autorise alors à témoigner de la considération pour son environnement immédiat. Raine donc ? Que son comparse a ordonné de monter devant. Il n’aime pas l'idée d'un témoin qui les poursuit jusqu’au Deep Blue, qui pourrait tout aussi bien appeler les secours dans un moment de panique. Elle n’a pas l’air hostile, peut-être qu’elle est même quelqu’un de bien intentionné. Mais là n’est pas la question. C’est l’angoisse de voir leurs efforts réduits à néant qui le pousse à rehausser son inquiétude maladive de son agressivité coutumière. « Je peux savoir c’est qui cette meuf ? Et pourquoi elle nous colle au cul comme ça ? » Il le grogne à son allié avant de venir visser le regard sur la jeune femme. Après tout, elle se trouve dans sa voiture - elle a sûrement les pieds dans quelques cadavres de bouteilles d’ailleurs en ce moment même. « T’es pas la meuf de Duncan, alors c’est quoi le deal ? T’es sa secrétaire ? Sa domestique ? » Il aboie. Se refuse encore à réellement mordre. Malgré sa nonchalance habituelle, l’ancien flic démontre un farouche instinct de protection envers les siens. Il est prêt à atteindre bien des extrémités pour s’assurer de leur sécurité. Même à agresser une femme qui n'a rien fait et rien demandé.

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Badia Myrhe
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Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
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Message Sam 23 Mai - 23:39

Sa vision se brouille. Les oreilles bourdonnantes, elle a du mal à se repérer, à comprendre vraiment quelque chose, si ce n’est qu’Ulrik est là et qu’il n’a pas l’air décidé à la laisser crever sur le pavé. La menace sur les lèvres – parce qu’ils n’ont jamais su communiquer autrement – il entame la progression vers la fuite, sans qu’elle en sache vraiment s’ils sauront trouver un abri. Les gens se précipitent dans un sens ou dans l’autre, bousculent sa haute silhouette, aucun visage n’accroche vraiment sa conscience et elle a du mal à se rendre compte que c’est Zakaria qui se tient désormais près d’eux, suivi d’une inconnue. Encore une fois, on lui intime de tenir le coup et elle ne peut même pas rouler des yeux comme réponse, de peur d’en perdre ses iris quelque part, de ne plus jamais retrouver la vue, de détraquer encore quelque chose dans son corps bien amoché. Ouais, ouais, j’vais essayer ducon.

Dans son infortune, elle a la chance d’être entre de bonnes mains, de pouvoir compter sur les personnes qui l’entourent. Ils sauront quoi faire. Et même si ça ne lui plait pas, elle est bien obligée de s’en remettre à eux. Elle lutte à chaque nouveau pas d’Ulrik pour ne pas fermer les yeux, de peur de s’endormir à tout jamais, bercée par le balancement régulier de son corps. Ils finissent par quitter la foule, par se glisser plus au calme, et elle se sent de suite un peu mieux. Une fois dans la voiture, redressée en position à peu près décente, même si toujours calée contre son bon samaritain, le sang semble affluer à son cerveau, lui tire un moment d’égarement avant de redevenir un petit peu moins douloureux.

Les grands débats la fatiguent d’avance, elle suit d’une oreille distraite les paroles échangées, pas sûre d’associer vraiment bien les mots entre eux. « 'spère s’pas sa meuf… » Un pauvre grognement inintelligible lui échappe, peu compréhensible, mais elle parvient quand même à faire la moue, révoltée par l’idée. Manquerait plus que Duncan ne soit allé voir ailleurs, après lui avoir assuré que ce n’était pas elle le problème. En l’état actuel des choses, elle ne trouve pas trop le moyen de râler, les poumons endoloris, incapable de vraiment s’exprimer. La suite des paroles d’Ulrik manque de la faire mourir de rire – littéralement – et elle est soudain prise d’une quinte de toux, tressautant contre le torse de son sauveur du moment. « Dudu… une sec… » Quelques paroles à graver dans le marbre. Elle n’imagine pas le rebelle s’embarrasser de tel fardeau. Il n’a besoin de personne, et surtout pas d’une employée encombrante. Et ces termes font bien trop grand seigneur pour qu’elle parvienne à corréler les deux idées. Une domestique ou une secrétaire. Bien sûr. « T’es con ? » Vague interrogation à laquelle elle ne cherche pas vraiment de réponses, déjà bien préoccupée par son corps entier pour vraiment prendre garde aux égos blessés. C’est comme ça qu’tu dis merci ?

Mais elle ne manque pas les inquiétudes qui voilent les visages, l’attention exacerbée dont elle est la cible. Et ça la révulse, la fait grimacer, lui retourne l’estomac presque autant que la douleur omniprésente, mais à laquelle elle s’habituerait presque. « Vais pas crever. » Elle n’est pas faite de ce bois-là, se croit encore capable de survivre à quelques catastrophes avant de passer l’arme à gauche. Elle ne trouvera pas de repos sans avoir accompli quelques actes remarquables pour la rébellion, elle se l’est promis. « Ai vu pire. » Un geste de la main pour les rassurer, vague battement d’aile pour essayer de chasser ce vent de pitié qui lui pique le nez. Elle ne supporte pas, ne supportera jamais. Alors elle préfère minimiser, effacer la douleur et son corps fracassé pour ne garder que sa conscience trop fière. Mais la vérité, c’est qu’elle est bien contente d’avoir cette ceinture de sécurité pour la retenir de basculer en avant et de sentir quelqu’un d’autre la maintenir en place, quand bien même il s’agit d’Ulrik.

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Message Dim 24 Mai - 3:57

Pas le temps d’attendre les secours, pas l’hôpital. Le Deep Blue. D’accord. C’est une très mauvaise idée, mais d’accord.  Raine ne proteste pas, mais lui accorde tout de même un regard accusateur. Repêchant son téléphone des tréfonds du manteau que Zak lui a jeté sur les épaules, elle s’efforce de le suivre tout en sélectionnant le bon contact, les doigts crispés sur l’appareil – il ne manquerait plus qu’elle l’échappe. Elle tente d’aider le jeune homme à se frayer un chemin, sans toutefois oser pousser les gens sur leur route. « Il répond pas. » Et elle réessaie, une fois, puis deux, puis trois, avant de laisser un message sur sa boîte vocale. Il saura que c’est urgent, comme ça (elle a tout de même la décence de se sentir un peu coupable, puisqu’elle sait qu’il sera probablement inquiet de voir autant d’appels manqués).

Ils s’engouffrent dans la voiture et le calme relatif de l’habitacle lui fait réaliser à quel point elle est stressée. Elle attache la ceinture de sécurité de ses mains tremblantes, les glisse sous ses cuisses pour éviter d’y penser. Il s’avère qu’elle n’en a pas besoin; le passager de la banquette arrière décide de s’en occuper : « Je peux savoir c’est qui cette meuf ? Et pourquoi elle nous colle au cul comme ça ? T’es pas la meuf de Duncan, alors c’est quoi le deal ? T’es sa secrétaire ? Sa domestique ? » Raine fronce les sourcils, tire sur la ceinture pour se donner un peu de marge de manœuvre, et se retourne sur le siège pour faire face à l’arrière – et au mec qui est visiblement pas très enthousiasmé par sa présence – avec dédain.  « Tu s’rais pas un tout p’tit peu misogyne ? » Secrétaire ? Domestique ? La jeune femme qu’ils transportent, même blessée, a décidément le bon mot : il est pas un peu con, aussi ? « Et j’suis pas sa meuf (beurk) j’suis sa SŒUR. Dumbass. » Elle se rassoit promptement, les joues rouges, déjà embarrassée d’avoir perdu son calme et de l’avoir insulté. Elle ne s’excuse pas pourtant, et fixe le regard sur les passants en décidant d’ignorer tout ce qu’il a à dire (sauf si ça se révèle important). « Si tu me donnes les clés, elle commence, en s’adressant à Zakaria, j’vais aller vous ouvrir la porte pendant que tu vas garer la voiture. » Faudrait pas qu’en plus ils se prennent un ticket de parking, quoique la voiture n’appartienne pas à Zak, mais à Ulrik, et franchement ça lui ferait les pieds.

Mais Zak suit plutôt sa recommandation, et lorsqu'ils arrivent au Deep Blue, Raine s'occupe d'ouvrir la porte et de la garder ouverte pourqu'Ulrik et la blessée puissent passer sans encombre. Elle en profite, du coup, pour regarder si Duncan l'a rappelée, ou lui a envoyé un message, mais c'est le silence total de sa part. Il ne faut que quelque minute pour que Zakaria la rejoigne, et elle l'arrête avant qu'il aille rejoindre les autres, quelque part à l'arrière. Elle cherche son regard, le force à s'immobiliser quelques secondes. « C'est pas un chirurgien, tu sais. » Pas qu'elle n'ait pas confiance en son frère, loin de là, mais il ne peut pas tout faire. Mais ils sont fermement campés sur leurs positions, et malgré ses craintes, elle se résoud à obéir. Pas d'hôpital. « Je vais le rappeler. S'il y a quelque chose que je peux faire... » Mais elle en doute.

le blabla en moins:
Zakaria Carlsen
Zakaria Carlsen
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Avatar : Timothy Granaderos
Crédits : Neventer (av. ; aes) Nanami & Awona (cs) ; Suskind (sign.)
Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
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Et ça fait bim, bam, boom !  AES-PROFIL-TROGNE-3
Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Mar 26 Mai - 1:03

M’en fous, prends-les. L’envie de faire un jeu de mots serait déraisonnable. Tu te contentes de t’emparer des clés et de devancer tes compagnons pour leur frayer un passage parmi la foule abrutie. Entre temps, Raine t’informe que Duncan ne décroche pas. « ‘Fait chier. » La distance à parcourir te paraît interminable, il t’est impossible de marcher plus vite, mais vous parvenez à regagner la voiture. Dans la précipitation, tu informes tout le monde qu’ils n’ont pas besoin de bouger et que tu te charges du reste. Ulrik grimpe avec Badia qu’il assoit à ses côtés, tu reprends les commandes du véhicule quelques secondes après. La fleuriste s’installe sur le siège passager, un tintement aigu semblable à du verre qui s’entrechoque attire ton attention. La pauvre vient de mettre les pieds dans les cadavres de bouteille du flic en probation. Tu soupires et hoches la tête d’un air désespéré en passant la première. Tu n’as pas le temps de lui faire une remarque que Cerbère se met déjà à aboyer. « Putain, Ulrik ! T’es pire que les chiards en bagnole ! Ta gueule un peu ! » Mais une fois qu’il est lancé, c’est difficile de l’arrêter le saligaud. L’identité de ta passagère le fait clairement flipper, tu avais oublié que peu avant le terrible évènement qui s’est abattu sur le Panthéon, le rebelle s’était enquis de détails semblables. « Qu’est-ce que ça peut te foutre, sérieux ? » Tu te risques à jeter un rapide coup d’œil en arrière avant de reporter ton attention sur la route, le simple fait d’entrevoir Badia dans un état lamentable te ferait grincer des dents, même si sa question rhétorique te tire un sourire. Con, ça dépend, maladroit au possible, oui, complètement ! Cependant, la mystérieuse inconnue ne se laisse pas abattre par les remarques désobligeantes et rétorque en prenant soin d’établir un contact visuel avec le rebelle. Les yeux rivés sur la route jusqu’à ce que la fleuriste se rassoie correctement, ton regard ambré cherche le sien. Un sourire amusé se dessine à son attention, puis tu ne peux réprimer un léger rire satisfait. Tu relèves les yeux dans le rétroviseur. « Tu l’as pas volée celle là, mon vieux. » Tu laisses quelques secondes filer, le temps de prendre un virage pour poursuivre. « Je vous présente Raine Aitken. Raine, je te présente Marie-Cyprine Halagonie et Ulrik Lindholm. Le flic le plus sympathique de Senja. » Peu de temps après, tu te gares sur la place des livraisons devant le Deep Blue. Ta passagère te propose de prendre les clés pour ouvrir. Tu n’hésites pas plus longtemps pour les sortir de ton manteau pour les lui tendre.

Le schéma inverse se répète pour que les deux rebelles puissent sortir de la voiture sans risque. Tu leur facilites à nouveau le chemin et te précipites au fond du bar pour déplacer une table basse et permettre à Ulrik de déposer Badia sur un canapé. « Ça va servir à que dalle, mais je vais chercher la trousse de secours et de la glace. » Dans une pièce à l’arrière du bar, tu attrapes la boîte en vitesse et tu t’apprêtes à retourner auprès de tes compagnons, mais Raine t’immobilises. Tu relèves le menton au plafond, l’adrénaline t’empêche de réfléchir avec discernement. Tu t’autorises quelques secondes de silence, une grande inspiration avant de répondre calmement à la fleuriste. « Je sais… mais Duncan ne lui posera pas de questions. » Tu dépasses la blonde en détournant les yeux puis tu te retournes brièvement vers elle pour ajouter. « Fais-moi confiance, on a plus d’un tour dans nos sacs. » Raine poursuit et à la fin de sa dernière phrase, tu lui adresses un demi sourire. « Merci. Viens, une paire de mains en plus ne sera pas de trop. » D’un signe de tête, tu lui indiques de te suivre avant de retourner auprès des rebelles. Tu déposes la mallette sur la table basse que tu as décalée. « Flashnews, je sais juste ouvrir des cadavres et faire des points de suture. » Ton passé de fossoyeur et tes études clandestines en compagnie de Val Berg pourraient te servir dans d’autres circonstances. T’espère juste ne pas avoir à en arriver là.

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Ulrik Lindholm
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Message Jeu 28 Mai - 2:22

La déflagration de commentaires ne manque guère de l’agacer. Seule la réplique encore acerbe de la trentenaire parvient à calmer ironiquement ses nerfs. Le regard s’arrête sur le visage retourné dans sa direction. Il aimerait pouvoir afficher ce sourire narquois qui le caractérise mais la tension n’a pas encore déserté ses traits. L’évidence le frappe désormais, il pourrait presque s’insulter de ne pas avoir pu faire le lien antérieurement. Mais il peut compter Zakaria pour en rajouter. Est-il le seul à voir le danger qui se cache derrière cette jeune femme bien intentionnée. Loin d’être tout à fait à l’aise avec cette présence, Ulrik s’accorde à penser qu’il s’agit d’un moindre mal. Avec un peu de chance, Duncan pourra faire comprendre à sa sœur le bienfondé du silence.  « Un chiard misogyne, c’est un nouveau concept ? » Qu’il ricane alors. Il aimerait pouvoir se pencher vers l’avant, imposer sa trogne au conducteur et à sa passagère mais le poids de Badia contre lui le dissuade d’effectuer le moindre mouvement.  « Je te signale que t’amènes une gonzesse que je connais pas dans ma bagnole… J’ai quand même le droit de me poser des questions, nan ? Les connaissances de Duncan sont rarement recommandables, je te signale. » Impossible de se la fermer sur le sujet, ils ont l’air de l’apprécier alors que sa petite organisation distille du poison dans les rues. Mais est-ce si grave après tout ? Il est si fantastique cet infirmier. Soufflant de rage, il s’octroie un coup d’œil en direction de la blessée et lui balance un simple « Bon je suppose que t’es pas encore prête à clamser toi si t’arrives encore à me cracher dessus. » avant de se taire pour le restant du trajet.

La vision du Deep Blue, aussi rassurante soit-elle, n’achève pas l’inquiétude de l’ancien policier. Il dépose prudemment la victime dans le canapé, s’assure qu’elle soit bien calée avant de reculer.   « Tu peux jamais faire les choses normalement hein. Fallait que tu sois putain de blessée. » Qu’il grogne en direction de la rebelle. Il soutient toujours bien mal cette vision chaotique et se met à marcher, de long en large inutilement, incapable de contenir sa nervosité. Où est ce foutu dealer quand on a besoin de lui ? Quand le duo revient, l’impuissance se réinvente.  « Spoiler alert, à l’académie de police, ils t’apprennent peut-être le secourisme mais rien sur les cas de bombe prise dans la face. » Les bras croisés, le norvégien fouille sa mémoire à la recherche des derniers cours de secourisme qu’il a pu avoir, se raccroche à son peu de connaissances pour palier à l'absence de professionnels. «  Surtout qu’il faudrait la déshabiller pour vérifier la gravité des plaies et que je préfère autant te dire que j’ai pas survécu à c’te coup de pute pour me faire butter par elle quand elle sera en état. » Un soupir outrepasse ses lèvres alors qu’il s’agenouille et se force à la détailler, jaugeant ainsi ce qui lui parait primordial à traiter en premier. L'angoisse s'amplifie sans mal face à la gravité des plaies observées. Il tente de rester pragmatique cependant. « Je suppose qu’on peut disposer la glace sur les brûlures qu’on voit et comprimer les plaies… » Le regard délaisse les meurtrissures, cherche Raine.  « Hey la frangine, t’as envie de servir à quelque chose ? Tu veux pas nous aider à lui retirer au moins son espèce de cape là ? » Et sans demander à Badia ce qu’elle en pense, il la relève légèrement pour faciliter la manœuvre.  « Si c’est une meuf, ça te fera moins chier, j’imagine. Pas envie que tu me colles un procès pour agression sexuelle, Marie-Cyprine. » Qu’il mâchonne encore, un bras glissant sous la cape pour la mantenir en position, la main se heurte à une première arme qu’il tente de faire glisser discrètement sur le côté. Génial, encore un truc qu’il faudra éluder.

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Badia Myrhe
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Message Jeu 28 Mai - 17:08

Qu’il est doux d’entendre les gens s’engueuler, de sentir les esprits s’échauffer et les insultes s’échanger. Mais encore un peu trop dans le coltar, elle ne peut vraiment en profiter, sans même parler de participer aux festivités. Elle se contente de sourire dans son coin, les yeux à demi-fermés, appréciant comme toujours la répartie de ses acolytes, découvrant celle de l’inconnue. Et la petite ne se laisse pas faire, et Badia décide de l’avoir à la bonne, quand bien même elle est trop à l’ouest, trop allumée pour avoir une seule pensée cohérente. Apprendre qu’elle est sa sœur ne fait que la renforcer dans ses opinions, lui tire un sourire. Elle n’a jamais eu l’occasion de rencontrer la fratrie, mais mettre un visage sur l’un de ces noms est plus qu’agréable. Dix ans plus tard, elle découvre enfin une petite part du quotidien de Duncan.

Elle rit moins, quand Zak se permet de faire les présentations, manque de s’étouffer et ouvre en grand les yeux, parvient même à dresser brièvement son majeur vers le rétroviseur. Malheureusement, elle a le sentiment que ses compères ne laisseront pas passer ce surnom et elle s’en mord la langue d’avance, s’attend à le réentendre, ce foutu patronyme à la con. A Ulrik et ses remarques, elle se contente d’adresser un grand sourire, comme pour lui prouver que ouais, ouais, ça va plutôt bien. Jouer l’innocente, parce que son corps ne lui permet guère d’autres opportunités. Elle se laisse trimballer sans trop grogner – premier exploit – quitte le confort de la voiture pour l’extérieur. En bonne équipe, malgré les cris et les reproches, ils sont assez vifs pour la faire sortir de la voiture sans trop de problèmes et elle accueille le canapé avec soulagement. « Normaquoi ? » qu’elle tente comme boutade, entre deux toux. Elle n’a jamais rien su faire comme tout le monde, s’est toujours débrouillée pour sortir du lot, brandir l’étendard de ses bizarreries pour mieux survivre. Les chemins coutumiers n’ont jamais été fait pour elle.

Même lorsque l’urgence les ronge, ils se doivent de faire des simagrées, de s’embarrasser de manières qui n’auraient plus dû avoir leur place entre eux. « Tain… pas vos sainte nitouches… » qu’elle marmonne pour elle-même, le souffle court, en essayant de prendre quelques grandes inspirations pour trouver de l’air alors qu’Ulrik tente de la redresser. Elle en a vu d’autres ; pas de plus pudiques, elle s’en remettra, se moque bien de savoir qui s’en chargera et qui regardera. Si elle avait pu, elle lui en aurait bien collé une. « Procès… compliqué. » Pour ne pas parler de sa situation actuelle devant la jolie blondinette. Elle choisit de se concentrer sur le plus important, soit son état actuel, sans trop prendre garde à ses armes qu’ils pourraient découvrir. A côtoyer son frère, Raine ne doit plus s’étonner de grand-chose, de toute manière. « Dégagez t’ça, vérifiez dégâts… » Bougez vous l’cul putain ! Plutôt que de rester comme trois ronds de flanc, immobiles, à bailler aux corneilles. « Nettoyez, aussi. » Que rien ne s’infecte, qu’ils y voient plus clair. Elle ne demande rien de plus qu’ils n’agissent, alors qu’elle tente de se redresser, d’aider tant bien que mal.
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