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 Et ça fait bim, bam, boom !
 Et ça fait bim, bam, boom !
Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
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Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

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Message Sam 23 Mai - 23:39

Sa vision se brouille. Les oreilles bourdonnantes, elle a du mal à se repérer, à comprendre vraiment quelque chose, si ce n’est qu’Ulrik est là et qu’il n’a pas l’air décidé à la laisser crever sur le pavé. La menace sur les lèvres – parce qu’ils n’ont jamais su communiquer autrement – il entame la progression vers la fuite, sans qu’elle en sache vraiment s’ils sauront trouver un abri. Les gens se précipitent dans un sens ou dans l’autre, bousculent sa haute silhouette, aucun visage n’accroche vraiment sa conscience et elle a du mal à se rendre compte que c’est Zakaria qui se tient désormais près d’eux, suivi d’une inconnue. Encore une fois, on lui intime de tenir le coup et elle ne peut même pas rouler des yeux comme réponse, de peur d’en perdre ses iris quelque part, de ne plus jamais retrouver la vue, de détraquer encore quelque chose dans son corps bien amoché. Ouais, ouais, j’vais essayer ducon.

Dans son infortune, elle a la chance d’être entre de bonnes mains, de pouvoir compter sur les personnes qui l’entourent. Ils sauront quoi faire. Et même si ça ne lui plait pas, elle est bien obligée de s’en remettre à eux. Elle lutte à chaque nouveau pas d’Ulrik pour ne pas fermer les yeux, de peur de s’endormir à tout jamais, bercée par le balancement régulier de son corps. Ils finissent par quitter la foule, par se glisser plus au calme, et elle se sent de suite un peu mieux. Une fois dans la voiture, redressée en position à peu près décente, même si toujours calée contre son bon samaritain, le sang semble affluer à son cerveau, lui tire un moment d’égarement avant de redevenir un petit peu moins douloureux.

Les grands débats la fatiguent d’avance, elle suit d’une oreille distraite les paroles échangées, pas sûre d’associer vraiment bien les mots entre eux. « 'spère s’pas sa meuf… » Un pauvre grognement inintelligible lui échappe, peu compréhensible, mais elle parvient quand même à faire la moue, révoltée par l’idée. Manquerait plus que Duncan ne soit allé voir ailleurs, après lui avoir assuré que ce n’était pas elle le problème. En l’état actuel des choses, elle ne trouve pas trop le moyen de râler, les poumons endoloris, incapable de vraiment s’exprimer. La suite des paroles d’Ulrik manque de la faire mourir de rire – littéralement – et elle est soudain prise d’une quinte de toux, tressautant contre le torse de son sauveur du moment. « Dudu… une sec… » Quelques paroles à graver dans le marbre. Elle n’imagine pas le rebelle s’embarrasser de tel fardeau. Il n’a besoin de personne, et surtout pas d’une employée encombrante. Et ces termes font bien trop grand seigneur pour qu’elle parvienne à corréler les deux idées. Une domestique ou une secrétaire. Bien sûr. « T’es con ? » Vague interrogation à laquelle elle ne cherche pas vraiment de réponses, déjà bien préoccupée par son corps entier pour vraiment prendre garde aux égos blessés. C’est comme ça qu’tu dis merci ?

Mais elle ne manque pas les inquiétudes qui voilent les visages, l’attention exacerbée dont elle est la cible. Et ça la révulse, la fait grimacer, lui retourne l’estomac presque autant que la douleur omniprésente, mais à laquelle elle s’habituerait presque. « Vais pas crever. » Elle n’est pas faite de ce bois-là, se croit encore capable de survivre à quelques catastrophes avant de passer l’arme à gauche. Elle ne trouvera pas de repos sans avoir accompli quelques actes remarquables pour la rébellion, elle se l’est promis. « Ai vu pire. » Un geste de la main pour les rassurer, vague battement d’aile pour essayer de chasser ce vent de pitié qui lui pique le nez. Elle ne supporte pas, ne supportera jamais. Alors elle préfère minimiser, effacer la douleur et son corps fracassé pour ne garder que sa conscience trop fière. Mais la vérité, c’est qu’elle est bien contente d’avoir cette ceinture de sécurité pour la retenir de basculer en avant et de sentir quelqu’un d’autre la maintenir en place, quand bien même il s’agit d’Ulrik.

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Message Dim 24 Mai - 3:57

Pas le temps d’attendre les secours, pas l’hôpital. Le Deep Blue. D’accord. C’est une très mauvaise idée, mais d’accord.  Raine ne proteste pas, mais lui accorde tout de même un regard accusateur. Repêchant son téléphone des tréfonds du manteau que Zak lui a jeté sur les épaules, elle s’efforce de le suivre tout en sélectionnant le bon contact, les doigts crispés sur l’appareil – il ne manquerait plus qu’elle l’échappe. Elle tente d’aider le jeune homme à se frayer un chemin, sans toutefois oser pousser les gens sur leur route. « Il répond pas. » Et elle réessaie, une fois, puis deux, puis trois, avant de laisser un message sur sa boîte vocale. Il saura que c’est urgent, comme ça (elle a tout de même la décence de se sentir un peu coupable, puisqu’elle sait qu’il sera probablement inquiet de voir autant d’appels manqués).

Ils s’engouffrent dans la voiture et le calme relatif de l’habitacle lui fait réaliser à quel point elle est stressée. Elle attache la ceinture de sécurité de ses mains tremblantes, les glisse sous ses cuisses pour éviter d’y penser. Il s’avère qu’elle n’en a pas besoin; le passager de la banquette arrière décide de s’en occuper : « Je peux savoir c’est qui cette meuf ? Et pourquoi elle nous colle au cul comme ça ? T’es pas la meuf de Duncan, alors c’est quoi le deal ? T’es sa secrétaire ? Sa domestique ? » Raine fronce les sourcils, tire sur la ceinture pour se donner un peu de marge de manœuvre, et se retourne sur le siège pour faire face à l’arrière – et au mec qui est visiblement pas très enthousiasmé par sa présence – avec dédain.  « Tu s’rais pas un tout p’tit peu misogyne ? » Secrétaire ? Domestique ? La jeune femme qu’ils transportent, même blessée, a décidément le bon mot : il est pas un peu con, aussi ? « Et j’suis pas sa meuf (beurk) j’suis sa SŒUR. Dumbass. » Elle se rassoit promptement, les joues rouges, déjà embarrassée d’avoir perdu son calme et de l’avoir insulté. Elle ne s’excuse pas pourtant, et fixe le regard sur les passants en décidant d’ignorer tout ce qu’il a à dire (sauf si ça se révèle important). « Si tu me donnes les clés, elle commence, en s’adressant à Zakaria, j’vais aller vous ouvrir la porte pendant que tu vas garer la voiture. » Faudrait pas qu’en plus ils se prennent un ticket de parking, quoique la voiture n’appartienne pas à Zak, mais à Ulrik, et franchement ça lui ferait les pieds.

Mais Zak suit plutôt sa recommandation, et lorsqu'ils arrivent au Deep Blue, Raine s'occupe d'ouvrir la porte et de la garder ouverte pourqu'Ulrik et la blessée puissent passer sans encombre. Elle en profite, du coup, pour regarder si Duncan l'a rappelée, ou lui a envoyé un message, mais c'est le silence total de sa part. Il ne faut que quelque minute pour que Zakaria la rejoigne, et elle l'arrête avant qu'il aille rejoindre les autres, quelque part à l'arrière. Elle cherche son regard, le force à s'immobiliser quelques secondes. « C'est pas un chirurgien, tu sais. » Pas qu'elle n'ait pas confiance en son frère, loin de là, mais il ne peut pas tout faire. Mais ils sont fermement campés sur leurs positions, et malgré ses craintes, elle se résoud à obéir. Pas d'hôpital. « Je vais le rappeler. S'il y a quelque chose que je peux faire... » Mais elle en doute.

le blabla en moins:
Zakaria Carlsen
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Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
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Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Mar 26 Mai - 1:03

M’en fous, prends-les. L’envie de faire un jeu de mots serait déraisonnable. Tu te contentes de t’emparer des clés et de devancer tes compagnons pour leur frayer un passage parmi la foule abrutie. Entre temps, Raine t’informe que Duncan ne décroche pas. « ‘Fait chier. » La distance à parcourir te paraît interminable, il t’est impossible de marcher plus vite, mais vous parvenez à regagner la voiture. Dans la précipitation, tu informes tout le monde qu’ils n’ont pas besoin de bouger et que tu te charges du reste. Ulrik grimpe avec Badia qu’il assoit à ses côtés, tu reprends les commandes du véhicule quelques secondes après. La fleuriste s’installe sur le siège passager, un tintement aigu semblable à du verre qui s’entrechoque attire ton attention. La pauvre vient de mettre les pieds dans les cadavres de bouteille du flic en probation. Tu soupires et hoches la tête d’un air désespéré en passant la première. Tu n’as pas le temps de lui faire une remarque que Cerbère se met déjà à aboyer. « Putain, Ulrik ! T’es pire que les chiards en bagnole ! Ta gueule un peu ! » Mais une fois qu’il est lancé, c’est difficile de l’arrêter le saligaud. L’identité de ta passagère le fait clairement flipper, tu avais oublié que peu avant le terrible évènement qui s’est abattu sur le Panthéon, le rebelle s’était enquis de détails semblables. « Qu’est-ce que ça peut te foutre, sérieux ? » Tu te risques à jeter un rapide coup d’œil en arrière avant de reporter ton attention sur la route, le simple fait d’entrevoir Badia dans un état lamentable te ferait grincer des dents, même si sa question rhétorique te tire un sourire. Con, ça dépend, maladroit au possible, oui, complètement ! Cependant, la mystérieuse inconnue ne se laisse pas abattre par les remarques désobligeantes et rétorque en prenant soin d’établir un contact visuel avec le rebelle. Les yeux rivés sur la route jusqu’à ce que la fleuriste se rassoie correctement, ton regard ambré cherche le sien. Un sourire amusé se dessine à son attention, puis tu ne peux réprimer un léger rire satisfait. Tu relèves les yeux dans le rétroviseur. « Tu l’as pas volée celle là, mon vieux. » Tu laisses quelques secondes filer, le temps de prendre un virage pour poursuivre. « Je vous présente Raine Aitken. Raine, je te présente Marie-Cyprine Halagonie et Ulrik Lindholm. Le flic le plus sympathique de Senja. » Peu de temps après, tu te gares sur la place des livraisons devant le Deep Blue. Ta passagère te propose de prendre les clés pour ouvrir. Tu n’hésites pas plus longtemps pour les sortir de ton manteau pour les lui tendre.

Le schéma inverse se répète pour que les deux rebelles puissent sortir de la voiture sans risque. Tu leur facilites à nouveau le chemin et te précipites au fond du bar pour déplacer une table basse et permettre à Ulrik de déposer Badia sur un canapé. « Ça va servir à que dalle, mais je vais chercher la trousse de secours et de la glace. » Dans une pièce à l’arrière du bar, tu attrapes la boîte en vitesse et tu t’apprêtes à retourner auprès de tes compagnons, mais Raine t’immobilises. Tu relèves le menton au plafond, l’adrénaline t’empêche de réfléchir avec discernement. Tu t’autorises quelques secondes de silence, une grande inspiration avant de répondre calmement à la fleuriste. « Je sais… mais Duncan ne lui posera pas de questions. » Tu dépasses la blonde en détournant les yeux puis tu te retournes brièvement vers elle pour ajouter. « Fais-moi confiance, on a plus d’un tour dans nos sacs. » Raine poursuit et à la fin de sa dernière phrase, tu lui adresses un demi sourire. « Merci. Viens, une paire de mains en plus ne sera pas de trop. » D’un signe de tête, tu lui indiques de te suivre avant de retourner auprès des rebelles. Tu déposes la mallette sur la table basse que tu as décalée. « Flashnews, je sais juste ouvrir des cadavres et faire des points de suture. » Ton passé de fossoyeur et tes études clandestines en compagnie de Val Berg pourraient te servir dans d’autres circonstances. T’espère juste ne pas avoir à en arriver là.

Spoiler:
Ulrik Lindholm
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Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
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Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
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Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Jeu 28 Mai - 2:22

La déflagration de commentaires ne manque guère de l’agacer. Seule la réplique encore acerbe de la trentenaire parvient à calmer ironiquement ses nerfs. Le regard s’arrête sur le visage retourné dans sa direction. Il aimerait pouvoir afficher ce sourire narquois qui le caractérise mais la tension n’a pas encore déserté ses traits. L’évidence le frappe désormais, il pourrait presque s’insulter de ne pas avoir pu faire le lien antérieurement. Mais il peut compter Zakaria pour en rajouter. Est-il le seul à voir le danger qui se cache derrière cette jeune femme bien intentionnée. Loin d’être tout à fait à l’aise avec cette présence, Ulrik s’accorde à penser qu’il s’agit d’un moindre mal. Avec un peu de chance, Duncan pourra faire comprendre à sa sœur le bienfondé du silence.  « Un chiard misogyne, c’est un nouveau concept ? » Qu’il ricane alors. Il aimerait pouvoir se pencher vers l’avant, imposer sa trogne au conducteur et à sa passagère mais le poids de Badia contre lui le dissuade d’effectuer le moindre mouvement.  « Je te signale que t’amènes une gonzesse que je connais pas dans ma bagnole… J’ai quand même le droit de me poser des questions, nan ? Les connaissances de Duncan sont rarement recommandables, je te signale. » Impossible de se la fermer sur le sujet, ils ont l’air de l’apprécier alors que sa petite organisation distille du poison dans les rues. Mais est-ce si grave après tout ? Il est si fantastique cet infirmier. Soufflant de rage, il s’octroie un coup d’œil en direction de la blessée et lui balance un simple « Bon je suppose que t’es pas encore prête à clamser toi si t’arrives encore à me cracher dessus. » avant de se taire pour le restant du trajet.

La vision du Deep Blue, aussi rassurante soit-elle, n’achève pas l’inquiétude de l’ancien policier. Il dépose prudemment la victime dans le canapé, s’assure qu’elle soit bien calée avant de reculer.   « Tu peux jamais faire les choses normalement hein. Fallait que tu sois putain de blessée. » Qu’il grogne en direction de la rebelle. Il soutient toujours bien mal cette vision chaotique et se met à marcher, de long en large inutilement, incapable de contenir sa nervosité. Où est ce foutu dealer quand on a besoin de lui ? Quand le duo revient, l’impuissance se réinvente.  « Spoiler alert, à l’académie de police, ils t’apprennent peut-être le secourisme mais rien sur les cas de bombe prise dans la face. » Les bras croisés, le norvégien fouille sa mémoire à la recherche des derniers cours de secourisme qu’il a pu avoir, se raccroche à son peu de connaissances pour palier à l'absence de professionnels. «  Surtout qu’il faudrait la déshabiller pour vérifier la gravité des plaies et que je préfère autant te dire que j’ai pas survécu à c’te coup de pute pour me faire butter par elle quand elle sera en état. » Un soupir outrepasse ses lèvres alors qu’il s’agenouille et se force à la détailler, jaugeant ainsi ce qui lui parait primordial à traiter en premier. L'angoisse s'amplifie sans mal face à la gravité des plaies observées. Il tente de rester pragmatique cependant. « Je suppose qu’on peut disposer la glace sur les brûlures qu’on voit et comprimer les plaies… » Le regard délaisse les meurtrissures, cherche Raine.  « Hey la frangine, t’as envie de servir à quelque chose ? Tu veux pas nous aider à lui retirer au moins son espèce de cape là ? » Et sans demander à Badia ce qu’elle en pense, il la relève légèrement pour faciliter la manœuvre.  « Si c’est une meuf, ça te fera moins chier, j’imagine. Pas envie que tu me colles un procès pour agression sexuelle, Marie-Cyprine. » Qu’il mâchonne encore, un bras glissant sous la cape pour la mantenir en position, la main se heurte à une première arme qu’il tente de faire glisser discrètement sur le côté. Génial, encore un truc qu’il faudra éluder.

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Badia Myrhe
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Message Jeu 28 Mai - 17:08

Qu’il est doux d’entendre les gens s’engueuler, de sentir les esprits s’échauffer et les insultes s’échanger. Mais encore un peu trop dans le coltar, elle ne peut vraiment en profiter, sans même parler de participer aux festivités. Elle se contente de sourire dans son coin, les yeux à demi-fermés, appréciant comme toujours la répartie de ses acolytes, découvrant celle de l’inconnue. Et la petite ne se laisse pas faire, et Badia décide de l’avoir à la bonne, quand bien même elle est trop à l’ouest, trop allumée pour avoir une seule pensée cohérente. Apprendre qu’elle est sa sœur ne fait que la renforcer dans ses opinions, lui tire un sourire. Elle n’a jamais eu l’occasion de rencontrer la fratrie, mais mettre un visage sur l’un de ces noms est plus qu’agréable. Dix ans plus tard, elle découvre enfin une petite part du quotidien de Duncan.

Elle rit moins, quand Zak se permet de faire les présentations, manque de s’étouffer et ouvre en grand les yeux, parvient même à dresser brièvement son majeur vers le rétroviseur. Malheureusement, elle a le sentiment que ses compères ne laisseront pas passer ce surnom et elle s’en mord la langue d’avance, s’attend à le réentendre, ce foutu patronyme à la con. A Ulrik et ses remarques, elle se contente d’adresser un grand sourire, comme pour lui prouver que ouais, ouais, ça va plutôt bien. Jouer l’innocente, parce que son corps ne lui permet guère d’autres opportunités. Elle se laisse trimballer sans trop grogner – premier exploit – quitte le confort de la voiture pour l’extérieur. En bonne équipe, malgré les cris et les reproches, ils sont assez vifs pour la faire sortir de la voiture sans trop de problèmes et elle accueille le canapé avec soulagement. « Normaquoi ? » qu’elle tente comme boutade, entre deux toux. Elle n’a jamais rien su faire comme tout le monde, s’est toujours débrouillée pour sortir du lot, brandir l’étendard de ses bizarreries pour mieux survivre. Les chemins coutumiers n’ont jamais été fait pour elle.

Même lorsque l’urgence les ronge, ils se doivent de faire des simagrées, de s’embarrasser de manières qui n’auraient plus dû avoir leur place entre eux. « Tain… pas vos sainte nitouches… » qu’elle marmonne pour elle-même, le souffle court, en essayant de prendre quelques grandes inspirations pour trouver de l’air alors qu’Ulrik tente de la redresser. Elle en a vu d’autres ; pas de plus pudiques, elle s’en remettra, se moque bien de savoir qui s’en chargera et qui regardera. Si elle avait pu, elle lui en aurait bien collé une. « Procès… compliqué. » Pour ne pas parler de sa situation actuelle devant la jolie blondinette. Elle choisit de se concentrer sur le plus important, soit son état actuel, sans trop prendre garde à ses armes qu’ils pourraient découvrir. A côtoyer son frère, Raine ne doit plus s’étonner de grand-chose, de toute manière. « Dégagez t’ça, vérifiez dégâts… » Bougez vous l’cul putain ! Plutôt que de rester comme trois ronds de flanc, immobiles, à bailler aux corneilles. « Nettoyez, aussi. » Que rien ne s’infecte, qu’ils y voient plus clair. Elle ne demande rien de plus qu’ils n’agissent, alors qu’elle tente de se redresser, d’aider tant bien que mal.
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Message Jeu 4 Juin - 1:35

Première nouvelle, ils ont peut-être besoin de son aide, au final. Honnêtement, elle pensait que Zak allait se ranger du côté d’Ulrik et lui dire qu’elle en a assez fait, qu’il vaudrait mieux qu’elle se pose dans un coin du Deep Blue et qu’elle s’occupe de ses affaires. Mais il n’a pas l’air de se préoccuper de l’avis du flic (ça doit être un autre mensonge ça, pas moyen qu’ce soit vraiment un policier, avec une attitude pareille – et les bouteilles vides sur le plancher de la voiture) et l’invite donc à l’accompagner.  

Raine ne relève pas quand Ulrik l’apostrophe pour qu’elle se charge de dévêtir la mystérieuse Marie-Cyprine, se contente d’obtempérer le plus efficacement possible. Il faut dire, elle n’a pas l’habitude de prendre des patients en charge (sa spécialité à elle c’est les fleurs, pas les humains) et elle a peur d’empirer la situation en faisant un truc qu’il ne faut pas. La fleuriste se garde bien de poser quelque question que ce soit – elle a pourtant bien aperçu quelques affaires qu’ils tentaient de dissimuler à sa vue – et porte toute son attention sur la blessée, jusqu’à ce que la sonnerie de son téléphone ne se fasse entendre, du fond de la poche de son manteau. « Zak, tu peux répondre s’il-te-plaît ? » C’est probablement Duncan. Pendant ce temps, Raine et Ulrik achèvent de retirer les vêtements de leur patiente, dévoilant plusieurs vilaines plaies et brûlures, ainsi que nombre d’hématomes qui commencent à fleurir sur sa peau. « On a tous besoin de se laver les mains. » Entre la poussière et le sang, ils risquent de faire plus de mal que de bien s’ils s’occupent de ses blessures comme ça.

C’est là qu’elle baisse enfin le regard vers ses paumes écorchées, dont la peau rouge et boursoufflée commence à picoter (l’adrénaline qui retombe). Dans l’urgence, elle les passe sous l’eau et au savon, sans se préoccuper des gravats qui se sont glissés sous la peau – plus tard. Zakaria leur laisse savoir que Duncan est en chemin et, enfin, ils semblent se dégourdir; les blessures les plus superficielles sont nettoyées et pansées. Son frère prend le relais à son arrivée, aboyant des ordres que la jeune femme exécute sans broncher. Elle reste aux côtés de l’inconnue jusqu’à ce que Duncan n’ait plus besoin d’elle, avant de filer dans les toilettes du Deep Blue pour tenter de nettoyer convenablement ses mains, mais aussi pour laisser un peu d’intimité à son frère et ses collègues (?), qui ont sûrement quelques affaires à régler pendant qu’elle ne risque pas d’écouter.
Zakaria Carlsen
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Message Sam 6 Juin - 2:39

L’agitation, l’anxiété, chacun la gère à sa manière et au milieu de ça, Badia ne pourrait même pas se retrouver en position latérale de sécurité sans hurler à la mort. Tu redoutes le moment où il faudra l’examiner. Non pas parce que vous devrez également vous occuper d’Ulrik qui risque de se faire péter le nez en titillant les réflexes trop brusques de votre amie rebelle, mais plutôt parce qu’un simple frottement pourrait la faire grincer des dents et/ou grogner de douleur. Raine est invitée à s’en charger et alors qu’elle commence à ôter la cape de la fugitive présumée morte, c’est l’expression de l’ancien flic que tu scrutes. Ses yeux s’écarquillent brièvement, tu comprends qu’il découvre des choses plutôt dangereuses qu’il faudrait mieux garder secrètes. Tu te précipites donc pour intercepter les objets et les enrouler dans la cape pour mieux dissimuler le tout dans le bureau du bar en planquant les armes dans un tiroir.

Lorsque tu reviens, la fleuriste t’interpelle pour que tu répondes au téléphone qui vibre, enfouit au fond des poches de son manteau. Tu décroches, un Duncan à bout de souffle répond. « Je te mets sur haut parleur. » Ça ne semble pas plaire à Ulrik qui râle déjà. D’abord, ton mentor beugle si fort qu’il en a la voix cassée. Il vous demande pourquoi vous le harcelez. « Hum... euh… Un cas d’urgence. Tu sais, Marie-Cyprine, la brune aux cheveux long et aux yeux de hyène assoiffée de sang, celle qui envoie tout le monde chier et qui a une descente de sauvage depuis 2009 ? » Le dealer répète tous les mots clés dans ta phrase, soulignant toute son incompréhension présente notamment dans le timbre de sa voix, accentuée par l’agacement et le stresse. Il a pourtant tous les indices pour comprendre qu’il s’agit de Badia. « Ah et Raine va bien, elle est avec nous. » Silence momentané, ce qui signifie que ton interlocuteur a probablement capté toute la subtilité du message codé. « Bref, Marie-Cyprine est… elle est pas belle à voir, quoi. On a besoin de tes compétences à distance pour ne pas en faire un légume… ou pire. Tu vois le genre ? »

Le rebelle se racle la gorge, le bruit d’une porte qui grince et se referme s’entend à travers le combiné, le brouhaha environnant est soudainement plus étouffé. Il cherche à comprendre les douleurs de Badia. Pour vérifier s’il y a un éventuel traumatisme crânien, il veut que vous vérifiiez la vision de la rebelle et si elle ressent des nausées. « Elle louche ou pas ? Badia ? Hey ! T’endors pas. T’as la gerbe ou pas ? » Etant donné que Raine s’est lavée les mains, tu tournes vers elle lorsque ton mentor vous demande de vérifier si la rebelle a des plaies au niveau du cuir chevelu. « Putain si elle perd connaissance, ça pue vraiment du cul. » Tu marmonnes plus pour toi que pour les deux rescapés en plutôt bonne santé. Un nouveau silence s'installe. Duncan décide de laisser tomber le diagnostic par téléphone et de vous rejoindre directement au Deep Blue.

À son arrivée, Raine lui laisse sa place pour aller se débarrasser des résidus coincés dans les écorchures de ses paumes aux toilettes. Son frère s'installe pour reproduire toute la procédure décrite par téléphone avec des gestes beaucoup plus appliqués et précis. Pendant ce temps là, tu es aux aguets pour lui apporter tout ce dont il a besoin.

Spoiler:
Ulrik Lindholm
Ulrik Lindholm
humanité embrasée
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Arrivée : 03/01/2020
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Pseudo : Nanami // Flo' - Elle
Avatar : Alexander Skarsgård
Crédits : ava; jesaispas - jojo // cs ; awona
Thèmes abordés : Vulgarité, violence verbale, alcoolisme, état dépressif
Infos RP : 0/3
Comptes : Hal//Malik//Dillion
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Âge : 45 ans
Occupation : (Lieutenant de police) Inspecteur, on lui colle les crimes et les délits commis par l'humanité. Il se prend les pieds dans un système vicié mais entend toujours prêter attention à la voix des baffoués.
Statut : (Célibataire sur le papier) L'organe mortifié par la perte, s’est offert au silence et à l’absence. L’écho d’un battement a ressurgi abruptement, s’est amplifié jusqu’à fracasser le tympan. Auprès de Badia, dans le plus grand des secrets, il réapprend à respirer.
Famille : (Rebelle) Il a fini par intégrer et se faire une place dans la rébellion, il y a six ans maintenant. Plus qu'un but, il s'en est fait une mission.
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Message Jeu 11 Juin - 1:28

La situation aussi pittoresque que tragique, gagne en intensité tandis que l’état de Badia ne s’améliore pas et que le temps ne cesse de filer. L’attention vacille, passe des uns aux autres. Il aurait été difficile de concevoir que le bar prendrait un jour des allures d’hôpital improvisé. Tandis qu’il s’applique à faire disparaitre les armes avec la complicité de Zakaria, il s’interroge sur l’aspect non stérilisé de la pièce. Il se garde de l’énoncer, de peur d’engendrer plus d’inquiétude qu’il ne le faudrait. Ulrik laisse Raine se charger de l’aspect plus délicat du déshabillage. Il l’assiste quand cela lui parait nécessaire, réajustant la posture de sa comparse en préservant un maximum sa pudeur malgré l’absence de réserve de la blessée sur la question. Pas très à l’aise d’être propulsé dans cette scène chaotique, l’ancien flic s’acquitte de sa mission néanmoins. Les nerfs déjà trop éprouvés, viennent à se briser quand l’appel survient. «  Dis-lui de ramener sa gueule, putain. On a pas besoin d’un standardiste. » Qu’il se contente de grogner, bien trop apeuré par la vue des plaies. Aucun d’eux n’a la qualification adaptée pour mener à bien ce genre d’intervention. Et il préfère autant ne pas jouer le futur de la rebelle sur un jet de dés.

Il devrait ainsi se sentir rassuré quand l’infirmier daigne se montrer mais son agacement atteint des sommets. Dès qu’il le voit passer la porte, il recule, se met en retrait et au prix d’un effort monumental, parvient à se la fermer. Compliqué de ne pas être dans l’action, d’observer le dealer se rendre utile en comparaison. Alors, il suit Raine sur un coup de tête, se place à ses côtés, bras croisés. Il la regarde nettoyer ses paumes écorchées, fixe son visage à la suite. «  Bon c’est peut-être vrai que d’un peu plus près, je vois la ressemblance. » Qu’il notifie par rapport à la découverte de cette affiliation. Il soupire, tente de rassembler quelques éléments assez importants pour le détourner de son anxiété. «  C’était qui l’autre taré au gala ? T’avais l’air de le connaitre ? Et de pas spécialement l’apprécier. » L’instinct du flic ou bien simplement l’habitude de videur à dégager les gros lourds du Black Line. L’expression de la jeune femme ne pouvait être équivoque. Même au milieu d’un chahut visuel puis émotionnel. «  Il t’emmerde ? » Qu’il demande très calmement, sans y mettre de jugement bien que ça soit sans doute trop direct. Ce n'est pas simplement de la curiosité, y a une vraie envie de comprendre qui était ce type de la tourmente qui se permet de l’agresser et de disposer d’une femme sans en être gêné.  Peut-être envie de creuser pour le retrouver. Et de faire quelque chose. Peu importe. Ça lui parait plus sensé de se mettre sur cette piste plutôt que de gaspiller ce temps à rester là les bras ballants pendant que Senja compte bien trop de blessés qu'il ne pourra, de toute façon, pas sauver.
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Message Mer 17 Juin - 4:52

Zakaria est probablement un jeune homme rempli de talents, mais mentir n'en fait vraiment pas partie. Le fabuleux pseudonyme de Marie-Cyprine Halagonie était clairement un truc balancé dans l'urgence, sans prendre la peine de réfléchir. Quelque chose de safe autour de Raine, qui se veut digne de confiance. Elle espère qu'il n'aurait pas balancé ça, à tout hasard, devant les forces de l'ordre. Mais ça aurait pu marcher, s'il n'avait pas échappé son prénom dans un moment de panique, trop instinctivement pour que ce soit un truc inventé. Et donc l'identité de la blessée lui est révélée: Badia.

Et Lorraine, comme à son habitude, fait comme si elle n'avait rien entendu.

Elle laisse Badia aux bons soins de Duncan lorsqu'il arrive, étonnamment suivie par Ulrik. Laissant couler l’eau froide d’abord, pour tenter de réduire l’enflure de ses paumes malmenées, elle ignore le (prétendu) policier autant qu’elle le peut – tout en se préparant mentalement pour un barrage d’accusations et une invitation à quitter les lieux. À sa plus grande surprise, il lui adresse la parole sur un ton civil. Une nette amélioration qui ne la pousse pas vraiment à lui accorder plus d’attention, aux prises avec un caillou qui lui échappe (et ça lui donne un peu le tournis).

«  C’était qui l’autre taré au gala ? » Elle se raidit imperceptiblement, dépose la pince et place sa paume sous l’eau glacée de nouveau. « T’avais l’air de le connaitre ? Et de pas spécialement l’apprécier. » Ne pas l’apprécier, c’est un euphémisme. Mais personne ne le sait – ne le savait – jusqu’à aujourd’hui. Jetant un bref regard en direction d’Ulrik, par le miroir, elle hoche la tête de gauche à droite, et reporte son attention sur ses mains. « Je ne le connais pas très bien. Mais non, je ne l’aime pas particulièrement. » Raine ferme l'eau et examine les égratignures d’un œil attentif. Ça a au moins l’avantage de lui donner une raison pour ne pas regarder l’homme en face. Si mentir lui est d’une facilité déconcertante, il a vu trop de leur interaction pour qu’elle puisse simplement lui raconter des salades. Au moins, là, elle a le temps de réfléchir sur la meilleure façon de présenter les choses. « C’est un client assez difficile. Exigeant et désagréable. » C’est certainement une façon de le voir. « Il est rancunier j’imagine. » Elle hausse les épaules, comme s’il s’agissait d’une banalité et qu’Ilya n’avait qu’été déplaisant.

Épongant délicatement ses mains avec du papier absorbant, elle s'enquiert, d'un ton innocent: « Duncan et Zakaria n'ont pas besoin d'aide ? » Pourquoi t'es pas en train de leur donner un coup de main, au lieu de m'embêter ? « Faudrait peut-être lui trouver d'autres vêtements, à Marie-Cyprine. » Le prénom balancé sans sourciller, comme si elle y croyait. Tant qu'à zoner dans les toilettes, autant se rendre utile - elle a une excuse, Raine. Ses mains rougies, brûlantes de douleur en sont la preuve (et pourtant, si banales à côté de ce que Badia doit ressentir).

en gros:
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Message Lun 6 Juil - 0:34

Regarde le monde brûler. Il y a le sang, les hurlements, l’odeur de carbonisé qui s’insinue partout, sature l’air, empoisonne les poumons. Tu n’as pas pris le temps de remarquer si tu étais blessé ou non. Toi, toi, ce n’est pas important. D’abord il y a Raine. Elle va bien. Assez bien que pour tenir debout. Vous étiez loin, votre manque d’intérêt pour la mascarade des ces illuminés pseudo-divins vous aura au moins épargné cela. Tu ne comprends rien de ce qui se passe. Et ce n’est pas important. Le cœur qui cogne, un goût ferreux dans la bouche, tu scrutes et comptes ceux qui sont debout, parmi ceux que tu reconnais. Mais il y a tous ces corps au sol, tous ces cadavres et ceux qui compteront bientôt comme tels. Tu ne peux pas les laisser là. Tu dois les aider. Tu vérifies une dernière fois que les tiens vont bien, déclines l’invitation du (plus tout à fait) gamin avant de partir au front.

C’est un carnage. Il n’y a pas d’autres mots. Tu ne réfléchis plus, ne vois qu’à peine l’horreur, drapée sous la détermination et l’urgence de la situation. Tu repousses les débris, rassures de mots trop éparses que pour être réellement réconfortant, prodigues les premiers gestes de secours que l’on puisse donner sans rien dans les mains. Le regard frénétique, à bout du souffle, tu te rends bien vite compte qu’il y a trop à faire, pour un seul homme, pour une armada e. Une impuissance terrible dont le poids te fait soudain t’arrêter net. C’est inutile. Tu es inutile.  Tu persistes pourtant. Quand tu entends cet appel, si faible que tu pensais l’avoir imaginé, quand tu découvres cette main qui tente de s’extirper des débris, il y a ce regain chez toi, cette flamme qui se ravive. Mais la réalité souffle rapidement les prémices de cet espoir désormais brisé : seul, tu n’arrives à rien et en insistant, tu finiras par causer plus de tort que de bien. Les secours arrivent enfin. Ton passé te rattrape soudain. C’est avec eux, que tu aurais dû être. Les mâchoires se crispent à l’instar des doigts autour de cette dextre émanant des débris comme des entrailles de ce monde. Cette fois les syllabes s’enchaînent sans interruption, promettent que cela va aller maintenant, parce que désormais, les secours sont là. Qu’il n’y a qu’à tenir quelques minutes encore et qu’à partir de là, tout ira bien. Ou mieux, au moins. Tu ne devrais pas tenir de telles promesses mais on dit que l’espoir fait vivre. Ramassis de conneries. Il te semblerait la percevoir, cette vie qui vacille, s’échappe lentement du corps. Et tu as beau serrer dans au creux de ta paume, chercher du regard le visage de l’infortuné, rien ne peut l’épargner. Il n’y a plus de plainte, ni de force au bout des doigts que tu préserves entre les tiens. Il n’y a plus rien.

Tu la perçois à peine, cette voix qui te demande si ça va. Si tu as besoin d’aide. Quand elle insiste tu aboies que non, qu’il aille s’occuper de ceux qui crèvent, pas de toi. Toi tu vas bien. Malgré le sang sur les mains, celui que tu as étalé sur ta face, mélangé à la sueur et au désespoir. Tu t’éloignes, vidé, anéanti, essayant de t’assurer qu’il s’agisse bel et bien de la réalité. C’est là que tu le perçois pour la première fois, ce vrombissement au fond de ta poche. Sur l’écran, les trop nombreux appels et messages sans réponse. Merde. Sans attendre, tu rappelles Raine. Ce n’est pas elle qui répond et le temps d’un instant, ton cœur s’arrête avant de te rappeler qu’elle t’a quitté sans être en danger. Le destin se foutrait bien ta gueule s’il lui était arrivé quelque chose entretemps. C’est Zak au bout du fil, Zak qui te déblatère des conneries pour lesquelles tu n’es pas d’humeur. Tu finis par saisir où il veut en venir. Badia Il faut que tu les rejoignes. Par téléphone, tu donnes les conseils que tu peux, te démerdes pour déguerpir d’ici aussi vite que possible.

Elle est en sale état la Marie-Cyprine mais tu la sais résistante et, même si tu serais rassuré par des examens plus complets, son pronostic vital n’est pas engagé. « Tu meurs, je te butte meuf. » Que tu lui lâches entre deux paroles plus évasives pour la maintenir éveillée. « Alors à moins que tu sois une putain de chatte et qu’il te reste huit vies sous la main, je te conseille de rester parmi nous. » Tu as fini d’accomplir tout ce qui était actuellement en ton pouvoir pour elle. Et cela te semble pourtant si peu. Maintenant que le calme s’installe, que la tension retombe, tu la sens la lourdeur sur tes épaules, plus que la fatigue, c’est un poids qui alourdit jusqu’à ton âme.

« Putain de bordel de merde » que tu souffles, tout en te massant les globes oculaires sous tes paupières closes. Qu’est-ce qui vient de se passer ? « J’ai besoin d’une clope. Et d’un verre. » Que tu lâches en levant les yeux vers Zak. « Tu tiens le coup ? » C’est ta façon à toi de lui demander comment il va, masquant derrière une indifférence aux failles se voulant imperceptibles les craintes et les peines accumulées durant cette nuit de malheur.
Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
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Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
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Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

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Message Mar 7 Juil - 12:06

Peut-être qu’elle leur demande beaucoup, depuis le fond de son canapé, capable de rien sinon de japper façon petit roquet inutile. Après tout, si elle s’était retrouvée à leur place, elle n’aurait pas su non plus comment réagir, aurait sûrement paniqué et se serait retrouvée bêtement à observer le monde s’agiter, sans avoir une seule idée pour faire avancer ce bordel. Dans le fin fond de sa conscience fracassée, elle cherche un peu de compréhension, de quoi amoindrir son jugement, s’abrutir un peu plus et fermer les yeux pour oublier le chaos ambiant. Mais on ne lui en laisse pas le loisir ; une fois déshabillée, c’est Zak qui lui gueule dans les oreilles, Raine qui lui tâte le crâne, comme s’ils allaient soudain découvrir une rivière de sang sur son cuir chevelu. On ne trouve pas le repos, pas dans ses conditions et, trop fatiguée pour avoir la décence de répondre correctement, elle se contente d’un grognement équivoque.

Heureusement que Duncan finit par débarquer. Elle n’aurait guère été rassurée de voir les rigolos qui l’entourent s’occuper plus sérieusement de ses blessures. L’ancien infirmier a les gestes sûrs et précis, quand bien même Ulrik en râle et s’éloigne tout aussitôt. Trop prise par sa douleur, elle ne trouve même pas la force de faire une remarque, observe le visage de Duncan penché au-dessus d’elle sans trop faire attention aux silhouettes qui se dédient, s’enfoncent dans les entrailles du Deep Blue et les laissent seuls. Peut-être que c’est aussi bien, que Raine ne les côtoie pas trop, qu’Ulrik ne reste pas dans le dos de Duncan à grogner sur la moindre de ses actions.

Elle ne sait plus bien à quelle menace de mort elle en est depuis le début de la soirée, étreint seulement un instant les doigts de Duncan pour le rassurer, pas prête à mourir pour une connerie pareille. Et puis, désormais, elle est entre de bonnes mains. Elle ne doute pas un seul instant que l’ancien infirmier saura y faire, mille fois mieux que les autres tocards qui balbutiaient près d’elle. Il a les gestes sûrs et précis, l’habitude qui vainc même les pires blessures. Et ce n’est pas la première fois qu’il raccommode la tête brûlée. Il a toute sa confiance, assez pour qu’elle se taise et se contente de le laisser faire, sans s’autoriser une seule remarque déplaisante auquel d’autres auraient eu le droit.

Près d’elle, Duncan a l’air las, terriblement fatigué. Il aurait besoin de repos, du canapé, lui aussi. Il a dû se démener sur les lieux du chaos pour aider les gens, y laissant un peu de sa force dans la partie. Même épargné physiquement par l’explosion, il y a bien d’autres facteurs qui entrent en jeux et fracturent l’âme, amenuisent l’espoir. Ses yeux disent merci, en se levant vers son sauveur, déjà en quête de sa rédemption. Et elle ne manque pas de suivre. « Moi aussi j’peux en avoir un ? » Ce n’est toujours pas ça, mais ça va au moins un peu mieux. Assez pour ingurgiter quelque chose et oublier sa peine. « Un verre, hein. J’ai plus d’poumons pour fumer, là. » Comme s’il était utile de le préciser. De toute façon, elle n’est pas bien sûr qu’on lui accorderait ce genre de faveurs. Elle risque plus un taquet, préfère donc recentrer l’attention sur l’autre partie de leur drôle de groupe. « Y font quoi dans les toilettes les deux autres, là ? » Grimaçante, elle tente de trouver une position plus confortable, s’étire en se mordant la langue, referme les yeux pour s’abriter derrière l’obscurité de ses paupières, sans pourtant se boucher les oreilles, bien attentive au monde qui tournoie près d’elle.
Zakaria Carlsen
Zakaria Carlsen
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Arrivée : 22/01/2020
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Pseudo : Neventer
Avatar : Timothy Granaderos
Crédits : Neventer (av. ; aes) Nanami & Awona (cs) ; Suskind (sign.)
Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
Comptes : Marko & Ridwan
Points : 7400
Et ça fait bim, bam, boom !  - Page 2 AES-PROFIL-TROGNE-3
Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
Hors-rp

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Message Mar 7 Juil - 16:58

Tu as le sentiment que la tension commence progressivement à redescendre. Duncan a rapidement pris la situation en main et c’est peut-être ça qui rétablit un léger soulagement dans l’atmosphère tendue du Deep Blue. Les voix d’Ulrik et de Raine sont étouffées dans la pièce d’à côté. Elles s’entremêlent aux cliquetis des outils en acier chirurgical qu’utilise ton mentor et qu’il repose dans le récipient servant à les nettoyer. Tu te tiens un peu à l’écart, bras croisés, prêt à bondir si le plus ancien des rebelles te demande de l’aide. Pour le moment, il se débrouille très bien sans toi et rester planté là te pèse grandement sur la conscience. Tu saisis une nouvelle fois ton téléphone pour regarder si tu as reçu des informations et visiblement, Magda a tenté de te joindre quelques fois. Tu la rappelle immédiatement. Ta sœur n’était pas vraiment présente au gala, mais elle a du nouveau concernant le reste des Carlsen. Les blessures sont plus ou moins graves en fonction de leur emplacement au Gala de la Paix. Ça te rassure de savoir qu’elle est saine et sauve. Discrètement, tu lui expliques ce que tu es entrain de faire, avec qui et où tu te trouves. Les phrases prononcées n’auraient aucun sens pour une oreille extérieure, mais la blonde comprend parfaitement ce que tu sous entends. Tu réfléchis un peu et lui annonces que tu viendras la chercher parce que ta nuit n’est pas terminée et que tu vas avoir besoin d’elle. Pendant que Badia se remettra de ses blessures, il lui sera presque impossible de bouger pour ne pas générer plus de problèmes physiques qu’elle n’en a déjà. Un plan s’échafaude alors dans ta tête et tu te rapproches de la blessée ainsi que de son soignant pour le leur présenter. Duncan vient tout juste de terminer. Le stresse l’a complètement abattu, c’est limite s’il n’est pas à deux doigts de s’effondrer sous le poids de la fatigue, de ce que tu vois. Tu acquiesces d’un hochement de tête lorsqu’il te demande à boire et une clope. Tu lui tends la main pour l’aider à se redresser. Tes prunelles ambrées croisent les siennes et après avoir observé sa mine défaite, l’un de tes bras glisse autour de ses épaules et l’autre dans son dos. Étreinte rapide, remerciements imprononcés, tu te décales pour sortir ton paquet de clopes. L’une se coince entre tes lèvres et le reste est tendu à l’infirmier. « On a connu pire, je crois. Et toi ? C’est l’hécatombe à l’hosto j’imagine ? T'as croisé des nôtres ? » Histoire de savoir s’il faut alourdir le bilan de la rébellion ou non, tu préfères que les nouvelles tombent maintenant plutôt qu’en réunion, quand vous vous apercevrez qu’il reste des places inoccupées autour de la table du QG.

Derrière le comptoir, tu saisis une bouteille dépourvue d’étiquette. Tu remplis autant de verres que de présences dans la pièce. Duncan et Badia reçoivent leur commande, la tienne disparait d’un cul sec dans le fond de ta gorge. Le contenant vide est abandonné sur une table, tu t’accroupis près de Badia pour lui parler discrètement. « Voilà ce qu’on va faire : je vais réveiller Oona au refuge pendant que Ulrik te préparera à monter. On va échanger vos places pour éviter que ta gosse ne te voie dans cet état, ça te va ? Je vais la ramener chez toi avec Mag et je vais rester là-bas jusqu’à ce que tu sois suffisamment en forme pour rentrer. » Tu hausses les épaules. « Quoi ? On va pas se mentir, on dirait qu’un éléphant s’est assis sur toi. » À la suite de son approbation, tu récupères les clés de son appartement. Tu relèves ensuite la tête vers un Duncan couvert de sang frais et séché mélangé à de la crasse. Un portrait de boucher dans un monde post-apo. « Je comptais ramener ta sœur chez vous, mais je suppose que tu vas pouvoir te débrouiller tout seul. » Tu reportes ton attention sur Badia, concentres ton regard dans le sien pendant quelques secondes, comme pour lui assurer que tout se passera bien. Ta main brulante enserre la sienne un instant, lui intimant avec ce geste qu’elle tienne le coup et que ta promesse demeure. Elle n’est pas seule. Lorsque tu t’apprêtes à sortir par une porte privée pour rejoindre l’escalier montant au refuge, tu attires discrètement l’attention d’Ulrik, en profitant que Raine se soit éloignée, pour lui résumer ce que tu viens de dire à la rebelle blessée. « La gosse a sept ans, elle ne peut pas voir sa mère dans cet état. » Tu jettes un dernier coup d’œil vers le canapé avant de sortir les clés du bar de ta poche arrière. « J’imagine que tu vas rester au refuge quand Duncan et Raine seront tous partis. Je te confie le bar. Ferme tout derrière nous. Il y a tout ce qui faut là-haut. Tu trouveras des fringues propres dans un placard, il y a de quoi boire et manger dans le frigo. » Sans qu’il n’ait son mot à dire, tu déposes les clés dans sa main. Tu tires une dernière latte sur ta clope avant de l’écraser dans un cendrier sur le comptoir et tu poursuis en murmurant à l’attention de l’ancien flic. « Je vais la chercher, on va sortir par la cour. »

Tu as à peine annoncé ton départ aux autres que te voilà déjà entrain de grimper les marches quatre à quatre en direction du refuge. Les quelques personnes qui y sont temporairement installées, dorment à poings fermés. Tu te rapproches alors de la plus jeune qui s’est endormie sur un canapé, enveloppée dans une épaisse couverture polaire. Le bout de tes doigts glisse dans ses cheveux et lorsque ses paupières se soulèvent doucement, Oona comprend d’un geste qu’elle doit rester silencieuse.  Tu lui apportes ses vêtements en lui chuchotant que tu la ramènes chez elle. Toujours somnolente, elle s’habille avec des mouvements maladroits, manque de perdre l’équilibre lorsque sa tête demeure prisonnière à l’intérieur de son pull et que son bras ne parvient pas à trouver l’extrémité de sa manche. Un sourire se dessine sur tes lèvres devant la scène lorsque tu lui apportes ton aide. Son manteau zippé jusqu’en haut couvre la moitié de son visage et un minuscule bonnet couvre ses oreilles. Tu comprends qu’elle est beaucoup trop dans le brouillard pour suivre la cadence et tu préfères être rentré le plus tôt possible chez elle pour pouvoir la remettre au chaud dans son lit avant qu’elle ne conserve trop de souvenirs de ce réveil imprévu. Ses petits bras passent autour de tes épaules et en un rien de temps, Oona se rendort entre les tiens. Les températures négatives te mordent le visage dans la nuit Norvégienne. Tu jettes un dernier coup d’œil au bar avant de te mettre en route pour Rodsand.
Ulrik Lindholm
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Message Mar 14 Juil - 2:23

Le malaise perceptible pousse Ulrik à ravaler de nouvelles interrogations. Le regard fixé sur l’eau venue racler la crasse, il prétend gober ses justifications et ne relève pas quand bien même les mots dévoilent la moitié d’une réalité. Un client qui se permettrait de la trainer de la sorte au gala ? Il ne sait pas ce qu’elle exerce comme métier, pourrait bien affabuler pour que ça coïncide avec ces propos intrigants mais préfère autant s’arrêter là. L’ancien flic ne peut s’essayer à un interrogatoire, calé entre un lavabo et une femme qu’il ne connait pas. « Rancunier, hein ? J’en ai connu des gars rancuniers, tu serais surprise de savoir combien de ces crevures se retrouvent face à un tribunal après avoir été trop rancunier avec une femme. J’ai cru comprendre qu’il t’avait déjà agressée avec son putain de pouvoir. Les gars comme lui, ont l’air intouchables mais ils le sont pas. » Qu'il ajoute néanmoins dans l'espoir que ça percute un jour si la violence demeure. Bien sûr qu'il n'a pas à jouer ce rôle. Bien sûr qu’il perçoit le dérangement qu’il occasionne à se tenir juste là. Bien sûr qu’elle a sûrement raison de le congédier peu subtilement. Il ne bronche plus tellement. « Je crois que ton frangin préfère autant pas voir ma gueule là-bas. » Qu’il balance pour justifier le fait qu’il traine la patte ici, qu’elle puisse concevoir qu’il ne reste pas là pour d'obscures raisons.

L'emmerdeur soupire face à sa remarque pertinente, accepte de retrouver le centre de la débâcle et de lui lâcher la grappe. Il repasse la porte, se replace dans son coin isolé de la pièce et nourrit son impression d’inutilité plus voracement que jamais en observant le duo à proximité du canapé. Le sentiment d’être de trop, d’être l’élément qui devrait s’effacer sans bruit, l’oblige à considérer la sortie sans même froisser cette ambiance un peu plus apaisée. Cette attitude de lâche l’incommode mais pour une fois, c’est sa raison qui le pousse à l’adopter. Duncan n’est pas en état pour la réserve et Ulrik est assez réaliste pour savoir qu’il n’arrivera pas à être le plus patient d’eux deux. Il s’essaie ainsi à un pas discret de côté quand Zakaria capte son attention. Prudemment, il s’approche de lui, en profite pour aviser comme il peut, l’état de la brune. C’est un seul « Pigé. » qui échappe à ses lèvres serrées par l’appréhension. Cette gosse aurait pu être orpheline ce soir et ce fait devient effroyablement tangible subitement. Obéissant au plan concocté par le gérant, le blond conserve les clés au creux de sa paume. Il hésite à s’avancer vers les Aitken mais il n’a rien à leur dire et y a trop de tension dans l’air pour réussir à suggérer leur retrait sans créer un débat qu’il ne veut pas. Alors il attend en se taisant, se mordant la langue ardemment jusqu'à ce qu’ils se décident d’eux-mêmes à quitter l’endroit. Il verrouille les portes derrière eux comme le lui a demandé le gamin. Ensuite, il s'attèle à la partie la moins aisée.

Avec précaution, il rejoint la victime, la détaille calmement. « Rends pas ça plus pénible que ça doit l’être. Ça me fait pas non plus triper cette situation. » Qu’il énonce déjà, en se penchant vers elle afin de la porter jusqu’aux escaliers qu'il remonte le plus rapidement possible. Essoufflé, il finit par atteindre le lit, l’y dépose avant de partir en quête des fringues évoquées. Les prochaines minutes sont consacrées à un habillement pour le moins délicat. Le norvégien veille à ne pas aggraver ses douleurs, à ne pas réveiller ses plaies. Il ajuste ses gestes à ses réactions, délaissant la pudeur pour plutôt agir avec efficacité afin de la préserver. Quand finalement, la blessée est vêtue et calée dans ses draps, il tire une chaise jusqu'à son chevet et s’y laisse choir. « Putain de journée à la con. » Qu’il finit par conclure en soufflant comme un buffle. Les yeux se perdent facilement sur le mouvement observé par la cage thoracique, se braque sur cette respiration qui témoigne de sa survie pour le moins miraculeuse. Vision hypnotique qui réussit à le calmer ultimement. « Evite de nous faire des frayeurs à la con comme ça à l’avenir. Je sais bien que t’aimes nous les briser mais là, t’y es allée un peu trop fort hein. » Son timbre perd en agressivité alors que le soulagement commence à agir, dénouant ses traits crispés. Elle est saine et sauve, en sécurité. Posté sur son siège, le quadragénaire la veille autant de temps que nécessaire, statue de granit qui ne remue même plus et profite seulement de la voir aspirer l’air sans plus menacer de s’effondrer.
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