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 Are you threatening me or flirting with me ? | Zhenka & Wighard
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Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
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Arrivée : 17/01/2020
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Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Dim 13 Sep - 18:43


Are you threatening me or flirting with me ?


Il a tout du Roméo éperdu capable de monter le long du lierre pour chanter la sérénade au balcon : la fureur, la passion, les muscles, les entraînements musclés, un petit ventre de la quarantaine alcoolique enveloppant les muscles solides, présents, enracinés dans son ventre comme autant de griefs. S'il est vêtu de nuit en train de de crocheter la serrure de la porte de derrière, une oreille poilue de lapin bleue coincée entre ses dents, c'est par avis du médecin  : on n'escalade pas une propriété privée quelques semaines après s'être pris une balle.
L'étage résonne de violons, pianos et ukulélé qui s'agglomèrent à son oreille dans une musique indistincte. On peut blamer l'épaisseur des murs ou son manque d'intérêt pour ce qui est resté dans son esprit, un hobby de surnaturels. Tu furètes dans la maison avec l'aisance de l'éternel intrus. Tu as appris à te déplacer sans bruit sur les planchers, à te mouvoir dans les maisons sans attirer l'oeil. Fantôme dans toutes les maisons dans lesquelles on te place, on te déplace, comme enfant-trophée, enfant-jouet, enfant-aides-sociale. Tu as appris à ne pas prendre de place, à ne pas laisser traîner tes jouets, ne pas te faire voir, faire le mur, mentir comme un rebelle sur le fil, droit dans les yeux des divinités.

La maison est rangée, ordonnée. Elle répond aux critères, aux attentes. Le minimalisme te pointe du doigt - avec ta jupe longue qui effleure tes chevilles velues à la moindre brise sous la chaleur de l'été, ta chemise noire à manches courtes qui dévoile des tatouages à la gueule de chambre d'ado trop décorée, tu fais tâche. Tu as l'impression que les quelques livres bien rangés, les murs impeccables te narguent. Ils vont finir par se jeter sur toi, conscients que tu n'es rien qu'un usurpateur. Tu modifies le message magnétique du frigo en passant. A la porte fermée, tu devines où se cache le bureau. Tu n'essaies pas sa poignée. Tu en connais d'avance le cliquetis qui risque d'attirer l'attention du procureur, tu en connais d'avance la serrure fermée. S'il suffisait d'entrer par effraction dans la maison pour pénétrer le palais mental de la Justice, tu n'aurais pas pris autant de temps à choisir tes vêtements, lustrer ta barbe et appliquer une once, juste une once, de noir sur tes yeux. Ce n'est pas qu'un choix de discrétion.

Dans quoi tu t'engages (à part les escaliers) ?
Il ne vivait pas encore ici, quand vous faisiez semblant d'être un item, autre chose qu'une coucherie qui t'as brisé le coeur. Pourtant, tu as l'impression de remonter dans le passé - des regrets. Une affaire pas finie. Des affaires non terminées : tu les lui a rendues, dans un carton, sur son bureau, lorsque tu as pris tes clics et tes clacs. Rendus les dossiers, rendues les affaires, ton badge et ton flingue. Pour reprendre un autre flingue, une autre mission, un autre sacerdoce qui t'as bouffé ta santé et ta vie. Aucun impact dans les deux au final. Cela te ronge depuis le gala. Devoir te mordre la langue au sang pour ne pas incriminer tes protégés qui ont failli te tuer, les voir sans tirer, la justice se prendre un doigt dans le cul, et Markus mourir t'ont achevé. Tu veux reprendre du service. Tu veux aider. Tu veux servir la justice.

Niene dort. Tu fais un doigt d'honneur à la caméra d'enfant posée à côté du lit et la retourne, face contre la commode. Un an, et quelques, elle s'agite dans la moiteur de l'été. Ton sourire chiffonne tes traits. Emu. Tu la soulèves et la garde contre ta poitrine lui fourrant le doudou dans les doigts. Tu te déplaces lentement, la berçant pas à pas. Tu as toujours eu le chic avec les enfants. Et tu ne peux pas t'empêcher de prendre ton temps, de savourer le moment volé, à te promener dans les couloirs de la maison silencieuse. Rêver que cette vie est à toi.

Dommage que tu sois, dans les faits, un terroriste.
Tu te détaches dans l'ombre du couloir un bref un instant, homme en noir, la silhouette floutée par tes vêtements, un nourrisson dans les bras, un bras tendu.   «- Pan » Tu mimes le geste des doigts avant d'entrer. La porte se referme dans ton dos d'un coup de pied souple, silencieux. Elle bruisse à peine en refermant l'alcôve derrière vous. Tu t'interposes entre lui et le peignoir. Par plaisir. Par rapport de force. Pour faire pencher la balance de ton côté. De toute façon, la décence a décidé de prendre un bain et une manucure le temps qu'on s'occupe d'elle. «- And that's how Justice dies. In a bath with way too much bubbles and not enough sex toys. » Que tu lances, avec une certaine arrogance là pour noyer le chagrin que te causes l'idée. Tu réhausses Niene dans ton bras, sentant lentement les fils de ta plaie se rouvrir.

Ton regard s'attarde sur l'homme en face de toi. Mot poli pour dire que tu le déshabilles du regard, le mate et que ton regard promet silencieusement tout un programme. Il y avait des souvenirs dans ce corps. Corps connu, corps vieilli, corps affermi. Que tu aimes ce que tu vois, le procureur à la quarantaine, au torse large et attirant, plus que le jeune surnaturel fringuant de l'époque… Euphémisme. Tu laisses un temps entre vous, te contentant de l'observer de haut en bas, ta langue humecte ta lèvre dans l'ombre de la barbe qui noie tes mâchoires. Tu t'installes le cul sur le rebord de la baignoire, un pied contre l'extérieur de la paroi. Tu baisses les yeux sur lui, avec la même attitude que si tu lui demandais le parfum de son savon. La fusillade du Deep Blue, la mort de Markus. Des avertissements. Des priorités : tu tournes autour du pot, pour rallumer une ancienne flamme alors que ce n'est pas vraiement ça que tu cherches chez lui. Tu veux reprendre du service. «- Tu as déjà réfléchi, à ce que tu serais prêt à faire, pour la récupérer ? »


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@Zhenka Van Der Willige | fin juillet 2020
Zhenka Van Der Willige
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Statut : En couple avec son ancien amant, Wighard, rédemption d'un passé révolu.
Famille : Caste de la Connaissance - Maître de la Branche de la Vérite - Justice
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Message Jeu 1 Oct - 19:15







Are you threatening me or flirting with me ?

@Wighard Wolden & @Zhenka Van Der Willige


Tu étais la représentation même de ce qu'on pouvait imaginer de toi. Tu avais bercé Niene après avoir joué avec elle, après lui avoir donné à manger, essayer d'échanger un mot ou deux qui commençaient à venir. Par on ne sait quel miracle, tu avais même réussi à prendre une vidéo avec ton téléphone portable pour l'envoyer à ton père par mail. Tu aurais certainement une réponse demain matin. Finalement, dans son lit, tu avais fini par la coucher, la laissant jouer avec des amis imaginaires ou peut-être avec des fées des dieux, qui sait. Tu activais le babyphone dans ta main pour écouter, tandis que tu partais finir de ranger la cuisine et le salon. Mettre les jouets de côtés pour le lendemain, éteindre les lumières, il n'y avait plus personne à la maison, il était l'heure du repos et de la prise de temps pour soi. Nouvelle philosophie que tu essayais d'appliquer une fois par jour autant pour ton esprit que ton corps. Quelque chose de nouveau pour toi. Il paraît que c'est comme ça qu'on finit par tenir le coup, en gardant un petit temps pour soi, pour sa personne. En manque de ta propre personne, de te retrouver et même d'avoir quelqu'un avec qui passer quelques nuits si ce n'est plus.

Il paraît qu'un bain, c'est un des meilleurs remèdes après une journée difficile, à courir entre les dossiers, les témoignages, les assistants qui ne savent plus où donner de la tête. Tu abandonnes lâchement ton violon pour ce soir. Tu n'es pas seul dans ta solitude, puisque tu poses sur le bord de la baignoire ton verre de whisky qui t'accompagne chaque soir. Tu glisses ton corps dans l'eau chaude, frottant ton corps pour y faire autant disparaître ta crasse de la journée que les tensions de ton esprit. Elles ne partent jamais complètement, mais plus tu te plies à ce petit rituel, plus tu en sens les bénéfices, essayant de t'auto-convaincre que tout cela fonctionnait. Tu te laissais enfin glisser totalement dans l'eau, t'immergeant pour n'entendre que les échos d'une maison calme. Tu te laisses ce temps de repos, les yeux fermés avant que ton souffre ne puisse plus être retenue. Tu ressors, passant une main dans tes cheveux pour les lisser en arrière, frottant ton visage pour récupérer ta vision. Tu attrapes le verre pour boire deux gorgées, avant de le reposer et glisser tes doigts dans ton paquet de cigarettes, mais tu n'as pas le temps d'en attraper une.

Ton regard est attiré par la porte qui s'ouvre, impuissant et la silhouette qui pénètre en ton sanctuaire. Tu es prêt à lancé ton don, les traits du visage durcit. « ... Wighard ?! » De la confusion passe sur ton visage, sans bien comprendre ce qui est en train de se passer, sans oublier qu'il tient Niene endormie entre les bras. Tu es toujours tendu alors que tu tiens le rebord de la baignoire. Tu l'écoutes attentivement avant de claquer ta langue contre ton palais. Encore cette histoire que tu devais être protégé. Tu attrapes finalement ton paquet de cigarettes pour en sortir une, ton toc étant plus nerveux par cette intervention, plus rapide et plus long à la fois avant de finalement coincer la cigarette entre tes lèvres et l'allumer. Tu n'as pas la force pour lui dire de foutre le camp ou de lui crier dessus. Déjà, parce que tu ne cries jamais. On ne t'a jamais vu élever la voix contre qui que ce soit. « Tu essayes encore de me convaincre d'engager un garde du corps ? ».
Tu ne quittes pas des yeux l'enfant qui dort contre Wighard, visiblement bien à l'aise contre son torse épais. Tu tires sur ta cigarette remontant ton regard sur le sien. Vous vous toisez, très conscients l'un et l'autre de la relation passée entre vous, que tu as beaucoup changé la dernière fois que Wighard a pu te voir dans une telle tenue, et lui aussi a changé. Tu n'es plus le gamin sorti tout droit de la faculté de droit, frêle et sans réelle expérience du terrain, simplement ta passion et la foi envers le fait que les choses peuvent aller vers le mieux. Et tu le penses encore, mais l'accumulation des derniers temps te laisse un goût amer dans la bouche, déception après déception : l'explosion, les cadavres qui s'empilent, les drogues qui gorgent Senja... Tu as envie de te battre encore, tu ne sais parfois juste pas si tu as encore la force au rythme où ça va, ni même si toi, tu pourrais tenir sur le long terme. Mais tu étais fait d'acier à ce qu'on disait, on ne plie pas l'échine et on ne rechigne pas devant la tâche. Quitte en crever sur ta chaise au tribunal.

« Chaque putain de journée depuis que Sijmen est mort. Elle est la seule chose qui me reste de lui. » Tu tires lentement sur ta cigarette, ton regard perdu sur l'eau qui ce calme, sur les bulles qui s'effacent à cause des mouvements de ton corps et par la durée de vie du savon qui n'est pas vraiment exponentielle. « Tu crois que je pense pas à ces gosses qui finissent esclaves chez la Tourmente ou à la Beauté ? Que je n'ai pas déjà eu des cauchemars à l'imaginer là-dedans, aux mains de quelqu'un d'autre ? » Tu pinces l'arête de ton nez toujours en tenant ta cigarette. Cela fait déjà plusieurs mois, mais la mort de ton aîné te semble toujours irréaliste, alors que tu as ta nièce entre les mains chaque jour que les dieux font. Tu as une boule dans la gorge, celle qui prévient d'une montée d'émotions et de larmes que tu gardes quand les portes sont closes et qu'aucun intrus n'est dans ta demeure. Tu renifles un peu, avant d'éclaircir de nouveau ta gorge grâce à la dernière gorgée de whisky qui reste au fond de ton verre.
Tu jettes un coup d'œil à Niene qui ronchonne un peu contre Wighard, bougeant un peu ses lèvres et ses doigts contre sa chemise, endormie. « Comment tu te sens ? » Les condoléances, ce n'est pas trop truc. Mais tu sais à quel point la mort de Markus l'avait affecté, il comptait au cœur de Wig. Peut-être que tu ne l'imaginais même pas assez. Il y a de la sincérité dans ta voix, tu es vraiment navré pour lui. Tu n'avais pas eu grande occasion de pouvoir en parler avec lui, alors que son dossier était bien présent, là, sur un des bureaux de tes adjoints. Tu avais tenté d'avoir plus souvent des nouvelles de ton ancien coéquipier, s'assurer qu'il allait bien ou du moins ce qu'il prétendait être. Heureusement que tu venais de boire la dernière gorgée d'alcool de la pièce.



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Wighard Wolden
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Message Dim 18 Oct - 17:04


Are you threatening me or flirting with me ?


Son érotisme est mécanique. Machinal. Animal.  Wighard le fixe et se rappelle que Zhenka n’est pas conscient de la façon qu’il a d’humecter sa cigarette, que le sillon de son thorax le trahit sans son accord. Qu’il n’utilise pas sa grâce au tribunal, son bleu acéré pour transir ses collègues, qu’il n’est pas en train de le manipuler, le convier entre ses bras. L’étrangeté de son érotisme le rend peut-être plus puissant encore, sans innocence. Les émotions sont passées, délavées et Wighard prend le temps de l’observer faire sans en tomber amoureux. Ses lèvres autour de sa cigarette entraînent d’autres pensées, l’eau qui clapote contre son poitrail, entraîne son regard sous l’écume mousseuse, les frémissements causés par ses cuisses musclées, ses jambes osseuse à écarter sous son poids. Il n’y ni gêne, ni timidité dans son regard. L’humidité dans le creux de son épaule magnétise son regard scabreux ;
Sa question lui attire un rire qui fait trembler sa poitrine.   « - Yeah, et tu es prêt à quoi ? »   Il y a une menace qui sourde, un tranchant dans la tonalité basse, grave de sa voix. Il nargue, avec Niene dans les bras. Elle lui fait peur, cette part de lui qui pulse et étire ses tentacule, envahit sa haine comme un monstre qui gangrène. Froide. Sadique. Celle qui a calculé l’intérêt de le faire chanter, lui enlever Niene, d’avoir Justice dans son camp, de force. Son sang-froid et son pragmatisme ont toujours eu ce côté terrifiant, impitoyable. Mais pendant longtemps, il n’allait à l’encontre que des pédophiles et des violeurs, pas d’un enfant de quelques mois. Zhenka ne peut pas croire qu’on ne lui prendra pas Niene, que l’enfant ne sera pas une cible, une monnaie d’échange à Senja, déchirée au milieu d’un cercle de craie. Il vaut mieux que ça soit la rébellion qui le fasse, il vaut mieux que ce soit Wighard qui le fasse, plutôt que ceux qui sont passés sur Apollo avant qu’il soit homme. « - Sois pas naïf. Tu ne peux pas penser une seule chose qu’ils vont éviter de s’en prendre à une faiblesse pareille. Tu t’en tamponnes qu’après toi, il n’y aura aucune justice non corrumpue à Senja ? Weird flex but okay. Mais tu devrais prendre un courtisan, un garde du corps pour veiller sur elle. »

Combien de fois est-ce qu’ils ont pu avoir cette conversation ? Wighard ne s’est jamais gêné pour exprimer ce qu’il pensait. La franchise lui passe tout à trac comme les déclarations d’amour ; jambes entremêlées ou nuit blanche passée autour d’un tableau blanc croulant sous les impasses. Zhenka est bien leur seul espoir de faire un jour payer cette carne bénie des dieux. Non seulement, Wighard tient à son ami, mais il a conscience que celui qui le remplacerait pourrait facilement usurper le nom de justice. « - Vraiment ? » Il a un tic, qu’il ne se gêne pas de montrer. La vérité sort de ses lèvres mesquines, grinçantes.   « Rien n’a jamais changé par la pensée. » Il en a passé des nuits blanches à imaginer le sort de ceux esclaves, des nuits à enchaîner whisky et cigarettes jusqu’à créer une mélopée sinistre dans les claquements de verre et de briquet. Une mélopée pour faire fuir le sommeil. Il s’en était rendu malade, alcoolique, fou d’impuissance. Il ne doute pas que Zhenka y pense, mais Wighard y voit une distance. Une part de lui gueule à plein poumon que c’est injuste, qu’il ne s’agit pas de noms imprimés pour le procureur, qu’il sait que la Justice est aussi ému que lui, qu’il sent cette injustice dans ses tripes, la rage dans ses os. Mais une autre pense qu’il est bien confortable, derrière son bureau, derrière les runes marquant ses poignets. Qu’il ne comprend pas. Qu’il ne fait rien. Suffisamment acculé, reste le feu.

Wighard détourne le regard en le voyant s’envoyer le whisky comme un voleur. Il note la soudaineté du geste, brusque, émotionnel. Zhenka lui avait si peu parlé de son frère, mais déjà trop. Cela remue sa poitrine, et le mortel baisse les yeux sur l’orpheline. Il pense à ceux entassés à l’orphelinat, à défaut d’être entassés dans des cages. Il réhausse un peu l’enfant dans ses bras, referme ses deux bras autour d’elle, l’englouti. « -Right now ? Horny as fuck. Tu t'es vu ?» La seule raison pour laquelle il est là, qu’il fait bonne figure, c’est le whisky qui court encore comme du feu dans ses veines. Zhenka et lui doivent avoir la même alcoolémie à l’heure qu’il est.  Il y a encore des points de suture sur ses poignées d’amour. Il y a encore un tabouret vide au Deep Blue. Il y a encore des beautés qui lui ont tiré dessus. Il y a encore des divins responsables de la mort de son meilleur ami. « - En colère. Vulnérable. Impuissant. Outragé. Vieux. Chacun des mots est vrai.Wighard effleure la joue de Niene, s’abîme dans son sommeil, dans son poing fermé qu’il dénoue délicatement, glissant son pouce entre les petits doigts fragiles.   « - Je pense toujours au gamin du gala de la paix, tu sais. » Comment on lui avait brisé le poignet parce qu’il voulait manger. Comment Apollo avait été le seul à défendre le gamin. Comment lui n’avait rien pu dire. La pensée que quelque chose arrive à Niene, qui souffle contre son col de chemise, la barbe effleurant son crâne, lui est insupportable.   « - Inutile. »

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Message Dim 18 Oct - 18:43







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@Wighard Wolden & @Zhenka Van Der Willige


Bien sûr que tu ne t'en fiches pas. Bien sûr que tu avais peur de qui serait après toi. Mais comme on dit après moi, le déluge. Tu ne pourrais rien faire une fois enfermé entre quatre planches et tu doutes fortement que tu puisses hanter le prochain Justice pour le plaisir d'être sûr qu'il faisait bien son travail. Ton souhait le plus cher concernant le siège de procureur ? C'était d'offrir à ton successeur une place solide comme de l'acier trempé, incassable, intouchable, que le plus droit de tous soient assis là pour que cette personne puisse continuer de faire le travail dans lequel tu t'engage. Les mots de Wighard ne te donnent aucunement envie de répondre, parce que c'est une question stupide. Bien sûr que tu t'en inquiétais, c'était presque insultant qu'il imagine le contraire venant de ta part. Tu fermes les yeux quand il recommence. Un courtisan, un garde du corps. Qu'on te fiche la paix avec ça. Même si ce n'était pas une mauvaise idée. Mais donner la garde de Niene à un étranger ? Jamais de la vie. L'idée te dérange, l'impression de trahir la mémoire de Sijmen. Il voudrait le mieux pour sa fille. Mais pourquoi t'avoir nommé toi comme tuteur légal dans ce cas, il avait vécu à Senja assez longtemps pour savoir les dangers qu'il faisait courir à sa fille. Nonsense.

« Parce que tu crois que je n'essaie rien ? » Tu étais procureur depuis moins de deux ans et père adoptif depuis moins de six mois, disons que l'accumulation était difficile à gérer. Mais tu ne restais pas sans rien faire. Tu n'avais pas perdu le feu, mais le temps était vraiment le pire ennemi et parfois, tu affaiblissais. Wighard était venu à assez de séances au tribunal lorsque tu plaidais une affaire pour savoir qu'il n'y avait pas plus passionné que toi dans cet endroit. L'envie d'y croire et de se battre comme un lion en cage jusqu'à la fin. Combien de fois, tu t'étais effondré une fois les portes de ton bureau fermé, à passée des nuits blanches sur des dossiers pour essayer de sauver la peau de quelqu'un qui ne méritait pas ce qui lui arrivait. Ainsi que plaider des causes qui te faisaient vomir, lorsque tu devais attaquer ceux qui ne faisaient que survivre. Tu ne comprenais pas pourquoi le mot de Justice existait à Senja. Comme tu avais lu un jour dans un livre de droit, un juge aux États-Unis au début du XXe siècle avait déclaré la chose suivante lors d'un procès, « C'est une cour de lois jeune homme, pas une cour de Justice ». Cette phrase tournée en boucle dans ton esprit a chaque instant que tu pénétrais dans ton bureau de procureur. Quelle est la véritable Justice lorsque l'on vit à Senja ? Demander une égalité pour tous semblait sacrilège. Dans quel siècle vivaient-ils tous encore ?

Tes yeux retombent sur la silhouette de Wighard, de Niene qui se plaint dans son sommeil alors qu’elle saisie le doigt de Wighart pour se consoler d’être ainsi dérangée. Un air plus doux se pose sur ton visage, l’envie de lever la main pour caresser d’un doigt son joli visage de poupon, de découvrir de nouveau la douceur de sa peau d’enfant et les étoiles qui pouvaient briller dans ses yeux quand tu jouais avec elle. Le whisky brûle ton œsophage et vient coller les parois de ton estomac comme un bon repas. Peut-être que tu souffrais d’alcoolisme mondain, c’est possible. Jamais plus d’un verre ou deux par soirée. Mais c’était quand même boire. Le week-end ? Tu évitais au maximum, étant moins stressé, surtout le dimanche. « Dont put this on me. You are the one who break in. » Tu n’allais pas en plus maintenant, t’inquiétais de ça, pas vrai ? Entre Mahaut qui pouvait venir toquer chez toi à 4h du matin ivre, Ingvar qui faisait des crises à 2h du matin et maintenant Wighard à 22h chez toi qui venait te reluquer dans ton bain… Mais tu as un petit sourire en coin. Visiblement, tu faisais toujours ton petit effet à l’ancien policier. Et c’était plutôt flatteur, tu n’allais pas le nier. Même très plaisant en fait.

Tu venais tirer plus longuement sur ta cigarette en l'écoutant attentivement. Tu pouvais lire la vérité dans chacun de ses mots. Rien ne venait t'avertir d'un quelconque mensonge. Tu pouvais sentir sa peine, la sincérité. Inutile. Impuissant. Ne l'étaient-ils pas tous ? Bien que les cartes que tu commençais à avoir dans ta main pouvaient d'ici quelque temps, changer la stratégie politique entière de la cité des dieux ? Peut-être bien. Le gamin... C'est vrai. Le gamin. « Si tu me fais confiance, alors tu croiras mes mots. Mais ils ne l'ont pas fait exprès. Je leur ai demandé, ils ont dit que c'était un accident. Pas que ça puisse les déranger outre mesure habituellement, mais l'homme que j'ai interrogé semblait être bien mal à l'aise de cet acte. » Il lui avait dit, droit dans les yeux. Sans avoir besoin de prouver que l'homme avait menti. Ton don pouvait être une bénédiction et à la fois une malédiction. Tu finis par recracher la fumée vers le plafond, alors que tu laisses l'eau mouiller un peu ta nuque et tes cheveux. Et puis lentement ton corps se redresse, laissant l'eau être chassée de ton corps tout en déposant la cigarette dans un cendrier plus loin. Tes doigts mouillés saisissent lentement la chemise de Wighard vers son épaule libre, la mouillant au passage, comme pour l'inviter à venir écouter un secret que tu veux lui glisser au creux de l'oreille.

« Bien pire que ce que la Tourmente pourrait imaginer serait une punition adéquate. Dans ce cas-là, on parlerait d'une véritable justice personnelle. Même les lois de Senja auraient des airs de règles que l'on donne à une classe de CP pour qu'ils se tiennent à carreau durant les heures de classes. » Tu ne plaisantais jamais au sujet de Niene. Elle était une nouvelle lumière dans ta vie. Tes lèvres quittent l'oreille de Wighard, la tension de ton bras disparaît alors que tu viens effleurer les mèches de cheveux de Niene. Mais tu savais aussi que le chagrin finirait par te tuer de la voir disparaître de ton sillage. « Elle me rappelle chaque matin pourquoi je me lève et pourquoi je veux voir cette ville changer. Qu'ils soient tous en sécurité. » Elle était plus qu'une enfant, elle était un espoir. Tu te rallonges dans ton bain dans un soupire, passant une main dans tes cheveux, venant reprendre ta cigarette pour tirer dessus, même elle s'était consumée sans t'attendre. « Il est en vie... Ce poignet cassé lui a sauvé la vie malgré tout. » Le fait de s'être éloigné du Panthéon, d'être allé se faire faire soigner l'avait éloigné d'une bonne centaine de mètres du pic de l'explosion. Indemne ? Non. Mais en vie. « Et en bonne santé. Je crois même qu'il est sur la bonne voie pour se faire adopter, par une famille de la Nature. »

Ce n'était qu'une minuscule victoire. Tu lui lances un regard, silencieux, il te comprend : ce n'est qu'une mince victoire parmi un océan de malheurs, ce n'était clairement pas assez, tu le supplies du regard de ne pas répondre quelque chose comme et les autres ? Mais une vie été sauve et un meilleur avenir se présentait à cet enfant. Si tu ne t'appuyais pas sur d'aussi minces bonnes nouvelles, alors, tu te serais écroulé depuis longtemps et on t'aurait retrouvé avec une balle dans la tempe il y a des années. Puis délicatement, tu lui tends la main. « Est-ce que tu pourrais me passer une serviette s'il te plaît ? L'eau commence à refroidir. » Tu penches un peu la tête sur le côté, ton regard plongé dans le sien. Après tout, vous aviez passé un stade de l'intimité avec lui qui te regardait dans ton bain, mais cela ne voulait pas dire que tu acceptais de te promener à la vue de ses yeux nus dans ton simple habit d'Adam. Même si tu connaissais trop bien Wighard pour te dire qu'il n'allait certainement pas le faire. Qu'importe. Cela t'amusait. Et en même temps, tu sentais des picotements dans le bas de tes joues et le haut de ton torse. Bon après tout, tu avais une peau d'albâtre, dans un bain chaud, ce n'était pas si choquant de prendre quelques couleurs.



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Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Sam 7 Nov - 12:19


Are you threatening me or flirting with me ?
Il savait que Zhenka faisait de son mieux, avait confiance dans sa rectitude, dans sa vérité. Lui cracher au visage qu'essayer ne faisait ni chaud ni froid aux esclaves de Svart ou aux humains serviles aurait été cruel. Wighard avait entendu sa voix claquer dans la cour de Justice, saisir les mots, les transformer en faille, en épée de Thémis pour épingler les coupables, ses talons claquer les marbres et son regard passer dans la foule comme un frisson. Il avait aggripé le procueur par la taille pour l'embrasser férocement dans un couloir après une justice rendue, brûlé de l'intérieur par le jugement par le feu qu'avait rendu l'homme, tendu vers cet espoir impossible. Il avait fait partie de ses témoins interrogés par le procureur, condamné à dire la vérité et rien que la vérité. Il ne mentait que sciemment à Zhenka, au tribunal comme ailleurs, lorsqu'il voulait que Zhenka comprenne son mensonge, comprenne qu'il ne fallait pas poser cette question là - son accent, ses parents, ses cicatrices, le sang sur ses mains. Il lui faisait confiance, assez pour afficher cette confiance aux yeux des siens, des rebelles. Mais il avait arrêté de le croire, de croire le mensonge que vivait le surnaturel. Il ne changerait rien par la justice. Essayer ne serait pas assez, jamais. A Senja, il n'y avait qu'une justice fatiguée, aveugle. «- Yeah, tu essaies. J'ai toujours aimé ça chez toi.» Il n'est pas cruel pour étaler sous les yeux du procureur tout ce qu'il manque, enfoncerr le couteau dans la plaie. Il avait essayé de vivre avec, de croire qu'essayer suffirait, et ça l'avait rendu fou de rancoeur épaisse comme de la bile. Lorsqu'il avait compris qu'il se brûlerait les ailes à l'essence sans rien emporter des salauds dans l'incendie, il avait fait marche arrière. Pour se prendre le même cul-de-sac sans lubrifiant et sans happy ending.

Il ne le regarde plus, captivé par l'enfant qui dort dans ses bras, s'accroche à son pouce et à sa chemise comme une paire de doudous qui lui servira un jour de gilet pare-balles. Il a envie de chialer à s'en faire mal la poitrine, avec la douleur qui le lance, écrase ses poumons dans sa cage thoracique. Rien avoir avec la cicatrice encore fraîche dans ses poignées d'amour. Il continue de la bercer de son corps, tranquillement, sans jamais vouloir la rendre à Zhenka, plus jamais. Il ne veut pas la rendre. Il veut une grande maison à lui, avec son nom dessus, pour ses chiens et son époux, des gosses qui apprennent à marcher et à récupérer des gâteaux sur le plan de travail trop haut, savoir quq'ils iront à la fac et n'auront pas à s'ouvrir les veines pour ne pas finir esclaves. La boule dans sa gorge suinte dangereusement. Est-ce qu'un jour Niene l'humiliera comme Niklas avait humilié son père ? Est-ce qu'elle lui donnera des ordres ?

La mention d'accident le sort de sa rêverie, de la peau de poupon qu'il effleure du bout des doigts, qu'il essaie de ne pas griffer de sa barbe, de ne pas souiller par son haleine d'alcoolique gros fumeur quand il n'a pas sur la peau l'odeur d'un homme. Son regard le trahit, condescendant, le regard du flic, du gardien, qui n'y croit pas. Il n'avait jamais brisé de poignet par accident  mais toujours volontairement, quelque soit le jargon employé sur la paperasse qui suit. Les pères qui brisent les poignets de leurs gosses et poussent leur femme la gueule contre un coin de placard, par accident il y en a dans tous les quartiers.
Sa main sur son épaule le crispe sous ses doigts, quand en même temps son corps se laisse faire. Il attend le coup, il attend la marque de luxure indélébile, et reste docile, hors de son corps. Cela ne dure qu'un instant, l'habitude d'esquiver le contact des surnaturels, avant de ployer contre Zhenka, laisser l'eau tremper sa manche . Sa voix basse, les murmures de vengeance et de justice impitoyable envoient un frisson droit dans son ventre. Il ne peut s'empêcher de jouer avec l'idée, de céder au fantasme de les voir payer. « - Keep talking dirty to me, daddy. » Il ne cherche plus de justice ici depuis longtemps, mais l'injustice écorche sa peau, rapê sa gorge, le met à vif. Combien de nuit passées au Deep Blue à rêver de ce qu'ils pourraient leur faire, à voir Magda leur faire payer, à sentir une sorte de jouïssance qu'il refuse de comparer au besoin de supériorité des surnaturels.

Lorsqu'il baisse à nouveau les yeux vers l'homme nu dans son bain, les putains d'yeux bleus qui le fixent, les lèvres entrouvertes, les cheveux noircis par l'eau qui tombent démunis sur son front, il y a une sorte de tendresse dans ses paupières lourdes. Une tendresse que porte sa voix, lasse, et pourtant les mots qui vont avec :   « - Pourquoi pour elle et pas pour tous les autres alors ? » Si Zhenka n'était pas au-dessus de s'abaiser à leur faire du mal s'ils touchaient Niene, pourquoi prendre des gants et des lois pour tous les enfants qui subissaient le même sort ? La réponse tombe dans la gravité de ton regard. Parce que sinon il n'en serait pas tombé amoureux comme un adolescent. Cela fait son charme. Wighard a beau gueuler comme un porc qu'on saigne pour l'équalité pour tous, il la pratique qu'à temps partiel, il sauverait Mahaut, Ingvar, Apollo, Zhenka, d'un incendie que la rebellion aurait allumé.

Il s'écarte de la baignoire, tourne le dos, dissimule Niene derrière la ligne de ses épaules., son ricanement crée des croquemitaines dans les rêves de la petite. « - Quelle chance d'être adopté, ça résoud tout. 15 ans comme gamin des rues qui peut être blessé en public durant un gala de la paix sans qu'on bouge ne va lui laisser aucune séquelle, hein ? » Zhenka savait que tu avais été adopté, c'était l'un des rares. Il ne savait pas à quel point c'était une blessure qui ne s'était pas fermé, à quel point, malgré l'amour que tu portais aux Wolden, tu ne pourrais pas oublier comment on avait craché sur la tombe de tes parents, volé leur enfant, volé ton nom. «- C'est la meilelure chose qui peut lui arriver. Mais je sais pas si je dois m'en réjouir. »   Tu parles plus à Niene, l'orpheline, qu'à son tuteur. Tu étais reconnaissant aux Wolden, tu leur devais tout, tu ne pourras jamais leur renvoyer l'ascenceur - t'es pas capable de veiller sur leur fille - , mais si être adopté était la meilleure chose qui soit arrivée à un gamin, ce n'était pas qu'il y avait un truc qui clochait ?

S'il n'y avait tout pas eu le passé entre eux et les éclats de son coeur brisé incrustés dans le plancher, Wighard pourrait plaisanter qu'il n'a pas besoin d'une serviette pour le réchauffer. Apprécier qu'il voit ne veut pas dire qu'il veut en voir plus. Se douter qu'il finirait par essayer de se glisser dans les draps de Zhenka par solitude, goût ou rebellion ne voulait pas dire qu'il n'essayerait pas de garder un peu d'éthique, un peu de respect pour eux d'eux. « - Ma parole, un engin comme toi, ça devrait être fourni avec une notice. » Ils ne parlent pas le même langage, ne l'ont jamais fait. Et devant lui le procureur de Senja, incarnation de la Justice, se tient à demi nu, des rougeurs marbrant sa peau pâle dans laquelle Wighard discerne à peine les contours de son ancien petit-ami, comme un squelette autour duquel on a bâti un homme, et enfoui l'étincelle qui brille dans la question, dans son regard. Il voudrait y passer un grappin et tirer vers lui. Ce qui révèle la mauvaise idée. Wighard humecte sa lèvre inférieure et garde ses bras resserrés autour de Niene, sans faire un geste pour l'aider. «- Tu demandes ça à tous les hommes qui pénètrent par effraction chez toi pour kidnapper ta nièce ? Tu aimes être nu face à un criminel, Justice ? » Le sourire en coin est engloutit par la noirceur épaisse de la barbe, le sourcil arqué trahit le ricanement de corbeau qui nourrit sa voix - gouailleur et terrible, le genre de phrase qui a autant sa place dans une chambre de torture que dans une chambre d'amour. Wighard dépose un baiser sur la tête de Niene avant d'ouvrir la porte du bout du pied, dans un froissement de jupe indistinct. De l'autre côté de la salle de bain, les ténèbres dans lesquelles il se fait avaler avec l'enfant. Sa voix résonne dans le couloir, s'étouffe. «- Yeah, yeah, I know. Daddy needs help. »
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Zhenka Van Der Willige
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Message Dim 29 Nov - 18:20







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@Wighard Wolden & @Zhenka Van Der Willige


Tu ne déroges pas à la règle comme tout être humain. Il y a les autres et il y à toi. Comme tout être humain tu peux être égoïste. Et tant que tu peux garder une distance par rapport au dégoût et à la colère qui t'habite parce qu'on n'a pas fait de mal Niene, la nouvelle prunelle de tes yeux, alors tu peux continuer à te montrer impartial. Egaux devant la Justice. Pas celle qui représentait Senja, mais bien celle que toi tu représentais. Aveugle face à tous. Toucher à un seul cheveux de ta nièce et Thémis s'effacerait en toi. Tu porterais l'épée de Némésis, la justice vengeresse et punitive. Mais pour l'instant, tu devais composer avec toutes les sœurs : Tyché, Eunomie ou encore Dycé. Les cinq sœurs liées à la justice étaient des femmes extraordinaires que tu pouvais utiliser à ton vouloir, mais au grand jamais tu espérais réveiller Némésis, la plus terrible de toutes. Au contraire de Dicé, allégorie de la peine humaine, Némésis était la vengeance personnelle, cruelle et sans aucune pitié. Tu n'étais pas parfait et Wighard le savait bien. Toi aussi, tu pourrais vriller si on attaque ceux auxquelles tu tiens le plus dans ce bas monde.

Wighard te concède cependant la victoire pour l'adoption. Tu ne sais pas s'il te combat par esprit de contradiction ou non. Mais après tout, il a une connaissance plus évoluée de ce que représente une adoption. Tu ne connais pas tous les côtés sombres, mais tu en sais assez que parfois, voire même souvent, ça peut très mal se passer. Il n'est jamais entré dans les détails avec toi, mais tu pouvais sentir une vraie affection de ton ancien amant pour ses parents adoptifs. L'amour de Wighard pour les enfants il ne l'a jamais caché. Tu l'as toujours vu un jour avec un ou deux enfants, si il pouvait partir d'ici. Heureux. Tu pouvais encore le voir maintenant, vu la façon dont il tenait la plus jeune dans ses bras. Comme s'il craignait que toi, sa propre famille, allait lui arracher des bras. Tu dois sonner comme un fou, après tout, il était là sans autorisation, par effraction. Tu pourrais très facilement le faire poursuivre pour ça. Mais tu te sentais en sécurité avec lui. Tu te sentais bien avec lui. Cela avait toujours été le cas, depuis le jour de votre rencontre au commissariat.

« Ne m'appelle pas comme ça. » Tu grognes en renversant la tête en arrière. Avant de le voir se lever pour partir avec ta nièce. Tu laisses simplement passer « On discutera dans ma chambre. ». Il saurait où te trouver lorsqu'il en aurait fini au moins. Tu te redresses sans difficulté de ton bain, laissant l'eau s'évacuer en attrapant une serviette pour sécher ton corps et tes cheveux. Tu avais définitivement pas assez profité de ce moment de relaxation pour l'instant. Mais Wighard savait te surprendre a moins, on s'ennuyait rarement avec lui. Tu finis par accrocher ta serviette autour de ta taille, tandis que tu sèches tes cheveux, que tu prends soin de ton visage pendant quelques minutes. La scène est étrange. Presque domestique en fait. Cette conclusion te fait te mordre ta lèvre inférieure sans t'en rendre vraiment compte. Comme si c'était normal. Comme si vous aviez la vingtaine à nouveau tous les deux. Parfois, tu y repensais à ces moments d'intimités. Puis simplement au fait d'avoir quelqu'un dans ta vie. Cela faisait bientôt deux ans que tu n'avais plus eu d'amants, même pas pour une soirée. Par manque de temps, de fatigue et aussi étrange que cela pouvait paraître, mais l'envie surtout avait disparue depuis presque un an. Au même moment que la disparition de ton frère. Et les affaires qui s'enchaînent les une après les autres ne t'aident pas à te mettre dans un bon mood pour ça. Tuant ta libido un peu plus chaque jour.
Tu te glisses dans ta chambre, alors que tu glisses un boxer et un pantalon de survêt. Tu entends les pas de Wighard qui s'approchent de nouveau. Tu lui tournes en partie le dos alors que tu fouilles pour trouver un t-shirt dans ta commode. Tu as déjà une nouvelle cigarette entre les lèvres, prête à être allumée alors que tu laisses la fenêtre de ta chambre ouverte en partie pour rafraîchir un peu la pièce avant d'aller te coucher. Tu finis par t'envelopper dans un t-shirt blanc, sans motif ni particularité, avant de lui lancer ton paquet de cigarette alors que tu allumes la tienne tranquillement, ne le quittant pas des yeux alors que tu tires dessus sans aucune honte. « Plus sérieusement maintenant, pourquoi est-ce que tu es là Wighard ? » Il n'y a aucune colère ou énervement dans ta voix. Mais une curiosité très pure, très vraie. Pourquoi était-il présent si ce n'était pas pour te taquiner ou te voler Niene par plaisanterie ? Tu serais étonné que ce soit simplement pour voir ta jolie gueule. « Pas que le coup du je grimpe à ton balcon pour te chanter la sérénade n'est pas charmant, mais tu m'intrigues. » Et en tant que vérité et procureur, tu aimais plus que tout savoir les choses, même de tes plus proches alliés et anciens amants.



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Message Dim 29 Nov - 20:45


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Il s'attarde dans la chambre d'enfant. Niene est allongée dans le lit à barreaux, bien emmaillottée dans ses couvertures. Les doigts couverts de poils et de bijoux ajuste un peu plus la couverture duveteuse, s'assure qu'elle passe bien sous son menton. Ils agissent avec une douceur incroyable contre la peau de l'enfant, il se redresse sans heurter le mobile accroché au dessus du lit. Wighard remet en place la baby-cam, avec une moue. «- Au moins, ça c'est fait. » Il pouvait entrer par effraction chez le procureur si besoin était. Il pouvait également menacer sa nièce, si besoin était. Les deux informations sont soigneusement rangées dans un coin de son esprit. Il tergiverse, penché au-dessus du berceau.
Cela n'a rien à voir avec un doute, une hésitatio. Au contraire, les grosses paupières de bébé bien closes lui rappelent pourquoi il est là. (Elles lui rappelent aussi le besoin de paternité déchirant qui lui noue les entrailles. Il pourrait rester là toute la nuit à la regarder dormir, à s'endormir dans le fauteuil, l'enfant dans les bras, les membres ankylosés et le dos bloqué. Il s'en contrefout.) (Elles lui rappellent aussi que Oona dort dans un duplex à poing fermés, plus sereine que chez sa mère.). S'il ment à son tuteur, c'est pour elle, tous les autres orphelins, tous les enfants. Ils naissent humains, et meurent d'une façon ou d'une autre. Il a fait une croix sur le fait d'avoir un jour des enfants, de recueillir un.e orphelin.e. Ce bonheur égoïste. Ce malheur égoïste : Wighard refuse de les voir écraser par le monde, refuse autant de devoir les éduquer en pâture des dieux pour qu'ils marchent sur d'autres.  Il s'accordera d'être père lorsqu'ils seront tous égaux. Ils méritent tous mieux que Senja. Niene mérite mieux que Senja. Il ajuste la peluche posée dans un coin du lit avec un sourire tout plein de larmes.  Il a perdu le compte du temps dans le sommeil de l'enfant, dans la chambre obscure. Il ne referme pas tout à fait la porte, de peur de ne pas entendre quelqu'un d'autre.

Wighard toque, cérémonieusement, contre la porte ouverte. L'air frais hérisse ses bras nus, descend sa fièvre. Zhenka est beau comme une oeuvre d'art, sa silhouette qui se détache du lit impeccable derrière lui, la façon dont son jogging tombe sur ses fesses, le ras de ses cheveux dans sa nuque. Tout si ce n'est les tatouages qui décourent ses bras. Wighard ne cache pas son regard. Il barricade simplement son coeur. Zhenka est bel homme. Il en a connu d'autre. Qu'il soit attaché à la justice, à l'égalité, à mettre les connards en prison, était bien plus rare. Mais ce n'était pas assez. Plus maintenant, en tous cas. C'est à Zhenka de tomber dans ses bras, pas le contraire.  Wighard roule des yeux et donne sa réplique avec un ennui évident.   «- Pour tes beaux yeux. » Il ne comptait pas le détromper ; il n'avait pas escaladé les murs pour passer par le balcon, mais il n'était pas assez sot, ni plus assez amoureux pour dire la vérité.   «- J'ai essayé la nudité sur voie publique et lèse-majesté, mais ce n'était pas suffisant pour attirer ton attention. »

Il passe à côté de lui comme si de rien n'était. Le t-shirt colle à la peau humide, rappelle qu'ils ont vieillis. Rappelle que Zhenka a la gueule d'un snack. L'intimité qui rôde dans l'air est étrange, irréelle. Elle pourrait faire croire que rien n'a changé. Mais tout à changé : les corps, les cernes, les muscles et le gras, les tatouages et les cicatrices. Wighard vient s'asseoir sur le lit, sa jupe en longs pans brouillons entre ses jambes poilues, mollets croisés au sol.  Il y a un revolver à sa taille, il fait de l'ombre au coucher de soleil de sa chemise. Tout a changé. Il a l'impression d'avoir gagné en intimité ( un leurre, le mur, la retenue doit toujours être là. Il n'a pas envie de s'y égratiner le coeur à nouveau. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas considéré Zhenka comme un ex. ). De ne pas être aveuglé par l'impression d'être amoureux. L'impression que ce sont deux hommes, deux adultes, qui se parlent, de choses importantes. «- Reprend-moi. » La voix vient de très loin derrière les mâchoires crispées. Reprend-moi. Les mots qui ont dû mal à sortir de sa gorge. A combien de portes closes a-t-il pu demander ce genre de chose ? Syndrome de l'orphelin, l'adulte ne cherche pas son regard. Il est penché sur le paquet froissé qui est tombé dans son giron. (Quinze ans plus tôt, il aurait penssé que c'était une façon de sous-entendre qu'ils n'étaient pas vraiment ensembles. Quinze ans plus tôt il était con.) Wighard se racle la gorge, fiche la cigarette entre ses lèvres et son regard s'est fait deux puits noirs et sans fond quand il les relève vers Zhenka. On dirait qu'il a dû mal à desserrer les dents, les mâchoires, sa gorge, tout d'un coup. «- J'ai fait une erreur, en quittant la police. Je me sentais impuissant là-bas. Ce que nous faisions ne changeait rien, ne servait à rien. » Il expire lentement, les lèvres entrouvertes, le regard fixé sur la hanche de Zhenka, point fixe dans l'univers. Il est juste un baby-sitter pour drogués en manque et nymphomanes en or et diamants. Il avait cru qu'à défaut de changer le monde, à défaut d'aider les humains, les orphelins, les victimes, il pouvait au moins aider une personne et accessoirement être heureux.
Il avait été stupide.  
Le bonheur en papier maché peint à la bombe de peinture doré ne suffit pas à le rendre heureux.

«- Ouais…» Sa voix traîne dans le vide, avec une moue peu convaincue. Wighard fronce les sourcils avant d'hausser les épaules. Il renifle et glisse sa cigarette incandescente entre ses lèvres, l'air de commenter un match de hockey. « - C'est pire aujourd'hui. » Il grimace, se frottant la joue du dos de la main, elle crisse, griffe sa peau. Il relève les yeux, doux comme un agneau vers Zhenka. Il demande comme une prière à un dieu silence, comme un enfant demande un câlin à un parent occupé, comme un chien attend son tour. Et pourtant, la ferme détermination, résiliente, sans répit qui roule sur sa langue. Si ce n'était que lui, il n'oserait pas bouger. Mais il a derrière les reins la force implacable d'une humanité matyr et il tend la main vers Zhenka, cherche ses doigts. Le geste, seul mensonge de toute la conversation.   «- Laisse-moi t'aider. »


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Message Lun 28 Déc - 16:29







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@Wighard Wolden & @Zhenka Van Der Willige


Tu n’as visiblement pas le cœur à rire de l’humour de Wighard. Tu ne peux pas dire que tu es ennuyé par sa présence ou véritablement dérangé. Bien que tu te dises que tout ceci aurait pu être discuté un autre jour, un autre temps, pas au milieu de la nuit, dans ta maison alors que tu pourrais travailler ou juste dormir du sommeil du juste. De plus en plus détaché par rapport à ta propre réalité, comme si un filtre existait entre toi et le monde, protéger ton esprit. Mais cela te rendait moins humain, plus comme une statue sur une place qui observe le monde fonctionnait autour de toi, supportant la chaleur, les tempêtes de pluie et des gamins à trois heures du matin qui s’accrochent à tes mains de cuivres, qui en a vu d’autres et qui continuera d’en voir sur les années qui passeront encore. Tu n’as pas besoin d’avoir un don pour savoir que Wighard trouve toujours des yeux jolies, mais qu’il n’est définitivement pas là pour jouer la lambada avec toi. Tu entends plus le crépitement des cendres quand tu inspires la fumée de cigarette quand Wighard te parles. Comme s'il n’était pas vraiment là. Et pourtant, tu entends et comprends parfaitement ce qu’il est en train de te dire, ce qu’il te demande.

Ton regard ne quitte pas le sien. C'est étrange. L'intimité que dégage ce moment, cet instant de solitude et pourtant de partage. Tu n'as définitivement pas l'énergie pour acquiescer concrètement à ce qu'il est en train de dire. Bien sûr que ça avait été une connerie qu'il s'en aille. Tu lui en avais voulu pendant longtemps, très longtemps. De t'avoir laissé seul pour affronter tout ça. Combattre contre Pia et la moitié du commissariat pendant qu'ils faisaient de la merde avec les humains et laissés les pires monstruosités passent sans raison, aucune. Mais tu n'étais plus le petit assistant du juge qui courrait après les grands méchants, avec trop de dossiers dans ta sacoche et trop d'espoirs dans le cœur. Tu étais devenue ce qu'était Wighard quand tu l'avais rencontré. Un gars qui ne voyait plus la fin des choses et malgré toute la bonne volonté. Tu étais le procureur de la ville, tu n'avais plus à sauter d'une salle d'interrogatoire à une autre et à cracher ta passion dans une immense salle de tribunal. Tu te frottais doucement la lèvre inférieure de ton pouce dans un soupir.

« Je n'avais pas remarqué. » Tu n'as même pas un rire, un rictus à lui offrir. Pourtant, tu ne peux pas empêcher le sarcasme passé tes lèvres. Une alliance ? On repart comme en 40, bras dessus, bras dessous et on espère pour le mieux. C'était presque hilarant en vérité. Oh, maintenant, tu n'étais plus l'incompétent de Justice aux yeux du grand Wighard ? De nouveau, les étincelles de la cigarette accompagnent ta pensée pour essayer de tenir une certaine logique, un fil de pensées. Pourquoi tu voudrais faire de nouveau équipe avec lui ? Pour qu'il te lâche encore quand tu penses que vous arrivez enfin à faire quelque chose de bien ? Le système ne bouge putain de pas. Tu as beau pousser de toutes tes forces, y laisser ta santé mentale et physique, que ça ne bouge pratiquement pas, sauf depuis l'explosion du Panthéon. Et encore, les castes sont sur les dents et chacune va essayer de récupérer la plus grosse part du cadavre pour survivre un peu plus longtemps avant de commencer à reluquer ses compagnons de chasse en se disant qu'après tout, un de moins dans le cercle, ça fait toujours plus de liberté et de pouvoir pour les autres.

« Et sur quoi tu veux m'aider Wighard ? Sur laquelle de mes 81 enquêtes en cours, tu penses pouvoir m'aider exactement ? Et pour quel motif surtout ? Je n'ai pas la prétention de dire que j'ai tout réussie. Mais j'essaye Wighard. Depuis que tu me connais, tu le sais. » Tu le défies de dire le putain de contraire. Tu en avais simplement plus qu'assez d'avoir l'impression d'être Don Quichotte, mais tes géants, ils sont bien réels et tu n'as personne pour t'accompagner dans ta campagne. C'est bien beau de faire des séminaires ici et là dans la maison des uns, de proposer des choses, le système est si intriqué sur lui-même qu'il est impossible de faire n'importe quelle loi pour faire avancer les choses. Tu t'approches de lui pour t'asseoir à côté de lui. « Je n'ai pas besoin d'un type qui me crache dans la nuque. Alors, si tu veux vraiment m'aider, ça à intérêt à être le mensonge le plus pieux que tu es jamais fait. Je n'ai vraiment pas besoin de ça, des fausses alliances Wighard. Tu le dis toi-même, c'est pire qu'avant. Et c'est encore plus difficile de faire avancer les choses. Mais... » Tu coinces de nouveau la cigarette entre tes lèvres, mais tu ne le regardes pas. « On a peut-être une fenêtre avec la Panthéon. Elle sera petite et rapide. Mais ça sera une fenêtre. »
Tu sens que la cigarette te brûle légèrement les cuticules. Mais ton expression ne bouge pas d'un centimètre. Tu finis par écraser la cigarette dans le cendrier, tandis que la fumée s'échappe par la fenêtre. Tu regardes sa main, comme si elle était un vestige du passé. Qu'est-ce qu'il voulait ? Simple geste pour appuyer sa supplication ou bien une véritable demande d'affection de sa part. Puis tu repenses que Wighard a toujours voulu être proche de toi, que tu n'as jamais su comment lui montrer ce que tu étais. N'effleurant que la surface. Rentrant dans ta carapace de part d'être blessé encore une fois. Tu as les yeux qui fuient un peu, tu ne le regardes pas vraiment quand tes doigts viennent s'accrocher doucement aux siens. Ça faisait du bien de toucher parfois un autre être humain. Tu sens un peu tes épaules se détendre. Comme si une partie de tes maux disparaissaient un peu. C'était encore pire depuis qu'il était parti. Mais imaginer pouvoir repartir un peu en équipe... Cela t'apportait un peu de soulagement à la poitrine tandis que tu presses doucement sa main dans la tienne. Si il ne pouvait pas être ton vrai allié, qu'il ne soit pas au moins ton ennemi.



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Message Mer 30 Déc - 19:38


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La lucidité de ses mots résonnent dans la maison engourdie. Prononcés à voix haute, ils lui semblent des coups qui martèlent sa poitrine jusqu'à en briser la cage. Il avait décampé avec l'amour sous le bras, sa dignité sous l'autre, avec l'optimisme d'un amoureux. Mais la bulle de savon de son foyer a éclaté et le revoilà à quémander. A expliquer son impuissance crasse, à ployer la nuque dans l'espoir d'être accepté. Il y a un double langage dans sa caboche, aucun est un mensonge quand les motivations s'entremêlent : si il a Sowlio inscrite dans son ombre, qui commande chacun de ses gestes, cela n'entache pas sa sincérité. Il veut aider Zhenka. Il veut pouvoir se regarder dans la glace et ne pas voir un ivrogne qui enchaîne les coups d'un soir et borde des drogués pour payer son loyer, ses principes dans le siphon avec le café. «- Tout dépends si tu les prends en ordre alphabétique ou chronologique ? »  Il ne se démonte face à la question injuste de Zhenka. Il ne pouvait savoir comment l'aider si on ne lui disait rien. Si Wighard tend assez l'oreille pour avoir des idées sur la questions, il place ses pièces avec précaution. «- Je sais que tu essaies. Et j'aimerais essayer à nouveau. Pouvoir dormir la nuit. » La journée, dans son cas avec les heures nocturnes des chats.  La lassitude de Zhenka se heurte à la sienne, la traîne. Il a arrêté d'essayer selon les règles. Mais dans l'appartement vide et la voix brute de Markus enregistrée pour toujours sur sa messagerie, il a envie de chialer comme un gamin. Rien ne fonctionne.

Ses doigts deviennent gourds et pesants quand Zhenka tarde à les prendre. Couilles bleues émotionnelles. Son regard s'agrippe au sien, sincère jusqu'à la violence sous son jugement. Lorsque Zhenka prend sa main, c'est comme une autorisation donnée à Wighard. Il presse ses doigts dans sa paluche brûlante, par trop rugueuse. Les fleurs hawaïennes s'écrasent contre l'épaule nue de Zhenka, dessinent des couleurs sur la peau palichonnes.   «- Oy. Regarde-moi chéri-joli. » Il pivote légèrement sur le lit défait, pose son genou sur le matelas.   « - Traite-moi de menteur. » Zhenka hésite son regard et le gardien plante son regard dans le sien presque de force. Leurs doigts restent entrelacés quand Wighard attirent leurs mains jointes jusque dans son giron, transmettant sa chaleur bien humaine, bien brûlante au surnaturel. Il n'y aucune trépidation dans sa voix, son coeur bat si régulièrement qu'il pourrait être celui d'un mort, le pouls de ses doigts reste stable, le sang ne se rue nulle part dans son corps. On pourra peut-être avoir une fenêtre avec le Panthéon. Wighard a une fenêtre, elle est petite et rapide, mais c'est une fenêtre et il ne peut pas se permettre de la laisser claquer. Et au-delà, l'accent d'Irlande éraille un peu ses mots, avec ferveur au-delà de son calme apparent. Il tient les morceaux bien collés pour ne pas craquer. Son sang-froid l'aide, mais encore une fois, Wighard est sincère jusqu'à en crever, jusqu'à exploser des bagnoles dans les terrains vagues à coups de barre de fer. Il est sincère comme un gosse.

« Je veux t'aider. »  Vérité. La séduction est sur-jouée, et malgré le ton charmeur de sa voix, il y a un rire dans sa voix, qui se moque de lui-même, de la fausse luxure de son ton. «- Je veux aider Senja. Je veux aider Niene. Je veux changer les choses. Vérité, vérité, vérité. Elles se martèlent comme il articule lentement, calmement, comme effrayé que son lourd accent dissimule la vérité. Il lâche les doigts de Zhenka, les laisse sur ses genoux, dans les plis de son vêtement, pour venir les poser dans sa nuque. Lentement, sans érotisme. De la même façon qu'il pose la main sur la nuque d'un chien errant terrifié, ses doigts se déposent un à un sur les cheveux ras de sa nuque, sans le brusquer.   « - Je ne t'ai jamais craché dans la nuque. Seulement en face. » La gouaille se déprécie d'une grimace. Si Wighard peut être dur envers Zhenka, comme envers les autres, il n'a jamais eu que des éloges pour le procureur, y compris au refuge, y compris ou au Flowers Garden. A assurer que le procureur de la ville ferait une partie de leur boulot pour eux et ne leur mettrait pas de baton dans les roues s'ils agissaient bien.  

«- Dis-moi en quoi je peux t'aider. » L'haleine de cendre caresse ses lèvres entrouvertes où l'alcool sèche encore. Pourtant son regard fouille celui de Zhenka avec une lucidité douloureuse, une sobriété qui ne laisse pas la place au doute. Il crève d'envie d'une cigarette, sa mâchoire inférieure tremblente légèrement.   « Si tu as besoin de baiser un coup, d'un baby-sitter, ou, Freyja soit clémente, d'un indic. L'alcool n'a pas affabli mes capacités, je suis toujours un enquêteur, Zhenka. Je suis un meilleur flic que la moitié de ce putain de nid de cloportes qu'ils appellent un commissariat ! »  Il élève un peu la voix, sans crier pourtant. Il y a une felûre dans sa voix. Il est aussi fatigué que Zhenka, bien que la fragilité de ses coûtures s'expriment différemment. Il s'est redressé légèrement, remettant de la distance entre eux quand il carre ses épaules, gonfle sa poitrine. «- Donne moi quelque chose d'utile à faire. »

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@Zhenka Van Der Willige | fin juillet 2020
Zhenka Van Der Willige
Zhenka Van Der Willige
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Message Jeu 31 Déc - 18:17







Are you threatening me or flirting with me ?

@Wighard Wolden & @Zhenka Van Der Willige


Tu humidifies tes lèvres quand il te donne un surnom que tu n’avais jamais entendu de toute ta vie. Mais c’est sans grande difficulté que malgré l’instant qui n’a rien de réjouissant, qu’il n’y a aucun jeu de réelle séduction entre vous que tu peux sentir quelques picotements sur tes joues. C’était… assez intime comme appellation. Tu as presque l’impression de l’avoir toujours entendu. Et quelque part au fond de toi, un autre toi, brûle d’envie d’entendre encore ses deux petits mots, ce rien du tout t’être encore adressé. Comme si cela signifiait vraiment quelque chose. Pas comme si c’était juste pour avoir ton attention et provoquer un remue-ménage dans ta poitrine dont tu n’arrivais jamais à calmer les ardeurs quand on te complimentait. Tu reprends un peu contenance quand l’homme te dit de le regarder dans les yeux. Tu n’as jamais eu peur du regard de l’autre, encore moins de Wighard. Sa chaleur est communicative. Tu as toujours eu les mains trop grandes, trop fines, trop aptes à prendre le froid et à se laisser tacher d’encre de stylo et de petites coupures de papier. Des doigts de musiciens, de pianiste. Pourquoi n’avais-tu pas choisi cette voie ? Elle serait bien plus facile plutôt que celle semée d’embûches, de barbelés et de cadavres d’innocents pour repeindre tes costumes.

Aucun mensonge encore une phrase. Les phrases de Wighard sont des plus simples et concises. Difficile de faire plus concret. Toutes les vérités que tu partages avec lui sont d’une naïveté folle. Tu te demandes pourquoi il est encore là dans le fond. Il est humain et même s'il était un gardien de la beauté, il pouvait encore partir librement de cet endroit et espérer une vie meilleure ailleurs. Peut-être même retourner en Irlande, sur la terre de ses ancêtres. Cela semblait être, une magnifique idée. Elle te plaisait beaucoup d’ailleurs. Tu n’y avais jamais mis les pieds. Une envie de voyager et si tu avais le temps un jour, pourquoi pas. Mais ton ancien amant était un homme de principe et juste, comme toi. Qui voulait le bien autour de lui. Et qui voulait changer les choses malgré sa position. C’était peut-être en ça, qu’on repérait les héros. Quand il t’attrape la nuque, tu as presque l’impression d’être en sécurité. Là encore, tu aspires à avoir plus. Tu es comme un animal domestique qui n’a jamais voulu autre chose que de l’affection, mais incapable de le quémander.

Ce n'est pas un menteur. C'est la sentence qui tombe en même temps que ta main sur sa cuisse. Tu décortiques chaque expression de son visage, cherchant la faille et la faiblesse de l'homme en face de toi. Tes doigts se relèvent lentement d'eux-mêmes, posant le pouce juste en dessous de sa lèvre inférieure, comme pour l'empêcher de trembler. Tu n'aimes pas ça. Il te donne la vision dans l'entrebâillement d'une porte, d'une vision volée, d'un enfant triste et seul qui cherche seulement le réconfort chez un autre. Vous n'êtes finalement pas si loin l'un de l'autre finalement. Vous avez la même compagne qui se nomme solitude, même si vous êtes bien entouré. Tu soupires, regardant son visage encore une fois, ne te laissant plus tout à fait happé par le sien. « D'accord... D'accord Wighard. » Pourquoi pas, après tout, qu'est-ce que ça pouvait te coûter, de lui donner une nouvelle chance de faire ses preuves à tes côtés. Tu enlèves doucement ta main, avant de la reposer doucement sur sa cuisse. « J'ai besoin... d'un appui. Et de quelqu'un qui peut aller où moi, je ne peux pas aller. C'est plus comme avant Wig. Je peux techniquement même plus me rendre sur les lieux d'un crime maintenant. Aide-moi à trouver un moyen à jouer avec le système. » Ou à le détruire.


Et tu savais qu’avec lui, il n’y aurait pas de mensonge dans les rapports. Pas de faux-semblant. Juste une vérité net et pure. Sans concession. « We can talk about it. But not now. I don’t want to deal with it right now, I’m too tired. » Tu passes une main dans tes cheveux, posant son regard sur le babyphone, aussi calme qu’un petit bouddha. Avant de passer une main dans ta nuque, la bougeant lentement de droite à gauche, faisant lentement tourner. « You can stay. I don’t have the energy to fuck you, but I don’t say no to some cuddles.  » Tu le regardes, la tête légèrement en arrière, la main toujours sur ton épaule comme pour te soutenir toi-même. Tu n’as pas la tête à réfléchir plus ce soir. Tu voulais juste dormir. Et cette fois-ci, c’est à ton tour de proposer doucement ta main pour lui tendre avec douceur. Tu sais sur quoi tu t’engageais et tu prenais le risque d’être déçu une nouvelle fois. Mais tu ne pouvais pas dire non à son aide. Les meilleurs moments de ta carrière avaient été en sa présence après tout. Tu savais que l’acte était déjà signé entre vous à partir du moment où c’est toi qui tendais la main vers lui « Your choice. ».



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Wighard Wolden
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Message Jeu 31 Déc - 21:32


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Avec la rougeur qui marbre ses joues, c'est tentant de juste presser tes lèvres contre les siennes, l'attirer contre toi avec un geste peu un brusque dans le profond baiser d'autrefois. Comme avant. Juste le soulagement de deux corps qui se retrouvent, harassés. Que Jésus te pardonne, tu avais adoré faire rougir le procureur, y compris en cour de justice. Tu débordes de malice quand tu peux le suprendre d'un compliment ou d'une grivoiserie mal placée. Voir sa contenance vaciller. Te donner l'impression d'humanité derrière la statue. Tu le sens vibrer sous tes doigts, crevant de t'appartenir. Ses cheveux sont déjà secs sur sa nuque, ton pouce caresse sa peau à rebrousse-poil, comme un métronome. Il y a quinze ans entre vous. Quine ans où tu n'as pas regretté de l'avoir quitté, d'avoir brûlé ce pont derrière toi pour limiter la casse de ton coeur. C'était un magasin de porcelaine chinoise le bidule, et Zhenka un colonisateur. Ingvar te manque à chaque instant, son corps chevillé au tien. Tes rapports avec Zhenka sont différents, tu t'es retiré avant que les dommages ne soient irréparables.

Il te musèle de ses doigts dans ta barbe. Pour un peu tu chercherais la caresse. Mais tu as la rigidité de tes principes, la colonne vertébrale roide. Tu dois le convaincre. Le poids s'ôte de ta poitrine, tes côtes craquent, fragiles autour de ton coeur. Passé quarante ans, tu sens toujours la même reconnaissance abjecte à être accepté. Quand est-ce ça te passera ? Quand est-ce que tu arrêteras de vouloir être aimé, d'une façon ou d'une autre ?
Le sourire en coin en dit long. Le croc étincelle presque dans la barbe. Terrible. Il y a des promesses sombres dans ce sourire, noyé dans l'obscurité épaisse de sa barbe. Ses vies se juxtaposent à merveille. C'est comme si c'était. «- My pleasure. Just tell me where to go. They won't see me. »  La promesse d'obéissance devrait sonner faux dans ta bouche irréverencieuse, mais elle est réelle, sincère. Depuis que tu es gardien, tu as les mains libres, invisible aux yeux de tes opresseurs. Au nez et à leur barbe.

La chaleur se diffuse dans ton ventre, la tendresse sur tes lèvres devant la simplicité de sa proposition. Comme s'il n'y avait que la fatigue du procureur qui vous empêcher de baiser comme des bêtes. Comme si Zhenka était un homme facile. Comme s'ils étaient encore sur cette base. «- I could take care of you. » Tu lui proposes parce que tu ne peux pas t'en empêcher, bien que sous la douceur de ta voix s'entasse la taquinerie. Tu presses la main tendue, une fois, sans aucun érotisme. Tu ne pousses pas ta chance. L'idée de prendre soin de lui comble un peu le creux d'impuissance dans ta poitrine. Ses cernes creusent une tête de mort sous son visage. Ses cheveux humides le rajeunissent encore, contredisent les rides au coin de ses yeux. Dépouillé de son armure de coton, il n'est plus fort que de sa musculature et de sa morale. Dans l'épuisement de ses yeux tu vois presque la supplique de ne pas insister, de ne pas lui faire ça. De ne pas le pousser dans l'abysse. Comme si tu étais ce qui l'empêchait de dormir.

La maison est silencieuse, immense autour de vous. Il n'y a rien autour des murs de la maison. Tu n'as pas l'habitude d'une solitude pareille. Dans vos appartement, la vie ne s'arrête jamais. Dans le silence des immeubles, il y a toujours du bruit, de l'eau dans les conduits, un insomniaque qui passe le balai, un orgasme ou un enfant qui pleure, à la limite de votre conscience. La maison est un ilôt dans la nuit. Vous n'entendez même la respiration de Niene, juste les vôtres dans la lumière trop brillante de la chambre. Tu ne dis pas non à dormir dans des bras. Tu as besoin de cet ancrage d'un corps lourd contre toi, de pouvoir l'étendre sous toi et y trouver un sommeil lourd. La solitude de la rue, de ton appartement te file un frisson. Tu voudrais prendre soin de lui. Tu effleures sa joue, sa mâchoire gentiment, la laissant basculer sur son épaule, lui fait fermer les paupières. « - J'en ai autant besoin, chéri-joli. » Tu étais épuis. Tu étais émotionnellement lavé. Affamé de contact. Tu ne sais plus depuis un an et demi, comment avoir un homme entre tes bras sans le ramener dans ton lit d'abord. Ivre, tu reviens toujours vers Ingvar pour retrouver cette affection simple. Tu étais câlin, trop quand tu t'accrochais à lui dans la nuit. L'obscurité vous avale comme tu l'enveloppes dans tes bras, glissant tes bras autour de ses épaules pour l'engloutir tout habillé, les pans de ta jupe enveloppant ses jambes comme les tiens. Tout ça pour le réchauffer de ta pauvre tendresse.

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