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Le forum ferme ses portes !
Merci de l'avoir fait vivre

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Wighard Wolden
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humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
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Pseudo : Elorin
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Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
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Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Lun 17 Fév - 21:39



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@Zakaria Carlsen | Début février 2020

◊ ◊ ◊

Tout le bleu du Deep Blue s’est noyé derrière les corps pressés les uns contre les autres. Tu restes adossé au mur, un pied sur une chaise que tu as clamé tienne, ultime rempart entre toi et les fêtards qui ont assiégé votre bar. Si la rébellion avait pour repaire un bar miteux à la gueule d’un coupe-gorge derrière et d’une façade pour un trafic pas si juteux devant, vous seriez beaucoup trop exposés. Tu le sais ça. Mais c’est comme ton prénom, ta religion, tout le reste, l’impression de se faire marcher sur les pieds à longueur de temps, pisser à la raie sans qu’on voit l’impolitesse. C’est exagéré de se dire dépossédé d’une chose intime, mais il y a de ça. Les regards de connivence vous dévoile plus que les runes cachées sous vos vêtements. Même sans parole, même alors que la soirée bat son plein et la musique assourdit tout le monde, les humains échangent un regard entendu, par-delà la cacophonie des surnaturels. chez vous. Sans s’apercevoir de votre haine, indifférence humiliante autant que rassurante.

Au moins, une telle soirée, où le tout Rodsand de classe moyenne a de quoi remplir les poches de Zakaria et de la rébellion. Toi, tu ne reçois aucun pourboire - et tu évites même les verres qu’on t’offre pour te dérider. L’expérience t’as appris à éviter pour eux, comme pour toi. Alors que tu en crèves d’envie : du corps d’un inconnu comme un verre, whisky pur malt ou bière, n’importe quoi cela, te démange. Il ne te reste qu’à observer les corps qui dansent sur fond d’océan. De moins en moins, les pas et frôlements de plus en plus décousus - Le Deep Blue est populaire, mais il n’a rien du spectacle fascinant, à vous faire perdre la notion du réel de Rodsand. Disons que tu es difficile à satisfaire, ces dernières décennies.

Tu adresses un léger signe à Zak par-delà la foule lorsqu’il a un instant pour relever les yeux - sourire en coin, un mouvement de sourcil léger. Tu ne le quittes pas des yeux un moment, avant détourner les yeux vers tes protégés du soir. Tu es là pour les surnaturels sortis de leurs quartiers, pas pour la rébellion, pas même pour te pinter jusqu’à ce perdre les fléchettes dans des verres vides. La vérité est que tu satures jusqu’au dégoût : l’impression d’avoir été trop touché, malgré les longues manches de ta chemise à motifs braillards, qui recouvrent l’intégralité de tes tatouages et de ta peau. Tu as l’impression que des mains d’inconnus ont laissé leur empreinte sur ta peau, que l’odeur de la soirée va te rester dans les cheveux pendant des jours. Difficile de faire comprendre à des queutards éméchés que tu es là pour la sécurité - surtout quand ils t’ont connu plus dévergondé, d’autres soirs, ailleurs, quand on sait que tu as rejoint la caste de Freyja par amour autant que par plaisirs.

Lorsque tu peux enfin y accéder d’un seul coup d’oeil (regard noir, qu’est-ce que tu vas faire ?), tu t’appuies au comptoir. Epaules basses, tu t’appuies de contre le comptoir et échange un regard avec Zakaria, avec un murmure destiné à lui seul.   “You’d better have a secret stash for the after, my darling.” Tu resteras jusqu’à la fermeture, sans doute après. L’aider à fermer et accessoirement parler vrai, entre vous. Pour te rappeler que tu aimes rire comme un stentor, plaisanter, et qu’il y a bien une malice présente dans tes yeux, en général. Qu’ils ne t’ont pas pris ça aussi. Tu n’as nulle part où rentrer maintenant, de toute façon. Personne qui t’attend si Oona a bien été au lit il y a plusieurs heures, comme prévu. Le bar commence déjà à s’éclaircir, libéré de ceux qui ont trop bu ou ont choisi de finir la soirée ailleurs. Tu as perdu l’heure, c’est comme si tu étais là depuis trois ans, une éternité, que tu avais eu une autre vie, avant.
Tu te détournes un peu, appuyant ton dos et l’un de tes bras sur le comptoir seulement. Déformation professionnelle, tu observes la salle d’un air distrait et trop concentré à la fois.Qu’on en finisse. Une fois tes maîtres remis en laisse et au lit, l’atmosphère sera plus respirable et toi, toi-même. « - I’ve called a cab for one of mine. Great ass, very pretty, pretty high, purple velvet jacket. You saw him ? »

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Zakaria Carlsen
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Arrivée : 22/01/2020
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Avatar : Timothy Granaderos
Crédits : Neventer (av. ; aes) Nanami & Awona (cs) ; Suskind (sign.)
Thèmes abordés : Violence verbale, troubles anxieux
Infos RP : Rythme rapide (livraison en 2 jours ouvrés) ; 800 mots en moyenne ; répliques fr/eng au choix selon lea partenaire ; indisponible
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Pronoms rp : Il ; he ; him.
Âge : 35 ans (10.01.88)
Occupation : Gérant du Deep Blue, barman depuis presque quinze ans et kickboxeur.
Statut : Voyage dans les abysses, les ventricules déchirés, l'abandon de son âme soeur lui ayant laissé qu'un pan de leur vie à deux. Sa moitié a quitté la Reine des Glaces, le désormais père célibataire tente d'aligner son quotidien à l'éducation de sa fille âgée de seulement deux ans.
Famille : Il est membre de la Rébellion de Sowilo et ce depuis 2006. Recruteur depuis 2015.
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Message Mer 19 Fév - 1:21

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Ça te fait chier, on ne va pas se mentir, quand on t’a appelé deux semaines plus tôt pour réserver ton bar dans l’intérêt d’y accueillir un évènement. Tu t’es risqué à demander plus d’informations à ton interlocuteur, lequel t’a gentiment envoyé promener et ça t’a mis la puce à l’oreille. Les humains ne se parlent pas comme ça entre eux. Là, la voix transpirait la suffisance et le dédain envers ce que tu es. Un mortel. Or, depuis le temps, tu as appris à desserrer les dents et à faire comme si tu n’avais rien entendu. Mine de rien, c’est bien beau d’accueillir du monde tous les jours, mais les soirées spéciales te permettent de faire bondir ton chiffre d’un coup et barrer l’accès aux âmes que tu méprises ne t’attirerait que des ennuis. Pas qu’à toi seul, d’ailleurs. Ce qui se trouve sous tes pieds ainsi qu’au-dessus de ta tête pourraient être menacés à leur tour. C’est à coup de tatanes que Duncan t’a appris à ronger ton frein et depuis le temps, tu sais le faire à merveille. Reflet hypocrite dans les yeux, c’est avec un faux sourire que tu accueilles les clients invités pour l’évènement dont tu ne sais rien. Et ça te fait chier.

Un nombre approximatif, c’est ce que tu estimes en balayant la salle pleine du regard pendant que tu essuies un verre. Tu as mobilisé Thea depuis un moment, tu l’avais prévenue qu’il y aura plus de foule que d’habitude ce soir-là et qu’elle devait être entièrement disponible en conséquence. Tu ne pouvais pas tout gérer seul. Toute la soirée, tu enchaînes les commandes en exigeant d’être payé immédiatement. Non, tu ne leur fais pas confiance. Ceux qui s’accoudent à ton comptoir, tu leur laisses la soirée, voire le temps de revenir pour te payer, parce que tu sais qu’ils campent au Deep Blue pour une bonne raison. Pour les autres, c’est un non catégorique qu’ils récoltent lorsqu’ils te demandent s’ils peuvent régler plus tard. Ça se lit sur ta gueule, tu ne déconnes pas. Pas avec eux.

Tu prépares des plateaux de cocktails par dizaines que tu déposes sur le coin du comptoir chaque fois que les commandes sont prêtes et que Thea fait disparaitre dans les secondes qui suivent. Tu es content de l’avoir employée malgré son passé bancal, elle est beaucoup plus réactive que tous les collègues que tu as vu défiler en plus de dix ans de métier. Pour l’heure, tu crèves d’envie de fumer une clope, mais tu te retiens en priant pour que la soirée s’achève bientôt. Même ça, tu n’as pas eu le droit de le décider, sauf que tu as du cran, Zakaria, et tu n’hésiteras pas à sonner la cloche derrière toi pour indiquer aux clients qu’il leur reste une heure avant de foutre le camp. Tu jettes un œil à la pendule et effectivement, la fin se rapproche. Ton attention dévie ensuite sur la salle et au milieu de la foule, c’est le regard de Wighard que tu croises. Tu réponds à son sourire par un rictus. T’en as plein l’cul et il doit bien s’en rendre compte à quelques mètres de là. C’est une femme qui te force à briser le contact visuel avec ton pote, elle te demande où sont les toilettes et machinalement tu réponds au fond à gauche, comme si tu ne l’avais pas répété une quinzaine de fois depuis que tu as ouvert.

Tu commences à ranger un peu, essuies plusieurs pintes et verres à cocktail. Tu sens une nouvelle présence le long de ton comptoir et relève les yeux pour mieux voir la silhouette qui s’est dessinée dans ton angle mort. Quoi encore ? Mais c’est Wighard. T’as faillit lui indiquer les chiottes, heureusement que t’as regardé avant. Le rebelle semble en avoir marre aussi de jouer les chiens de garde depuis plusieurs heures sans avoir pris une minute pour s’asseoir. Il ne déconne pas quand il bosse, celui-là. Il te fait comprendre à voix basse qu’il tapera dans ta réserve perso une fois que les mangemorts auront foutu le camp. Un nouveau sourire en coin prend possession de tes lèvres, celui qui semble un poil malicieux. « Fortenately, I always think about everything, my love. » Les petits surnoms affectueux dissimulant une pointe d’ironie, c’est monnaie courante entre vous. Peu de temps après, il se tourne pour contempler le reste du monde qui s’attarde encore dans ton bar. Il appuie son dos au comptoir et entre deux nettoyages, tu essaies de regarder dans la même direction. Alors que tu te détournes à ton tour pour ranger des verres derrière toi, il te demande si tu as vu l’un de ses jetons plutôt beau-gosse habillé d’une veste violette. Sans même prendre la peine de te retourner, tu réponds. « The one who trashed my john ? Maybe puking near the bowl. » C’est faux, mais il sait que tu déconnes toujours. Tu décides de faire volteface et de t’appuyer à ton tour au comptoir, par-dessus l’évier. « Last time I saw your henchman, he was going outside. To smoke. » Tu soupires. L’envie de fumer ne t’a toujours pas quitté. Tu rejettes un coup d’œil à la pendule et tu décides de sonner la cloche annonçant la fermeture prochaine. Ça s’agite un peu lorsque les gens l’entendent. Certain.e.s attrapent déjà inconsciemment leurs manteaux ou leurs vestes. Tu regardes quelques présences un peu trop joyeuses quitter ton bar en passant devant toi et  quelques-unes se frottent le nez en riant. Comme une étincelle embrasant une mèche à la vitesse de l’éclair, l’adrénaline monte d’un coup. « Wait. What the… » Tu balances ton torchon et accours aux chiottes pour aller voir ce qui s’y passe, c’était de là qu’ils venaient. S’il y a bien des limites à ne pas franchir, la première étant d’oser se faire des rails sur les toilettes du Deep Blue.
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Message Jeu 19 Mar - 22:05



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@Zakaria Carlsen | Début février 2020

◊ ◊ ◊


Tu renverses ta tête en arrière - de l’autre côté du bar, cul par-dessus les goulot, les bouteilles ont la tête en bas et Zakaria s’encadre dans l’angle de ton champ de vision. Pitié, que l’homme pour qui tu as appelé un taxi ne soit pas réellement en train de vomir dans les wc. Ce ne serait pas une première - ça fait partie des gestes ancrés en toi, depuis la première fois que tu as soutenu le corps démantibulé d’Ingvar jusqu’à sa baignoire, au bord de l’overdose et sans plus de rien de la beauté ou de la dignité de Freyja. Tu n’es plus écoeuré, surpris de rien. Tu prends soin d’eux quand ils ne le peuvent plus eux, c’est à dire tous les samedis soirs. Cela te fera juste une autre excuse pour le mettre dans le taxi : un de moins. Tu as mal aux pieds, mal au-dos de la tension constante, mal aux mâchoires de fermer ta gueule, tu oublies tout quand tu bosses, lorsque ton attention est unique concentrée sur ta mission, mais cela va faire un mal de chien dès la porte de ta garçonnière fermée.

Cela te fait chier de mélanger caste et rébellion, ta rage et ta soumission. Infiltré, tu te sens hypocrite, comme si le regard de Zakaria révélait à quel point tu joues double-jeu, à quel point tu as du mal à te regarder dans la glace. Vous êtes au même point, embourbés dans la même merde pourtant. Au moins sa présence de l’autre côté du comptoir te rappelle que l’existence ne se limite pas à ça : assister à des fêtes et des évènements en ne regardant qu’avec les yeux et la haine, attendre, soumis que ce soit l’heure de prendre les coups pour tes surnaturels, que ce soit l’heure de t’interposer et de risquer ta peau pour eux. Son sourire malicieux que tu connais bien te rappelle que tu n’es pas le seul à voir tout ce qui cloche, à ressentir ça. Qu’il y a, quelque part dans l’humanité, une camaraderie, une communauté qui t’encourage à tenir encore un peu plutôt que jouer au Sander.

Tu le suis des yeux, un sourcil arqué à le voir tracé comme si lui avait une envie pressante. Comme Zak, tu as vu et noté le groupe qui est sorti, avec un poids dans ta poitrine. Tu connais ses allures, tu as vécu avec l’un d’eux, tu as assisté, beaucoup trop souvent à ton goût à ce genre de soirées à Rodsand. Comme gardien ou petit ami. C’est sale, c’est mauvais, le temps de décalage qui te prends avant de comprendre pourquoi Zak est si furieux, pourquoi il quitte son comptoir comme s’il avait vu un surnaturel tuer l’un des vôtres. Tu ne devrais pas réagir aussi distraitement à l’usage de la drogue. Comme si c’était normal. Douze ans à vivre dans les secrets de ta caste t’ont changé et tu détestes cette réalisation qui te laisses un sale goût en bouche. Comme si tu avais fait le compromis de trop - tu n’as plus la rage de Zakaria, tu admets leurs pratiques. T’as perdu un bout de normalité.

“- Shit.” Tu jures à mi-voix avant de sortir du bar, glissant ta main à l’intérieur de ta veste pour récupérer un paquet de clope pressé contre ton coeur. “ Your cab is here.” Tu murmures à la chemsie violette, respectueux chuchotement, avant de d’écarter d’un pas, ouvrir sa porte. Elle claque au moment où tu portes la cigarette encore éteinte à tes lèvres et où tu vois le propriétaire des lieux sortir en trombes dans l’air froid de la nuit. La nuit colle, froide et humide à ta peau, menace ton briquet. Il est tard.

Et la fatigue est oubliée sitôt que le naturel revient au galop. Tu balances ta clope dans le caniveau sans l’allumer, tu ne réalises même pas que tu t’es interposé avant que tes mains ne se plaquent contre la poitrine de l’inconnu, ton corps interposé entre Zakaria et lui. Sans réfléchir. Zak peut se défendre, sûr. Et tu ne devrais certainement pas le défendre face à un surnaturel de ta caste, mais c’est trop tard, plus fort que toi. “- Hey, hey ! Calm down, calm the fuck down. You know me, right ? I’m here.”  Celui-ci n’’est pas drogué. Celui-ci est en manque. Freyja t’as au moins fait la grâce de ne jamais voir Ingvar dans cet état. C’est laid. Et plus encore terrifiant, un sale poids dans l’estomac de voir le monstre sous le dieu. “- I’m gonna call you a cab to the black line, the golden curtain ? Okay ? Okay ? ” Quelle idée de venir se droguer ici alors que dans certains clubs de Rodsand la drogue était offerte avec les prostitué.e.s Quelle idée que toi, tu saches ça et que tu trouves ça normal. Tant qu’ils dégagent du Deep Blue - la pensée t’apparaît aussi clairement que ta voix résonne devant le bar, claire, calme, déterminée. Malheureusement tu as l’habitude de garder ton sang-froid dans ce genre de situation et tu utilises ta carrure pour empêcher les deux hommes d’en venir aux mains - un coup d’oeil envers ton ami t’apprend sa rage et sans réfléchir tu poses ta main sur son épaule, et murmure : “- Don’t make it worse.”  Tu devrais t’en vouloir de lui dire ça, et tu t’en veux un peu quand tu croises son regard.

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Message Ven 20 Mar - 15:53

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Comparé à Wighard, tu n’es pas confronté à ce monde aussi souvent. En vérité, plus tu l’évites, mieux tu te portes. Tu n’as donc aucune patience face aux camés, tu ne t’es pas résigné à leur condition, tu ne ressens aucune compassion, encore mois lorsque les surnaturels sont concernés. Alors, lorsque l’un de tes clients passe devant ton comptoir avec sa troupe en se frottant le nez, tu ne réfléchis pas plus longtemps avant de te précipiter sur le lieu de leur crime. En général, après leur passage, tu te retiens de désinfecter ton bar du sol au plafond. Si maintenant, tu dois aussi guetter le moindre résidu sur les vasques, tu y penseras à deux fois avant d’accepter la réservation de ton bar pour une soirée. Au moins, ça te fera un bon prétexte pour les envoyer chier comme il se doit. Dans les toilettes, ta mâchoire se crispe une nouvelle fois. Deux abrutis ricanent avant d’apercevoir ton reflet dans le miroir. Tu croises les bras, en attendant qu’ils te répondent honnêtement. L’un te toise et te demande ce que tu regardes, mais c’est plus fort que toi. « Out ! » Ils se regardent du coin de l’œil et le timbre de ta voix les fait soudainement sursauter. « Now ! »

Tu n’as aucun pouvoir, même ta colère ne te rend pas service la plupart du temps. Peu importe les conséquences, tu te calmeras seulement lorsqu’ils auront tous mis les voiles. S’ils usent de leurs dons sur toi, l’adrénaline réveillera une rage folle sur laquelle tu n’auras plus aucun contrôle. Wighard n’est plus accoudé à ton comptoir, tu devines très rapidement qu’il est sorti s’occuper des sbires de Freyja. Tu ne laisseras pas filer le premier drogué qui s’est accordé des libertés dans ton bar, au point de s’afficher sous tes yeux, sans scrupules. Ce petit sourire narquois ne trompe personne alors que tu poses à peine un pied dans la rue. Ta mâchoire se crispe une nouvelle fois avant tes muscles, puis il n’en faut pas plus à ton cerveau pour t’ordonner de te ruer sur lui. « Goddamn turd! Come here! » Tu le saisis par le col et t’apprêtes à lui décrocher une droite lorsque Wighard s’interpose et vous sépare. Tu n’ajoutes rien lorsque ton ami rassure l’individu coké jusqu’aux yeux en lui proposant de lui appeler un taxi. Les quelques personnes présentes croisent ton regard et décident de partir sur le champ. Tu es à deux doigts de t’en reprendre à ta cible pour le dissuader d’oser revenir mettre les pieds dans ton bar un jour, mais la voix grave du gardien parvient à tes oreilles et tu oses le regarder dans les yeux que lorsqu’il pose sa main sur ton épaule, essayant de te faire entendre raison. Tu le fixes, ta cage thoracique se soulève, emprisonnant sous elle le poids de la rage, du dégout et de la haine. Tu te détournes entièrement pour rentrer, sans même attendre que le taxi vienne chercher ton déchet de client.

Tu n’hésites pas une seconde quand tu retournes derrière ton bar pour sonner la cloche. « Party is over. Out, everybody! » Des clients ont assisté au spectacle à l’extérieur, et une jeune femme richement vêtue ose t’approcher pour te demander ce qui ne tourne pas rond chez toi. Tu te penches au-dessus de ton comptoir pour lui murmurer. « Leave before I change my mind and decide to throw you out. » Elle semble tellement offusquée que tu as l’impression d’avoir insulté toute sa lignée. Tu t’apprêtes à leur ouvrir la porte pour les chasser un par un, mais tu n’as pas le temps de le faire car un homme s’interpose encore une fois, provoquant l’adrénaline qui avait déjà bien du mal à redescendre. « I won’t say it twice. » Un sourire en coin se dessine sur son visage, ouvertement provoquant. Le or what? te fait sortir de tes gonds, Wighard n’étant pas arrivé à temps pour s’interposer. L’individu t’assène un coup en premier avec sa tête qui vient s’écraser au-dessus de ton nez. Le coup te fait reculer et immédiatement, le sang s’écoule par tes narines, mais l’humiliation ne dure pas et pendant que ton adversaire contemple son œuvre, tu manques de le frapper avec ton poing droit, mais un haut coup de pied s’en suit et le bougre se retrouve déstabilisé. Deux autres imbéciles viennent s’ajouter au combat pendant que quelques clients s’échappent par la porte d’entrée.  Ils tentent de te retenir mais entre les coups de coude et les coups de poing, ils ne parviennent pas à te canaliser. Une chose est sure, tu ne rentreras pas chez toi sans coquard, ni bleus et éventuellement une belle coupure. Tu gémis entre tes dents lorsque ton avant-bras te lance soudainement. Une plaie s’y est creusée et ton sang glisse jusqu’à ton poignet, mais tu n’as pas le temps de la contempler très longtemps puisque l’une de tes cibles reprend l’avantage à t’assenant un nouveau coup au visage.

Wighard Wolden
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Message Lun 6 Avr - 23:39



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@Zakaria Carlsen | Début février 2020

◊ ◊ ◊

Tu envies sa rage. Tu envies son aplomb. Tu envies son indignation, son désir légitime de réclamer le bar, son bar, comme sien. D'exiger sa place et ses règles, sans se faire marcher sur les pieds. Tu l'envies et tu jalouses le monstre de colère qui brûle dans son ventre. Son droit. Zakaria a quelque chose à lui, et sûr, n'importe quel surnaturel ou presque pourrait lui arracher, mais il est prêt à se battre pour. Quelque chose à vous. Peut-être qu'un jour le Deep Blue sera le théâtre de votre mort. Peut-être que les tables serviront de barricade, pour défendre le réfuge, et vos prisonniers exhibés au bout des piques du billard. Peut-être que vous devrait le défendre, votre domaine, littéralement. Mais pour l'instnat, il n'est pas que le comptoir où vous aimez vous avachir. Ingvar te taquinait parfois, de ta loyauté sans faille à un bar, le bar où tu allais sans lui, où tu réclamais ta soirée à toi. Mais c'est plus important qu'une liste de cocktail.
Tu envies sa rage, même si tu as la peur au ventre. Le gardien déborde sur ta vie privée. Tasser les choses. Etouffer l'affaire. Que cela ne dérape pas. Tu as la haine au bord des lèvres, mais tu ne peux pas te le permettre, tu as appris, de la rage vaine des premières années. Parce que tu sais le risque. C'est comme si à force de jouer au gardien, de mentir, de jouer un rôle, tu avais créé une barrière hermétique entre les deux. Comme si tu pouvais haïr les surnaturels dans ta vie privée, tu pouvais pester lors des réunions, rompre avec Ingvar, mais lorsque tu étais en service, tu te retrouvais à réparer leurs pots cassés et essayer de calmer Zakaria. Pour sa propre sécurité. Il te fixe, les traits déformés de rage, sa jeunesse disparue, creusée par la rage et la fureur et tu ne parviens pas à en détacher les yeux.
«- Go home, you're all drunk.  » Il n'y a nulle colère dans ta voix quand tu évacues les fêtards vers les taxis, vers les rues et les bars où traîner leur ivresse et leur inanité. Zak est retourné à l'intérieur, tu entends la cloche qui sonne. La soirée est finie. Tu les houpilles vaguement vers les taxi, évite leurs questions, leurs regards. Tu es à peine visible pour eux, ceux de ta caste ou leurs favoris te connaissent, t'obéissent presque dans leur ivresse : comme des enfants fatigués qui s'en remettent à leur père.

A l"intérieur du bar, les quelques retardataires ce sont attroupés pour assister au spectacle qui va faire leur nid. Trois contre un. Peut-être trois surnaturels contre un humain. Tu ne vois pas leurs tatouages, mais tu vois la gueule de leurs pupilles explosées. Tu vois les coups qui pleuvent sur Zakaria - et ceux qu'il rend. «- Jésus, kiddo. » Quelque chose te dit qu'il aime ça. Qu'il cherche ça. A défendre son territoire. A se prouver qu'il peut leur esquinter la gueule, aux privilégiés. Tu l'envies. Tu siffles entre tes doigts pour dissiper la foule : «- Ain't a goddamn show ! Out ! »  Tu adresses quelques tapes sur les fesses, donne des manteaux, bouscule une chaise - jusqu'à ce que le sang qui coule le long du bras de Zakaria t'accroche l'oeil, alros qu'il n'y a plus que vous et que tu es enfin aux premières logues.

C'est très bref ce qui se produit en toi. L'instinct protecteur contre ta loyauté. Tu attrapes le bras qui vient de frapper Zakaria au visage, tu le tords dans le dos. Stop maintenant. Tu sens clairement l'articulation qui menace de se démettre, alors que tu tiens l'homme contre toi. C'est tentant. Un centimètre de plus, par erreur, et ce qui te démange tellement au casino. Tu forces l'homme à reculer, te débattant avec lui. Tu as eu une longue nuit. Un long mois. Une longue année. Une vie qui dégringole, le sang-froid qui s'érode, qui demande une pause. Le visage de Ing se superpose, de Pia, de tous les autres. Tu crèves d'envie de lui fracasser le crâne contre une table. Il n'est pas un surnaturel, au moins, maintenant que son avant-bras est dévoilé, tordu dans son bras, réflexe professionnel ton regard y vole, une fraction de seconde. Juste assez pour te prendre le crachat de celui au couteau, furieux que tu sois intervenu. Tu te jettes en arrière pour l'éviter, l'articulation craque quand tu repousses ton prisonnier pour bloquer l'autre. Les choses s'enchaînent. Trop vite. Sauf qu'une fois que la violence comme, elle ne s'arrête plus. Tu as l'avantage de la méthode, du sang-froid. Tes gestes sont instinctifs et froids, mais efficace - tu te contrôles, tu ne dois pas leur faire de mal, Rien d'irrémédiable. Plutôt des clefs que des poings ou des coudes, même si à chaque fois que tu réussis à le frapper, tu ressens cette pointe de jouissance malsaine, encore et encore jusqu'à ce que le couteau tinte au sol, et que tu saisisses le dernier par le cou pour l'éjecter du bar, sain et sauf.

La porte claque.
Tu reprends ton souffle, passant ta langue sur ta lèvre. Elle saigne. « Well, that was a shitty idea." Tu te détournes pour faire face à Zak, que tu rejoins à grandes enjambées. D'ici quelques heures son visage risque d'être bleu. Et d'ici moins de temps, ta chemise trempée du sang de la blessure que tu ne sens pas encore, à l'abdomen. «- Do you feel better now ? Did you pissed enough to mark your territory ?'' Tu essuies ton visage et le mollard qui souille ta barbe avant d'écarter les bras. Tu attrapes une chaise et la remets avec vigueur sur une table. Mais ton regard l'exameine de haut en bas, inquiet malgré toi. « - You look like shit. »  

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Zakaria Carlsen
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Message Sam 11 Avr - 22:49

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Un bourdonnement dans les oreilles, tu inspires bruyamment entre tes dents. Ton regard se braque immédiatement sur la zone qui te fait si soudainement souffrir. ’Fuck’s sake! Tu t’es pris un coup de schlass sur l’avant bras. Les manches de ta chemise sont retroussées, peut-être que le tissu aurait amorti le choc si tu avais été plus précautionneux. C’est un coup de poing à la tempe qui te ramène la réalité. Tu es sonné, et pendant ce temps tu en récoltes un autre dans le ventre qui te force à te tordre, or tu as le réflexe de monter ta garde pour empêcher un coup de genou qui aurait très bien pu te briser le nez. Tu repousses ton adversaire et répliques avec un haut coup de pied qu’il n’avait très probablement pas vu venir. Ta chaussure le frappe de plein fouet dans la mâchoire inférieure. L’hémoglobine jaillit cette fois du côté de l’adversaire. Tu n’entends pas Wighard rentrer, mais son sifflement te permet de te reculer, en appuies, garde relevée, alors que les inconnus s’arrêtent net dans leurs mouvements pour voir découvrir l’identité de celui qui les a interrompus. Des gens se barrent, mais les types ne se sentent pas concernés et repartent à l’assaut. La charge te semble moins lourde, parce que ton compagnon rebelle s’est décidé à te prêter main forte.

En un rien de temps, les combats se terminent. Le gardien s’occupe de jeter les fauteurs de trouble dehors, pendant que tu ramasses l’un de tes assaillants kocked-out par le haut du pantalon et le col afin de le balancer à l’extérieur, la tête la première. Cela n’aidera en rien à calmer la douleur de sa mâchoire, probablement en piteux état, but who cares?. Wighard referme la porte sèchement. Tu t’occuperas de la verrouiller plus tard. Oui, c’était une belle idée de merde, mais ton tempérament n’est pas du genre à te retenir bien longtemps. Tu tires les rideaux sur les vitrines, il n’y a plus rien à voir à l’intérieur. Alors que le calme est revenu, tu constates que tu as du mal à faire redescendre ta colère. D’un pas rapide, tu pars éteindre la musique. Tu ne peux t’empêcher de retenir un ricanement nerveux lorsque tu réalises que le morceau brutalement arrêté en pleine lecture était Bloodhail de Have a Nice Life. Peu après, tu as renfilé ton masque de glace et observes Wig en fronçant les sourcils. Lui aussi, il s’est pris une belle rouste. Les remontrances te font légèrement relever la tête et tu inspires fortement. De là à dire que tu te sens mieux… N’exagérons rien, même si la remarque est sarcastique. Tu t’empares d’un torchon et serres les dents en l’appliquant sur ta plaie. Tu retournes auprès du rebelle sans regarder où tu vas. « Well, at least, they marked me. » Pendant ce temps, il semblerait que le barbu se mette à ranger. Sa réflexion te fait soupirer et hausser fugacement les sourcils avant de les froncer à nouveau. « Yeah… I’m bleeding like a gutted pig. » Tu enlèves ta chemise en serrant les dents, puis ton t-shirt et tu files dans le bureau pour aller chercher le kit de secours.

Tu reviens assez vite et le balances sur le comptoir. Tu relèves les yeux vers Wighard avant d’aller t’asseoir sur un tabouret et t’adosser au bar. « Thanks mate. What you did means a lot. » Il a empêché que la situation empire et que des forces extérieures s’en mêlent. S’il n’avait pas été là, la bagarre ne serait probablement pas terminée et tu ne serais à coup sûr pas ressorti vainqueur. « Goddammit! I trashed my shoes! » Un rapide coup d’œil vers le sol, visiblement, tu n’as pas perdu ton humour, même si tu serres les dents dès que le tissu se décale et frotte la blessure. Tu sors ton zippo, ton paquet de clopes et ouvres avec ta main libre la petite mallette en métal marquée d’une croix rouge. D’une poigne lourde, tu sors une partie du contenu et reportes ton attention sur le gardien. « ‘Need your help, please. » Ton regard descend sur son abdomen. « Oh shit, man! » Tu attends qu’il s’avance pour mieux l’examiner, tu relèves sa chemise sans vergogne. Après tout, tu l’as déjà vu avec beaucoup moins de vêtements que ça. « Damn! It’s already looking like a pretty scar. » Tu enroules le torchon maculé de sang autour de ton avant-bras en attendant que Wig puisse te recoudre, pendant ce temps, tu le laisses se dessaper à moitié à son tour. Tu désignes d’un signe de tête ta plaie couverte. « Hold it. You first. » Tes mains sont encore nerveuses, mais tu parviens à arracher l’emballage des compresses avec tes dents pour appliquer le contenu sur sa blessure. Vu l’endroit où il s’est fait attaquer, il aurait eu du mal à voir ce qu’il fait avec un fil et une aiguille.


Wighard Wolden
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Message Ven 1 Mai - 10:05

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Tu remets de l’ordre dans l’arène, reposant certaines chaises sur les tables, récupérant aussi une bière laissée sur une table, que tu ramènes jusqu’au comptoir, le goulot pris entre tes deux doigts. L’adrénaline retombe dans le silence seulement entrecoupé de Zakaria qui semble parler tout seul. Ces mots ne tombent pas dans l’oreille d’un sourire, même si tu ne dis rien. Ton « pas de quoi est un sourire, ton visage ouvert pour une fois, tout masque tombé, laisse apparaître une myriade d’émotion. Emotion un peu touchée, à son remerciement innocent qui remue la vase dans ta poitrine. Rage et dégoût qui te reviennent : ils l’ont marqué. Le mot te fait tiquer, s’accroche à ta peau comme un moustique qui cherche à t’avoir, indécrottable : tu peux bien tourner la tête dans tous les sens, il est là, juste assez proche pour être inconfortable. Ils vous ont tous marqué, même sans runes. Comme du bétail.

Tu viens te jucher sur l’un des tabourets après avoir bu une gorgée de bière – pendant que Zakaria s’agite dans son domaine avec beaucoup trop d’entrain pour quelqu’un qui sème son hémoglobine comme d’autres le vomi dans ces mêmes lieux. « - Better your shoes than fighting naked and getting your dick cut off, we wouldn’t want, don’t we ? » Ton sourire de satyre gras vacille en cours de route et tu portes la main à ton flanc, abasourdi par la soudaine douleur qui vient électriser ton côté. Ta main est pleine de sang.

« - Careful, wait… Darling. Darling, wait… » Vos mains se battent un instant pour l’accès à ta plaie, à l’aiguille, aux compresses avant que tu ne baisses le bras et reste un bras ballant, l’autre en l’air. Il y a du jugement dans ton dernier soupire, le rappel que les surnoms que tu affectes à tout va ne sont pas toujours affectifs. Las, tu roules des yeux avec une légère grimace : Te faire arranger à demi ta chemise est beaucoup plus agréable lorsqu’elle n’est pas poisseuse de sang, merci. Tu ouvres ta chemise, repousse ta veste pour dévoiler l’estafilade que tu t’es pris dans la chair : superficielle, mais juste assez profonde pour saigner comme une adolescente à la puberté. Au-dessus de ta plaie, plus à gauche, la rune de Sowilo s’entremêle aux autres tatouages, comme une provocation à certains de tes amants. Tu tiens son avant-bras dans ta main, maintenant pressure et torchon contre sa plaie. Vous avez l’air fins, tiens, dans le bar désert où le sang a l’air d’être violet. « - You’re sure you gonna know how to put it?  … » Plus que la pression de tes doigts sur son avant-bras, ta blague pleine de railleries trahit l’inconfort ressenti à sentir ses doigts si proche de la plaie. Pour quelqu’un avec autant de cicatrices, tu es du genre douillet. Plutôt : tu aimes recevoir l’attention et être dorloté, il faut ce qu’il faut pour guérir, non ? Maintenant que tu n’as plus rien pour t’occuper l’esprit en dehors d’un début de crampes au bras qui sert de supporte à Zakaria, la douleur revient comme un frisbee lancé à labrador un peu trop vieux. On t’aurait demandé de sortir la beauté d’un immeuble en flammes, tu aurais eu beaucoup moins de problèmes à fonctionner sur une grosse base de déni.

Tu étires légèrement ton dos contre le comptoir. - Well, gotta admit. It gave me an excuse to blow off some steam. L’éclat de Zak était toujours une mauvaise idée, à long terme, aux conséquences dévastatrices, surtout pour ce qui se trouvait dans les arrière-salles et caves de son bar, mais … tu étais content d’avoir une excuse pour te défouler. Une excuse légale, puisque malgré les tolérances de ta caste, en réalité, la poudre blanche est toujours illicite sur l’île. Cela te ronge de l’intérieur ces derniers mois. L’agressivité. La rancœur. La violence qui menace d’éclater, qui sourde comme un orage, les gros nuages noirs, pleins d’impulsions mauvaises, menaçant de déborder.  Maintenant au moins, malgré une légère fatigue qui revient étreindre tes tempes, tu te sens comme après l’amour, toutes proportions gardées. Bien. A l’aise. “ – Not my first scar. » Tu le rassures pendant qu’il fini de panser ta plaie. Cela au moins est visible – les échardes laissées par ta vie apparaissent sur ta peau comme un roman, comme une série de tatouages qui vient dédoubler les encres effectivement sur ta peau.   « - But the first for Sowilo. » La fierté repue te mange les joues d’un sourire un peu trop grand, un peu trop content.  Ta première cicatrice pour la rébellion. Tu croises son regard, laissant planer un bref moment d’entente, de connexion silencieuse avant d’ôter le torchon de son bras du même geste que tu pourrais fouetter un postérieur avec. « - Gimme your bloody towel. »

Zakaria Carlsen
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Message Ven 1 Mai - 20:14

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Plutôt qu’un rire simple, c’est un grognement qui sort du fond de ta gorge à la remarque de Wighard. Vous avez bien besoin d’un peu d’humour histoire de légèrement détendre le massacre qu’est devenue votre soirée. Pour toi, c’est probablement un moyen de repousser le malaise alors que tu commences à perdre tes couleurs. Le besoin de s’asseoir te prend presque inconsciemment alors que tu pars en quête de matériel pour te soigner, mais tu réalises assez tôt que tu vas avoir du mal à te dépatouiller tout seul avec une aiguille, tu vas avoir besoin d’aide. Le rebelle plus âgé se rapproche et tu remarques que lui aussi est blessé, c’est à ce moment que tu décides de t’occuper de lui d’abord. Il tient ton avant bras, tu as à peine une main et demi de valide puisqu’il retient par le poignet celle qui te permet d’avoir des gestes habiles. Sa petite question lourde de sous entendus te fait à nouveau sourire pendant que tu désinfectes une aiguille. « Come on. You know it better than anyone else. » Et tu es parti pour lui faire des points simples séparés, piquant délicatement en essayant tant bien que mal de ne pas trop trembler. C’est moche, suturé par des lignes noires inégales, mais Wighard ne perdra plus une goutte de sang. Tu relèves les yeux vers lui lorsqu’il t’avoue qu’il avait besoin de craquer un peu, d’évacuer le stresse d’une certaine manière. « Tell me ‘bout it. » Tu reportes ton attention sur ton travail de boucher. Généralement, tu comptes sur Duncan pour s’occuper de ça, mais vous finirez comme deux cochons à l’agonie si vous veniez à l’attendre. Néanmoins, depuis le temps, tu sais comment il procède et c’est beaucoup plus simple à observer qu’à pratiquer. Tu colles une dernière compresse imbibée de désinfectant pour nettoyer la plaie suturée du rebelle et tu renonces en t’adossant complètement au comptoir en lâchant un profond soupire. Ce n’est pas la première cicatrice du gardien de la Beauté et ça se voit, tu te souviens en avoir détaillé quelques unes du bout des doigts lorsque vous partagiez un moment dans la chaleur des draps de l’un ou de l’autre. « Well, if it’s the first one, you could cover it with a new tattoo. Something like my bartender is a moron. » Tu termines ta phrase en serrant les dents puisqu’il t’ôte le torchon imbibé de sang.

« Goddamn motherfucking piece of fucking shit! » Ta réaction aux premiers points creusés dans la chair tendue est légitime pour que tu puisses mieux supporter les autres. Ça ne ressemble à rien, tu as l’impression qu’une vilaine bête s’est faufilée entre tes veines. Au contact de la dernière compresse, tu soupires bruyamment entre tes dents, plainte grognée que tu interromps pour souffler. Une goutte de sueur glisse de ton front au moment où tu fermes les yeux. Tu tentes de retrouver un rythme cardiaque et une respiration normale. Ironie du sort, tu t’allumes une clope immédiatement après. « Help yourself. » Tu laisses ton paquet trainer à côté de la boîte à pharmacie. Tu te redresses pour attraper deux verres propres à bout de bras ainsi qu’une bouteille dépourvue d’étiquette contenant un liquide bleu foncé, planquée loin des regards gourmands de ceux qui ont loué ton bar pour la soirée. « ‘Told you. I always think about everything. » Un mince sourire se dessine sur tes lèvres pendant que tu commences à vous servir. C’est faux, tu ne penses pas à tout, sauf lorsqu’il s’agit de détendre tes amis en leur offrant ce que leurs yeux réclament sitôt assis à ton bar. Tu bois une gorgée avant de te laisser retomber sur tes jambes pour couvrir tes sutures d’un bandage et renfiler ta chemise. Toi aussi, tu as des cicatrices plus ou moins visibles. Souvenirs de la tourmente, certaines ont même des formes plutôt jolies, signe que celui que qui s’est amusé à te scarifier le faisait plus par plaisir que par nécessité. Tu étais un jouet, un vulgaire objet alors que tu n’étais qu’un adolescent. Tu reviens t’asseoir auprès de Wighard, en n’oubliant pas de reprendre ta clope déposée dans un cendrier et ton verre dans l’autre main. « How can you stand for all these pricks? I mean, they absolutely have no respect for anyone but themselves. » Tu bois une nouvelle gorgée en reportant un regard fatigué sur le barbu.

Wighard Wolden
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Message Jeu 18 Juin - 17:45


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@Zakaria Carlsen | Début février 2020

◊ ◊ ◊


Te voilà fourré et refermé comme un rôti plein à craquer. Les travaux d’aiguilles de ton partenaires évoquent un tatouage en zigzag, perdu au milieu des autres. Ces points vont laisser des marques, peut-être plus que l’estafilade de camé. Ils créent une boursouflure noircie de petits points qui te donneraient des cauchemars d’insectes rampants sur tes plaies, si tu étais en cours de sevrage. Tu laisses retomber ta chemise à fleurs et tâches de sang sur la compresse mal scotchée à ta peau qui promet d’arracher la moitié de ta pilosité au passage. « - Oh yeah ? Not bad, innit ? Maybe I will do it. » Tu muses avec un sourire en coin pendant que tu te rhabilles, les doigts pleins de sang et un peu gourd. Si Zakaria pense que tu plaisantes, il se trompe lourdement. Oui, certains de tes tatouages sont lourds de sens – tu portes la même rune que les surnaturels, celle du plaisir, au creux de l’aine, qui hésite entre infamie, mariage et bête prête à se faire enfiler. D’autres… moins. Ils n’ont rien de sacrés en tous cas, pied de nez aux niaiseries runiques : tu serais tout à fait capable de te tatouer ce genre de phrases au-dessus d’un petit cocktail tout bleu.

« - My bartender got a fucking temper and should calm the fuck down before doing something stupid. Also, he’s a cry baby. » Tu continues en humidifiant le fil entre tes lèvres. Tu adoptes le rythme d’un berceuse irlandaise, ton accent épais revenant entre tes lèvres, au rythme de ton aiguille enfoncée en douceur dans la chair. Mais les bordées d’insultes et de jurons sonnent gentiment à ton oreille, malgré leur côté classique. « - Good boy » Tu plantes un baiser sur son crâne quand tu as fini, te redressant pour rassembler vos torchons ensanglantés et autres bêtises – après l’immobilisme de tes points, tu esquisses un mouvement pour t’étirer et le regrette aussitôt.

Tu as le cul planté sur ton tabouret et les coudes sur le comptoir, au beau milieu des accessoires de votre soirée à thème. Tu souffles enfin, ton pouce allant et venant sur la compresse de ton flanc. Après l’escalade de la soirée ta tête te tourne un peu : dix minutes auparavant, tu avais encore des fourmis dans les jambes. Tu attrapes les cigarettes proposées, glissant le bâton de cendres entre tes lèvres. « - Worth it. » Tout ça pour avoir un tour dans la réserve personnelle. Tu t’empares de l’alcool bleuté, et t’en descends une lampée, retrouvant un peu de force. Après une soirée d’abstinence et le sang perdu comme un cochon, tu laisses l’alcool réchauffer tes artères. La tête renversée en arrière, tu restes à demi appuyé contre le comptoir, profitant de la chaleur traîtresse.

Un sourire gouailleur tort tes lèvres à sa remarque et tu tires ta cigarette et ta flemme d’une même longue respiration. « - Sounds like me. » You are a prick and a big one. With no respect for anyone but yourself – est-ce que cela explique comment tu arrives à avoir leur ego qui t’obéit au doigt et à l’œil ? Tu soupires légèrement, frottant ta cuisse d’un geste machinal, dispersant sur ton pantalon les braises de la cigarette fichée, tête vers le haut, entre tes doigts. « - I don’t stand for all of them. Just mine. You know Ap’. » Les cicatrices en miroir sur les deux hommes rappellent les pieds d’argile de l’être divin, et le métal présent dans la chair du mortel. Ce n’est pas quelque chose dont vous parlez beaucoup, mais c’est difficile à de ne pas le remarquer, dans ta branche. Difficile à oublier, aussi.
Dire que tu les défends est un grand mot : tu te les farcis. Et les protège. Tu n’as pas écopé des pires. La beauté a plus de démons que d’ennemis, elle affiche sa neutralité en papier glacé, parce qu’elle est trop occupée par elle-même pour faire la guerre. La beauté ressemble à une caste de marginaux, assemblages d’éclopés plus ou moins fonctionnels. Ils te rappellent la rébellion, en plus hypocrite. En plus riche aussi : leurs cocktails n’ont pas le même prix que l’éthanol que vous vous fardez, même avec le club le plus en vue de Senja comme QG. Cicatrices et bleus à l’âme.   “ - By having a wonderful lack of respect for everybody including myself ? Good way to cope if you don’t listen to the shrink.” Tu lui jettes un regard en coin, l’observant un instant. Il est plus jeune que toi, et cette soirée marque tes rides. Marque la façon dont tes épaules s’affaissent, encore raidies pour le guet de la soirée. Tu tapotes ta cigarette contre un cendrier avec un rictus. Ta colère te maintenait en vie depuis tellement d’années qu’elle avait perdu de son flambant – elle grondait, mais en permanence, sous-titre au vitriol dans un coin de ta tête. « -I’m old. I survive. I do what I have to. »

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Message Lun 22 Juin - 0:24

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Même avec la mâchoire crispée, plusieurs grognements s’échappent alors que l’aiguille file entre le vide et ta peau, resserre la profonde plaie ouverte qui te laissera un charmant souvenir. La berceuse de Wighard te donne juste envie de mordre dans la chair à pleines dents. Le rebelle prend son temps et la qualité de ses points démontre qu’il n’en est pas à ses premières sutures. Il ponctue son travail d’un baiser sur le sommet de ta tête, ton rire file en un souffle alors qu’une compresse imbibée de désinfectant est presque immédiatement abattue sur la blessure recousue de fil noir. Le gardien éloigne les torchons autrefois blancs et alors qu’il s’assoit, tu te lèves d’un bond. D’un cul sec, le liquide contenu dans ton verre disparait dans le fond de ta gorge, le contenant claque sur le comptoir lorsque tu le reposes. Tu attrapes ta chemise à la volée. « If I were a cry baby, I wouldn’t have survived my family and this… » Tu te tournes, le temps de ramasser les linges tâchés pour les balancer dans l’évier, dévoilant et désignant ton dos au passage. Des scarifications étranges, anciennes, parsèment l’arrière de ton buste de motifs à la fois ésotériques et esthétiques. Folie passée d’un disciple de la tourmente, adepte d’art et de torture, stigmates de l’adolescence, ces marques indélébiles te font grincer des dents sitôt que tu les aperçois dans un miroir, que ce soit à la salle de sport ou dans ta salle de bain.

Un nuage de nicotine s’envole vers le plafond, Wighard s’allume une cigarette pendant que la tienne se consume doucement dans le cendrier. Tu la ressaisies et plantes le filtre entre tes lèvres avant de reboutonner ta chemise en flanelle. Assis sur le velours bleu canard du tabouret, le dos à nouveau appuyé au comptoir, ton verre se remplit une nouvelle fois, alors que tu vomis ton incompréhension quant à l’attitude si sereine qu’adopte l’irlandais au milieu des surnaturels. Sa tolérance sans limite te rendrait presque admiratif. Il clarifie sa position, prenant ton frère en exemple. Tu lui adresses un regard en biais, hausses brièvement les sourcils en reprenant une gorgée du liquide bleu. « Yeah… Or Mahaut. » Tu ajoutes, ponctuant ces mots par un discret ricanement. Il y a des surnaturels.elles qui se font plus remarquer que d’autre, chacun.e à leur manière. « I knew that my brother is high maintenance but not this much. »

Wighard clarifie ta question et tu relèves une pointe de sarcasme dans le ton employé. La fin de sa phrase provoque un large sourire alors que ton regard est rivé sur le sol dégueulassé par les allés et venus des témoins de la soirée. La braise ronge le tabac de plusieurs millimètres d’un coup et tu expulses la fumée en reprenant la parole, l’ironie comme bouclier pour seul rempart à la colère rongeant tes tripes depuis vingt-six ans. « Damn! Teach me senpai! I don’t know what lack of respect means. » Tu te pinces les lèvres pour t’empêcher d’éclater de rire lorsque ta tête pivote vers le rebelle. Tu coinces ta cigarette entre ton index et ton majeur et pointes le barbu avec ces mêmes doigts. « Slight change of plans : teach them first. They’re like… wild animals since they got their bloody super powers. » Toujours dos au comptoir, tu y reposes tes coudes, adoptant une posture décontractée, mais l’expression de ton visage change du tout au tout alors que ton regard fixe un point invisible à l’autre bout du bar. « They piss me off. I mean, I feel like after 6pm, my own bar turns into a nursery. » Ce n’est pas la première fois qu’une soirée vire au fiasco au Deep Blue. Le bar étant le plus fréquenté du centre ville, les passages sont fréquents et sa clientèle est très diversifiée. Tu n’es pas toujours l’auteur de ces débordements. Généralement, tu aides simplement les gardiens de ton espèce à jeter les fauteurs de trouble ivres morts sur le pavé. Ta mâchoire se crispe non pas sous la douleur cette fois-ci, plutôt la frustration. « One day, their Gods will miraculously vanish and they’ll be left alone, addicted to their magic shit, weak as fuck, without nothing except their goddamn pride. » Tes gestes sont tranchés, ta cigarette n’a plus de tabac à consumer et s’attaque au filtre qui commence à se faire dévorer. Le mégot s’écrase au milieu du cendrier d’un mouvement sec. Au passage, tu empoignes encore une fois la bouteille pour te resservir un verre. « And I hope that our cells will be full of these turds. » Reflets d’acerbité dans tes prunelles ambrées, l’Irlandais tout comme vos autres compagnons de lutte sont tous plus ou moins au courant de la sauvagerie qui t’habite depuis toujours. Le chiot de la Rébellion est devenu adulte, un doberman rongé par l’aigreur qui pourtant est parvenu à se tempérer en public malgré ses opinions radicales et subversives, gardée secrètes.

Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
Bar à cons 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Dim 30 Aoû - 16:34

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Rebellion : badass only no cry babies admitted. Ils étaient tous un genre de cry baby en réalité, avec leurs émotions, leurs sensibilités, leur colère à fleur de peau, leur outrage. Des foutus idéalistes qui croyaient encore pouvoir changer le monde et lutter contre un système oppressif qui ne savait même pas qu'ils étaient là et qu'ils étaient capables de penser par eux-mêmes. T'étais bien coupable de ce genre de délire utopiste. Ton regard s'attarde sur son dos comme ta cigarette sur ta lèvre, sans gêne, sans te cacher. Sans séduction pour autant - comme si tu mémorisais les marques que vos oppresseurs ont tracé dans sa chair. Comme si tu créais dans ton esprit une carte mentale qui te ferait un jour péter les plombs, un bouton à presser le jour où tu baissais les bras.

«- Or Mahaut. » Tu acquiesces à sa remarque, ta langue entre tes dents. Tu exhales le long soupire de la paternalité face à une adolescente qui aime autant jouer avec les hommes qu'avec des allumettes. « - She's the worse. » Ton grognement sonne quasiment comme un compliment, qui s'étale dans ta poitrine comme un feu dans une tâche d'huile. Elle comme Apollo. Ils ont besoin d'amour. « - They are kids, kids with power made for gods. » Que tu corriges sa proposition, des enfants qui jouent avec le feu en étant ignifugés, à l'opposé de tout ce qu'ils touchent. Et c'est sûrement la pire des critiques pour eux. Tu espères que leurs oreilles sifflent à les rendre sourds, sans qu'ils ne sachent d'où ça vienne. Ton geste les dénigre un peu plus, lèvre retroussée sur tes crocs, vague mouvement de cigarettes.

Elle n'a jamais appris à faire autrement. Ceux qui ont acquis leurs dons par désir de survie et sur le tard, Apollo, Ingvar, Zhenka agissent bien différemment.  Si l'adolescent fou de rage contre le monde, le demi délinquant orphelin que tu étais, en guerre avec lui-même autant qu''avec les adultes et incapable de se sentir aimé avait reçu des dons sur le coin de la gueule, tu aurais été bien différent. Tu aurais mis le feu à quelque chose. Et si tu avais reçu le rite quelques années plus tard, alors que tu avais tout d'un chien qui bave la main qui le tient avec reconnaissance.. Cela aurait été encore autre chose. Tu étais reconnaissant envers les Wolden, envers Odin. Mais est-ce que c'était pas facile de sauver après coup ceux qu'on a mis dans la merde ? Le système était fait pour que éclairer leur meilleur profil. «- Good boy. »  ne lueur amusée étincelle de ton regard face à son manque de respect. La première étape pour retrouver sa dignité dans cette ville. La seule chose qu'ils ne peuvent pas vous enlever. La seule chose qui les fait, leur cracher au visage dans une désobéissance pas si civile.

Toujours dos au comptoir, tu y reposes tes coudes, adoptant une posture décontractée, mais l’expression de ton visage change du tout au tout alors que ton regard fixe un point invisible à l’autre bout du bar. Ta position est une connerie en bar, elle tire sur tes points de sutures tout frais. La douleur réveille la hargne comme un chien qu'on a frappé entre les côtes. Encore et encore.   «- Not what I thought when I said I wanted to have kids. My life is to handle a nursery of wild cats of drink. And sniff drugs. » Avec un reniflement, tu fixes le cul bordé de cendres de ta cigarette - tu les écrases du pouce, indifférent à la brûlure sur ta peau rude. C'est un effort, chaque soirée qu'ils te laissent de libre, que de ressortir. Tu aimes danser, boire, séduire, tu aimes les nuits de Senja, tu es amoureux des néons de Rodsand aux teintes accordées avec ton palpitant. Mais ils souillent tout. Savoir que tu vas retrouver leur trognes enfarinées, savoir que tu as bossé là la veille, tu n'es jamais vraiment libre. Savoir qu'ils sont là au Deep Blue, dans la masse des jeunes gens excités qui brûlent leur argent pour vos consos hors de prix sans savoir quelle organisation ils financent… Tu tires sur ta laisse, mais t'es jamais libre. «- I like it when it's more quiet here. Just us. The real us. »   Que tu confesses en tirant sur le mégot, coincé entre tes doigts. Tu as ta place au comptoir, comme Markus, comme les autres. Tu connais les murs du Deep Blue par coeur, comme lire dans le regard de Zakaria. Ce qu'il y a dans ses yeux lorsqu'il ne bout pas de colère. Tu aimes bien les deux.

«- I would not be against their gods coming and giving them a lesson. Going all last judgment on their ass and without lube. »   Un vieux reste de christianisme autant qu'un mécanisme de défense. Tu ne peux pas croire que leurs dieux laissent passer ça. Qu'ils peuvent s'en tirer à si bon compte. Qu'ils soient vraiment leurs représentants. S'ils ont raison et vous tort, alors il ne reste plus rien à sauver dans cette île à la dérive. Quelques litres de kérosène et c'est tout. « - They are powerless. Even with it. They are little kids who have no idea of how to survive without someone telling them they're amazing. » Nulle pitié dans ta voix. Tu t'éclaircis la gorge avant qu'elle ne soit complètement bloquée de mépris. « Its not that I'm not angry at… them. I'm angry at the world they made. That I can't do shit, and that we are supposed to clean their fucking mess and say thank you. » Le regard de Zakaria a la vertu d'une allumette. La rage couve sous chacun de tes mots, ta voix devenue sauvage comme le grognement plein de menace d'un animal sauvage, comme si chacun de tes tatouages recouvrait une braise incandescente plutôt qu'une cicatrice. Et lorsqu'elle emplit ta poitrine, elle ne s'arrête plus comme une vague qui court la lagune. Tu te redresses en écrasant définitivement ta cigarette. « When I was with Ingvar, every goddamn word he was saying, even innocents one, even pet names just made me want to bite him, sbash his head, go all french revolution on him, just make him… Stop. » Tes mains devant toi miment un nourrison qu'on étouffe, une gorge qu'on étrangle, et un instant ton visage se crispe et se fige dans la figure. Tu fixes Zak comme s'il avait une réponse à te donner alors que tu éructes, les yeux écarquillés. «- And he did not realise ? Talking to me as if I was always gonna stay ? Obey ? They don't fucking realize how much we hate them ? » Les bras t'en retombent et ta voix monte dans les aigus de l'incompréhension. Mais c'est trop tard, le feu embrase ta poitrine, remplis tes jambes d'une trépidation sans retour. Tu es agités, restless, empli d'une fureur, d'une ferveur qui demande à cracher sur les voitures trop belles, trop luisantes pour être obtenues avec autre chose qu'un argent gagné sur le dos de l'humanité. Tu secoues la tête, fais les cents pas. «- Marie-Joseph. I can't stay here. Wanna go for a walk ? »


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