Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityi've got something in my throat

Le forum ferme ses portes !
Merci de l'avoir fait vivre
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 i've got something in my throat
 i've got something in my throat
Anonymous
Invité
Invité
Personnage
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Mer 19 Fév - 17:59

I’ve got something in my throat
@wighard wolden • fin janvier 2020
Les verres s’enchaînent et les pensées stagnent, tour à tour maussades, furieuses, désappointées, perplexes, tourbillons d’émotions instables mais incessamment tournées autour d’un seul et même sujet. Markus rumine, ressasse encore et encore les événements de cette fin d’après-midi et ne parvient pas plus à s’en détacher qu’il n’arrive à déterminer quoi tirer réellement de l’incident. Le schéma précis de l’enchaînement des actions, de leurs conséquences, des interprétations exactes à en tirer… à défaut de trouver quoi que ce soit de satisfaisant dans cette analyse tantôt professionnelle tantôt personnelle qui se relance inlassablement dans la mécanique de ses pensées, le gardien noie son humeur de chien dans l’alcool.
Il n’en a pas parlé à Rebekka – elle ne lui a pas parlé non plus de sa propre visite à Niklas –, ne sait pas trop comment se confier à elle sur ce point. Depuis quand leur est-il devenu si compliqué de communiquer ?
Il n’en a parlé à personne, en fait. Pourquoi faire ? Il n’est pas du genre à vouloir se faire plaindre, pas plus qu’il ne souhaite exposer à qui veut son humiliation complète. Pour autant, une part de lui-même éprouve ce besoin d’extérioriser ce sujet qui le ronge, des fois que cela puisse l’aider à mieux comprendre.
En attendant, l’alcool semble être la solution idéale à tous ses problèmes, du moins de l’avis de Markus, qui s’emploie consciencieusement à noyer les seconds dans le premier depuis un bon moment déjà. A ce stade, il doute déjà d’être en mesure de rentrer chez lui tout seul.

Dans sa main, l’écran du smartphone se déverrouille. Tu te ramènes ici ?, il envoie à Wighard sans s’embarrasser de plus de précisions. Message laconique mais qui pourtant fera sens aux yeux de son destinataire : il n’y a présentement que deux endroits dans la vie de Markus pouvant se passer d’adresse quand il parle d’ici. Et puisqu’ils n’invitent plus personne chez eux depuis la mort de Nora, la question ne peut renvoyer qu’à une seule location bien précise : celle de ce comptoir où il est très exactement en train de s’employer à une consommation excessive d’alcool. Le smartphone vibre sur une réponse à laquelle Markus ne daigne même pas jeter un œil.

Une éternité plus tard – ou peut-être seulement moins de vingt minutes –, la présence aisément reconnaissable de Wighard l’incite à lever les yeux vers le nouvel arrivant. “Pas trop tôt,” gromelle Markus en guise de salut, accompagné d’un petit sourire de travers. “Tiens, ça a failli refroidir,” ajoute-t-il, ironique, tout en faisant glisser sur le comptoir un verre déjà rempli. “Ou peut-être pas. Je l’aurais bu à ta santé avant ça.” Esquisse d’une moue faussement désolée ; de fait, il a probablement effectivement bu le prédécesseur de ce verre gracieusement offert, avant d’en recommander un dans la foulée dès fois que le concerné se pointe enfin. Pas besoin d’être fin observateur pour remarquer que le gardien en passe de sérieusement s’émécher tire sa gueule des mauvais jours.
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
i've got something in my throat 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Lun 24 Fév - 22:29

[


I've got something in my throat

@Markus Østerberg | Fin janvier 2020

◊ ◊ ◊


Les couleurs capiteuses du Red-Bed se déploient devant toi avec autant de séduction qu’entrouvrait un moine de ta religion. Contrairement à la quasi-intégralité du personnel présent tu n’es là ni par plaisir, ni par consentement. Tu es là pour le boulot. Tu attends le moment d’agir comme d’autres leur passe.  Tu arques un sourcil en observant le message de Markus. Il sait pertinamment que tu rejoindras les autres au Deep Blue dès que ton service sera fini. Dès qu’on te le permettra. Détour obligé avant de rejoindre vos pénates avec Badia, ou le corps d’un autre – tu y penses dès le matin, à vos retrouvailles au bar, pour le bar et surtout par la compagnie, la liberté qui s’y cache. Les horaires de Rodsand s’accordent mal à une soirée entre amis, faut dire. A une époque cela ne t’avait pas dérangé, preuve d’un endoctrinement plein de charmes et aux yeux sombres. Si tu pouvais, tu serais là. Pourtant, son message ne crie pas au meurtre et à la révolution, à la panique. Tu ne te ramèneras que s’il y a mort d’homme. « - Il nous faut un safeword. »  Rebekka. Badia. Surnat mort. Un crescendo dans l’urgence à te ramener. Savoir à quoi t’attendre et comment filer à l’anglaise – ton message tombe dans l’oreille d’un sourd et ton portable reste mort jusqu’à ce que tu emboîtes le pas de ton élu de Freyja.

Un peu moins d’une heure en comptant l’embouteillage en taxi pour rejoindre les deux quartiers de Senja les plus fréquentés à cette heure. Tu aurais rallié votre QG plus vite à pieds, mais tant qu’il ne faisait pas 10°, tu continuerais à trouer la couche d’ozone.
Ton frère d’armes et de galère semble vieilli de dix ans, crète ou pas. Tu le trouves sans chercher, tes mains te mènent à votre comptoir et les verres vides qui pourraient porter vos noms. Tu te juches sur le tabouret à côté de lui, pose un instant ta main à plat dans son dos dans un geste sans mot. « - Figure-toi que les miens sont des bêtes nocturnes et que je ne peux pas tellement leur dire que j’ai été sifflé ailleurs. » Tu souffles, cocasse et siffle le verre de la même traite, geste fluide, trop usité. C’est toi qui devrais lui offrir un verre, vu sa trogne. La dernière fois qu’il avait fait cette tête, il avait mis en cloque la meilleure amie de son fils, faisant se retourner Freyja dans son temple au passage. Mais depuis la mort de Nora, la blague trop repassée ne franchit plus tes lèvres. Quand même pas.

Tu as un vague signe pour le barman, aussitôt esquissé puisqu’il s’approche déjà avec le whisky habituel. « - Laisse la bouteille. » tu souffles avec un vague signe qui veut dire tout et rien. Tu gères Markus et ses verres dans le pif. Cela doit bien faire huit heures que tu n’as pas bu, à l’exception du verre encore chaud dans ta gorge. Tu appuies tes avant-bras sur le comptoir, les croissant quand tu te penches vers l’un des plus vieil amis qui te reste, malgré la débandade des anciens couples et habitudes. Tu ne l’as pas lâché quand tu as vu sa famille imploser à cause de lui.. Il ne t’as pas lâché quand ta caste t’as tourné le dos, à cause de toi. . Il a une sale gueule, même pour quelqu’un avec autant de verres devant lui et tu l’observes un instant, de bas en haut avant de détourner les yeux, vous servant des verres avec une maîtrise dont Markus ne doit plus être capable, gardant ta voix basse. « -Je te manquais tant que ça ? C’est quoi comme cadavre ? »  

(c) oxymort

Anonymous
Invité
Invité
Personnage
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Mer 26 Fév - 22:46


Markus hausse les épaules face à la justification de Wighard concernant son pseudo retard, qu’on ne peut d’ailleurs même pas vraiment considérer en tant que tel étant donné qu’ils n’avaient initialement rien prévu du tout. I couldn’t care less, semble rétorquer le regard muet qu’il lui adresse en retour. You’re here now, I don’t give a shit about the rest. Ce qui l’intéresse un peu mieux en revanche, c’est la bouteille qu’on leur abandonne sous le nez à la demande de son partenaire – judicieuse idée, de fait, étant donné comme les verres ont la fâcheuse tendance à se vider plus vite qu’ils ne se remplissent. Markus est d’ailleurs prompt à épouser d’une main encore remarquablement ferme celui que Wighard vient de lui resservir.
La question lui arrache un rictus qui lui peint sur le visage une expression sardonique, en accord avec le ton de sa voix lorsqu’il lui répond : “Mine, probably, unless you try to keep me away from the booze, which you obviously aren't doing right now. Anyway, I'm confident that Zak will gladly help you get rid of my body in the event of my untimely death by alcohol. It would otherwise become a bit annoying for his customers.” Et, sur ces entrefaites, il lève son verre fraîchement rempli en direction de son compagnon, sobre salut, avant de le porter à ses lèvres et de s’en envoyer une longue rasade dans le gosier. Bien au courant que son début d’ébriété est en train de le rendre incroyablement bavard – et incroyablement sarcastique –, il ne fait pourtant pas le moindre effort pour se museler. De fait, laisser s’échapper ce trop plein d’amertume de cette manière lui permet au moins d’évacuer, de décompresser quelque peu et, par ce biais, de s’attaquer au moins en partie à ce poids qui lui écrase les épaules depuis qu’il a quitté la librairie tout à l’heure.

“Has it ever occurred to you that I could be nothing more than an old dumb bastard?” Il ne se prend pas le luxe d’attendre que Wighard lui réponde par l’affirmative – at this point, poser ce genre de question revient purement et simplement à donner le bâton pour se faire battre, et glisser au passage un petit billet d’encouragement afin de lui enjoindre de ne pas retenir ses coups – avant de reprendre, s’accordant tout juste une pause le temps d’une gorgée.  “So, here’s the thing : have you ever had a very bad idea and, despite being well aware of it, chose to act on it because you entertained the tiny little hope of a not-so-bad ending after all?” Probablement que oui, après tout c’est de Wighard qu’on parle. Et bien que Markus ait placé la barre très haut en terme de conneries et de mauvaises décisions, il sait pertinemment qu’il n’est pas le seul à boire de cette eau-là ici bas.
C’est quand le regard de son compagnon commence à devenir pesant que le gardien réalise qu’il observe le silence depuis un peu trop longtemps compte tenu de sa question qui, bien qu’elle soit purement rhétorique, étale un large suspense sur ses actions récentes et la raison de son état ce soir. Alors Markus se reprend, se racle la gorge et, après une œillade jetée en biais à son vieil ami, se retrouve soudainement très intéressé par le contenu de son verre – du moins ce qu’il en reste, étant entendu qu’il a une descente un peu trop enjouée. “... Well, I did : I went to see Niklas. Couldn’t help myself on this one.” Quant à l’éventualité du not-so-bad ending évoqué plus haut, le premier venu pourrait se rendre compte que, quand bien même l’espoir fait vivre, il reste tout de même bien souvent la cause de bien des redescentes brutales en direction du bitume mordant de la réalité.
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
i've got something in my throat 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Mer 4 Mar - 21:32



I've got something in my throat

@Markus Østerberg | Fin janvier 2020

◊ ◊ ◊



Moins tu parles, plus tu es ivre, grande gueule entravée par cette langue qui n’est pas la tienne, par l’alcool qui te rend bredouille et dépendant, affectueux et sensible jusqu’aux larmes plutôt que violent. Markus c’est plutôt le contraire, il devient loquace avec l’alcool, on dit même que c’est comme ça qu’il a finit par soulever une femme de vingt ans sa cadette. Tu l’aimes bien, Markus ivre, dans ce délicat point d’équilibre où vos humours pissent dans les mêmes violons et où vous ne vous coupez pas la parole mutuellement.   “- I am a good friend, I won’t let Zak hide your body and would do it myself, properly.” tu confesses tranquillement sans te soucier de couper son laïus, sans te soucier qu’il t’entende pour de vrai. Tu prends la mesure de son ivresse, mot après mot, malgré son élocution encore correcte, ses gestes mesurés. C’est rare, que l’homme ne se contrôle plus à force de boire - ça doit dire quelque chose sur l’état de vos foies, votre habileté à vous les encaisser et garder votre parodie de sang-froid. Comme les matins disent quelque chose sur vos âges, mais qui est du matin ? Personne dans ton quartier, de toute façon.

“- Yep.” Est-ce que toi, tu es bien autre chose qu’un vieux con stupide et sans doute foutu pour de bon ? Si votre rébellion vous laissait le privilège de devenir vieux, vous chicanerez tous les deux à la maison de retraite. Tu frottes ta barbe, en l’observant. Il est ivre, bien ivre et tu joues avec ton propre verre par mimétisme - et opposition. Tu ne le descends pas celui-là - jusqu’à sa question qui te fait rouler des yeux, te redresser, saisir ton verre et de porter un toast déterminté ( et vaguement las ) au plafond bleu comme un vague à l’âme. “- Yep. I went to see Ingvar the onther night so. Here’s to old dumb bastard.” Amertume de se voir comme un miroir dans ton ami, qui reste dans ta bouche plus longtemps que le feu de l’alcool, puisqu’il ne dit rien..

Si tu voulais te regarder aussi longtemps dans le miroir, tu le ferais chez toi.

“- Alright.” Time to call it a night. Niklas. Ce n’est pas surprenant, et pourtant tu détournes un instant les yeux. Ton verre à demi plein joue à nouveau avec la surface du comptoir. Cela lui a déchiré la gorge, de t’avouer ça, tu le vois bien. Que ce ne soit pas bien passé n’est pas une surprise, pas plus que le besoin de l’homme de renouer avec son fils, pas après tout ce temps, pas après tout le reste. Tu ne sais pas ce que tu ferais si ta fille adoptive ne t’avait pas pardonné ta rupture, si ses piques, expression de sa douleur à elle, se transformaient en vitriol. En indifférence. “- Bright surprise, he did welcome his old dad with opens arms right ?” Tu as ce privilège sur Markus d’avoir une relation avec Niklas. Malgré ton amitié, indéfectible, envers son père, tu comprends la rage du garçon, tu as pris le côté de sa mère sans trahir son père. Situation instable de compromis mais Markus est un old dumb bastard., c’est sa faute, tu doutes qu’il le nie. Your dumb old bastard though. “- His anger is justified. I don’t need to tell you that..It’s a pretty big dick to swallow, all the stuff rotting between you. Plus he’s young, he’s a kid, worse, your kid. The bastard does not know how much it suxx to miss his dad” Tu baisses un peu la voix, confidence de bar et rives ton regard, inquiet malgré tout sur lui. Tu ignores si Niklas acceptera de l’avoir dans sa vie avant qu’il ne soit trop tard. L’orphelin en toi ne comprends pas mais en même temps - tu as quitté Ingvar avant que la pourriture ne dévore tout l’amour son passage. Alors eux ?  Tu te redresses légèrement, lui laissant de l’espace, le temps. Et demande sans une once d’interrogation dans ta voix, sans curiosité, non, Markus en a besoin : “- What happened. ”  Comment est-ce que ça va avait dérapé ? Comment s’étaient-ils fait mal ?

(c) oxymort

Anonymous
Invité
Invité
Personnage
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Jeu 5 Mar - 23:08


“Amen to that,” répond Markus avec un sarcasme qui suinte de chacune de ses syllabes tandis que son compagnon le lecture sur le bon droit de Niklas de se comporter comme il le fait envers lui. Il ne cherche pas à s’en défendre, pas plus qu’il ne se cherche une excuse quelconque : il sait qu’il n’y a rien à trouver ici. Rien que ses propres erreurs et ses travers. What happened? “I don’t blame him,” il répond après un temps en esquivant soigneusement la question de Wighard. “I know I can’t and I know I’m the only one responsible here for all this fucking mess.” No shit Sherlock? Markus n’espère pas que Niklas lui pardonne : il est suffisamment intelligent pour comprendre pourquoi cela ne risque pas d’arriver, et que ce n’est pas insister auprès de son fils qui permettra de signer la fin de cette guerre froide qu’il lui mène depuis quatre ans. Certes minuscule mais terriblement tenace, son espoir réside ailleurs, dans le temps et sa formidable aptitude à tout étouffer avec les années. Alors il se dit qu’un jour, la rancœur finira par rendre les armes face au poids des ans, qu’un jour, les bons souvenirs recommenceront à compter et à lutter à armes égales contre les mauvais. Et que ce jour là, peut-être, le père et le fils parviendront à nouveau à reconstruire quelque chose.
Et Markus donnerait tout pour ça, pour la certitude que ce fameux jour arrivera avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

Une nouvelle gorgée enflamme délicieusement son gosier tandis que le gardien s’avance un peu plus sur le sentier de l’ivresse sans même essayer de lutter contre ses effets pernicieux. Demain sera bien assez tôt pour regretter les abus de ce soir, tandis que cette soirée est d’ores et déjà dédiée à regretter l’après-midi qui vient de s’écouler. “We barely spoke in four years,” continue Markus, laissant les mots couler sur le fil de sa pensée sans vraiment se soucier de les ordonner de manière plus cohérente : Wighard le connaît suffisamment bien pour prendre le train en cours de route, pour interpréter les non-dits en fonction des quelques mots parvenus à s’échapper de la nasse bordélique de son esprit. “And I was okay with that. I mean, it’s not like I had a choice in the matter but before today, I never even tried to force anything on him. Besides, I had Nora.” Il se mord la langue après avoir laissé échapper le prénom ; parler de sa fille au passé est toujours quelque chose qu’il peine à accepter et la douleur se réveille un peu, s’agite et plante un croc dans ses entrailles. “So I could at least pretend everything was fine. Niklas didn’t even want to hear about me? Yeah, no problem, I was too busy taking care of her anyway. I was too busy starting over. I lied to myself because it was the only way to move on.” Il digresse, il le sait, mais le flot semble inépuisable maintenant que la digue a cédé : à passer trop de temps à tout renfermer au fond de soi, l’épanchement devient inévitable. Le besoin de mettre des mots sur un mal-être qui le bouffe de plus en plus depuis bientôt un mois, le besoin limite viscéral d’en parler à quelqu’un.
Wighard est cette personne, parce qu’il ne l’épargnera pas pour le compte d’une vieille amitié. Parce qu'il ne va pas lui offrir une putain de pitié condescendante et justifier ainsi les agissements de son camarade. Parce que Wighard n’est pas Rebekka.

“I can’t do it anymore. Now that she’s gone, I just can’t. fucking. do it.” Les doigts se crispent autour du verre, on devine sans peine le poing désireux de se serrer jusqu’à s’en faire mal pour ravaler la colère et la douleur de la perte. “I can’t lose another child and I fucking need him to acknowledge that.” Il détourne le regard et fixe le mur avec colère. Colère contre lui, colère contre le reste du monde. Ses yeux se raccrochent au jeu de fléchettes et tentent d’y puiser tous les bons souvenirs liés à cette stupide plaque fixée au mur pour trouver la force de continuer. De se retourner vers Wighard. “So yeah, I went to see him, knowing that nothing would go the way I had hoped.” And what happened then? La question que Wighard a posé quelques minutes plus tôt résonne dans son esprit et, cette fois, Markus ne peut plus l’éviter. Il a pris tous les détours possibles pour ne pas avoir à y répondre mais voilà qu’il se retrouve de nouveau face à elle, et qu’il n’a plus rien à raconter à Wighard pour prétendre mettre en place un contexte. Alors il prend une longue inspiration et cherche dans le regard de son ami une ancre solide à laquelle s’accrocher de toutes ses forces. “And he made me kneel.” End of the fucking story.
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
i've got something in my throat 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Dim 8 Mar - 23:26



I've got something in my throat

@Markus Østerberg | Fin janvier 2020

◊ ◊ ◊


Le verbe résonne dans le bar, tes oreilles bourdonnent et le brouaha ambiant emplit la pièce avant de redescendre, de vous assourdir et de fondre, comme des vagues incontrôlables. Bruit de fond qui parasitent ta compréhension. Le verbe sonne faux. Tes tripes comprennent plus vite que tes pensées - elles se tordent par instinct et menacent de tout dégobiller. Putain de verbe. S’agenouiller. Pia serait tellement satisfaite de savoir combien de plans culs elle a pu foirer parce qu’elle t’avait à l’époque où elle était encore en couche-culottes. Ton instinct de survie encaisse le premier et ta mâchoire se crispe visiblement, comme si tu t’attendais à un coup dans les jarrets.

Jusque là, rien d’étonnant à la diarrhée parfumée à l’éthanol, si ce n’était la locution parfaite de ton compagnon. La relation de Niklas et Markus est un champ de mine qui te fait de la peine, une maison en ruine dont tu regardes l’incendie sans trop savoir quoi faire pour ne pas empirer la situation. Est-ce que Markus avait merdé ? Royalement. Est-ce que Niklas avait des raisons de lui en vouloir ? Tu as recueilli le gamin dans tes bras, quand leur famille a pris l’eau, tu as une bonne idée des émotions conflictuelles du fils, tandis que tu n’as jamais pu comprendre comment et pourquoi, on peut tromper, aussi longtemps la personne avec qui on est. Tu aurais été démoli. Tu sais l’amour Markus porte à son fils, à sa fille, à sa nouvelle femme. Il n’y a pas de tricherie là-dedans pourtant. Il avait un bon père pour Niklas, il avait essayé, et il aurait été un bon père pour Nora aussi, si son entrejambe ne courait pas plus vite que la ménopause de Rebekka.

Tu le laisses parler, vider son sac : c’est ce qu’il a besoin pour le moment, ne pas ressasser, ne pas boire seul. Une épaule sur laquelle chialer et surtout sur laquelle s’appuyer quand il s’essayera de se lever, quelqu’un pour ramener le grand père incapable de marcher sans déambulateur, et balancer une vanne dessus. Tu siffles par instants dans ta barbe. Est-ce que Markus s’entendait parler ? Sans doute pas, pour ça qu’il continue. Dans plus d’un sens, Markus mérite que son fils lui fasse la gueule.A échanger un enfant par un autre, une femme par un autre. A craquer lorsque l’enfant prodigue meurt et qu’il faut se contenter de l’aîné. Les parents ont leur favoris, et les pères n’ont rien de supers-héros, même quand ils sont prêts à changer le monde pour leurs progénitudes. Il dit des choses horribles, et pourtant tu ne doutes pas qu’il tient à Niklas plus qu’il ne le pensait. Le parpaing de la mort de Nora l’a juste réveillé à temps.

Il ne serait pas dans un état pareil sinon.

Tu acquiesçais en frottant ta barbe, jusqu’à ce que le verbe te frappe dans les jarrets et l’estomac. Niklas a fait s’agenouiller son père. Silence. Silence qui perdure, tu encaisses et lui regarde son verre. “- Fuck.” Tu souffles, l’air vidé de ta poitrine. ”- Shit.” Rien à dire. Rien qui ne pourra réparer. Ca servirait à quoi de lui demander ce qui a fait déborder le vase, de chercher à réparer les pots cassés ? De chercher si la réaction de Niklas avait du sens? Elle n’avait aucun sens. Le don d’agenouillement est abject. Mais adressé à son propre père ? C’est contre-nature. “- Son of a…” Tu mords ta lèvre avant d’insulter Hanna, et ton regard dérive sur le bar, cherchant à comprendre ce qu’on vient de t’apprendre. Le fossé est définitivement consommé entre les deux.   “- Shit, Markus, I…” Tu porte ton poing serré, puis ton verre à la bouche, l’alcool que tu descends cul sec pour chasser le sale goût que tu as en bouche. Tu le resserres, sans demander avant de frotter ton visage des deux mains. “- Jesus-Christ, there is no bloody surnaturel that can’t be trusted. All of them fucking are fucking swine.” Ni Niklas, ni les autres, aucun pour rattraper l’autre. Aucun pour traiter l’humanité d’où ils proviennent avec une once de respect. Pas même leur père. C’est une condamnation des derniers espoirs que tu avais envers les castes et tu lui lances un regard profondément, sincèrement désolé. Pourquoi est-ce que même Niklas, même son propre fils, sa chair, vos familles ne valent pas mieux que les autres? Pourquoi est-ce qu’il n’y en a aucun qui donnerait l’occasion de mentir à la rébellion ? “- It’s over, mate.” Et ça t’arrache la gueule de dire ça, mais tu ne vois pas comment, après ça, leurs relations peuvent s’améliorer, l’estomac dans les godasses.

(c) oxymort

Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
i've got something in my throat LcZCyZr6_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Dim 29 Mar - 16:55



I've got something in my throat


◊ ◊ ◊

Les minutes et les heures glissent entre ses doigts, passent bien trop vite au sein du QG de la Rébellion. Elle passe sûrement bien trop de temps dans les sous-sols du Deep Blue, préfère mille fois rester là, entourée de chaleur humaine, que dans l’obscurité de son appartement. Lorsqu’elle envisage enfin l’idée de rentrer, il est déjà bien tard, Oona s’est endormie entre deux gamins réfugiés, paisible. Un instant, elle envisage l’idée de la réveiller, de la porter dans ses bras, de la caler contre sa poitrine pour s’en aller. Au risque de troubler cette tranquillité, qui se fait bien trop rare ces derniers temps. Mais elle est bien trop paisible pour qu’elle n’ose la réveiller. Elle se contente de déposer un baiser sur son front, de glisser quelques mots au père qui veille au grain dans la même pièce avant de s’éclipser. Il y a une graine de culpabilité en elle, mais il faut s’avouer quelle est contente de remonter les marches, seule avec elle-même, après avoir emprunté des lunettes retro aux verres rouges et une vieille casquette rapiécée. Ce ne sont que de minuscules barrières, rien de réellement efficace, et elle attend déjà les moqueries qui ne manqueront pas de tomber. Mais l’envie la démange bien trop de se poser au comptoir, près des siens, d’en profiter même pour un court laps de temps.

A son entrée dans le bar, il n’y a plus grand monde, mais elle reconnait bien vite deux silhouettes familières. Un sourire retord fend son visage alors qu’elle s’approche dans leur dos, passe sans aucune forme de procès ses bras autour de leurs épaules pour les serrer contre elle. Mais avant même qu’elle n’ait eu le temps d’en dire plus, elle prend conscience de la teneur de la conversation, capte quelques mots épars. And he made me kneel. Elle se fige soudain, les muscles tendus, la poitrine grondant d’une colère furieuse, se réécrie comme Wighard, outrée. Comme pour renforcer sa stupéfaction, elle les observe par-dessus ses verres rouges, l’un après l’autre, abasourdie. « Quoi ?! » Le temps que l’information remonte à son cerveau, elle éructe déjà. « Qui ? Qui a fait ça ? Pia ? » C’est le premier nom qui lui vient à l’esprit, en parlant de s’agenouiller, à force d’entendre les déboires des différents rebelles. Il y a des relents de haine dans sa voix. Elle a ce don de détester les gens, Badia, sans même les avoir rencontrés. Les racontars de ses proches suffisent, elle a assez confiance en eux pour ne pas se laisser aller à un doute quelconque. « Nan, mais j’vais lui faire bouffer le sol à cette pétasse ! » Avant qu’elle ne prenne le temps de se poser, de réfléchir deux minutes à la phrase de Markus. « Autant pour moi, Pia n’est pas un il. C’était gratuit, ça m’a fait plaisir, je suis mauvaise langue. » Elle ne s’en excuse même pas, et il n’y aurait personne pour l’en blâmer dans cette pièce. Il y en a pour user et abuser des dons qui leur ont été offerts, et toutes les occasions sont bonnes pour les insulter. Ils feront toujours de bons défouloirs. Les pouvoirs de certains surnaturels la révulsent, et l’agenouillement est bien en tête de liste. Cette simple possibilité qu’ils aient, de les assujettir aussi facilement, est terrifiante. Et elle n’ose imaginer pourquoi ils auraient fait agenouiller leur propre gardien. « Merde, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Un peu trop curieuse pour son propre bien, peut-être, à s’immiscer dans une conversation où elle n’a pas été invité. Mais elle s’impose sans hésitation, Badia, tire un tabouret à elle pour s’installer entre les deux rebelles, prend ses aises. « Ok. Bon, par contre, pour un plan de vengeance, j’ai besoin d’alcool, vous partez avec un train d’avance, c’est pas juste. » On ne l’attend même plus. Ils doivent se demander ce qu’elle fout là, elle s’attend même à ce qu’on la renvoie chez elle, comme une enfant sauvage. Alors elle ne leur laisse pas le temps de réagir, coincée entre les deux gardiens, bien à l’abri, et réclame de quoi se désaltérer. « La même chose, s’vous plait ! »

(c) oxymort | @Wighard Wolden & @Markus Østerberg

Anonymous
Invité
Invité
Personnage
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Mar 31 Mar - 17:04


Pendant un silence qui semble durer aussi long qu’une éternité, Markus observe son vis-à-vis digérer la réalité crue de la bombe qu’il vient de lâcher. Et bien sûr, concentré sur lui, les sens déjà quelque peu abrutis par l’alcool dans ses veines, il est à mille lieues de faire attention à la personne qui s’approche discrètement d’eux. Lorsque Badia passe ses bras autour de leurs épaules, à Wigard et lui, il a d’abord un violent sursaut qui manque de renverser son verre sur le comptoir avant de se dévisser le cou et de se rendre compte de l’identité de la coupable.
Ensuite, il comprend aussitôt qu’elle a tout entendu de leurs derniers mots.
Et bien malgré lui, les exclamations outrées de la jeune femme lui arrachent un sourire, tandis qu’elle a vite fait de se monter le bourrichon tout en étant parfaitement à côté de la plaque. “It’s okay, I’m pretty sure she deserves it anyway,” rétorque-t-il alors qu’elle semble enfin s’être rendue compte de son erreur.

It’s over. La remarque concise et limpide de Wighard le heurte comme un roc lancé en pleine figure et Markus refuse, rejette avec force cette vérité. “Nah. It’ll never be over, Wi’. Unless one of us ends up dead, I won’t allow it.” He’s my fucking son, for fuck’s sake. I won’t let him go, not now, not ever. La question de Badia lui fait hausser les épaules tandis qu’il décale un peu son tabouret pour lui permettre de s’incruster plus facilement entre les deux piliers du comptoir. Qu’elle soit là alors que Markus n’avait initialement prévu d’en parler qu’à Wighard ne semble pas le déranger plus que ça : elle n’est pas n’importe qui, après tout. Et, de fait, son arrivée aussi subite que dynamique a un petit quelque chose de rafraîchissant qui fait du bien après toutes ces heures passées à broyer du noir.
Allongeant la main, le gardien récupère la bouteille précédemment abandonnée par le barman et la fait glisser en direction de la nouvelle venue alors qu’elle réclame à boire. “Here. Help yourself. You can use one of them.” D’un geste de la main un peu vague, il désigne la petite collection de verres vides pas encore débarrassés qui trônent là, fièrement. “Or are you afraid of sharing a glass?” achève-t-il avec une note un peu moqueuse dans la voix. “On another note, you look very fashionable tonight!” commente-t-il tandis qu’il lui rabat d’un geste sec de la main la visière de sa casquette rapiécée sur ses yeux. “Those glasses suit you so well they almost make you look like a fucking hippie. Lovely. You might want to consider wearing them more often: nobody would expect somebody like you with this.” Narquois, il lui grimace un sourire aussi vaillant que possible compte tenu de son état avant de retourner s’intéresser au contenu de son verre. L’interlude a beau lui offrir une bouffée d’air bienvenue et agréable, il n’en reste pas moins que la conversation initiale est loin d’être terminée.
D’ailleurs en ce qui le concerne, elle ne le sera sûrement pas tant qu’il ne sera pas tellement saoul que même rester assis sur tabouret relèvera d’un exercice et que formuler des pensées cohérentes lui sera devenu pratiquement impossible. Ce soir lui semble la meilleure soirée pour se mettre la mine du siècle et, avant que celle-ci ne lui tombe sur le coin de la gueule façon enclume jetée du troisième étage, il a bien l’intention d'extérioriser et d’exorciser ce putain de démon qui lui bouffe le cœur depuis cet après-midi.

Markus repose son verre pratiquement déjà sec après y avoir tété une longue gorgée. “Anyway, we weren’t planning any kind of revenge.” Son regard glisse de Badia à Wighard, pas exactement convaincu par ce qu’il vient de dire. Or were we about to do so? “Mostly because we’re talking about my fucking son here.” Il hausse les épaules, et l’amusement dont il a fait preuve en taquinant Badia à peine un instant plus tôt a déjà complètement disparu de son expression. “He may be an asshole but…” But I deserved it? Et s’il laisse sa phrase en suspense, le fond de sa pensée est tellement clair qu’il pourrait aussi bien l’avoir prononcé à haute voix, pour ce qu’on peut le lire sur son visage.
Wighard Wolden
Wighard Wolden
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 17/01/2020
Missives : 1219
Pseudo : Elorin
Avatar : Karl Urban
Crédits : Mad'eyes (coloring lunpand)
Thèmes abordés : alcoolisme, addiction, deuil, langage cru, violence
Infos RP : pris / rp le week-end / 800-1000 mots, dialogues en fr/eng au choix
Comptes : Wyn Evjen
Points : 4139
i've got something in my throat 11020804d8381a9d9391f8e5d117ef3ba3998719
Pronoms rp : il
Âge : 46
Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
Statut : En couple avec Zhenka
Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Dim 7 Juin - 9:41



I've got something in my throat

@Markus Østerberg @Badia Myrhe| Fin janvier 2020

◊ ◊ ◊


L’arrivée de Badia rompt le bourdonnement de ta haine. Elle vous extirpe de votre marasme et la musique et le chœur des voix t’étourdit un instant, te ramène à l’existence d’une soirée qui s’éteint. Vous avez votre propre petit nuage bien noir qui déverse l’alcool directement dans vos verres. Elle t’accorde quelques minutes pour trier tes pensées, ordonner le choc qui vient de te foutre à genoux métaphoriquement parlant. Niklas. Niklas dans la peau d’un demi dieu impitoyable. Niklas, mettant à genoux son vieux père. Tu as encore en bouche le goût de la nausée du don de Pia – oui. Mais malgré leur peu de différence d’âge, bizarrement, le visage du gamin que tu connais depuis des années fait l’effet d’un faux raccord. « - Ugh, if only. » Tu fais une moue de gamin, retroussant tes lèvres sous ta barbe. Pia tu peux la haïr. Pia, tu peux la ranger sans arrière-pensée dans les rangs des monstres avec pour seule qualité d’avoir pensé à l’adoption. Pia, tu rêves de la faire s’agenouiller devant toi, de l’écorcher vive et des sales idées en tête. Pia est un monstre. Pia n’a plus rien d’humain.
Par contre, difficile de te penser d’une espèce différente, épouvantable, du fils de ton meilleur ami.

« - Be my fucking guest. » Si Badia voulait faire bouffer quoique ce soit de non comestible à Pia… en tous état de cause, tu l’arrêterais. Être la voix de la raison dans un désastre voué à la destruction te rognait les reins, mais c’était plus fort que toi quitte à te filer des bouffées de rage incompressibles, de plus en plus apparentes, de plus en plus régulières. Ta langue fait une bosse contre l’intérieur de ta joue, à imaginer la scène, à oublier la scène qui vous entoure, de quoi vous parler ou de la douleur de tes genoux parfois. Jusqu’à ce que Markus parler de mourir plutôt qu’abandonner son fils. Sentiment louable, mais ça ne serait pas trop demander de garder ton meilleur ami et frère d’arme vivant jusqu’à la retraite ? Tu le désignes de ton verre, de l’autre côté de Badia, une nuance de menace dans ta voix rauque.  « - I won’t go to your fucking funeral. Been there, done that. »Appuyé du coude sur le comptoir tu t’interrompt pour la regarder de haut en bas à nouveau. Markus a raison, personne ne reconnaîtrait la morte si elle paradait en talons aiguilles et mini-jupe, mais l’effort est déjà appréciable pour le diable sorti de sa boîte ou la rebelle sorti du refuge. « - Aren’t they my glasses ? What’s next ? My shirts ? My fucking skirts ? Jésus-Christ. »

Tu lèves les mains en signe d’innocence : pas de vengeance si Markus n’en voulait pas. Tu n’irais pas derrière son dos pour son propre fils. Mais ton cœur bat la chamade dans sa poitrine, ça coince aux entournures. Ce n’est pas juste. C’est inconcevable. « - He deserves some spanking. » Badia est entre vous, mais tu te penches pour frotter brièvement l’épaule de Markus. « - But like father like son ?” Tu essaies de te moquer mais ta gouaille tressaille sous forme de rictus. Contrairement à ton ami, tu as encore l’esprit clair et tu frottes ta barbe pendant que tu jettes un coup d’œil interrogatif à Badia.  “-  By Freyja’s tits have some self-respect. He did it once… I mean… Do you really think you can go back from that ? I wish, fuck I want to. But it’s gotten to his head. Even if you’re not all white, sure, lovely dove, you did not go that far. Listen. I get it. I got my own devil’s offspring and I love your scoundrel. And I have your back whatever you want. We have. »

(c) oxymort

Badia Myrhe
Badia Myrhe
humanité embrasée
Personnage
Arrivée : 21/01/2020
Missives : 1716
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : sofia boutella.
Crédits : mars (avatar + icon), mistressvera (gif), bo (gifs aes)
Thèmes abordés : violence verbale et physique, vulgarité, deuil, armée
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <ba></ba>
Comptes : maja & eira.
Points : 6823
i've got something in my throat LcZCyZr6_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 40 ans.
Occupation : Une nouvelle fois, c'est la nuit et les combats clandestins qui l'ont happé, mais elle y officie désormais comme maitresse des paris plutôt que sur le ring.
Statut : Il n'y a plus que les fantômes pour l'observer, veuve qui cherche à se relever de sa perte, jusqu’à nourrir l’étincelle avivée par Ulrik.
Famille : La rébellion fait office de famille, de dernier repère dans l'obscurité. Armurière affutant leurs armes, refusant de rester sans défense.
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message Dim 14 Juin - 21:15



I've got something in my throat


◊ ◊ ◊

C’est tout naturellement qu’elle fait sa place entre les deux piliers de comptoir, qu’elle se glisse entre eux, dans leur conversation. La dynamique qui les lie a banni depuis longtemps toute gêne, dont elle ne s’embarrasse guère non plus au quotidien. Elle saisit en plein vol les explications, les mâchonne pour mieux en deviner la saveur, essayant de comprendre, sans vraiment y parvenir, déjà à l’ouest, perdue avant même d’avoir pris le train en marche. Elle se raccroche comme elle le peut aux branches, agrippe ce qu’on laisse à sa portée. Et c’est les banalités derrière lesquelles ils se cachent qui l’emportent. « Ah non, hein ! Pas d’autres enterrement ! Je réserve l’exclusivité, je dépose le copyright, tout ça tout ça ! » Elle se réécrie, s’insurge, sourire aux lèvres, ses yeux moqueurs voilés par le rouge de ses verres. Mais sous couvert de la plaisanterie, elle montre les crocs, ne supporterait pas de voir la faucheuse emporter l’un d’eux. Se battrait corps et âme pour ne pas avoir à le perdre, cet idiot accoudé nonchalamment au comptoir. Le temps d’attraper verre et bouteille, ils sont déjà repartis, allant de leur petit commentaire sur sa façon de se vêtir. Pas de quoi la déstabiliser alors qu’elle se sert. « C’est censé être de l’ironie j’imagine, Kukus ? Non parce que t’es pas bien clair j’trouve. J’crois que t’as pas trop ton mot à dire avec ta crête my little punk chick. » En fait, si. Des milliers de fois, mais elle se garde bien d’en dire plus. « Shhhh… vous moquez pas, c’est ma façon à moi de passer inaperçu. » Très convaincante, elle les observe par-dessus ses lunettes, les met au défi de la contredire avant de s’exclamer. « Pwah, tes jupes ? Ja-mais, j’me respecte encore un minimum. » Le sourire canaille, elle n’en loupe pas une et n’épargne surtout rien ni personne.

La suite lui en bouche un coin, et les sourcils froncés, elle contemple Markus, pas bien sûr de comprendre. Elle ne sait pas bien quelle information est la plus incroyable. Qu’il ne veuille pas planifier de revanche, ou que ce soit son fils qui l’ait fait s’agenouiller. « Really ? » Sur le cul, ses ongles grignotent le verre, teintent peut-être un peu trop fort. L’image est abjecte. Elle n’a jamais eu les liens qu’a Wighard avec la famille de Markus, ne s’est jamais bien approché – si ce n’est d’Henrik. Mais le mot est assez fort pour la faire reculer. Son propre fils. Elle n’a jamais bien cru aux liens du sang, réfugiée loin des siens, à se construire une famille de bric et de broc, rassembler les âmes égarés autour d’elle pour ne pas couler. Mais Oona lui donne l’espoir de réussir quelque chose, alors que le fils de Markus lui annihile tout espoir. « Et alors ? Parce que c’est ton fils, tu vas t’aplatir ? » Le rouge de ses verres ne suffit pas à cacher la rage dans ses yeux, les véritables questionnements et accusations qui lui noue l’estomac. Elle a découvert il y a trop peu de temps ce qu’est le sang pour s’abaisser à y voir une barrière, préfère mille fois d’abord voir la personne derrière un titre pour aviser de sa valeur. Il a beau être son fils à partir de la définition la plus commune du terme, s’il n’en démontre par le mérite, elle ne voit guère l’intérêt de s’embarrasser plus avec lui. Les remarques de Wighard lui font hausser les sourcils, parce qu’il ne fait que confirmer ses pires inquiétudes. « Et par contre les gars, vous allez commencer à me foutre le cafard. Tous nos enfants sont voués à être aussi ingérables ou je peux encore avoir un peu d’espoir ? » Elle a beau sourire, l’air plaisantin, ça lui noue l’estomac. Les temps sont durs, et Oona occupe son esprit quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. A mesure que les semaines dans le noir passent, les inquiétudes alourdissent sa conscience. Son avenir lui importe trop pour qu’elle ne se questionne pas à son tour, de peur qu’elle ne finisse par prendre un mauvais chemin, à cause de sa mère. Est-ce à ça qu’ils sont destinés ?

Le cœur éméché, elle finit par enfin commencer son verre, en vide une bonne partie d’un trait précipité. C’est qu’ils la mettraient bien sur les nerfs, ces deux idiots, alors qu’elle pensait pouvoir profiter d’une bonne soirée en leur compagnie. Ils font fort, niveau plombage d’ambiance. Autant qu’à gâcher la soirée, autant bien la gâcher. « Bon, j’sais pas trop c’qui s’est passé, hein, mais… quel genre de fils fait agenouiller son père ? » Elle va au fond des choses, cherche la petite bête, trop curieuse pour se taire. Inquisitrice, elle cherche ce qu’il y a à savoir, tente de démêler les faits pour trouver un drôle de sens à cette histoire. Mais elle aurait dû l’apprendre depuis longtemps ; les surnaturelles brouillent toute logique. « J’dis pas que t’es en faute, que t’as fait un truc pour le faire sortir de ses gongs, parce que bon, même là, j’crois pas que ce serait excusable. Mais… what the fuck ? » A quel moment on en vient à de telles extrémités ?

(c) oxymort | @Wighard Wolden & @Markus Østerberg

Contenu sponsorisé
Personnage
Hors-rp

i've got something in my throat Empty
Message

 
i've got something in my throat
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Les Enfants du Nord :: rp-
Sauter vers: