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Zhenka Van Der Willige
Zhenka Van Der Willige
connaissance vénérée
Personnage
Arrivée : 17/02/2020
Missives : 169
Pseudo : Ash
Avatar : Cillian Murphy
Crédits : Neventer (ava) | Drake & Pinterest (signat) | peakyblinded @Tumblr (gif profil)
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété
Points : 1494
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Pronoms rp : Il
Âge : 42 ans
Occupation : Procureur
Statut : En couple avec son ancien amant, Wighard, rédemption d'un passé révolu.
Famille : Caste de la Connaissance - Maître de la Branche de la Vérite - Justice
Dons : Détecteur de Mensonges | Épée de Thémis
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Message Lun 11 Mai - 22:24

All we have is now.
ft. @Wighard Wolden
Event : Contrecoup. 5 jours plus tard.
Tu pousses la porte de l'hôpital avec un certain calme de ton bras en bon état. L'autre est toujours en bandoulière. Tu devais absolument le laisser tranquille avant d'avoir tes séances chez le kiné pendant plusieurs semaines. Tu avais jeté ta cigarette juste avant de rentrer, laisser l'odeur nauséabonde de la nicotine disparaître de tes narines pour laisser à la place l'effluve de celle si caractéristique d'un hôpital. Tu observes les ombres aller et venir dans un calme relatif. Tu peux sentir les esprits préoccupés, bien que l'explosion soit passée depuis quelques jours maintenant. Tu savais où porter tes pas, mais tu ne pouvais pas t'aventurer aussi simplement. Tu t'adressais à une hôtesse d'accueil si les horaires de visites étaient bons et si Wighard n'était pas en train de passer un quelconque examen. Après une minute, peut-être, la femme de l'autre côté te donne le feu vert pour rejoindre ton ami. Tu claquais tes talons pour te diriger vers l'ascenseur et monter deux étages plus hauts, passer encore quelques minutes dans les couleurs à chercher la bonne section avant de trouver le bon numéro de chambre, une porte close t'accueillant. Tu penches légèrement l'oreille, pour finalement entendre une conversation. Tu supposes une personne du corps médical.

Alors, tu te plantes contre le mur tout en face, observant le passage des médecins, des familles, des patients. Ton esprit bourdonne malgré toi. Ton esprit n'est pas tranquille. Il ne peut pas l'être. Tu penses à ces gens qui ne connaissent pas ton visage, mais peut-être ton nom, mais connaissent certainement ton titre : procureur de Senja. Tu peux sentir la pression tendre les nerfs de tes épaules. Sensation désagréable de savoir la manœuvre à suivre pour une situation tout à fait inédite. Ils allaient demander des comptes, des explications et en définitif : une condamnation de ta part. Tu fermais les yeux, essayant d'étouffer le bourdonnement dans tes oreilles. Il se stoppe quand la porte s'ouvre, te permettant de rouvrir les yeux. Un jeune homme en sort, les traits un peu tiré, mais un sourire sur les lèvres. Tu t'avances, il t'invite à rentrer dans la chambre, ce que tu fais, tu ne remarques même pas qu'il referme la porte poliment derrière toi. Sur la gauche, tu découvres Wighard, allongé sur le lit, une perfusion dans le bras, la peau visiblement brûlée en différents endroits. L'image te broie le cœur un instant. Mais tu connais ton ami. Si tu affichais la pitié sur ton visage, il te foutrait dehors.

Alors, tu viens t'asseoir sur la chaise disponible de la pièce pour la rapprocher un peu de lui, un léger sourire venant éclairer enfin ton visage. « Hi sweetheart. » C'était assez simple d'amuser Wighard. Au pire tu le surprenais pour le surnom. Au mieux, il serait ravi dans tous les cas. Tu viens t'asseoir enfin, faisant tomber ton manteau dans ton dos qui ne tenait finalement sur tes épaules que par un équilibre bien calculé. « Comment tu te sens ? » Tu n'as pas la prétention d'y comprendre quoi que ce soit en médecine, chacun sa spécialité après tout. Wighard avait quitté la police pour défendre la Beauté, les surnaturels, ceux qui lui faisaient le plus du mal. Et là, quand tu le vois dans cet état, tu te demandes s'il est toujours ravi de faire partie de cette société. Ta main se pose sur le lit, mais tu ne le touches. Par convenance et aussi parce que tu veux lui offrir une proximité. Tu frôles de ton doigt sa main, n'osant pas faire plus. Pas parce que tu ne voulais pas. Mais parce qu'il était atrocement blessé. Autant ne pas tenter le diable « Everything's a mess. ».
BY CΔLΙGULΔ ☾
Wighard Wolden
Wighard Wolden
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Occupation : Gardien à la beauté, bénévole à l’orphelinat, ancien flic qui veut changer le monde. Loyauté aux rebelles et inscription aux alcooliques anonymes.
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Famille : Rebelle, infiltré qui connaît ses priorités, et pourtant rattaché à la beauté, gamin qui veut être aimé, soigne ses daddy issues avec Odin
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Message Jeu 14 Mai - 23:00



The kids aren't alright

@Zhenka Van der Willige | 20 février 2020

◊ ◊ ◊


Val t’a dit que le pire était passé. Cela n’a pas de sens, entre l’accident de tes parents et l’attentat du gala, tu as déjà donné du pire, il aurait dû s’arrêter là. Cinq jours d’abstinence. Le pire est passé. Et pourtant, tu sais ce qui t’attend, au red-bed et au deep blue. L’explosion aura laissé des marques prenantes dans tous tes très proches, tu le vois à la façon qu’à Mahaut de déverser sur toi l’affection de dizaines d’années d’un coup. Le pire sera le contre-coup. Ton irritabilité t’a gagné ta propre chambre, sitôt les premiers lits libérés. Une part de toi lutte avec l’idée de ne pas garder un œil sur Niklas, ou Juni – par protection, quoi qu’ait dit ton regard noir avant que tout parte en feu – une autre lutte avec la réalité : tu ne peux pas les surveiller. Tu ne peux rien faire. Tu as pour la première fois, une excuse pour ne pas surveiller l’étendue du naufrage, pour ne pas prendre une responsabilité. Tu apprends à ne rien faire. Tu apprends à ne rien savoir. Si tu n’étais pas aussi épuisé, abruti de médicaments, harassé par un corps qui prend feu et qui prend l’eau, ballotté entre les insomnies et les sommeils terrassés par les médicaments et ce que subit ton corps, tu deviendrais fou.

Quand on parle des types qui ne se laisses pas apitoyer par la promesse d’une pipe, tiens.
Tu rouvres des paupières lourdes de sommeil en entendant quelqu’un entrer dans ta chambre. Ton corps a du mal à se remettre des traumatismes des derniers jours. Toutes tes articulations, tes muscles te font mal, après s’être crispés durant des jours, contre les nausées, contre les tremblements, l’épilepsie, les cauchemars. L’odeur de la cigarette froide suit gracieusement le procureur comme un parfum trop masculin. Tu n’as jamais eu d’opinion sur l’odeur de cendre froide, qui t’enveloppe comme une seconde peau, comme l’odeur de chien et l’odeur de poudre, de bourbon et les mélanges de parfum de tes protégés. Tu ne sens plus ces choses-là, elles n’ont pas de fin, tu es en plein dedans. Mais dans l’atmosphère aseptisée de ta chambre, cela te fait l’effet d’une bouffée de nostalgie. Elle réveille un besoin aussi, qui achève de te réveiller. « - Hey gorgeous. »

Zhenka te semble un rêve quand ton regard s’attarde sur sa silhouette soulignée par sa mise impeccable et le manteau qui lui bat les reins. Cinq jours que tu ne rêves plus – si tu as un jour rêvé. Il est réel. Aucun insecte ne rampe sur son visage et tu oses entrouvrir un peu plus les yeux pour l’observer. Il a ôté le sang de son visage, et ajouté dix ans de plus sur ses traits délicats. Tu te souviens du sang qui coulait le long de ses arcades quand il te soutenait sous fond de cauchemars. Il est souvent dans tes cauchemars ces dernier jours. Le dernier humain avant que les portes de l’ambulance ne se referment. Ses pommettes sont exsangues, ses yeux incandescents dans ses traits tirés. Il a l’air d’un fantôme – ou bien est-ce toi qui n’a même plus l’énergie d’avoir une libido ? « - Tu viens me voir et tu ne t’assois même pas sur mon lit ? » Tu es déçu quand tu railles, ta voix rauque et ta tête appuyée contre les oreillers. Tu es surpris de le voir ici. Tes lèvres sont sèches, craquelées. Elles sont tout le temps sèches. Malgré les litres d’eau que l’on te fait avaler, ton épiderme comme tes organes ont dû mal à encaisser le sevrage en plus des dommages causés par tes brûlures. Tu fais que pisser, quand tu ne vomis pas.  Le haut de ton corps est enveloppé de pansements qui remontent sous le col de ta chemise d’hôpital, essayant de lutter contre le sel de la sueur qui glisse de ta nuque, contre tes crises aussi, lorsque tu sens et vois les insectes ramper sur ta peau, sous les pansements, avec la complicité des démangeaisons sous tes pansements. Tu as eu le temps de maigrir en quelques jours – lui aussi, visiblement.

« - I feel hot. » Tu te sens comme à huit ans, réveillé avec des brûlures, seul dans une chambre d’hôpital. Tu confesses et ton sourire glisse un instant. « - Yeah ? Tu m’en diras tant. Je ne sais pas quel jour on est. » Tu tapotes le drap à côté de sa main. Tu aimerais savoir à quel point le monde est en chaos. Sa main proche à te toucher rajoute la sensation du feu sur ta peau. Tu ne sais pas combien de temps depuis que tu as touché un autre être humain, autrement que les soins médicaux, humiliants, des infirmier.e.s. Tu es affamé de contact. Tu l’as toujours été. Tes doigts se déplacent imperceptiblement pour le toucher – le mouvement de ton bras te crispe un instant de douleur, mais tes doigts ne tremblent pas, pas encore. Pourquoi est-ce que Zhenka a pris le temps de venir, si tout est en vrac ? Tu soupires doucement. « - Pourquoi t’es là alors, maître ? »

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Zhenka Van Der Willige
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Message Ven 22 Mai - 19:12

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ft. @Wighard Wolden
Event : Contrecoup. 5 jours plus tard.
Vous êtes pendant un bref instant le reflet fantomatique de l’un et l’autre. Tu observes son corps encore solide, comme de la pierre, mais abîmé par la tempête et le feu. Tu te demandes s'il voit la même chose quand il te regarde. Les traits de son visage qui sont si naturellement pointus, tes pommettes hautes sont aussi acérées que des lames de rasoir. Tu ne ressembles pas à un cadavre, mais très concrètement : on n’aimerait pas te croiser dans une ruelle un peu sombre. Cela te peine terriblement de le découvrir ainsi, tu en as presque les larmes aux yeux. Mais cela ne sert plus à rien de pleurer. Pourtant, la douleur est lancinante dans ta poitrine. Pourquoi était-il arrivé ? Tu as l’envie de hurler au ciel de frustration et d’incompréhension. Tu sais pourquoi tu te trouves ici. Tu pouvais t’inventer n’importe quoi, mais ne pas avoir Wighard dans ton paysage familier était une sensation désagréable. Et dans les décombres, tu avais bien cru le perdre à cause de son entêtement. Tu ne peux pas t’empêcher quand les traits d’humours traversent enfin les lèvres asséchées de ton ami. Tu ne l’avais pas perdu.

« You’re hot. » Ce n’est plus lundi ou jeudi. Mais tout simplement : trois jours après l’explosion, quatrième jour, etc. Vous n’en êtes qu’au cinquième et tu as pourtant la désagréable sensation que cela ne fait que quelques heures après la tragédie. Le mouvement de sa main attire ton attention immédiatement et tu n’hésites pas. Tu viens alors prendre sa main avec douceur dans la tienne, de peur de lui faire mal en le touchant. Tu crains sa réaction, de mal faire. Tu ne sers pas sa main, mais sentir sa présence dans le creux dans ta main est comme l’affirmation qu’il pouvait toujours respirer et pas qu’il était enfoui sous les décombres du Panthéon. Ton sourire vient craquer doucement ton visage, fatigué certes, avec peu de force, mais il est présent. « Parce que je suis ton ami et pas ton maître Wighard Wolden. Et puis techniquement, c’est toi qui as été mon maître quand on bossait ensemble.» Un clin d’œil complice, c’est ce que tu lui offres. Un ami, un collègue, un amant, un maître dans l’art de la criminelle. Tu avais beaucoup appris avec lui après tout.
Un soupire plus lourd s’échappe de tes narines, ton autre main grattant doucement sa joue, sans que tu ne quittes pourtant sa main de la tienne. « On n’a jamais vu ça. Le traité de paix a brûlé. Les castes sont à couteaux tirés et on veut un coupable au plus vite. » Ce que tu es incapable de fournir pour l’instant, ça allait prendre des semaines et des mois. Mais tu n’étais pas là pour lui raconter l’extérieur après tout, a moins qu’il veuille en savoir plus. « Tu sais quand tu vas pouvoir sortir ? ».
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Wighard Wolden
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Message Mar 9 Juin - 22:33



The kids aren't alright

@Zhenka Van der Willige | 20 février 2020

◊ ◊ ◊

Vous vous êtes débarbouillés depuis la dernière et vous vous débrouillez quand même pour avoir l'air encore plus cagneux. Son visage te hante depuis la dernière, avec le mouvement désaccordé de ses lippes sans le moindre son. A essayer de te rattraper, essayer d'empêcher ta mort prochaine. Elles n'avaient pas été avec les secours. Elles avaient attendu leur preux chevalier à demi consumé, prêt à tomber dans les pommes et les bras de Zhenka. Ce qui était relativement ironique, l'opiniâtreté du proc' a essayé de le tirer de son propre tempérament, compte tenu de la distance qu'avait pris leur relation depuis que tu avais démissionné.
Ses doigts font moins mal que tu ne t'y attendais. Il te reste pourtant encore des nerfs sur le dos de ta main, l'épiderme moins atteint qu'ailleurs. Sous la pulpe de ses doigts, ta peau doit être bien rugueuse, croûte calcinée en voie de rémission. Dure. Sèche. Ce n'est pas le pire, même si ça gratte comme ailleurs. Tant que tu ne bouges pas le bras contre tes bandages protecteurs, tu devrais supporter son toucher.

«- Tu es sûr que tu n'as pas de commotion ? Qui êtes-vous et qu'avez vous fait de Zhenka ? » Tu ne te sens pas séduisant : fièvreux, clairement. Que dale l'assurance de cabaretier, le torse de faune, l'aura de barbare barbu, l'armure joviale et velue : ta voix s'est tarit, ta poitrine semble s'être dégonflée, ta barbe a des squasmes là où ta peau se regenère. Ta physicalité prend l'eau, ce qui faisait ton charme a du plomb dans l'aile. Et Zhenka te sourit, Zhenka te donne du maître. La réalité est bien plus douce amère, elle tambourine dans ta gorge comme un relent de nausée dont tu ne parviens plus à te débarrasser. Loin de l'odeur de l'hôpital, ton corps se rappelle un peu trop à toi, tu ne dois pas sentir bon, entre tes suées et ton haleine un peu trop mentholée pour être honnête. Peut-être que Zhenka a une commotion. Peut-être qu'il n'est pas réel, peut-être que tu l'imagines venu à ton secours, comme un de tes cauchemars - tu vois, l'insecte qui se déplace comme chez sur la pommette acérée, tu le vois suivre le parcours du regard d'un amant et entrer dans sa bouche alors que Zhenka continue, indifférent à la carapasse irisée qui se meurt dans sa gorge. Tu sais qu'il n'est pas réel, mais tu le vois. Est-ce que c'est le cas de Zhenka ?

Le traité de paix a brûlé. Ce qui parmi toutes les choses qui passent ta caboche lorsque tu t'extirpes de la mélasse où elle traîne en ce moment, t'avait totalement échappé. Qu'ils s'entre-tuent tous, tant qu'ils n'emportent pas les humains avec eux. «- Est-ce que vous avez déjà déclaré la guerre ? Parle-moi de dehors, s'il te plaît. » De ton enquête aussi, l'ancien flic à les dents longues, il veut savoir, bien sûr qu'il veut. Et pourtant il n'est pas sûr d'avoir la force d'écouter. Tu refermes tes paupières un instant, conscient de l'effort demandé pour les rouvrir. Tu ne sais pas depuis combien de temps que tu es là. Les nuances de l'écoulement du temps sont partis dans la cuvette avec tes diverses chiasses. « - … Pas tout de suite, je le crains. Tu vas t'en sortir sans moi ? » Tes doigts s'agitent sous les siens, ton ongle effleure le côté de son doigt, simple rappel de ta présence. Vous auriez travaillé ensemble il y a des années. Peut-être que tu as fait le mauvais choix. Peut-être que tes choix t'ont explosé au visage.  Tu as une grimace quand tu sens l'angoisse désormais familière oppresser ta trachée. Tu lui adresses un clin d'oeil alité :   «- I've been very naughty. »

(c) oxymort

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Message Dim 14 Juin - 22:28

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ft. @Wighard Wolden
Event : Contrecoup. 5 jours plus tard.
L'envie de se pencher en avant pour venir lui allumer une cigarette et la tienne, partager un moment de calme et de tranquillité, confortable dans les odeurs de tabac qui brûle et de la nicotine qui s'évapore. Tu ne peux même pas le mettre sur une chaise roulante pour aller lui faire respirer un peu d'air frais. Pourtant, tu as presque les mimiques, comme lorsque tu te retrouves seul dans ton bureau chez toi, une cigarette entre les lèvres, un whisky dans ta main et le calme de ta maison, seul endroit où tu te sentais assez bien pour être parfaitement confortable. Tu te ferais un plaisir de souffler un peu de cigarettes sur Wighard, juste pour qu'il se souvienne de son goût, comme une femme enceinte qui arrêterait le temps de sa grossesse. Un souffle du nez t'échappe, plus puissant que les autres, avant de venir te frotter un peu les paupières. C'est vrai que venant de toi, c'était peut-être un peu, out of character. Mais tu n'avais pas pu résister à lui renvoyer la balle, à lui faire ce plaisir-là, à te montrer presque engageant avec lui. Vous connaissiez le corps de l'un et l'autre, ce n'est pas comme si Wighard ne savait pas ce qui se cachait sous ce costume.

« Il est épuisé. » Susurres-tu avec une grande douceur. C'était la vérité après tout. Tu roulais un peu des épaules en fermant les yeux, soupirant de nouveau. Portant tes mains sur tes jambes croisées. « Pas encore. Nous faisons au plus vite pour faire un nouveau traité. Et je fais comme je peux pour trouver des réponses avec l'hystérie générale. On a aussi quelqu'un qui aime semer des rumeurs. » Ce fameux corbeau qui venait d'apparaître et qui se régalait de répandre des rumeurs, attisant à la fois la peur, la colère et la rancœur dans le cœur de tous les habitants. Tu ne pouvais pas en tant qu'homme de la loi, qui affectionnait la justice et les preuves pour apprécier ce genre de procédé. Tout cela pouvait manquer de tout faire capoter dans ton affaire. Tu peux sentir ses doigts jouer contre les tiens, qui te font rouvrir les yeux. Tu secoues la tête. Bien sûr que tu pouvais t'en sortir sans lui, tu avais l'habitude depuis qu'il avait décidé de quitter la police. Mais son soutien dans un moment pareil, le savoir avec lui, c'est vrai, t'aurai soulagé. « Je suis plus solide que j'en ai l'air. ».

Tu frottes tes lèvres avec un sourire qui s'y dessine. Tu avais eu peur de l'avoir perdu, c'est vrai. Comme beaucoup d'entre eux lors de l'explosion. Finalement, ton doigt vient se crocheter au sien, dans un mouvement de pures affections que tu pouvais avoir pour l'humain. « You've always been. » Tu observes un instant la fenêtre avant de te relever doucement pour t'approcher de lui et venir t'asseoir enfin sur le lit avec lui, un peu plus près de lui. Si tu sens les différentes odeurs de sueurs, tu ne le montres pas. Tu imagines bien ton ami assez gêné comme cela. Tu approches finalement deux doigts de lui, et attrapes une mèche trop courte qui ne le gêne normalement pas sur son front, pour dégager son visage « Don't die on me. I need you. And there's someone I'd like you to meet. ».
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Message Ven 19 Juin - 11:47



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@Zhenka Van der Willige | 20 février 2020

◊ ◊ ◊

Est-il si solide que ça ? On dirait les litanies de conneries que tu te répètes devant le miroir, au psy, à tes chiens. Y a bien que tes chiens qui croient que tu es super fort comme un super-gardien et un super-papa. On devrait écouter plus souvent l’avis de ses chiens. Zhenka semble solide. Toujours été le cas, même pour toi  qui a eu l’occasion de voir au-delà du procureur et de sa présence écrasante. Il y a l’immensité de douleur derrière les yeux clairs, une empathie sur laquelle tu aimais passer et repasser du bout des doigts. Mais jamais les craquelures ne s’ouvrent en failles. Zhenka est solide. Impassible. Inébranlable.

Ses doigts accrochés aux tiens envoient une décharge qui remonte dans tout ton bras, sans que tu puisses dire si c’est agréable ou non. Le fourmillement menace d’ankylose. L’intensité est là, pas de doute. Douleur ou instinct, tu t’accroches à ses doigts. Tu détournes la tête en le sentant s’installer sur le matelas à côté de toi. Pas longtemps – ton regard revient sur lui, porteur de sa fatigue. « - Come on, I stink, don’t come here with your pity, prince charming . »  L’intimité ne pardonne pas à cette distance.  Tu évites le minuscule miroir de la salle de bain ( ce jeu que tu avais abandonné à l’adolescence, lorsque ta silhouette irlandaise et malingre, parcourue de cicatrices à la place des tâches de rousseurs)  mais tu viens de te taper cinq jours de sevrage après un acte terroriste. Sans même parler des cicatrices qui mouchètent ta face et marbrent ton poitrail – tu as les cernes, le teint pâle, la barbe inégale, à demi-roussie. Ton corps lutte entre suées et déshydratation et ton estomac alterne entre sortir par le haut et sortir par le bas. Ce n’est pas même que tu n’es pas séduisant ou pas au mieux de ta forme : tu as tout de repoussant.

Tu imagines d’autant plus facilement ta gueule pas dans sa bouteille que tu vois son visage de près. Il  l’air épuisé. Si tu sens l’odeur familière de cendres froides, il doit sentir… le reste. Les muscs que tu portes en soirée n’ont jamais tout à fait dissimuler les odeurs que tu emportes partout avec toi – l’odeur de chien que tu traînes avec leurs poils, la graisse que tu utilises pour tes armes, l’homme comme dirait l’autre. Tu vois son visage de près – les cernes, la peau cadavérique où semblent subister les traînées de sang, et ces yeux, ces yeux où tu as envie de te noyer, qui t’enveloppent. Silence. Bouche sèche. Atrocement. Tu ne baisses pas les yeux, tu l’observes avec une certaine timidité, devant cette avalanche de sentiment et d’affection, plus que tu ne souviens qu’il t’en prodiguait, avant. Désarçonné par cette inimité, que tu ne prends qu’avec prudence. Méfiance. Tu te sens nu.  Nu et vulnérable – les deux se concilient rarement chez toi. Nu, tu es invincible, glorieux, viril. Te voilà enveloppé d’un vêtement épais comme du papier et de pansements bien plus épais. L’homme disparaît sous ces uniformes. « - You’re getting soft. » Tu expires par le nez, avec un soupire. La tension décroît lentement dans ta poitrine. Il t’en faut beaucoup pour ne pas avoir envie de le basculer sous toi, saisir ses hanches et peser de ton poids sur son corps, défoncer le matelas à prendre votre plaisir. Tes doigts se referment sur le verre d’eau posé à côté de toi, et tu bois une gorgée, récupérant ta voix ta voix au passage. Tu veux le remercier – de t’avoir aidé là-bas. D’avoir défendu le gamin contre la Tourmente, surtout.

J’ai besoin de toi. Les mots résonnent en toi. Tu l’as abandonné, la dernière fois qu’il avait besoin de toi – persuadé que ce n’était pas vraiment le cas. C’est tout un autre chapitre. Mais les mots … tu ne peux pas dire que cela ne te fait pas plaisir, malgré le contexte horrible. Succède aussitôt la nausée familière : il a besoin de toi – mais il a quelqu’un. « - So what you met some chéri-joli ? » Le rictus se veut amusé, et tu presses gentiment son poignet. L’étincelle est encore absente de tes yeux, cela demande trop de forces. Tu reposes ta tête sur l’oreiller qui te soutient, arquant un sourcil, exagéré : « - Ou bien est-ce Mahaut, finalement ? »  Ta main libre vient se poser sur ton front, pinçant ton nez un instant. Tu grognes à haute voix la litanie qui tourne en boucle dans ton crâne depuis cinq jours. Tu n’es pas en état de gérer ça – ni ça, ni tout le reste. Tu gères à peine le contrôle de ton corps, en l’état – le tremblement de tes doigts est notable. « - Jésus, j’ai besoin d’un verre. »


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Message Dim 21 Juin - 17:21

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Tu passes ta langue sur tes lèvres avant de la claquer dans ta bouche. Comme si tu pouvais avoir quelque chose à faire de la puanteur d'un ami. Ce n'était pas sa faute ou de sa volonté. Il ne pouvait simplement plus faire attention à lui correctement parce qu'il ne buvait plus, qu'il passait trop de temps au-dessus des toilettes et que son corps rejeté toutes les toxines qu'il avait pu emmagasiner depuis tout ce temps. Tu n'as pas l'irrespect d'imaginer ce qu'il doit ressentir. La honte de son apparence, l'état psychologique dans lequel il se trouve. L'apparence physique, la grande fierté de Wighard, d'être l'homme viril et tout en masse qu'il a toujours été, pour cacher à l'intérieur de ce corps de colosse, un enfant aux souffrances multiples. Il avait tout de même des fragilités, des parties de son âme en argile tendre et facilement cassable sous quelques coups de masses. Mais tu continues à le regarder, comme s'il n'y avait rien de repoussant en lui à cet instant. Il était un homme et un ami. Et même si la vision était pénible, dans le sens premier du terme, qui t'infligeait de la peine, tu ne voulais pas lui faire ressentir.

« Is that bad ? » Il te semblait que la douceur était pourtant un trait apprécié chez les gens, non plus quelque chose de désagréable. Ton corps continue de s'appuyer contre le lit tranquillement, observant le peu de vu que tu peux observer au travers des vitres avec les stores en partie baissée. Ne laissant aucune lumière trop agressive de l'extérieur fatigué un peu plus le patient à l'intérieur. C'est un temps typiquement de transition entre automne et hiver, humide, un froid qui se fait de plus en plus mordant, un vrai plaisir pour la peau qui te tire de plus en plus que chaque jour passe. Tu n'as pas le luxe de t'en occuper autant que tu le souhaiterais. Tu décides de replonger ton regard sur lui avant de laisser un rire sortir de tes lèvres en secouant la tête. Tu passes une main sur ton visage, frottant tes yeux en grimaçant. Mahaut... resterait une enfant pour toi. Tu connaissais les violences, les sévices... Et malgré son corps et son esprit d'une belle jeune femme très avancée sur les choses de l'amour et du reste, tu ne pourrais jamais l'envisager. Sans oublier la chose la plus importante : une poitrine féminine n'avait jamais stimulé quoi que ce soit chez toi.

« Depuis quand est-ce que tu parles français toi ? Tu te mets aux romans d'amour ? » Petite pointe amusée, sans aucune moquerie. Tu plongeais ta main dans la poche de ton manteau pour en sortir ton téléphone portable dans le silence. Tu grognes un peu tout en restant concentré sur son écran, cherchant quelque chose, venant tranquillement commenter, « C'est ce dont tu as besoin Wighard, tu ne crois pas ? » C'est un fait et tu es certain que ton ami le sait. Il force trop sur la boisson, ça fait longtemps que c'est ainsi. Avant qu'il ne puisse te répondre, tu penches le portable vers lui, où un enfant de presque un an, avec des yeux d'un bleu similaire au tien, mais pas aussi perçant s'affiche. « Niene, ma nièce. Et maintenant, je suis son tuteur légal. » Tu ne le regardes pas. Elle ressemblait à son père. C'était parfois douloureux à remarquer par moments. Puis tu baisses doucement l'écran, y jetant un coup d'œil avec un sourire en coin. Un chéri-joli pour s'en occuper avec toi ne serait pas de trop. « Je suis sûr qu'elle t'adorerait. Tu as un truc pour les enfants. » Au moins, cela se passerait certainement mieux qu'avec Ingvar qui était venue alcooliser chez toi, avait essayé de te refiler des hormones pour s'amuser avec toi et se sentir minable aux premières lueurs du jour. Tu aurais pu laisser passer ça, mais maintenant que tu avais une enfant a charge, ce genre de comportement sous ton toit n'était plus acceptable.
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Message Ven 3 Juil - 11:39


The kids aren't alright

@Zhenka Van der Willige | 20 février 2020

◊ ◊ ◊


La douceur était une condamnation à mort à Senja. Tu en as pourtant plein le poitrail de ces cochoncetés à dégueuler comme un trop plein d’amour. Tu en es persuadé, dressé, à haïr comme les autres les démonstrations de douceur dans la jungle de bitume et de runes. Cela ne t’empêche pas d’en faire preuve, c’est plus fort que toi, comme ton secret le plus intime – la douceur est ce qu’il a de plus important à Senja, espèce en voie de disparition. Mais s’ils voient de la douceur en Zhenka, l’édifice s’écroulera sur le procureur pour l’écraser de tout son poids. Tu es soudain inondé par sa douceur et son masque qui chancelle, tu ne sais pas quoi en faire, toi qui es pourtant une éponge dans ce domaine. Il n’avait pas eu assez de douceur envers toi. Cela sonnait faux, comme un surnaturel qui t’apitoie. La rage est incompressible, compagne qui bat dans ta poitrine, qui te fait les haïr tous, quoi qu’ils fassent.

« - Voulez-vous coucher avec moi ? » En français dans le texte et sans sourciller ni manquer un seul instant, ni détourner les yeux, ton regard transperçant le sien, comme noir d’encre.Tu ne parles pas français à l’exception de quelques phrases choisies – judicieusement empruntées à Mahaut pour les touristes. Le norvégien est presque ta troisième langue, après le gaélique et l’anglais que t’avaient enseigné tes parents, langue de rébellion, langue d’envahisseur, langue divine. Aucune terre à part tes deux îles. Les romans d’amour, homosexuels, étaient quasiment les seuls livres qui passaient entre tes mains. Pas de la grande littérature, pas le genre de la connaissance (tu n’étais pas le genre de la connaissance).
Tu es traversé par une bouffée d’agressivité pourtant rare chez toi, car incontrôlée – tu l’envoies balader avec une sècheresse alarmante, irrité, frustré jusqu’à en devenir mauvais « - Yeah, c’est exactement ce dont j’ai besoin, je vi… » de te le dire, que tu avais besoin d’un verre, la gorge constamment asséchée – tu as l’impression d’avoir une râpe qui laboure ta gorge quand tu te t’arrêtes net dans tes paroles. Tu as soif et le besoin d’un verre, un seul verre, pas d’ivrognerie, un seul, joue en continu dans ton esprit, boîte à musique du manque.

Niene sous le nez, tu fermes ta grande gueule. Fixant l’enfant sur le petit écran jusqu’à ce que Zhenka te le ravisse. Tu as un truc avec les enfants. » Pourtant tu n’as pas d’enfants. Tu prends soin d’Oona comme si c’était la tienne, t’endormant avec elle sur le canapé, jouant à tout ce qu’elle veut, alors que tu n’as pas encore eu le temps d’ôter tes holsters. Tu rêves d’en avoir. Tu rêves de voler tous les gamins de l’orphelinat et de leur offrir ce que tu n’as pas eu, de combler ton propre manque d’amour en remuant ciel et terre pour eux. Pourtant tu n’en as pas. Tu as dû mal à comprendre, un long silence s’installe entre vous, motivé par la brouillard jaunâtre qu’est ton esprit. Tu as du mal à comprendre ce qu’il veut te dire, ton cerveau comme une éponge laissée pour compte sur l’évier. Puis, lentement : « - Qu’est-ce que tu fous là bon sang ? » Il devrait être avec elle (plutôt d’auprès d’un vieil alcoolique brûlé au 2e degré sur la moitié du thorax et des membres supérieurs, plutôt qu’auprès d’un humain incapable de protéger les siens.) Il devrait être loin. Tu as un pincement au cœur, à l’idée que Niene deviendra une Zhenka en réduction, une érudite, une justicière convaincue d’aider les plus faibles (qui sont plus faibles). Tu fermes les yeux un instant, avant que la vraie colère n’enfle en toi. Le ton est accusateur, mais ton regard pire : désabusé.
Désillusionné. Tu n’y crois pas et une part de toi… et déçue. « - Tu l’as ramené à Senja ? » Est-ce un testament de ton état, de ta propre sensibilité où de ce putain de monde que les larmes s’entassent au coin de tes pattes d’oies, de frustration, de rage, de ne pas pouvoir simplement être gaga sur Niene. Tu devrais être ravi à l’idée de rencontrer Niene, tu devrais sourire comme un con, mais cette petite joie t’ait ravie.


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Zhenka Van Der Willige
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Message Mar 14 Juil - 16:33

All we have is now.
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Tu ranges ton téléphone dans ta poche en silence. Bien sûr que c'était une décision mûrement réfléchis, bien sûr que malgré toute l'objectivité que tu pouvais avoir, tu t'étais laissé affecté par une certaine affection liée à la mort de ton aîné. Tu te doutes à mille pourcent de ce que Wighard est en train de penser et tu sens déjà les reproches, le jugement qu'il peut t'adresser. Tu ne pouvais pas emmener l'enfant ici, pas dans ce service-là. Même si elle n'avait pas encore l'âge pour comprendre ce qu'il se passait autour d'elle, d'analyser les choses, il valait mieux qu'elle reste à la maison. Tu plisses lentement les yeux en le regardant, passant le bout de ta langue sur tes lèvres. Tu avais une nounou pour la garder deux petites heures. Cela ne faisait pas de toi un mauvais tuteur, n'est-ce pas ? Tu étais célibataire, un maître de branche qui refusait clairement d'avoir quelqu'un pour l'aider dans ses tâches, ce qu'on nommait de façon ancienne un courtisan. Si tu en possédais un, il pourrait faire cela. Mais quelqu'un d'expérimenté comme une nounou était plus approprié. Et puis, tu sens le ton de la voix qui change.

« Tu me prends pour un irresponsable, n'est-ce pas ? Parce que tu crois que j'avais un choix peut-être Wighard ? Tu penses peut-être que je n'ai pas réfléchis une seconde à ce que cela impliquait pour elle ? Mon père à bientôt soixante-dix ans. Les parents de ma belle-famille sont tout autant âgés. » Bien sûr que tu savais ce que cela impliquait pour son futur. Et tu y avais mûrement réfléchis. Peut-être quand elle serait assez grande, la sœur de ton ancienne belle-sœur serait assez âgée, peut-être même mariée et avec des enfants pourrait un jour prendre votre nièce en charge. Tu te rends compte que ta voix a claquée dans l'air plus que tu l'aurais pensé. Avec tout ce qui se passait en ce moment, on pouvait clairement dire que tu es à la limite d'être à cran, tu n'es pas certain de pouvoir supporter des reproches ou une leçon de morale. « Je dois le répéter combien de fois que tu es mon ami et que c'est une raison suffisante pour que vienne te voir ? » Tu le défiais de continuer sur ce chemin-là, Wighard n'était pas plus expérimenté que toi pour éduquer un enfant alors les bons sentiments et les conseils, on pouvait se les garder pour soi.

Si ton frère t'avait couché sur son testament en tant que tuteur légal prioritaire sur sa propre fille, en ayant lui-même vécu à Senja, cela voulait dire qu'il avait confiance en toi. Tu ne pourrais pas supporter une seule critique sur Sijmen. Ce n'était pas le mieux, mais il savait qu'avec toi, Niene avait un protecteur plus que solide. « Mais je suis ravi de voir que tu sembles impatient de la rencontrer. » Tu te combats pour ne pas sonner amer, mais c'est à ton tour d'être déçu. De tous, avec Ingvar, tu espérais une meilleure réaction pour chacun. La honte pour l'un et le reproche pour l'autre. Tu n'avais plus aucune famille à Senja depuis plus de quinze ans, avoir la présence d'un membre de ta famille te réchauffait le cœur, avoir la sensation d'avoir encore un morceau de l'âme de ton frère avec toi. Tu renifles plus péniblement, passant une main sur ta bouche. Tu inspires longuement, puis tu expires. Avant de te détourner de lui. « Je devrais te laisser te reposer. Je ne voulais pas te déranger plus que nécessaire, sincèrement Wighard. » Tu ne voulais jamais rien dans ta vie, hormis ton travail, peut-être rêver de quelqu'un quand tu rentres chez toi, laissant ton corps se détendre auprès de cette personne, mais rien n'y faisait visiblement. Visiblement, avoir un peu d'espoir dans tout ce merdier qu'était Senja, c'était devenu indécent.
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Message Lun 10 Aoû - 10:38


The kids aren't alright

@Zhenka Van der Willige | 20 février 2020

◊ ◊ ◊

Tu as un léger mouvement, imperceptible, une paupière qui se tressaille. Tu n’as jamais aimé les voix qui claquent dans l’air, les ombres lugubres qu’elles emportent avec elle, le voile des menaces qui menacent de gifler ton visage. Le rappel de ta place, même inconscient. Tu marches constamment sur une fine ligne entre l’irrespect et la démence, tu en es conscient, malgré les crevasses de la déshydratation. Tu es conscient que tes mots vont plus loin que ta pensée, que ton habituel sang-froid ne tient plus la bride à ta colère, que le filtre que tu portes sur tes émotions depuis que Dieu t’a abandonné dans cette île où il n’a jamais mis les pieds a sauté. Mais, sans alcool, tu n’as pas l’énergie d’en avoir quelque chose à foutre. Tu as la peau à vif, bonhomme de nerf à vif, de chair exposée et chaque souffle expiré par la Justice t’atteint comme une gifle.  

« - Je ne suis pas une raison suffisante. » Tu murmures, les doigts crispés sur tes draps d’hôpital. Ton rictus crée quelques rides nouvelles sous ta barbe. Phrase anodine qui résonne bien au-delà de la conversation actuelle. Tu n’es pas suffisant – pour sauver le monde, protéger les orphelins, suffire à Zhenka, sauver Mahaut, sauver tes beautés, les humains, venir à l’hôpital en laissant justice et enfant seuls. Son amertume rencontre la tienne, polie, acérée par les années : « - Mais ouais, vaut mieux que je la rencontre, pour savoir qui je cherche, quand tu m’appelleras à l’aide parce qu’elle aura été raflée ou sublimée par un enfoirée. » Son amertume rencontre la tienne, polie, acérée par les années. C’est un jeu de cons, mais tu as une longueur d’avance. Tes yeux clairs se sont obscurcis, plissés sous tes cernes tandis que le fixe, tenu debout uniquement par une rage constante. Tu montres les crocs, la lèvre supérieure retroussée, crachant ton dégoût. Tu ne doutes pas qu’il finisse par envoyer aux orties ses principes si elle disparaissait. Tu le vois dans l’affection, la protection féroce qui l’habite déjà.

La justice aux pieds d’argiles l'humanise. Ta main tremble, mais elle quitte ton lit pour se glisser dans ses cheveux. « - S’il te plaît… »  Reste. Présente-moi Niene. Rappelle-moi pourquoi je fais ça. Tu ne supportes pas l’idée qu’il t’enlève la gamine, d’une certaine façon. Comme tu ne supportes pas de voir ton ami s’effondrer. Pas lui. « - J’aimerais la voir. Vraiment. »  Mais Senja est le pire endroit pour un enfant. Ce qui veut dire, que comme toutes les autres, tu veux la protéger, de ta putain de vie. Syndrome de Jésus dans un corps à demi crevé.
La crise te prend les tripes, serre tes entrailles dans une main de fer et tire vers le bas. Elle te plie en deux sur ton lit d’hôpital, une larme de sueur coulant dans ton reste de barbe carbonisée. Le front contre le matelas, tu inspires, expires, tente de contrôler ton intérieur, refouler la nausée qui menace, serrer les fesses. « - Jesus-Christ. » Ni lui, ni Odin, ni Freyja ne sont présents sur Senja de toute façon. Tu essaies d’inspirer sans vomir, attend que les grondements de ton estomac récalcitrant s’éteignent. Tu inspires, expires, plié en deux. Têtu. Filet de parole qui lutte avec tes dents serrées. « - Juste. Te fais pas tuer. On sait ce qui arrive aux orphelins. » Tu as été l’un d’eux. Tu as été à la place de ce gamin qui faisait les poches aux surnaturels parés des doigts de pieds aux oreilles de plus de richesses qu’il en toucherait jamais. Tu as été ce gamin qui se fait briser le poignet pour rien. Ton corps porte autant les marques de ton enfance que des risques du métier.


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