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 A metal soul of rage and fear — Dillion
 A metal soul of rage and fear — Dillion
Eira Fan
Eira Fan
tourmente de l'âme
Personnage
Arrivée : 12/02/2020
Missives : 1461
Pseudo : awona (peluche)
Avatar : gemma chan.
Crédits : andthesunrisesagain (av), bo (gifs aes), clyde (cs 1)
Thèmes abordés : meurtres, deuil, trafic d'organes, sang
Infos RP : une à deux semaines de délai ; longueur variable selon les rp, chill, on s'adapte ; <is></is>
Comptes : badia & maja.
Points : 5040
A metal soul of rage and fear — Dillion - Page 2 1EchCnpw_o
Pronoms rp : elle/she/her
Âge : 43 ans.
Occupation : Les mains teintées de sang, pseudo chirurgienne vendue aux vices d'un trafic d'organes qu'elle dirige.
Statut : Hantée par un homme qu'elle a répudié, déchirée par un divorce qui aurait dû lui faire oublier la douleur de sa perte.
Famille : Hel lui a montré la voie, donné pour nom Obsession et lui a confié la Branche de la Folie, Maitresse de ses disciples.
Dons : Maitresse des illusions ; intrusion mentale ; transformation en chat noir
Hors-rp

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Message Dim 4 Déc - 17:22


— A metal soul of rage and fear
I see your eyes, I know you see me. You’re like a ghost, you’re everywhere ; I’m your demon never leaving  — @Dillion Croft



Entre ses paumes se retrouve une place familière, et aux confins du ciel se déniche une lueur rassurante, étincelante d’espoir. Iels jouent à un jeu étrange, dansent sur le fil de leur propre incertitude, l’œil insolent, mais le doigt prudent. A désirer autant que craindre l’esquisse de leur relation et les braises assoupies sur lesquelles iels soufflent doucement, sans savoir s’il s’agirait à nouveau d’un foyer réconfortant, ou si l’incendie les calcinera soudainement. Un risque qu’elle se sent prête à encourir si c’est pour se perdre dans l’étreinte de ses bras, retrouver la chaleur de son contact et glisser dans l’ivresse de ses baisers. Si le propos se veut sage, prête à la convaincre de s’en remettre au lendemain et à l’espoir d’un renouveau qui suffira à panser leurs plaies, elle cède à l’insolence de son contact, de ses lèvres tendres contre sa peau, sourit de la contradiction de ses mots et de ses gestes. Comme s’il leur était toujours possible de poursuivre cette illusion et de s’y perdre. Comme si une seconde chance pouvait vraiment leur être accordée. Un espoir naïf qui se savoure, qu’elle se sent bien incapable d’abandonner, même une fois la gravité retrouvée et ses yeux plongés dans les siens. Plus que le souvenir de ses mains sur son corps, c’est se remémorer des années révolues qui lui morcèle le cœur et appelle à plus, toujours plus. Elle ne se satisfait pas plus d’une étreinte avortée que de quelques mots creux, tombée en lambeaux depuis trop d’années pour se laisser attraper par quelques mirages honteux. Elle ne tombe plus que pour ses propres illusions, une vie falsifiée de sa propre main ; se contenter de la cruelle réalité lui parait hors de portée, maintenant, quand bien même un frisson d’euphorie court sur sa peau à la seule idée de retrouver un pan de sa vie auprès de lui. Entre leurs murmures se glissent trop d’espoirs, autant d’étoiles étincelantes qui finiront bien par se muer en lames acérés, une fois retournées contre elle. Iels tâtonnent sur un terrain aussi nouveau que familier, et c’est une véritable douleur qui prend place dans son esprit, à l’idée de finir fauchée par le petit matin, autant que son être entier tend à y croire, à cette histoire qu’il commence à réécrire à même sa peau.

Il lui offre une toute autre forme d’intimité en lui permettant de retracer du bout des doigts les traces de sa dérive, du naufrage qui se rejoue encore et encore contre sa peau, sans seulement savoir y mettre un terme. Sa détresse se nourrit de son désespoir, en spirale infernale qui finira par le dévorer vivant. Et elle n’est là que pour en aviser les dégâts, arrivée trop tard pour le sauver à temps. Ou partie trop tôt pour le prémunir des conséquences. Sans le quitter un instant des yeux, elle s’aventure tout contre sa peau, s’invite au plus près de ses secrets, le toucher tendre et prudent, notifiant l’étendue des scarifications sans oser demeurer à un seul endroit ; il s’agirait d’une insistance déplacée, lui semble-t-il. Le respect se traduit dans chaque geste, à acquiescer silencieusement et se retirer sans protestation. Iels naviguent entre une cruelle réalité et leurs envies naïves, tiraillés par autant de désirs que de peurs, à retracer le fil d’une histoire qui n’en a laissé aucun indemne. Les réponses qu’il cherche d’un air suppliant ne trouvent aucun écho chez elle, tout au plus quelques nouvelles interrogations. Une habitude qu’elle n’a jamais eu, de ne savoir répondre à une question. Mais face à lui, sa résolution s’effrite, fait remonter autant de peurs que de doutes, cueillies du bout des lèvres, tout contre sa bouche. Il aurait été tout aussi sage de se taire pour de bon, de l’entrainer contre elle pour la nuit entière pour lui faire oublier les espoirs nés de leurs dérives nocturnes. Mais la vérité, c’est qu’elle ne sait plus comment fermer les yeux non plus. « J’aimerais beaucoup. » Le souffle se reprend, presque aussi vite regretté. Il aurait été facile de céder seulement à l’appel de son baiser plutôt que de chercher réellement à s’expliquer, réarranger le chaos qui s’est fait une place de choix dans son esprit. « Mais je ne crois pas qu’il soit bon de se faire des promesses à cette heure-là. » Les yeux hésitants se relèvent, cherchent autant une réponse que lui. Une main s’évade dans sa chevelure, se glisse entre ses boucles ; un supplice qu’elle s’inflige à elle-même, à quémander une proximité qu’elle ne saura pas soutenir, au petit matin. Elle se dérobe aux promesses insouciantes, bien consciente que leur nuit n’invite à aucune décision éclairée. Il serait trop facile de céder seulement à l’émotion en oubliant de quoi a été faite leur vie, et ce qui les a réellement séparés. Un sérieux qu’elle retrouve en l’entrainant avec elle, un pas après l’autre esquissé en arrière pour rejoindre le lit, s’y nicher auprès de lui, sous la chaleur réconfortante des draps qui ne leur appartiennent pas. Pour une nuit, iels retrouvent un semblant d’intimité sans se mettre en danger pour autant, à s’accorder sur un terrain neutre, que le poids d’une vie commune n’encrasse pas. « Avisons au fur et à mesure, une étape après l’autre. Petit à petit, sans nous précipiter. Demain matin sera un jour nouveau. » Qui sait ce que le réveil amènera comme réflexion ? Une fois sobre, nourrira-t-il les mêmes désirs ? Elle encaisse le poids de ses incertitudes et de ses peurs avant même de les avoir avisé, calée contre son oreiller, à craindre ce qu’elle ne peut prédire avec exactitude. A ne se satisfaire du seul contrôle exercée sur sa propre vie et redouter la moindre ombre venue noircir le tableau, elle conjure le mauvais sort d’un baiser prudent. « Il ne s’agit pas d’une rencontre entre deux parfaits inconnus, pas plus que de reprendre seulement là où ça s’est arrêté, comme si de rien n’était. Il serait bien arrogant de notre part de croire que quelques nuits suffiront à tout arranger. » La raison se heurte à l’insolence de leurs espoirs nocturnes, aux désirs qui lui courent tout contre la peau, la poussent à trouver refuge contre lui pour une nuit seulement pense-t-elle, à refuser de prendre pour acquis ce bonheur-là. Elle le manie prudemment, aussi terrifiée qu’exaltée par leurs confidences. Maitresse des illusions, trop familière de ses arcanes et des espoirs déçus, elle en connait les amères conséquences.

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